Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility#SLUZY → I'm melting darling and I can't let go
Le deal à ne pas rater :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
35 €
Voir le deal


#SLUZY → I'm melting darling and I can't let go

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Le retour à la maison est assez douloureux. Retour à la routine, retour à l'école, retour aux bruits que tu connais juste trop bien. C'est ennuyant de revenir ici quand tu as vécu pourtant si mieux ailleurs. Ce long week-end à Paris ne quittera jamais ta mémoire et tu t'en es assurée en prenant un paquet de photos et de petits souvenirs. Ça fait quelques jours maintenant que la vie a repris son cours normal, que tu as remis les pieds sur la terre Américaine. T'es dans ta chambre, t'admires les images sur ton téléphone qui te rendent déjà nostalgique de la France. Au moins, tu as réalisée ton rêve. Tu as pu faire un trait sur ta bucketlist, tu as pu rendre un peu ta grand-maman fière. Tu ne reviens pas triste, au contraire.

La vie semble beaucoup plus belle maintenant. Comme si, désormais, tu pourrais mourir heureuse. Au fond, l'argent de l'héritage, ça n'a jamais été ton plus grand but dans la vie... Peut-être que ce voyage l'était. Bref, tu te lèves, jettes ton téléphone sur ton lit. Sloan devrait arriver d'une minute à l'autre. Tu fais les cents pas, tu tournes en rond dans ta chambre. C'est décevant que ta surprise n'ait pas pu se faire en France... Tu te demandes pourquoi tes règles débarquent toujours quand il ne faut pas. Comme l'année où tu as appris à nager, t'as eue tes premières règles la veille du cours de piscine. Ou alors, cette fois quand tu t'es achetée un pantalon blanc trop classe et que tu l'as détruit avec une tache. Bref, les menstruations et toi, c'est une guerre sans fin et c'est toujours toi qui perd.

Tu t'arrêtes devant un miroir, ton regard glisse sur ta taille fine, dotée d'une petite robe rouge. Ouais, t'en abuse de cette couleur. Mais depuis que tu sais qu'il l'adore, tu choisis l'option facile. L'option qui est susceptible de lui plaire, quoi. Tu replaces le bas de ta robe et tu penches la tête sur le côté. Ce soir, t'espère que ce sera la bonne. T'espère pouvoir lui offrir cette surprise qui, à la base, devait être à Paris. T'es vraiment déçue d'avoir annulée les réservations d'ailleurs, mais bon ça t'a permise de faire les trucs un peu moins à la dernière minute.

Lorsque Sloan arrive chez toi, tu l'accueilles, lui fait limite une visite guidée de l'appartement en riant. Ça fait trop longtemps que vous n'avez pas passé une soirée ou même une nuit ici. Mais c'était l'occasion rêvé... Lily n'était pas là, Shiloh non-plus. Ça évitera un malaise, si jamais... Car Lily et toi, malgré ton retour, n'avez pas encore parlé de ce qui s'est passé avant ton départ. Finalement, après être sortis un peu, vous êtes revenus à l'appartement pour vous canter devant la télévision. Il se faisait tard, tu t'es endormi, il s'est endormi, vous vous êtes endormis.

• • •

Plusieurs heures passent, tu te réveilles finalement. Les lumières sont encore toutes ouverte, la télévision aussi. Tu te redresses, une petite douleur au cou. T'regarde l'heure, il est deux heures du matin. Un sourire apparait sur tes lèvres, c'est parfait. Tu baisses les yeux et admire Sloan. Il semble être bien, là, allongé la tête sur tes cuisses. Il est tellement beau, tu te dis, un petit pincement au cœur. Ça te fait mal, limite, tellement il est magnifique. Après avoir détaillé son visage de tes doigts, tu glisses ta main sur son épaule. Bébé... réveille-toi. Après l'épisode de Paris, Sloan croit que ta surprise est morte et enterrée. Tu le secoues légèrement et te penche pour embrasser l'une de ses tempes, lorsqu'il se réveille, tu lui fais un petit sourire. Viens... j'ai quelque chose à te montrer. Tu le repousses un peu pour pouvoir te lever. T'as des fourmis dans les jambes, c'est ça, d'avoir un homme couché sur toi pendant des heures.

