Douglas ♪ all of me loves all of you.

Eden est bien loin de son Ecosse. Bien loin de sa famille. Bien loin de son confort. Elle n'a pas l'habitude la gamine. Oh si elle est déjà partie loin de chez elle, mais jamais pour s'y installer. A ce qu'il parait, il faut bien que cela arrive un jour. Et c'était arrivé. Elle était partie de chez elle quelques jours avant thansgiving. Elle avait à peine prit le temps de s'installer chez les Eliot, elle avait à peine eu le temps d'aller visiter le campus.  Parce que la personne qu'elle voulait réellement aller voir, c'est une des rares personnes qu'elle connait très bien ici. Son petit ami. Douglas. C'est sa présence ici qui la rassure. Elle se dit qu'au moins, elle ne sera pas seule, il pourra la guider un petit ici. Parce qu'il le sait le jeune homme qu'Eden n'aime pas réellement être loin de chez elle. Elle lui avait un peu dit à la dernière minute qu'elle avait venir et cela très vaguement. Elle ne lui avait pas dit quand, elle voulait lui faire une sorte de surprise. Ou c'est peut-être que cela s'est fait trop rapidement pour qu'elle le prévienne convenablement. Bref. Elle était là, et elle avait bien envie de voir son Douglas, elle en avait besoin. Et cette fois, c'est réellement une surprise qu'elle voulait lui faire. Aller frapper chez lui, comme ça sans prévenir. Elle était à la fois excitée et nerveuse. Cela faisait un moment qu'elle ne l'avait pas, enfin en face à face. Alors ouais, elle est bien contente de le voir, même énormément, mais elle est nerveuse. Et s'il n'était pas aussi heureux qu'elle de le voir? Peut-être qu'elle se prend trop la tête la petite. Bref. Elle est devant l'appartement de Douglas. Elle sonne. Elle attend. Et s'il n'était pas là? Elle n'y avait pas vraiment pensé à cela. Et puis avant même qu'elle se demande si elle aurait finalement dû lui envoyer un message, la porte s'ouvre. J'avais peur que tu ne sois pas là, surprise. Qu'elle dit la demoiselle avant même d'apercevoir réellement la tête de son petit ami, un grand sourire collé aux lèvre.  

Ça pour une surprise c'était une surprise ! Je savais qu'elle finirait par venir puisqu'elle me l'avait fait comprendre, mais alors je ne savais absolument pas quand. Après son annonce j'avais fait un effort pour tenir mon appartement propre et ranger et essayer d'en éloigner mes nombreuses conquêtes. Sauf qu'elle avait mis un moment à venir et du coup j'avais perdu toute motivation pour tenir mes bonnes résolutions. Du coup mon appartement était redevenu un chaos sans nom au fur et à mesure des jours. J'avais trop bu hier au travail, je ne savais même pas comment j'étais rentré chez moi. Mon café venais de finir de couler, j'attrapais ma tasse et je me posais devant la télé, poussant les vêtements entassé sur mon canapé pour me faire une place. J'étais en caleçon avec mon vieux peignoir et j'avais encore mes chaussettes aux pieds. Le bon vieux look de beauf. Je venais d'allumer ma clope quand la sonnette retentit. Je la déposait dans le cendrier et je traînais des pieds jusqu'à la porte, c'était qui ? le facteur ? J'ouvrais la porte pour tomber nez à nez avec le plus beau des visages. Eden. Elle était là devant, toujours aussi belle et rayonnante. Je me rendais compte à ce moment même à quel point elle m'avait manqué. Eden ? Je ... woaw qu'est-ce-que tu fais ici ? Je remettais mon peignoir correctement pour éviter de me retrouver à moitié à poile dans le couloir et je tirais légèrement la porte derrière moi pour éviter qu'elle ne vois le bordel dans mon appartement. Je m'attendais pas à te voir maintenant ... j'pense que ça se vois d'ailleurs. Je rigolais nerveusement en m'ébouriffant les cheveux pour essayer de m'arranger légèrement. J'étais en mode gros caca alors que je revoyais ma copine pour la première fois depuis un long moment. J'avais un peu honte. Je la pris dans mes bras pour la serrer fort contre moins ça faisait tellement longtemps.

