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Né à Moscou il y a vingt-trois ans, sa naissance fut un total accident. Sa mère et son père étaient encore des adolescents à l'époque, respectivement âgés de seize et dix-sept ans. Ils sortaient ensemble depuis un peu plus d'un mois et n'étaient pas du tout prêts à devenir parents. Ils étaient encore deux gosses eux-même, alors comment pourraient-ils en élever un ? Ca paraissait grotesque. La mère de Ptolemus, Daniella, fut pétrifiée en apprenant qu'elle était en cloque. Jeune fille de bonne famille, elle n'était pas sensée commettre ce genre d'erreurs et la nouvelle fut particulièrement mal accueillie dans sa famille. La première réaction de son père fut de la mettre à la porte et c'est seulement grâce aux suppliques de sa mère que la demeure familiale lui fut à nouveau ouverte. Elle eut beaucoup de pression, ses parents l'encourageant fortement à avorter, mais en vain. Elle ne pouvait pas se résoudre à tuer son bébé, même si ce dernier n'était à l'époque rien de plus qu'un amas de cellules. Durant toute sa grossesse elle songea à le faire adopter, ne parvenant pas à se sortir de la tête que son enfant méritait mieux qu'une gamine paumée en guise de maman et ce fut finalement le papa du bambin à venir, son petit ami de l'époque, qui acheva de la convaincre. Lui n'était pas issu du tout d'un milieu aisé et s'était toujours considéré comme un idéaliste, un marginal, un électron libre. Il n'avait pas de projets, pas d'avenir tracé, juste sa petite copine et ce bébé imprévu. • La grossesse fut compliquée, particulièrement chargée émotionnellement parlant et l'accouchement ne fut guère plus facile. Daniella mis finalement au monde un petit garçon en pleine santé, mais elle se retrouva seule avec lui à l'hôpital, son petit ami ayant décidé au dernier moment de prendre lâchement la fuite, alors même qu'il était celui qui avait insisté pour garder le bébé. • Ptolemus a passé les deux premières semaines de sa vie à l'hôpital, non pas en raison de soucis de santé, mais car sa mère était totalement perdue et désorientée, déchirée de toutes parts. Finalement, après une épuisante réflexion, la jeune mère a décidé de garder son garçon et elle est partie vivre avec lui chez ses parents. • Son prénom, Ptolemus le doit à son fuyard de père biologique. Sa mère, elle, ne l'aimait pas des masses ce prénom quand le futur papa l'avait proposé alors que le couple était allongé sur le canapé, aux alentours du cinquième mois de grossesse. Elle trouvait ce prénom trop farfelu, trop original, quand son homme lui le trouvait parfait pour ces mêmes raisons. Il ne risque pas de rencontrer d'autres garçons qui portent ce prénom qu'il lui avait rétorqué ce à quoi elle avait répondu en lui jetant un regard qui signifiait que s'il n'y avait pas d'autres Ptolemus, c'était certainement pour une très bonne raison. Allez, penses-y. Notre petit Tolly. Bien que le surnom soit effectivement à croquer, la future mère était restée dubitative jusqu'à ce que, de façon très naturelle, elle se mette à utiliser ce prénom pour s'adresser à son petit garçon alors qu'elle le portait encore dans son ventre. Finalement, même après que le papa se soit fait la malle, elle a gardé le prénom. Ce prénom inédit, c'est tout l'héritage paternel que Ptolemus a reçu. • S'il n'a jamais rencontré son père biologique, il a tout de même toujours eut un papa (ou du moins d'aussi loin qu'il parvienne à s'en souvenir). Il n'avait pas un an que sa mère démarrait une nouvelle histoire d'amour, histoire qui dure encore aujourd'hui et qui a vu naître quatre enfants. La mère de Ptolemus ne lui a jamais dit qu'il a été adopté. Dans un premier temps, elle le trouvait trop petit, puis elle n'en eut tout simplement pas le courage. Ptolemus a grandit avec un père dont il était persuadé qu'il était le sien, mensonge dans lequel il a été conforté par tous ses proches à la demande de sa mère. Tout le monde trouvait cela plus simple ainsi. Pourquoi avouer à un petit garçon que son papa ne voulait pas de lui quand il a un autre père qui l'aime comme son fils même s'il n'en partage pas le sang ? D'autant plus que physiquement parlant, rien ne laissait entendre que c'était le cas : le père adoptif de Ptolemus (qui tiens majoritairement de sa mère) est grand comme lui, avec le même regard bleuté et la même chevelure d'un blond foncé. Personne n'irait s'imaginer qu'ils ne sont pas du même sang.