Enfin réveillé après un petit café, tu te met enfin en route. T'as les clés dans tes mains, ton cœur bat fort. Tu tiens ton homme tout fatigué par la main et tu le guides jusqu'au toit de ton immeuble. Ça n'avait pas été si compliqué à privatiser, puisque t'es directement en contact avec le propriétaire par sms. Durant la journée, tu t'es permise de décorer le tout avec des lanternes, même si l'attraction générale c'était la piscine creusée et les étoiles dans le ciel. T'es nerveuse rien qu'à l'idée d'ouvrir la porte et qu'il voit tout ce que tu lui avais préparée. C'est pas toi, t'es pas amoureuse comme ça normalement. Pourtant oui, ce l'est. C'est tout ce dont tu rêvais et pendant longtemps en plus. Finalement à l'extérieur, tu refermes la porte derrière lui et tu peux jurer que t'entends ton cœur battre. À cet heure-ci, tout le monde dort et il n'y a que le son de ta voix pour résonner dans ses oreilles. Dis rien... murmure-tu, encore vraiment gênée. Tu avales ta salive et tu passes ta langue sur tes dents. Je sais qu'il est tard et que t'es fatigué... Mais je t'ai promis une surprise et je tenais vraiment à te la faire. On ne voit peut-être pas la tour Eiffel, en effet on peut juste voir 3 ou 4 Dunkin Donuts à quelques rues d'ici Tu ris un peu, puis ta voix se fait un peu plus basse. Mais je n'ai pas besoin de Paris pour vouloir être avec toi. Et ça te fait peur. Putain ouais, ça te fait peur. Ça te donne tellement le vertige de tomber d'aussi haut, de tomber amoureuse comme ça. Tu as l'impression qu'à n'importe quel moment, tout peut s'envoler et qu'une caméra peut sortir d'un buisson pour te dire que tout ça, c'est rien qu'une grosse blague en vrai. Ton coeur bat fort, tu te demandes si le sien s'emballe aussi quand il te voit. Tu te demandes si c'est réciproque ou si pour lui, t'es juste un numéro. Une fille qu'il fréquentera une petite partie de sa vie, avant d'en enchainer une autre. Sans que tu ne saches pourquoi - à part le fait que tu sois ultrasensible, les larmes grimpent à tes yeux et tu éclates de rire. Ok, il y a peut-être un peu de fatigue mélangé à tout ça... et de nervosité.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
A. Suzy Underwood & Sloan Bushnell
Les paupières de Sloan étaient lourdes. Le calme l'avait gagné depuis le début du film déjà, il suivait à moitié l'action, il était crevé. La tête délicatement posée sur les genoux de sa belle, il profitait des quelques caresses qu'elle effectuait sur son visage. Il aimait les petites attentions et depuis le début de leur relation, Suzy lui en donnait énormément. Ses longs doigts fins parcouraient son visage et ses cheveux avec une douceur extrême. Il y a bien longtemps qu'il ne s'était pas senti aussi calme et détendu. Son pouls battait à très faible allure et sa respiration état anormalement lente. Il ne se sentait même plus respirer, il commençait à s'endormir sous les caresses de sa brune. Son touché apaisait chacun de ses maux les plus profonds, sa bipolarité semblait d'ailleurs avoir totalement disparu de son organisme. Le son de la télévision se faisait de plus en plus lointaine jusqu'à disparaître dans l'immensité du néant. En temps normal, l'Eliot réfléchissait à un tas de choses avant de pouvoir espérer s'endormir mais pas ce soir. Il était tellement bien dans ses bras, c'était délectable d'avoir trouvé une personne capable de le canaliser autant. Depuis qu'il la connaissait, il n'avait fait qu'une seule crise de bipolarité en sa présence. Le reste du temps, il se débrouillait pour exploser ailleurs, se défouler sur un autre contexte. Sloan était paisible. Ce fut donc, le plus naturellement du monde, qu'il s'endormit, la tête posée sur ses fines jambes. Il dormit ainsi quelques heures avant d'entendre la douce voix de Suzy, une voix qui se rapprocha au fur et à mesure qu'il revint à lui. Son âme pénétra de nouveau son corps tandis qu'il ouvrit les yeux. Il mit un peu de temps à se replacer dans le contexte et à savoir où il était. Il ne sentit presque pas le bisou qu'elle vint lui faire sur sa tempe, il se contenta de battre des cils. L'Eliot n'était pas du matin mais là, il n'avait même pas la force de râler ou d'être ronchon. Il se demandait juste ce qu'il foutait