Eden était contente que la porte se soit ouverte et encore plus d’apercevoir son petit ami. Elle a l’impression que cela fait une éternité qu’elle ne l’a pas vu, c’est peut-être le cas en fait, ça fait peut-être une éternité. Et en venant à Harvard, elle s’était beaucoup demandé comment se serait entre eux deux quand ils se retrouveraient. Ils avaient passé tellement de temps loin l’un de l’autre qu’elle avait peur que quelque chose ait changé, qu’ils aient changé tous les deux. Les rares fois où ils se sont vus ces dernières années, c’était bien, vraiment, mais cela peut-être différent quand on habite dans la même ville et que l’on se voit régulièrement. Après tout, elle se fait certainement des films. Eden ? Je… woaw qu’est-ce que tu fais ici ? Il avait l’air surpris de la voir ici, et cela se voyait. Il avait l’air de venir à peine de se réveiller et n’était pas encore habillé. Je m’attendais pas à te voir maintenant… j’pense que ça se voit d’ailleurs. Elle sourit Eden, c’est sûr que si elle l’avait prévenue, il serait certainement pas dans cette tenue, mais miss Baxter, elle s’en fiche un peu de son accoutrement, elle est simplement contente de le voir. Alors qu’elle allait dire quelque chose, il la prend dans ses bras et Eden ne dit finalement rien pour profiter de cette étreinte un instant. Cela lui avait manqué, tout comme Douglas d’ailleurs. Une fois avoir jugé que c’était suffisant pour le moment, elle se retire doucement. Tu m’as tellement manqué. Qu’elle se confie en passant une main sur les cheveux de son copain, avant de déposer un léger baiser sur les lèvres de ce dernier. Tu ne m’invites pas à rentrer ? Qu’elle demande toujours ce sourire aux lèvres qu’elle n’arrive pas à enlever. Fausse question, parce qu’elle attrape la main du jeune homme afin de l’entrainer à l’intérieur avant même qu’il n’ait donné de réponse. Une fois entrée, elle jette un rapide coup autour d’eux, avant de retourner son attention vers Douglas. Cet endroit a besoin d’un petit coup de ménage, qu’elle lui lance en rigolant légèrement. Désolée, j’aurais dû te dire quand j’allais arriver, mais je voulais te faire une surprise et c’est réussi on dirait. Elle sourit la gamine, en entrainant son copain contre elle.  

Elle m'avait tellement manqué. Je n'avais pas réalisé ce manque avant de pouvoir la prendre contre moi à nouveau, sentir son parfum, toucher sa peau, ses cheveux ... Je commençais à culpabiliser un peu pour les conneries que j'avais faites en son absence. J'étais un connard fini depuis toujours, mais là je n'arrivais pas à comprendre pourquoi j'avais fait tout ça. Est-ce que c'était parce que j'avais été en couple avec elle depuis longtemps et que j'avais voulu voir ce que ça faisait avec d'autres filles ? Ou est-ce que c'était parce qu'elle me rendait meilleur et que lorsqu'elle n'était pas là je devenais à nouveau un gros connard irrespectueux ? J'en avais aucune idée, mais dans les deux cas, le fais de la voir devant moi me faisais culpabiliser et me rendais aussi super heureux. Elle déposait un léger baiser sur mes lèvres et je répondais à mon tour.   Tu m'as manqué aussi bébé. Elle m'entrainait à l'intérieur de l'appartement. J'avais un peu honte, c'était le chaos. Je n'avais jamais été très soigné et ordonné dans ma vie, à part quand j'avais une femme avec moi pour me forcer à faire des efforts. Mais vivre ici c'était un peu comme être célibataire, et mon appartement reflétait parfaitement la vie d'un étudiant célibataire.   Ouais désolé c'est vraiment le bordel.. j'suis pas des plus ordonné tu le sais bien ! Elle m'entrainait contre elle et je l'embrassais tendrement.   Ouais l'effet de surprise est réussi ! J'ai rien à manger ici, c'est le bordel dans l'appart et je suis à moitié à poile ! Je pouffais de rire, clairement ça se voyait que je n'avais pas été prévenu. Papier traversa l'appartement en courant, venant brisé le silence de ce moment romantique.