Ptolemus a grandit à Moscou dans l'opulence. Sa mère proviens d'une famille aisée et il en va de même pour son père adoptif dans la lignée duquel on compte presque autant de médecins que d'hommes. Ptolemus n'a jamais connu qu'une vie luxueuse et est de ce fait habitué à un certain niveau de qualité. Sans être un petit garçon pourri gâté, il lui faut tout de même bien reconnaître qu'il a tendance à avoir des exigences assez élevées. • Il a quatre sœurs nées respectivement cinq, huit et dix ans après lui. Il est proche de toutes et s'est toujours montré très protecteur envers elles. Au sein de la fratrie, ils partagent tous des traits physiques communs à savoir une haute taille, de grands yeux bleus et des tignasses d'un blond plus ou moins clair. • Il tiens beaucoup de son père biologique pour ce qui est de son caractère. Comme ce dernier, Ptolemus est un esprit libre. Indépendant dès l'enfance, il s'est toujours illustré par son assurance. Très sur de lui, il est de ces gens qui dégagent une belle aura de puissance et de charisme de par leur seule habileté à croire en eux. S'il lui arrive comme tout à tout un chacun douter, Ptolemus a pour lui de croire en ce qu'il est et en ce qu'il est capable d'accomplir. À l'instar de son père biologique, c'est une forte tête qui sait parfaitement ce qu'il veut et n'en démord jamais. Cette belle assurance, il l'a depuis l'enfance. Il n'y a de surfait là-dedans. C'est dans sa nature. • Jusqu'à son entrée à l'université, il a fait toute sa scolarité dans des établissements privés en Russie. Élève intelligent et appliqué, son comportement n'était pas exemplaire pour autant, son adolescence n'ayant pas été très triste. Durant cette période charnière de l'existence, la personnalité déjà marquée de Ptolemus s'est encore davantage affirmée et l'assurance s'est délicatement muée en insolence. L'adolescence fut le théâtre de ses premières véritables expériences à savoir, entre bien d'autres : l'alcool, le tabac et le sexe. L'enfant déjà très téméraire s'est transformé en un garçon indompté, en proie à une soif insatiable de liberté. • Comme pour pas mal de gens (si ce n'est pas pour tout le monde), le passage de l'adolescence a considérablement fragilisé ses relations avec ses parents. Ils trouvaient qu'il sortait trop, qu'il devenait intenable et essayaient de canaliser en le forçant à se calmer, l'infantilisant parfois en le plaçant dans le même paquet que ses sœurs bien moins âgées. Malgré les diverses confrontations, Ptolemus est tout de même parvenu à conserver d'assez bonnes relations avec ses parents, en partie car ils devaient lui reconnaître qu'en dépit de ses frasques, il cartonnait toujours en cours et ne négligeait pas l'avenir au profit du présent.
Il a démarré ses études universtaires à Moscou après avoir fini le lycée. Il a choisi d'étudier l'informatique, une passion qui le suit depuis qu'on a placé pour la première fois un ordinateur entre ses mains. Tout en conservant un train de vie mouvementé (il a toujours eut une vie sociale chargée, sortant beaucoup et ne s'amusant pas qu'à moitié en soirée), il réussissait très bien en cours jusqu'à ce qu'un drame ne survienne et ne bouleverse totalement son existence jusque-là plutôt vernie. • Il y a deux ans, en rentrant chez lui plus tôt que prévu, il a surpris une conversation entre ses parents à propos de son père biologique. Le choc fut immense. Ptolemus n'avait jamais remis en doute ses origines, pourquoi l'aurait-il fait ? Il est resté immobile, la tête collée contre l'embrasure de la porte, écoutant une conversation qu'il n'était pas sensé entendre. D'abord paralysé, désorienté, il a ensuite senti en lui grandir une colère sourde. Une haine vociférante à l'idée d'avoir vécu toute son existence durant dans le mensonge. Il fallait qu'il parle à sa mère, qu'il lui dise qu'il savait, mais il peinait à trouver le moyen de s'y prendre. Au final, il a explosé un soir, durant un repas de famille d'apparence tout a fait normale. Il était déjà un peu sur les nerfs ce soir-là et l'information a franchi brusquement la barrière de ses lèvres alors qu'il finissait douloureusement son assiette. Naturellement, l'aveux de son adoption a jeté un froid glacial à table ce soir-là. • A la suite de cela, les rapports de Ptolemus avec ses parents se sont considérablement corsés. Il est très en froid avec sa mère, même si elle multiplie les tentatives à son égard, rongée qu'elle est par la culpabilité vis-à-vis de son unique garçon. Il ne parviens pas à lui pardonner ses mensonges même si une partie plus raisonnable de lui parviens vaguement à comprendre qu'elle lui ai caché la vérité pour le protéger de cette dernière. L'ampleur du mensonge n'en reste pas moins absolument tétanisante. Entre son père adoptif (qu'il a du mal à considérer comme tel) et lui, c'est plus étrange que tendu. Quelque chose s'est brisé entre eux et ils ne savent pas comment s'y prendre pour recoller tous les morceaux. Ptolemus est encore beaucoup trop sous le choc de la révélation des véritables circonstances de sa naissance. • Il fait des recherches sur son vrai père depuis deux ans, mais sa mère refuse de lui délivrer la moindre information, ce qui n'aide décemment pas. Ptolemus ignore qu'elle lui ment toujours en lui cachant que son vrai père a essayé de le contacter il y a environ cinq ans. Elle a trop peur que cet ultime mensonge soit la goutte de trop qui brisera définitivement sa relation avec son enfant. Elle n'a peut-être pas tort. • Après avoir appris son adoption, Ptolemus a ressenti le besoin viscéral de prendre de la distance et il a manifesté le désir de partir à l'étranger. Il a postulé dans bon nombre d'universités à l'étranger, son bon dossier scolaire lui permettant de viser assez haut. Au final, son choix s'est porté sur Harvard. Ses parents ne s'y sont pas opposés d'aucune façon, en partie rassuré qu'il s'éloigne un peu tout en craignant qu'il ne leur revienne jamais.