là. Le cou tout engourdi, il se redressa difficilement. Suzy avait quelque chose à lui montrer, visiblement. « Hm ? Il est ... » commença-t-il d'une voix rogue avant de se racler la gorge pour pouvoir parler correctement. « Il est quelle heure ? » lui demanda-t-il, incapable de savoir combien de temps il avait pu dormir. Une chose était sure, c'était presque un miracle qu'il n'ait pas bavé sur ses cuisses. Sloan avait dormi comme un bébé, il se sentait fatigué mais apaisé. La jolie Suzy alla se faire un café pour une raison qui lui échappait totalement. Il resta assis dans le canapé, la tête posée en arrière, sur le rebord, les yeux clos. Plusieurs minutes passèrent ainsi, il resta plongé dans un endroit à mi chemin entre le réel et le rêve. Puis elle revint vers lui, attrapa sa main et l'obligea à se lever. Elle quitta l'appartement et lui, il suivit sans poser la moindre question. Si la petite Underwood avait quelque chose à lui montrer, il allait la suivre, il ne pouvait pas faire autrement. Ils montèrent les escaliers les menant au toit. Sloan se émergeait petit à petit. « Tu n’emmènes où ? » lui demanda-t-il sur une voix un peu plus réveillée que tout à l'heure. Il grimpa les marches non pas sans difficulté, il était crevé le pauvre. Son beau-père était exigeant et ne lui laissait pas beaucoup de répit. Finalement, ils arrivèrent devant la porte que Suzy ouvrit en grand pour le laisser passer en premier. Sans prendre le temps de réfléchir, il sortit le premier. Ses yeux vinrent s'ouvrir en grand lorsqu'il découvrit ce que sa belle lui avait réservé. Il y avait des lanternes partout, toutes éclairées. C'était juste magnifique, à couper le souffle. Rapidement, il se tourna vers elle pour lui demander pourquoi elle avait fait tout ça mais la brunette le devança, lui demandant de se taire. Il exécuta son ordre sans emmètre le moindre opposition. L'Eliot la laissa s'approcher de lui, son coeur battait à la chamade. Un frisson lui parcouru le corps lorsqu'il l'entendit parler. Il aurait voulu dire des choses, lui aussi mais il la laissa finir. Sa gorge se noua en la voyant aussi émue pour ... lui. C'était bien la première fois qu'une fille faisait autant pour lui. En temps normal, c'était à lui de faire des efforts et là, elle lui avait préparé tout ça juste pour lui prouver qu'elle était bien avec lui, pour lui faire comprendre qu'il comptait pour elle. Sloan ne savait pas quoi dire, les mots lui manquait littéralement. Il ne savait pas comment réagir non plus. Tout ceci était trop pour lui. Il n'avait pas l'habitude qu'on lui montre autant d'intérêt. Le jeune Buhsnell était en perpétuel recherche d'attentions depuis qu'il était petit et depuis le décès de sa mère, il ne savait plus où en trouver. Et là, sortie de nulle part, Suzy lui offrait tout ce qu'il recherchait. Il n'était pas avide d'argent, de sexe ou d'aventures, il voulait juste qu'on l'aime pour ce qu'il était réellement. Un gamin perturbé par l'absence d'un père et par la dureté de son enfance. Un gosse troublé et marqué à jamais par la disparition de sa mère. Un délinquant qui faisait tout foirer juste pour se complaire dans le malheur et la solitude. Mais ce soir, tout était différent. La brunette le rendait meilleur, elle savait comment s'y prendre avec lui. Elle l'avait touché en plein coeur. Sloan se passa une main dans ses cheveux, ne comprenant pas trop ce qu'il lui arrive. Il releva les yeux pour admirer encore un peu ce qu'elle avait pour lui. Il cherchait ses mots, il cherchait quoi lui dire pour exprimer ce qu'il pouvait bien ressentir. C'était compliqué, il ne voulait pas tout gâcher, il voulait être à la hauteur du cadeau qu'elle lui offrait. Suzy se mit à rigoler, à éclater de rire. Peut-être n'en pouvait-elle plus de cette attente insoutenable, de sa réaction qui ne voulait pas venir. Sans chercher à comprendre plus loin, l'Eliot s'approcha d'elle. Il posa sa main sur sa nuque et vint rapidement capturer ses lèvres. Tout ceci se passait de commentaires, il voulait juste l'embrasser, la marquer toujours un peu plus. Ses lèvres se collèrent aux siennes, ils échangèrent ainsi un baiser tendre et intense, surement le plus fort depuis qu'ils étaient ensemble. Il caressa sa