Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(lleweasley) breaking free - Page 2
Le Deal du moment : -50%
[Adhérents Fnac] -50% Casque Pro Gaming HyperX ...
Voir le deal
49.99 €


(lleweasley) breaking free

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
@Margot Weasley & Eliot Llewellyn
breaking free


T'avais pas à supporter ça; tu me dois rien. En d'autres circonstance, Eliot aurait levé dramatiquement les yeux au ciel, exaspéré par cette tête de mule qui lui servait de petite-amie (parce que oui, vous pouviez barrer le ex dorénavant, il ne laissait le choix à personne, surtout pas à elle) qui s'obstinait à jouer ce foutu rôle qui les avait mis dans un état au plus bas terre ce dernier mois.  Hier soir, il lui aurait même sans doute crié dessus, d'incompréhension, si elle n'avait pas été inconsciente une fois que Nicholas lui avait dévoilé la face cachée de toute cette histoire - totalement surréaliste, presque aussi surréaliste que la putain de fausse couche. Mais là, il souriait niaisement, trop heureux. Ce qui résultait d'un long chemin de pensées à vrai dire. Il était passé par toutes les émotions dès le moment où il avait su pour Margot et les menaces : l'incompréhension, la colère, la tristesse, la compassion, l'amour, et encore une fois l'incompréhension. Il avait eu le temps de remuer ses pensées toute la nuit, de juger et en venir à une conclusion sur ce qu'il en était, sur ce qu'ils en étaient tous les deux même. Et autant, une part de lui en voulait à la rousse d'avoir pu les faire souffrir autant pour.. ça, autant tout le reste de son être lui criait que ce n'était que superflu; qu'est-ce qu'il s'en foutait tout compte fait parce que le principal était qu'elle ne l'avait pas trompé. Et qu'elle l'aimait. Elle semblait l'aimer tellement fort pour le protéger - et il l'aimait. Plus que sa propre vie. Pourquoi se prendre la tête pour un problème aussi peu.. futile alors ? Notamment lorsqu'un autre problème d'une plus grande importance leur tombait sur la figure au même moment. Ce.. bébé. Inexistant, envolé physiquement mais certainement pas psychologiquement. A côté, cette personne avec ces pseudos menaces qui tentaient de détruire leur couple n'avait que peu d'importance. Et il fallait que Margot le sache, qu'elle arrête de se tourmenter pour un rien, tout comme lui. Ils étaient là, à deux, et s'il le faut, ils se tourmenteraient à deux. Maintenant que tout avait été dit, pour cette partie. « Nicholas, quand j'ai voulu prévenir Kaya hier soir; il m'a un peu tout spoilé » Qu'il répondit en riant légèrement face à l'incompréhension de Margot sur les événements. Puis elle s'excusa, chose qu'il avait prédit et fondit en larmes, sous le cœur lacéré du Winthrop et son regard attendrissant, plus amoureux que jamais. Elle s'en voulait, et la voir dans cet état le rendait si faible qu'en un instant, la mini part en lui qui lui en avait voulu s'était envolée aussi vite que l'éclair. « Arrête.. Ne sois pas désolée.. » Et s'il pensait être amoureux d'elle comme jamais à ce moment, il se trompait royalement parce que dès qu'un "je t'aime" franchit ensuite les lèvres de Margot, Eliot savait dès la seconde même qu'il ne pourrait plus la laisser filer. Jamais, jamais, jamais. Il se souvenait s'être promis la même chose deux mois plus tôt, à l'hôpital - aussi - et avait lamentablement failli à sa promesse un mois de cela. Là, plus jamais, il ferait la connerie et il avait bel et bien l'intention qu'elle ne le lâcha plus, sous aucune autre pression. « Je t'aime aussi.. plus que tout Margot » Et ne pouvant pas s'en empêcher, il abaissa son visage vers le sien pour poser ses lèvres contre les siennes. Le baiser de la renaissance (graou). « Ne refais plus jamais ça, ok ? Ne me cache plus des choses comme ça, s'il te plaît » Chuchota-t-il entre ses lèvres, caressant du bout des doigts sa joue droite pour effacer ses larmes; avant qu'elle ne demande la présence de médecins. Et comme une sonnette d'alarme, Eliot réagit en se redressant d'un coup sec, inquiet. « Je les ai pas encore appelés - tu veux que je le fasse ? Tu as mal quelque part ? Tu veux quelque chose ?  C'est.. ton ventre ? » Il l'observa encore toute entière, à la recherche d'un quelconque mal de la tête aux pieds comme s'il pouvait scanner son corps de ses simples yeux. Malgré lui encore, ce regard et son inquiétude se firent insistants sur son ventre, encore et encore, et il était à peu près sûr que maintenant, Margot l'avait cramé.

AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

breaking free

Lleweasley

Il n'y a pas tant de bonne ou de mauvaise décision, quand on vous pose un tel ultimatum. Choisir entre ruiner son couple, ou ruiner la réputation de l'homme qu'elle aime... Margot, elle avait préféré choisir l'option certes la plus douloureuse, mais aussi celle dont Eliot pourrait se remettre un jour... Du moins, elle l'espérait. Le redoutait, également. Souvent, elle s'est demandé comment les choses allaient se dérouler, une fois qu'ils s'étaient séparés. Comment elle réagirait, la première fois qu'elle le verrait dans les bras d'une autre femme.. Son coeur se serait déchiré, assurément. Rien que l'idée qu'il ait pu en toucher d'autres - comme il a si bien pu lui rappeler sous un accès de colère dans ce fichu couloir où elle avait fait un malaise - lui donnait des vertiges, lui serrait le coeur. Mais au moins, elle l'avait protégé. Maladroitement, certes, mais elle avait tenté. Alors quand Eliot lui répond, non sans rire - ce rire, qu'est-ce qu'il lui a manqué - que Nicholas a vendu la mêche, elle est partagée entre des émotions diverses: Un sentiment de trahison, une bouffée de reconnaissance, elle était à la fois surprise et heureuse, Margot, et au fond, peut-être que son beau frère avait raison: Peut-être que la rousse s'était trompé dans ses choix, en définitive. « Oh. » C'est tout ce qu'elle arrive à articuler sur le moment, la gorge serrée par les sanglots qui déjà pointent le bout de leur nez. Elle pleure, la rouquine, tout en s'excusant, et quand bien même Eliot lui jure déjà qu'elle n'a pas à s'excuser, elle secoue la tête frénétiquement, tout en lui disant enfin combien elle l'aime. Jamais elle n'aurait cru pouvoir aimer quelqu'un à ce point, Margot. En un an, Eliot avait pris une place telle dans sa vie - dans son coeur - qu'elle ne se voyait plus vivre sans lui. Et c'est pourquoi depuis un mois, elle n'était plus qu'une ombre. A défaut de vivre, elle s'était efforcé de survivre. Et quand enfin il lui retourne les quelques mots, quand enfin il s'approche pour venir chercher ses lèvres, la rousse elle ignore les perfusions, ignore tout, pour venir doucement nouer ses deux mains derrière la nuque du brun et répondre à son baiser. Et c'est comme une bouffée d'oxygène, après être restée de longues semaines en apnée. Et elle hoche la tête, son visage encore tout près du sien quand il recule ses lèvres, hoche la tête pour répondre la gorge encore serrée: « C'est promis... » De toutes manières, la belle n'était pas assez masochiste pour endurer à nouveau cette torture.

Puis, quand elle demande après les médecins, c'est comme un électrochoc pour le Winthrop, qui se redresse, aux aguets, surprenant la jeune femme qui fronce les sourcils et secoue la tête. « Non, non je .. » Ce regard qu'Eliot ne cesse de porter à son ventre, l'inquiétude dans ses traits... Margot, elle fronce les sourcils, tend la main pour venir attraper celle du brun, capter à nouveau son regard. « Je voulais juste qu'ils m'expliquent ce qui s'est passé. Eliot.. Qu'est ce que tu ne veux pas me dire ..? » Elle pince ses lèvres, se rappelle brièvement les dernières secondes avant qu'elle perde connaissance. « J'ai perdu du sang. On m'a opéré. Est-ce que ... je suis malade ? » Elle n'est pas bête, Margot. Mais la seconde option lui semble si improbable, si surréaliste, qu'elle n'ose même pas y penser. Mais devant l'expression d'Eliot, elle ne peut s'empêcher d'être soudain gagnée par la même inquiétude que lui. « Si tu ne veux pas me dire ce que c'est, appelle les médecins. S'il te plait. » Parce qu'elle commence vraiment à avoir peur, Margot.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
@Margot Weasley & Eliot Llewellyn
breaking free


