Aaron Jayden Fitzmartin ► Paul Wesley

Des cris retentissent dans la salle d’accouchement de l’hôpital de Londres le 4 janvier 1990. Dehors il fait très froid, et la neige a recouvert la ville de son épais manteau. Moi aussi j’ai froid. Je ne comprends pas, je me sentais si bien là-dedans à nager à longueur de journée. Bon c’est vrai que ça devenait un peu étroit, surtout que je suis un grand bébé, mais bon c’était ma maison. De nombreuses personnes me regardent l’air ébahies et moi j’hurle ! On me dépose sur le ventre de ma maman qui pleure à chaude larmes. Ça doit être l’émotion. Je remarque qu’un homme lui tiens la main, il a lui aussi les larmes aux yeux. Je suppose que c’est mon papa et j’espère lui ressembler plus tard. On m’embarque à nouveau et on me plonge dans de l’eau tiède. Ah … Je retrouve un peu la vie que j’avais avant de naître. Mais ce n’est que de courte durée. Ensuite je me retrouve recouvert de coton, pourquoi est-ce qu’on m’habille ? Je suis bien tout nu moi ! Je roule dans un plaid, c’est chouette et on m’emporte à nouveau. Je retrouve les visages que j’ai vu tout à l’heure. Mes parents, ils sont si beaux. Ils décidèrent de m’appeler Aaron.

Très vite, je me suis retrouvé à l’école et directement j’ai détesté. Je pleure tous les matins quand mes parents me quittent. J’ai l’impression qu’ils m’y abandonnent. La maîtresse essaie de nous faire faire des activités, mais moi je ne veux rien faire avec elle. Alors je boude et elle me met au coin ! Génial, au moins là je ne dois rien faire : D, elle ne se rend même pas compte que ça me convient parfaitement. Je me bats parfois avec les autres garçons de ma classe, ça m’amuse et ça fait passer le temps. Et puis, ils m’ennuient, j’ai bien le droit de me venger non ? Avec les filles par contre, c’est autre chose. J’essaie parfois de leur donner un bisou sur la bouche, mais elle me pousse. Pourtant ça se fait j’en suis certain j’ai vu maman et papa le faire ! Mais chut, ne dites rien. Trois ans dans ce même bâtiment ! Pff que ça m’a semblé long ! Maintenant, direction les primaires ! Je m’y habitue très vite et me rends compte que j’adore travailler. Du coup, je ne pleure plus et suis toujours content d’y aller. Mon cours préféré est le cours de Français, pourtant tous les autres garçons préfèrent les maths. Il me semble que je suis intelligent, mais parfois j’éprouve quand même des difficultés. Alors maman ou papa m’aide. Eux c’est certain qu’ils sont super intelligents ! Quand on est avocat ou médecin on ne peut que l’être.
Un jour, j’ai regardé un reportage sur les styles de danses et sans savoir pourquoi j’en suis tombé amoureux. Le lendemain je demande à mes parents pour en pratiquer et ils acceptent. La semaine suivante je commence les cours et le pire c’est que je suis plutôt doué. Pourtant je n’ai jamais dansé. A l’école, les autres enfants se moquent de moi car ils disent que c’est un sport pour filles. J’aime tellement ça que ça me passe par-dessus la tête et que je continue encore et toujours. Je ne loupe jamais un cours, et parfois j’en rajoute même. Je m’entraîne chez moi et ma famille vient me voir lors des nombreux spectacles.
J’étais en deuxième lorsque mes parents m’annoncèrent que j’allais avoir une petite sœur ! J’étais absolument ravi, depuis le temps que j’en rêvais. Bon d’accord j’aurais préféré un frère mais bon une sœur s’était bien aussi. Aussi jeune que je suis, je me jure de la protéger comme il se doit. Elle nait, ils l’appellent Coleen. Je veux toujours la prendre dans mes bras, mais elle pleure alors maman me la reprends …
Les années passent à une vitesse folle, Coleen entre à l’école elle aussi et moi j’arrive au bord de la porte des secondaires. Déjà. J’ai toujours autant de facilité et ça m’arrange bien parce que ça me permet d’avoir pleins de temps libre pour danser. Parfois, la nuit quand Coleen a peur, je me glisse dans son lit et prends sa main dans la mienne. Alors elle s’endort et je la regarde jusqu’au petit matin ou je retourne vite dans mon lit pour ne pas me faire gronder par maman. Mes parents sont fier de moi, j’ai des bons résultats, je suis sage et ne leur cause pas trop de problème. Juste une petite bagarre de temps en temps, rien de bien grave.

Je termine mes secondaires, mes parents ont quelques rides et ma sœur est en pleine crise d’adolescence. Je ne me souviens pas avoir été aussi difficile qu’elle ! Elle en fait voir de toutes les couleurs à nos parents et ils sont vraiment à bout parfois. Je lui dis d’arrêter. J’ai 19 ans, elle pourrait m’écouter un peu ! Mais non, elle n’en fait qu’à sa tête, ce qui fait qu’on s’éloigne un peu surtout que je quitte la maison pour un logement étudiant et que je ne reviens que les week-ends. Ce logement, je le partage avec mon premier amour, Liana. Cela fait déjà un moment que nous sommes ensemble, je suis un peu plus vieux qu’elle et c’est en la voyant dansé que j’ai craqué. Pourtant je ne l’a connaissait pas si bien que cela. Aujourd’hui, j’ai l’impression que jamais nous nous quitterions. Jamais je n’aurais cru tomber amoureux comme ça.

J'ai fais la plus grosse erreur de ma vie. Qu'est ce qui m'a pris ? Je n'en sais strictement rien. Je savais bien que cette fille, la principale adversaire de Liana m'aimait en secret depuis toujours. Mais cela m'importait peu puisque moi j’aimais ma petite amie plus que tout depuis quatre ans. Mais ce jour là, lors du concours. Elle m'a embrassé, je n'ai rien venu venir et sans savoir pourquoi je ne l'ai pas repoussé, pire j'ai prolongé ce baiser. Liana nous a vu malheureusement. De toute façon, si ça n'avait pas été le cas je lui aurais dit car je n'aurais pas pu vivre avec ce poids sur les épaules. Je pensais qu'elle me pardonnerait, c'était juste un petit baiser. Mais non, contre toute attente, elle à quitté l'Angleterre. Complètement déphasé, seul et désespéré je n'ai pas tardé à me rendre compte qu'il m'était impossible de vivre sans elle et qu'elle était la seule femme que j'aimais. Evidemment sa rivale m'avait sauté dessus, avait profité de son départ pour tenter sa chance et j'avoue, j'ai craqué", une fois, ou peut-être deux. Il est arrivé qu'elle passe la nuit chez moi, mais la déception était trop intense lorsque je me réveillais le matin et que la petite tête blonde de Liana ne passait pas de la couette, près de moi. Je me suis rendu chez les parents de Liana, je me suis expliqué et ils m'ont dit où elle était partie. ni une, ni deux, j'ai sauté dans un avion, avec presque rien excepté quelques vêtements.

Je suis là, dans la même ville, il ne reste plus qu'à trouvé Liana. Je vais attendre dans le hall de son école, elle finira bien par y passer je suppose. Il faut que je la vois, il faut que je m'excuse, que je lui avoue mon amour pour elle. Et il faut que j'espère pour que ça fonctionne parce que je ne pourrai pas faire ma vie sans elle. J'en ai profité pour m'inscrire dans l'établissement aussi. En Danse évidemment, avec une otpion littérature pour assurer mes arrières. Je commence lundi, comme une nouvelle vie ...