joue à l'aide de son pouce pour s'assurer qu'elle ne pleurait pas. C'était tellement fort entre eux, les émotions avaient envahis son corps tout entier. Il était, plus que jamais, sur de ses choix. Il se recula légèrement et posa son front contre le sien. « Je m'en fou qu'on ne voit pas la Tour Eiffel Suzy, je m'en fou que cette surprise soit ici ou à Paris. Moi aussi je veux juste être avec toi, peu importe l'endroit. On a pas besoin d'être à l'autre bout du monde pour être heureux. Je ne m'attendais pas à ça, quand as-tu prit le temps d'installer tout ça. Je ... J'en perds mes mots. Si tu savais à quel point ça me touche que tu m'ouvres ton coeur comme ça. J'me sens privilégié, j'ai l'impression que je n'ai pas le droit à tout ça, que je le vole à quelqu'un d'autre. C'est difficile à expliquer mais j'ai l'impression de ne pas mériter ton attention, c'est stupide je sais mais ce sentiment ne me quitte pas. Tout ce que tu as fait pour moi là, c'est tellement touchant. J'sais pas quoi te dire à part merci. Merci d'me donner une chance, merci d'être patiente et de ne pas m'avoir jugé quand tu as vu de quoi j'étais capable. Merci de rendre mon quotidien meilleur. Merci. Merci. » Il encadra son visage de ses deux mains et vint l'embrasser encore une fois, ne se lassant pas de goûter à ses douces lèvres sucrées. Le silence régnait en maître autour d'eux, ils étaient dans leur bulle. Ils n'étaient qu'à deux, ensemble contre le reste du monde. Cette expression prenait tout son sens ce soir. Rien ni personne ne pouvait venir troubler l'instant magique qu'ils partageaient en ce moment même. « Suzy, je n'ai même pas de mot pour te dire à quel point je suis bien avec toi .. Tu as changé ma vie, tu m'as changé moi, tu m'as rendu meilleur. J'ai pas peur d'affronter tout ce qu'on vit parce que je sais qu'on est ensemble, j'ai toujours cette crainte au fond de moi que tu trouves mieux ailleurs mais sache que j'me battrais pour toi. Je t'ai trouvé, j'suis pas prêt de te lâcher, j'ai toujours envie d'être avec toi, à tes côtés, quand t'es loin de moi, j'suis mal. Ouais, t'es devenu un repère, une drogue j'sais pas, je ne peux plus me passer de toi. Tu m'apportes tellement, est ce que tu t'en rends compte au moins ? Je tiens à toi plus que tu ne peux te l'imaginer Suzy... » Putain, Sloan avait envie de lui dire, le moment s'y prêtait tellement. Il voulait lui dire qu'il l'aimait mais cette phrase ne voulait pas sortir de sa bouche. Alors, il la contourna et essaya de lui faire comprendre autrement. Ces trois petits mots portaient malheur à l'Eliot. Il ne voulait pas risquer de foutre en l'air sa relation avec elle. Elle lui était devenue indispensable à son bien-être et à sa survie.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Si un jour on t'avait dit que tu t'endormirais sur un film de Will Smith, tu aurais eue du mal à le croire. Mais la journée avait été longue, les décorations ont pris une bonne partie de ton après-midi à poser. Puis tu avais aussi quelques devoirs à rattraper depuis ton retour, ça n'arrangeait pas les choses. Hm ? Il est ... Tu caresses les cheveux de ton homme, le cœur remplis d'amour. Il est tellement, tellement parfait. C'est difficile de trouver les mots pour décrire ce que tu ressentais, à cet instant. Juste le regarder, te rappeler de tes sentiments pour lui, réveillait de multiples papillons dans ton estomac. Il est quelle heure ? T'es attendrit par l'innocence qui s'émane de lui, t'as un sourire faible, mais présent sur le visage. Il est deux heures et quart. Murmures-tu, pour ne pas le brusquer si tôt au réveil. Le beau se redresse et te permet de te lever. Tu as un peu la tête dans le cul, toi aussi. Mais surement moins, la nervosité te ronge un peu et occupe ton esprit. Tu ne penses pas à dormir, en ce moment. Mais tu te fais quand même un café, juste histoire d'arriver à tenir... et aussi parce que c'est ton premier réflexe quand tu te réveilles d'un profond sommeil. Enfin engloutis, tu retournes auprès de Sloan qui comate sur le canapé et l’entraîne enfin jusqu'en haut. Tu m’emmènes où ? Un léger sourire creuse tes joues. Tu verras... Quelques escaliers encore et ça y est. Vous êtes complètement en haut. Tu pousses la porte, l'ouvre