Ptolemus étudie donc à Harvard durant près de deux ans. Il s'y sent assez bien même s'il n'a pas la même affection pour les Etats-Unis que pour sa Russie natale. • Il va fréquemment en Russie, histoire de voir ses petites soeurs dont il reste très proche malgré la distance qui le sépare d'elles aujourd'hui. • Il réussi bien à Harvard et mène le même genre d'existence qu'en Russie. Il s'amuse beaucoup et ne se prive de rien. Il est jeune, s'il ne prend pas son pied maintenant, il ne le fera certainement jamais.
FACTS Il adore les vêtements. Le shopping n'est pas un passe temps exclusivement féminin, il en est la preuve vivante. • Il fume énormément depuis l'âge de ses seize ans. Ses poumons sont très certainement dans un état lamentable. • Il considère le sexe comme un acte anodin. Il ne voit rien de particulièrement privé et intime là-dedans. Il s'envoie beaucoup en l'air et y voit une activité plaisante, rien de plus. • Il est du genre vif d'esprit. Son esprit est toujours en effusion. • Il tiens bien l'alcool, l'entrainement aidant fortement. • Il mène une existence plutôt débridée et ne s'en cache pas. Il a le temps pour adopter un train de vie plus rangée. Il est jeune et en profite. Il ne voit aucun mal à ça. • Ptolemus est capable du plus grand amour comme de la plus grande haine et il peut assez rapidement passer de l'un à l'autre. Il est d'une nature aimante et protectrice et est capable de tout pour les gens qu'il aime, mais cette affection est à double tranchant. Il aime sans bornes, sans limites et n'en supporte que beaucoup plus mal les trahisons. Il a une tolérance proche de zéro envers les gens qui le déçoivent et il peut devenir un effroyable con avec les gens qui l'ont blessé. • Il adore les voitures. Avec les vêtements et le matériel informatique, c'est ce dans quoi il met le plus d'argent. La situation financière confortable de papa et maman garnissant joyeusement son compte en banque, il peut se permettre de se faire plaisir et de dépenser des sommes folles. Il change de véhicule fréquemment et adore faire des courses. • De façon général, Ptolemus est shooté à l'adrénaline (entre bien d'autres choses). Il aime tout ce qui l'aide à se sentir vivant. • Il idéalise bien malgré lui son père biologique. C'est plus facile pour lui de reprocher à sa mère ses mensonges que de haïr un homme dont il ne sait rien et à l'encontre duquel la curiosité le ronge. Depuis qu'il a découvert son existence, Ptolemus n'a jamais cessé de le chercher. • Avec lui, c'est souvent tout ou rien, il n'est pas particulièrement doué pour ce qui est de la modération. • Il est très ouvert sur bon nombre de sujets et notamment sur celui de la sexualité. Il est autant attiré par les femmes que par les hommes et il en faut beaucoup pour le choquer. • En général, il essaie de ne pas juger les gens sur l'aura qu'ils dégagent. Néanmoins et comme tout un chacun, certains comportements le refroidissent. Il n’éprouve par exemple aucune attirance pour les personnes qui ont tendance à se noyer sous une montagne d’artifices. Ptolemus aime les gens naturels, qui n’ont pas peur de se présenter aux autres tels qu’ils sont et qui ne se conforment pas à ce que les autres veulent. Les personnes qui se cachent sous des sourires de façades et des piques glacées, ça le laisse totalement froid. Il y voit un manque criant de confiance en soit. S’il s’entend souvent très facilement avec les gens qui débordent d’assurance, il n’a rien contre les personnes plus réservées. L’une de ses petites sœurs est très timide et c’est pourtant l’une des personnes les plus drôles et furieusement attachantes qui lui eut été donné de rencontrer. • Il préfère les animaux aux gens. Ils sont plus honnêtes, plus fiables. Il a un chat Scully qui a tendance à se montrer teigneux envers tout le monde à l'exception de son maitre. •