Tu m’as manqué aussi bébé, c’est tout bête, mais rien qu’entendre sa voix, voir son visage, et le sentir proche d’elle suffit pour qu’Eden se sente bien. Et l’avoir proche d’elle lui fait presque oublié qu’elle est loin de son pays natal, celui qui lui manque tant. Douglas, c’est un point de repère pour la demoiselle, et elle se demande parfois comment elle a fait pour être aussi loin de lui aussi longtemps. Et le voir lui suffit de se dire que ça se passera bien ici. Quoi qu’il arrive elle a une personne sur qui s’appuyer et qui la soutiendra elle en est certaine. Lorsqu’ils sont à l’intérieur le jeune homme s’excuse du désordre de l’appartement avant d’embrasser Eden. Elle sourit avant de répondre, ne t’inquiète pas pour ça en rigolant légèrement. Elle passe ensuite une main sur les cheveux de son petit ami, laissant place à un silence, mais celui-ci est rapidement brisé par Papier, le cochon nain de Douglas traversant la pièce. Eden sursaute légèrement lorsqu’elle le voit. Je l’avais presque oublié celui-là, qu’elle dit en rigolant. Elle s’écarte de Doug, pour aller vers l’animal. Elle aime bien les bêtes la demoiselle, elle se rapproche de Papier, mais ce dernier s’éloigne d’elle. Elle rigole une fois de plus avant de se tourner vers l’écossais. Je crois qu’il m’aime pas. Elle se rapproche de Douglas. Tu as faim ? Qu’elle demande, parce que si tu veux je peux aller chercher le petit déjeuné, j’aurais dû penser et venir avec mais j’étais trop pressée de te voir que je n’y ai pas vraiment pensé. Elle regarde l’heure, et le temps du petit déjeuné et déjà passé, mais ce n’est pas vraiment grave au fond.  

Elle arrivait dans un endroit chaotique pour trouver son copain infidèle dans un état lamentable, mais elle était heureuse et elle ne râlait pas. La femme parfaite quoi. Papier cassait toute l'ambiance et il refusait même de dire bonjour à Eden. En même temps il ne l'avait pas beaucoup vu alors c'était encore une étrangère pour lui. Il faut juste qu'il apprenne à te connaitre et il va t'adorer comme tout le monde ! Je souriais en regardant Papier repartit vadrouiller dans le désordre de l'appartement. Non non, ne t'embête pas. On peut commander un truc à la limite et se faire livrer. Elle venait juste d'arriver et elle proposait déjà de repartir. C'était hors de question qu'elle aille acheter quoi que ce soit, maintenant qu'elle était ici c'était à moi de lui acheter tout ce qu'elle désirait et de prendre soin d'elle. Mais si tu veux on peut sortir aussi ! Il faut juste que je me douche et que je trouve des vêtements propres. Elle n'avait surement pas envie de rester enfermer dans un endroit pareil et ça se comprenait. Je réalisais alors que j'avais laissé mon café sur la table basse et ma clope dans le cendrier. Mon café ! Lâchais-je d'un coup en me précipitant vers ma tasse. Je passe mon temps à boire des cafés froids, ça me gave ça ...Râlais-je dans ma barbe. J'étais tellement distrait que j'oubliais tout le temps de boire mes cafés. Par chance celui-ci était encore tiède. Ma cigarette, quant à elle, c'était éteinte. Je finis mon "petit déj" et je me prépare s'tu veux ! Je rallumais ma clope et essayais de finir mon café avant qu'il ne soit complètement froid. J'avais vraiment la tête dans le cul, il allait falloir que je prenne un petit cachet pour essayer de camoufler ma gueule de bois.

Certainement pense Eden en souriant lorsque Douglas lui dit qu’il fallait juste qu’il apprenne à la connaître. C’est certain et c’est le cas pour tout être humain, alors pourquoi pas les animaux. Bref. Se faire livrer était une possibilité lui sort Douglas et la demoiselle hoche la tête de haut en bas pour simple réponse, pourquoi pas après tout, avant de dire que finalement il pourrait tout aussi bien sortir, après, bien sur qu’il ait prit une douche. Eden à la fois envie de sortir, prendre l’air et se baladait avec son copain, comme ils avaient l’habitude de le faire assez souvent lorsqu’ils étaient ensembles en Ecosse et toutes les rares fois où ils se sont vus lorsqu’il est venu à Harvard. Mais elle a aussi envie de rester ici, avec Doug, que tout les deux. Mon café, qu’il s’écrit le garçon avant qu’elle n’est le temps de répondre. Et elle l’observe amusé, par la situation, lui râlant parce qu’il boit son café toujours froid. Je finis mon petit déj et je me prépare s’tu veux, qu’il rajoute en allumant sa cigarette, café dans la main. Eden sourit avant de se rapprocher légèrement de lui. Drôle de petit déjeuné quand même, qu’elle dit en rigolant légèrement. Elle n’était pas forcément fan de la cigarette, de part l’odeur que cela envoie déjà, mais aussi pour les différents soucis de santé que cela peut provoquer. L’écossaise pousse quelques affaires qui étaient posées sur le canapé avant d’y poser ses fesses. Tu sais, ça ne me déranges pas qu’on se fasse livrer et qu’on reste là rien que tout les deux. Après tout, ils auraient carrément le temps de profiter de l’extérieur ensemble vu que maintenant elle était là à Harvard, pas seulement pour lui rendre visite, mais pour y rester.