grand pour le laisser passer en premier. La tête brune de Sloan s'illumine sous les lanternes. Tu n'avais pas vu la décoration, toi non-plus, éclairer la nuit. C'est exactement ce que tu avais imaginé, mais c'est encore plus beau on dirait. Tu es fière, mais surtout, un peu timide de lui avoir fait une surprise aussi romantique. Cette facette de ta personnalité, tu l'avais enfouis au plus profond de toi... tout simplement parce que tu ne pouvais la ressortir pour personne avant. Lorsqu'il se retourne vers toi, ton cœur semble s'arrêter un instant... ou alors c'est tout le reste de la terre qui arrête de tourner. Il n'y a que toi, lui... vous, vos souffles, vos cœurs qui battent fort et à deux. Tu lui demandes de se taire. C'est venu tout seul, c'était automatique. Tu ne voulais pas de "c'est trop beau", tu ne voulais pas qu'il prenne pour acquis que ce moment... c'était un moment comme un autre. Tu voulais lui dire, que tu étais bien avec lui. Tu voulais lui dire ailleurs qu'au téléphone ou par sms, tu voulais utiliser ta voix et qu'il te voit complètement cette fois. Sauf que tes larmes te grimpent aux yeux à la première occasion, l'attente est insupportable. Mais qu'attends-tu, de toute manière ? Ce n'était pas comme si tu avais dit quelque chose de différent, que ce qu'il a l'habitude d'entendre... Combien de fois lui as-tu dit que tu étais bien avec lui ? Des milliers. Tu lui as fait comprendre aussi, tu lui as donné ta virginité... et ça, c'est pas quelque chose que tu peux distribuer à tout la planète. C'est une preuve tangible. Mais je crois que tu deviens folle, parce que tes larmes se transforment en rire... c'est ridicule. Tu te trouves ridicule aussi. Tu ris, tu essuies tes larmes et tu replonges pourtant dedans. T'es dans tout tes états... mais pourquoi ? Sans doute parce qu'avec lui, tu comprends que tu peux être qui tu veux... tu peux être comme tu es. Tu n'as pas à ravaler tes larmes, t'as pas à être forte, t'as pas à cacher ta sensibilité ou peu importe en fait. T'es plus la petite Suzy qui a peur de voir le monde, qui se renferme dans ses romans d'amour, assise dans un coin. T'es plus celle qui ne pense qu'à étudier ou à remonter le moral des autres. Putain t'es toi, t'as une vie, une façon de penser et t'as des sentiments aussi. Et c'est putain de bon qu'enfin, quelqu'un le remarque. C'est putain de bon de voir que tu sers à beaucoup plus que ... ça. Que prêter ton épaule aux autres, qu'être juste trop bonne trop conne. Sloan te met dans tout tes états depuis plusieurs semaines maintenant et c'est de plus en plus difficile de ne pas se rendre à l'évidence... Tu en es tombée raide dingue, comme tu as besoin de respirer pour vivre, de manger et boire pour survivre. Sloan restait sérieux, c'était insoutenable. Un pas vers toi et tes genoux ramollissent. Que vas-t-il faire ensuite ? L'attente ne fut pas très longue, puisque sa main se posent sur ta nuque et ses lèvres sur les tiennes. Oh... Bordel. Ce baiser, tu as l'impression de l'avoir trop attendu. Tu as l'impression qu'il n'y avait rien de meilleur dans ce bas monde. Ses lèvres sont faites pour se jumeler aux tiennes, tu n'as plus de doutes. Rassurée par ce contact, tu te laisses complètement aller. Tu pointes des pieds, pour attraper un peu plus ses lèvres. Tes mains remontent à ses épaules que tu serres fort. Tes lèvres agrippent les siennes, tu l'embrasses de toutes les façons possible. L'important, c'est que tu l'embrasses... et tu l'embrasses amoureusement, passionnément. Tes mains sont moites, tu te sens faible dans ses bras. Tu pourrais faire n'importe quoi pour lui, t'en est certaine, là. Est-ce que c'est si débile d'aimer autant, alors que vous vous connaissez encore peu ? Est-ce que c'est un peu ça, le coup de foudre ? Est-ce que c'est comme ça, qu'on reconnait le grand amour ? Ça nous semble impossible, très peu probable. Ça nous donne l'impression qu'on ne le mérite pas, que c'est trop beau pour être vrai. Que ça nous tombe un peu dessus sans qu'on le voit venir... Son pouce caresse tes joues rougit par les émotions, surement un peu humide à cause de tes larmes. Mais tu ne pleures plus, tu souris même intérieurement. Ton cœur en tout cas, il sourit plus fort que