Oh. Une réaction ridiculement simple vu la situation mais dont Eliot ne s'en formalise pas une seconde. Au contraire, malgré elle, elle lui tira un deuxième petit rire avant de la plonger avec lui dans une avalanche de déclarations et de promesses qu'il pensait plus que jamais. Il y avait encore là une impression de déjà-vu vis-à-vis de cet été lorsqu'il s'était fait poignardé, si ce n'est qu'ils avaient échangé leur place cette fois-ci - et il vivait cette même sensation de renaissance de la retrouver après un mois de souffrance. Une putain de renaissance, de soulagement. Rien que ce baiser lui prodiguait une énergie supplémentaire qui effaçait une partie de la peine qu'il avait ressenti toute la nuit.  « Promis. » Il répéta, sourire béat, se sentant durant ne serait-ce qu'une seconde, dans une autre bulle, dans leur bulle.

Puis la réalité les rattrapa. Margot commença les questions, et il ne pouvait clairement pas lui en vouloir mais ses interrogations éveilla en lui une réaction bien trop vive qui ne passa pas inaperçue. Lui qui voulait profiter un instant supplémentaire de leur petite bulle s'était auto-balancé et il aurait pu se lyncher lui-même pour cette stupidité. Il n'était pas prêt, et il en était sûr, elle n'était pas prête non plus à.. ça. Non, non. Mais elle avait insisté, à cause de lui.  « Non non, tu n'es pas malade ! Non non ! » S'était-il empressé de contredire, histoire de la rassurer sur un point. Puis il soupira, longuement. C'était le moment, n'est-ce pas ?  « Je.. Ecoute, il n'y a pas dix milles façons de t'annoncer ça.. Je.. Tu.. » Merde, putain, il n'y avait pas dix milles façons mais la seule façon était.. impossible à sortir de sa bouche. Le cœur battant, il fixait Margot, faisait face à son regard plein d'inquiétude et d'interrogations et il en oubliait d'en respirer. Comment lui annoncer.. ça ? Il ne pouvait même pas prononcer ce mot dans sa tête, comment le prononcer à voix haute putain ? « Tu.. tu as beaucoup saigné hier soir, ouais.. Et on t'a aussi opéré.. parce que tu.. » Maintenant il ne pouvait plus se résoudre à la regarder dans les yeux. A la place, il concentra son regard sur sa main, ses doigts entrelacés dans ceux de la rousse. Les sourcils froncés, il tentait toujours de trouver les mots adéquates, songeant même un instant à laisser les docteurs lui annoncer la nouvelle, mais s'y ravisa la milliseconde d'après. C'était à lui de lui annoncer, personne d'autre. « Tu as fait une fausse couche » Sans qu'il s'y attende lui-même, il sortit d'un trait, en un souffle, la nouvelle et arrêta de respirer. Le volume de sa voix était tellement inaudible que Margot aurait ne pu ne pas entendre ce qu'il venait de dire. Mais sans la regarder, sentant juste sa main se contracter dans la sienne, il savait qu'elle l'avait parfaitement entendu. Et il avait subitement envie de tout casser, de tout foutre en l'air parce qu'il venait de lui infliger une peine incommensurable et il ne le supporterait pas, de lui faire encore mal. Mais est-ce qu'il avait vraiment le choix ? « Je.. Je suis désolé mon cœur.. » Un simple désolé ne pouvait clairement rien réparé mais impuissant, il ne savait pas quoi ajouter d'autre.

AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

breaking free

Lleweasley

Malgré la béatitude de leurs retrouvailles, et le bonheur de ne plus avoir à mentir et à passer pour la parfaite connasse, Margot elle a d'autres sujets dont elle doit s'inquiéter, à commencer par la raison pour laquelle elle se trouve dans ce lit d'hôpital, et ce pourquoi elle a été opérée. Et Eliot n'a jamais été des plus doués pour lui dissimuler quelque chose, surtout quand il est inquiet, alors forcément, la panique de la rousse monte crescendo, parce qu'elle sait qu'il omet de lui parler de quelque chose. Elle ne sait juste pas quoi. Il lui assure qu'elle n'est pas malade, catégorique. Et elle ne sait pas trop si elle doit se sentir rassurée, ou plus inquiète encore de cette information. « Quoi alors ...? » Elle serre sa main dans la sienne, fronce les sourcils, et finalement elle demande à ce qu'il appelle les médecins. Si son petit ami n'allait pas lui dire quel était le problème, des professionnels s'en chargeraient. Il soupire, il abdique. Et Margot elle s'appuie difficilement sur sa main libre pour se redresser un minimum. Et à mesure qu'il s'emmêle dans ses propres mots, qu'il évite son regard, Margot elle se doute que quoi qu'elle ait pu redouter, c'est peut-être pire. Sûrement pire. Elle reste en apnée durant le laps de temps pendant lequel il laisse sa phrase en suspens. Puis les mots tombent.

