Si tu veux quelque chose dans la vie, prends le.
Regarde les étoiles, apprécie la douceur et le calme de la nuit. Tu les vois, toutes ces lumières scintillantes ? Celles qui parfois, t’éblouiront. Celles qui parfois, te guideront. Celle à qui, parfois, tu parleras. Tu hurleras. Tu chuchoteras. Tu te confieras. Tout ca, tu ne le sais pas encore. Tu as dix-huit ans et tu ignores tant de choses. Pas à pas tu avances, sans te demander, sans imaginer que tout ce que tu vois, tu apprends, a des conséquences sur toi chaque jours. Tout ce que tu demandes, c’est de pouvoir faire retentir le son de ces deux personnes qui te sont chères. Ce son, tu l’affectionnes car tu ne pourrais avancer sans. Ce soir, cette nuit, tu te demandes qui tu vas rencontrer, quelle histoire cette personne ou ces personnes auront et quels infimes moments tu découvriras avec elle en cette douce soirée d’été. Et puis, si tu ne rencontrais personne ?
Une jeune femme était allongée dans le sable brûlant bordant la baie de Sainte-Marie, près du centre de Nouméa. Les étoiles brillantes dans le ciel éclairaient son visage pâle dont on ne pouvait apercevoir aucune imperfection, ni même un grain de beauté. Ses longs cheveux bruns avaient été éparpillés par le léger vent parmi les nombreux différents cristaux de couleur beige et ses yeux bleus, dans lesquels se perdait toute personne comme elle s'y serait perdue en plein océan, fixaient les astres dans la nuit. Sa peau blanche, légèrement hâlée par des heures passées à l'extérieur des murs sous un soleil éclatant était en contact direct avec la picotement que provoquait le sable à part lorsque le tissu de sa légère robe la protégeait de cette sensation dont elle se fichait éperdument d'ailleurs. Ses muscles travaillaient lors de ses infimes mouvement, muscles qui étaient travaillés depuis toujours avec une attention particulière. C'était la perfection qu'elle voulait atteindre. Inutile de parler de sa bouche pulpeuse dont chaque homme aurait désiré goûter la saveur sucrée ni même de sa peau douce que tous aurait voulu caresser. Cette jeune femme travaillait et faisait attention à tout pour éviter toute peau d'orange, toute once de graisse, toute ecchymose, tout cicatrice involontaire. Elle désirait être enviée par tous et chacun. Pourtant, c'était beaucoup de pression pour peu car au niveau de l'alimentation, la brunette était un homme. Manger, manger, manger sans prendre un seul gramme. Mais voilà, certaines obligations et passions font que.
Cette personne portait le prénom Eliot. Eliot Kit. Deux prénoms mixtes choisit par ses parents. Elle était destinée à ne pas être une personne ordinaire. Mais ces personnes ne le sont pas grâce aux personnes qui les entourent et ne le doivent pas à elle-même. Eliot, donc, était née à London, capitale de la Great Britain. Elle n'y avait vécu que quelques années pour ensuite s'installer à Manhattan avec ses parents. Parlons-en d'ailleurs. Oskar Madden était un photographe complet. Sa grande passion était les photographies de mode même s'il aimait varier. Il n'avait pu avoir d'enfants car c'était un homme homosexuel. C'était sa soeur, décédée aujourd'hui, qui avait portée l'enfant dont il était le père à présent, au même titre que Ralph Carter. Celui-ci était travaillait dans l'immobilier. Inutile de demander à quel poste, le fait qu'ils habitent tout trois dans l'Upper East Side dans Manhattan devrait répondre aux plus curieux. Donc, ces deux amoureux avait demandé à la soeur d'Oskar, puisque Ralph n'en avait pas, de porter leur enfant car ils ne voulaient pas qu'elle soit d'une inconnue et qu'elle puisse grandir en connaissant sa mère. Manque de chance, celle-ci est décédée en accouchant. Toute sa vie et encore, la jeune femme garde cette histoire au fond d'elle. Bien qu'elle soit complètement comblée par ses deux pères, le fait d'avoir causée la mort d'un être cher aux yeux de l'un d'eux lui rendait le coeur lourd. Il avait tout trois beaucoup voyagé et étaient très complices. Ils étaient pères mais aussi confidents, meilleur ami, banque, bref, le rêve. Ils étaient la perfection, les supers-héros d'Eliot.
La danse. La danse. Keep calm and dance. Feel good and dance. Ces pas, ces sons, toujours. Sa passion. Elle pouvait passer du classique au moderne, danser le rock puis la salsa en passant par le chilili. Danser seule ou à plusieurs, danser dans une salle ou dans la rue. Partout, tout le temps. C'était elle. Et c'est en effet pour cela que choisir les Art avait surpris ses parents...
Ces voyages, comme dit ultérieurement, avaient éveillé la curiosité de la brunette depuis sa plus tendre enfance. Connaître le monde, les différentes cultures et civilisations qui l'habitait, s'attacher aux personnes... Non ca non, justement. Elle s'était trop attachée aux personnes auxquelles elle n'aurait pas du donner d'importance. A présent, c'était un visage d'ange et d'une fille chaleureuse, un sourire éclatant et des yeux transperçant qui étaient sa signature. Pas de sentiments, elle ne voulait plus en éprouver. Eliot se cachait bien de tout cela et peu comprenaient qu'au fond, ses sentiments étaient bien plus forts que n'importe qui. Mais elle ne voulait pas connaitre la défaite, ni plus la chute. Elle était en haut et y resterait. C'était une manipulatrice hors pair en effet. Personne ne se méfiait d'elle, quel ange pourrait-il faire du mal ?