jamais. Sloan cesse le baiser et pose ton front contre le sien. Tu n'ouvres pas les yeux... c'est trop beau, tu ne veux pas te réveiller. Ton cœur bat tellement vite, tu cherches ton souffle. Il semble être dans tout ses états aussi, ses mains encadrent ton visage et tu te rends compte que lui aussi, ses émotions le rends nerveux. Je m'en fou qu'on ne voit pas la Tour Eiffel Suzy, je m'en fou que cette surprise soit ici ou à Paris. Moi aussi je veux juste être avec toi, peu importe l'endroit. On a pas besoin d'être à l'autre bout du monde pour être heureux. Je ne m'attendais pas à ça, quand as-tu prit le temps d'installer tout ça. Je ... J'en perds mes mots. Si tu savais à quel point ça me touche que tu m'ouvres ton cœur comme ça. J'me sens privilégié, j'ai l'impression que je n'ai pas le droit à tout ça, que je le vole à quelqu'un d'autre. C'est difficile à expliquer mais j'ai l'impression de ne pas mériter ton attention, c'est stupide je sais mais ce sentiment ne me quitte pas. Tout ce que tu as fait pour moi là, c'est tellement touchant. J'sais pas quoi te dire à part merci. Merci d'me donner une chance, merci d'être patiente et de ne pas m'avoir jugé quand tu as vu de quoi j'étais capable. Merci de rendre mon quotidien meilleur. Merci. Merci. Tu souris malgré toi, les yeux toujours fermés. Ces mots, tu n'avais pas l'impression de les mériter aussi. Il te mettait au pied d'une falaise et t'obligeait à regarder en bas. Tu sais, que tu vas tomber. T'as le vertige, mais tu te sens prête. Est-ce que c'est normal, ça ? C'est normal de vouloir tomber ? Tu as encore, les larmes qui coulent, t'es juste tellement heureuse et t'y peux rien. Ses lèvres viennent encore te distraire et couper les valves qui te permettent de pleurer. Tu l'embrasses, caresse ton nez avec le tiens. Suzy, je n'ai même pas de mot pour te dire à quel point je suis bien avec toi .. Tu as changé ma vie, tu m'as changé moi, tu m'as rendu meilleur. J'ai pas peur d'affronter tout ce qu'on vit parce que je sais qu'on est ensemble, j'ai toujours cette crainte au fond de moi que tu trouves mieux ailleurs mais sache que j'me battrais pour toi. Je t'ai trouvé, j'suis pas prêt de te lâcher, j'ai toujours envie d'être avec toi, à tes côtés, quand t'es loin de moi, j'suis mal. Ouais, t'es devenu un repère, une drogue j'sais pas, je ne peux plus me passer de toi. Tu m'apportes tellement, est ce que tu t'en rends compte au moins ? Je tiens à toi plus que tu ne peux te l'imaginer Suzy... Tu rigoles bêtement, réalisant à quel point il te vole ta surprise. À quel point, ta déclaration d'amour est devenue la sienne. Tu rigoles, mais t'es étrangement, agréablement surprise et bordel, heureuse comme tu ne l'as jamais été. Ces montagnes russe d'émotions sont vertigineuses, époustouflantes. Tu gardes les yeux fermés un instant encore, un instant pour rejouer ses mots, pour les inspirer, pour t'en remettre peut-être. Finalement, tu ouvres les yeux, tu plonges ton regard dans le sien. Tes yeux sont vert, mais plus clair que jamais. Ils changent généralement de couleur selon les émotions et la luminosité et là, ils se rapprochent du bleu-vert. Tu avales ta salive, t'as un énorme morceau à travers la gorge. Tu te balances d'un pied et de sur l'autre, t'as encore les deux pieds sur terre. Ton regard alterne entre ses deux yeux, t'as la bouche entrouverte. Soudainement, tu ne sais plus quoi dire, comme s'il t'avait tout dit... Sauf que tu ne veux pas t'arrêter là. Pas tout de suite, ce serait trop facile. C'est fou... Tu baisses tes yeux, tu réfléchis. Tu prends ton souffle, tu cherches tes mots. Il y a tellement d'émotions dans l'air, c'est difficile de s'y faire une place. C'est fou... quand je pense que durant tout ce temps, j'aurais pu te connaître. On va à la même université, on a des amis en commun, on a Hayden en commun depuis des années. Aaric a déjà été avec Lily il y a peut-être 10 ans de cela et malgré tout, j'ai jamais vu l'ombre de toi. Avoues-tu. Tu remontes ton menton, pose ton regard dans le sien. C'est comme s'il y avait tellement de choses qu'on devait vivre avant de se trouver, tu ne trouves pas ? Et là, tu fais tellement référence à Royce de ton côté, à Bahi bien sûr et à la mort de West qui vous