D'abord ses doigts se serrent, à peine perceptiblement autour de ceux du brun. Signe que l'information est arrivée, mais n'est pas encore forcément traitée. Puis elle rit. Un rire nerveux, bref. « C'est pas possible, je .. » J'étais pas enceinte, qu'elle se prépare à dire de la façon la plus évidente du monde, mais les mots meurent entre ses lèvres, alors qu'elle regarde devant elle, comme mise sur arrêt. Elle passe le mois écoulé en revue. Se souvient de ses crises de larmes jusqu'à la nausée. Des douleurs qu'elle a mises sur le compte du fait qu'elle ne mangeait presque plus, ou qu'elle mangeait trop. « Non. » L'information grimpe, fait son bonhomme de chemin. Sa main serre celle d'Eliot, plus fort. Si fort. « Non .. » qu'elle répète, la voix tremblante, gémissement murmuré alors qu'enfin, l'information lui parvient pleinement. Elle a fait une fausse couche. Ce qui veut dire que .. « .. j'étais enceinte ..? » Elle manque d'air. Son regard devient hagard, perdu, son cœur s'affole, son cœur se brise. « Oh mon dieu.. » Elle voit plus clair, Margot, elle voit plus clair, mais elle garde ses yeux grands ouverts si bien que les larmes la brûlent, jusqu'à déborder. Et quand elle sent leur contact sur ses joues, roulant pour venir s'écraser sur sa tenue d'hôpital, c'est là qu'elle a le déclic. C'est là qu'elle s'effondre. Son visage de poupée s'affaisse, alors que les sanglots la secouent sans qu'elle ne puisse rien y faire. Et Eliot, Eliot sur qui tout venait de tomber d'un coup.. « Je savais pas.. je le savais pas Eliot, je te le jure.. » Elle savait pas qu'elle portait leur enfant. Non désiré, inattendu, mais qui restait le fruit de leur amour l'un pour l'autre. « Je suis désolée... » les mots sortent à nouveau comme une plainte aigüe prononcée entre deux sanglots, alors qu'elle se redresse, se fiche des perfusions, pour aller dans ses bras. Et si elle était responsable ? Et si son inconscience, le fait qu'elle n'ait pas pris soin d'elle avait tué cet enfant à venir ? Qui ne viendrait jamais? Elle sait pas, Margot. Peut-être qu'elle le saura jamais..


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
@Margot Weasley & Eliot Llewellyn
breaking free