a clairement rapproché. Tu fais référence à Hayden qui avait le cœur brisé, à Sloan qui a eu l'idée de le sortir pour que par hasard, vous tombiez dans le champ de vision de l'un et de l'autre. Tu fais référence à Rhiannon qui l'a blessée, à Noora avec qui ça a foiré, à toutes ces filles qui ne sont pas contentes qu'il te choisissent toi, à toutes ces filles que tu ne connais pas et que tu ne sais même pas qu'il a déjà pu fréquenter ou flirter avec. Tu t'en fous en vrai... tout le monde a des bagages relationnelles. Tu sais bien qu'il y en a eue, des filles avant toi. Tu le sais bien qu'il a surement déjà pleuré pour une fille, tu as déjà bien pleuré pour un garçon, toi aussi. Sauf que tu ne veux pas pleurer pour lui, pas comme tu as pleuré pour les autres. Tu veux rire avec lui, tu veux que ce soit lui qui te console lorsque tu seras triste. Et bordel le plaisir sera partagé, parce que tu veux être celle-là pour lui aussi. Tu veux juste plus jamais t'en séparer et tu mettras plus d'effort dans cette relation que tu n'en mettras dans n'importe quoi d'autre. Votre amour, c'est ton petit projet, ta petite maison que tu veux construire de tes propres mains. De vos propres mains. Votre amour, c'est tout ce qu'il te faudra. Que tu sois à Paris ou que tu sois à Boston, chez toi c'est dans ses bras. Je ne mentais pas quand je t'ai dis que j'étais tombée amoureuse de toi... et la chute était violente et tu dégringoles encore et toujours de la colline. Tu te demandes si tu atteindras un jour, le fond. Tu regardes Sloan intensément, tu cherches un peu à deviner à quoi il pense. J'ai... j'avoue pas avoir l'impression que tout ça, c'est vrai. Ça s'est déroulé très, trop vite... On a eue les discussions les plus importantes par texto... c'est juste... pas pareil que de t'avoir en face de moi. Je m'en rends compte parce que j'te regarde et je vois que tu réfléchis, tu peux voir que ça me fait réfléchir aussi. C'est pas des mots qu'on lance en l'air,  c'est pas... c'est pas facile Avouer être amoureux, c'est très loin d'être facile. Tu te rends vulnérable à quelqu'un, tu te mets à nu. Et tu prends le risque que les sentiments ne soient pas partagé, tu prends le risque d'avoir mal. Tu te jettes à l'eau et t'espère que l'eau ne sera pas trop froide. Ton regard ne quitte pas le sien, tu cherches tes mots et ta langue humecte tes lèvres. Je crois que je t'aime, Sloan. Tu ne crois pas, t'en est sure. Sauf que les mots ne voulaient pas venir sans introduction. Tu sens tes joues s'enflammer, tu ne t'en remet pas. Tu l'as dis, tu l'as dis sans même flancher, sans murmurer, sans chuchoter. Tu te racles la gorge, le stress a monté d'un cran. C'est des mots que tu n'as jamais dit et tu sais qu'ils peuvent être destructeurs. Tu ne l'avais pas dit jusque là pour une raison, tu avais même délibérément niée tes sentiments dans tes discussions avec Lily... ou les autres à qui tu as parlé de votre relation, alors que c'est juste trop évident avec la façon que tu as de parler de lui, de vous. Tu attends la réaction de Sloan, sauf que l'attente est juste... interminable. Ton visage brûle, ton souffle aussi. T'as mal au cœur, il fait des siennes. Ta voix perce de nouveau le silence, te tire de tes propres pensées

Et je crois que je ne t'aime pas qu'un peu.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
A. Suzy Underwood & Sloan Bushnell
Pourtant complètement exténué, Sloan semblait avoir retrouvé un nouveau souffle de fraîcheur, une piqûre d'adrénaline qui le sortait inévitablement de sa somnolence. Le spectacle qu'il avait devant les yeux était juste magnifique, à couper le souffle. Suzy avait du mettre du temps à tout organiser, elle avait très certainement du y passer l'après midi. Du coup, en remerciement, l'Eliot vint lui ouvrir son coeur, du mieux qu'il puisse. Il n'était pas doué pour les déclarations d'amour ou les marques d'affections, que ça soit en privé ou non. Il n'avait pas l'habitude de se livrer ainsi et à chaque fois qu'il le faisait, ça partait dans tous les sens après, son don pour tout gâcher ruinait tout à chaque fois. Son visage à quelques centimètres de celui de Suzy, le regard du jeune homme vacillait entre ses yeux et sa bouche. Elle le rendait fou, fou