Il n'y avait aucun guide officiel du comment annoncer à votre petite-amie une fausse-couche alors qu'elle ignorait elle-même l'existence d'un fœtus, n'est-ce pas ? Parce que s'il existait, ça aurait été cool d'en glisser deux mots à Eliot qui se déchirait le cœur petit à petit rien qu'en pensant à la réaction de la rousse à ses nouvelles. Parce que sa réaction n'allait clairement pas être joyeuse, à l'image de sa réaction à lui, et il n'était pas prêt à lui faire subir ça. S'il avait eu le choix, il l'aurait sans aucun doute noyé dans des baisers infinis et des je t'aime à tout va pour la distraire, perdurer encore un peu plus leur moment de béatitude. Mais le choix ne lui avait pas été donné. Et c'est avec grande difficulté, une douleur qui lui coupait le souffle qu'il annonça la nouvelle à Margot. Une fausse-couche. Dès le moment où ces mots ont franchi ses lèvres, il sentit la main de sa rousse se crisper et leur court moment de bonheur lui filer entre les doigts. C'était égoïste de vouloir un peu de répit dans leur série de malheurs ? C'était égoïste de vouloir un moment de répit tout court ? Eliot souffla, longuement. Serra davantage la main de Margot avant de lever les yeux vers elle et observer les divers expressions sur son visage : le déni, le choc, l'incompréhension.. Il l'observa en silence pendant que l'information semblait la frapper de plein fouet. « .. j'étais enceinte ..? » Ainsi qu'Eliot. Enceinte. Il avait beau avoir une bonne partie de la nuit pour digérer l'information, ce mot était encore un électrochoc. Surtout sorti de sa bouche dorénavant. Ça rendait la chose encore plus.. réelle. Et il le vivait mal. Tout comme Margot, comme attendu, qui se mit à lâcher un torrent de larmes une fois que l'information avait bien fini par monter. Des excuses se mélangeaient également à ses pleurs, et instinctivement, Eliot se redressa pour prendre son visage entre ses deux mains. « Hey, Margot, regarde-moi, écoute-moi. » Elle commençait à se redresser dans son lit, comme prise d'une panique soudaine. Doucement, Eliot caressa son joue du pouce. « Chut chut chut.. Tu n'as pas à t'excuser, tu n'y es pour rien, ok ? Tu n'y es pour rien. » Il avala difficilement sa salive en l'observant, détruite. Comment est-ce qu'elle pouvait encore s'excuser dans un moment pareil, suggérant que tout est sa faute alors que non ? « Tu. N'as. Pas. A.  T'excuser. Tu m'entends ? » Répéta-t-il une fois de plus, ponctuant chaque mot d'un regard appuyé. Quand bien même, elle aurait eu deux ou trois raisons de lui cacher sa grossesse pendant leur période de séparation, il savait qu'elle n'aurait jamais pu. « Le médecin ignore encore les raisons officielles de.. la fausse-couche mais il dit qu'un stress psychologique a pu augmenter le risque.. Et je suppose que tu as eu un mois assez difficile.. donc ce n'est pas ta faute Margot; ce.. » Bébé ? Non non non, il refusait de penser au mot "bébé". « Ce.. cette grossesse n'aurait pas pu tomber à un pire moment. » Ouais, avoir un harceleur personnel n'aide pas pour le stress franchement.

AVENGEDINCHAINS
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

breaking free

Lleweasley

Les mots lui brûlent la gorge, les larmes lui brûlent les yeux, alors qu'enfin, elle saisit les raisons pour lesquelles elle s'est évanoui hier soir. Une fausse couche. Et pour faire une fausse couche, il fallait être enceinte. Or, malgré les rumeurs que la belle a eu tant de mal à confirmer, il n'y avait qu'un seul homme sur la liste susceptible d'être le père. Et cette simple pensée la détruit d'avantage, la rousse. Elle reste un moment dans le déni, refusant en bloc l'information comme si tout cela n'avait pas le moindre sens. Mais au fond, elle sait. Elle sait que ce qu'Eliot vient de lui révéler fait lumière sur plein de petites choses survenues au cours du mois d'octobre: Ses nausées, son appétit aléatoire, ses douleurs d'estomac... Et finalement, après le déni, la réalité la frappe: Comment avait-elle pu ne pas s'en rendre compte ? Ne pas faire le rapprochement? Elle s'était tellement perdue dans sa rupture qu'elle avait fermé les yeux sur l'essentiel : sa propre santé, sa vie ... Et de toute évidence, celle d'un autre. Et elle fond en larmes, tout simplement, Margot. Elle s'effondre maintenant qu'elle comprend les raisons pour lesquelles elle se trouve dans ce lit d'hôpital, et elle se confond en excuses, réalisant que son inattention avait coûté la vie de leur enfant. A lui, à elle, à tous les deux. Et même si ce n'était pas prévu, même si c'était évidemment le mauvais moment, les faits restaient là : Elle portait son enfant, et elle l'avait perdu.

Et si elle se redresse, ses perfusions tirent sur ses bras mais elle ignore la douleur, tandis qu'Eliot tente de la calmer, de la stabiliser comme il peut. De lui assurer qu'elle est innocente, qu'elle ne doit se rendre coupable de rien. Et elle secoue la tête, la rousse, comme si ce qu'il disait n'avait pas le moindre sens. Et pourtant, c'est dans le silence le plus total qu'elle se plonge lorsque le brun encadre son visage de ses mains, et que son regard vert capture le sien. Et chaque mot est comme un foutu fer chauffé à blanc qu'on lui plante dans l'estomac. Et la tristesse, la culpabilité font lentement place à de la colère. A une rage sourde. « J'le tuerai. Je te jure que si je trouve celui qui m'a envoyé ces messages, je.. » Elle marque un temps de pause entre deux sanglots, mais elle maintient, la rousse, elle assure fermement : « J'ferai de sa vie un Enfer sur Terre. » S'en prendre à elle, à son couple, c'était une chose. Mais là, ça avait pris des proportions beaucoup trop grandes. Et elle se blottit dans les bras du brun, les mains tremblantes, alors que doucement, au bout de longues minutes, elle se calme. Assez pour demander dans un souffle : « J'veux partir d'ici ... Tu peux aller chercher les médecins ? » qu'elle en finisse une bonne fois pour toutes et qu'elle puisse rentrer loin de cet Enfer. Avec lui.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
@Margot Weasley & Eliot Llewellyn
breaking free


Ce n'était pas un moment anodin de la vie. Apprendre la perte d'un enfant dont on avait même pas eu la connaissance. Nope, décidément, c'était loin d'être un événement de tous les jours. Et honnêtement, un événement qu'Eliot ne s'attendait pas à vivre, à traverser un jour dans sa vie - mais qui s'y attendrait ? Surtout si jeunes, merde. Ils ne devraient pas vivre ça à 21 et 25 ans. Margot ne devrait pas vivre ça à 21 ans, et penser à sa douleur fit serrer le cœur d'Eliot. Comme toujours, avant de penser à lui, il pensa à la jeune femme, totalement bouleversée par la nouvelle. La gorge sèche, les mots lui restant dans la gorge et il observait l'improbable : Margot se rendant coupable. Petit à petit, l'incompréhension et une pointe de colère le gagnèrent - colère envers la vie (trop dramatique lol) et c'est avec une conviction et une fermeté dont il s'étonnait presque lui-même qu'il remit Margot sur les rails en la corrigeant pas une ni deux mais trois fois. Ce n'était pas sa putain de faute, et il aurait pu être aussi en colère envers elle pour oser penser ça. Emprisonnant son visage entre ses mains, le regard de la rousse ne pouvant ainsi pas lui échapper, il l'observa mener une mini bataille avec soi-même, avec ses émotions, passant de la tristesse à la culpabilité à la colère. Et lorsqu'elle reparla, suite à ses pseudo réprimandes, la rage transperçait même ses paroles, se visualisait dans son regard déterminé. Ce qui fit lâcher à Eliot un discret soupir de soulagement, ravi de la voir se dégager d'une culpabilité qui n'avait pas lieu d'être. « T'imagines même pas les envies de meurtre qui m'ont traversé l'esprit toute la nuit en pensant à ce connard. On le laissera pas s'échapper, j'te le promets. » S'il n'avait pas on ne peut plus sérieux quant à sa promesse, Eliot aurait affiché un léger sourire en coin, vraiment plus que ravi de voir sa rousse lavée d'une tristesse qu'il ne supportait pas sur son visage. Bien sûr, il n'était pas stupide et savait qu'elle n'allait pas - qu'ils allaient pas, tous les deux - remplacer aussi vite la tristesse par la colère mais c'était un bon début, il avait espoir. Avec elle à ses côtés maintenant, il avait beaucoup d'espoir (comment c mimi). Il se rendit compte à quel point elle lui avait manqué lorsqu'il emprisonna son corps frêle dans ses bras, et à cet instant-là, il se promit également encore une fois de ne plus la lâcher. C'était possible d'être autant amoureux si jeune aussi ? « On les aura un jour, on les aura. » (efficace et pas cher, c'est la maaf que j'préfère. ok, j'arrête). Qu'il scanda alors qu'elle se lovait dans ses bras. Il la sentit se calmer et c'est sans surprise qu'elle reprit paroles quelques minutes plus tard, sur un ton plus doux, lui demandant d'aller chercher un ou les médecins. Sans débattre, le brun la relâcha et déposa un baiser sur ses lèvres.« Yeap, je vais aller chercher le médecin, on essaiera de te faire sortir d'ici au plus vite.  » Une autre promesse qu'il avait aussi l'intention de tenir - hors de question de la laisser se morfondre dans cette chambre austère et sans vie. Il la ramènera à la Lowell House - ou peut importe où elle se logeait maintenant, et il ne la quitterait pas d'un pouce. Il ne la laisserait plus toute seule, quoi qu'elle en dise. Sur ce, il l'embrassa encore une fois avant de se lever et partir à la quête d'une équipe médicale. « Je reviens. Je t'aime. »

AVENGEDINCHAINS
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)