d'amour. Il attendait sa réaction, peu importe laquelle. Finalement, elle prit la parole et, d'une voix douce, lui avoua que le destin avait plus ou moins bien fait les choses en les rapprochant. « Si, tu as raison. C'est vrai qu'on a eu beaucoup d'occasion de se connaître mais ça ne s'est jamais, peut-être qu'on s'est déjà croisé une fois ou deux, sans qu'on s'en souvienne. Peut-être qu'on était pas prêt à se rencontrer ? Moi j'suis content que ça se soit fait que maintenant, parce qu'on était tous les deux libres et disposés à se plaire. Tout aurait été certainement différent si on s'était connu plus tôt. C'est un mal pour un bien. » répondit-il en toute franchise. Sloan pensait ce qu'il disait, plus que jamais il avait l'impression de vivre une vraie histoire d'amour, sans la moindre ombre au tableau. Même sa bipolarité ne semblait pas être un problème pour elle, pour eux. Ils étaient dans leur bulle, ils étaient tellement bien à deux. Il ne pensait plus à rien, il était juste, heureux. Leur amour semblait être sincère, il avait confiance en Suzy, il savait qu'il pouvait lui accorder une confiance aveugle, qu'elle s'en montrera digne, quoi qu'il pouvait arriver. Après, être le premier copain de sa belle lui faisait un peu peur. Qu'elle puisse avoir envie de découvrir d'autres mecs ou tout simplement en tester d'autres, était une idée qui ne sortait pas vraiment de sa tête. Lui avait connu plusieurs filles avant elle, il pourrait se contenter à présent d'une seule mais est ce le cas pour la brunette ? Un jour viendra où sa curiosité prendra le dessus et où il ne lui suffira plus. L'Eliot ne voulait pas penser au pire mais il était tellement attaché à elle, qu'il ne pouvait s'empêcher de le faire. C'était plus fort que lui. La jeune fille se lança ensuite dans des paroles douces et réconfortantes. A son tour, elle lui ouvrit son coeur et parla en toute sincérité. Elle cherchait également ses mots, elle était hésitante et parfois même peu sure d'elle. Attendrit par l'attention qu'elle lui portait, Sloan afficha un mince sourire conquis. Il se laissait bercer par ses aveux touchants. Et là, contre toute attente, Suzy vint lui dire ces quelques mots. Je crois que je t'aime, Sloan. Prit de court, il vint déglutir silencieusement. Ses yeux s'écarquillèrent lentement. Il la fixait avec intensité, il ne bougeait plus, il n'était pas sur de ce qu'il avait entendu. Son corps s'était réchauffé et son rythme cardiaque s'était emballé. Il pouvait sentir son pouls battre à travers ses tympans. Abasourdi, il ne savait pas comment réagir, c'était trop, soudain. Un flot d'émotions le dévasta d'un seul coup. Il était heureux d'entendre son je t'aime, il était touché, attendri, mais également stressé de ne pas être capable de lui dire la même chose en retour. Apeuré de ne pas être à la hauteur de ses attentes. En colère ne pas pouvoir gérer tout ça. Ses yeux s'humidifièrent paradoxalement. Il s'en voulait de la faire patienter, il s'en voulait presque qu'elle se soit attachée à lui. Ça lui faisait tellement peur. Il cligna difficilement des yeux pour chasser les larmes qui ne demandaient qu'à couler. Sloan ne pleurait pas, jamais, pourtant là, il était à deux doigts de craquer. Qu'est ce qu'il lui fallait de plus ? Il avait devant lui une fille adorable, douce et aux petits soins pour lui mais inconsciemment, il savait qu'il allait la décevoir un jour ou l'autre. A contre coeur, il se recula d'elle et passa ses deux mains dans les cheveux, détachant son regard du sien. Il regarda autour de lui, perdu. « J'suis désolé Suzy ... J'peux pas. » Et voilà. Sa bipolarité reprenait le dessus sur lui-même mais cette fois, pas dans une crise de rage, dans une crise beaucoup plus calme mais nettement plus dévastatrice. Il était dans ces rares moments où il doutait de tout mais surtout de lui, un moment de rare intensité où il se plaçait plus bas que terre, un moment de déprime, tout simplement. Il leva les yeux au ciel, perdu. Qu'est ce qu'il cherchait à regarder en haut ? Un signe de sa mère ? C'était tellement dérisoire d'espérer une telle chose. Sloan était seule face à son destin là, il n'appartenait qu'à lui de tout modifier et de s'offrir le droit au bonheur. Il ferma subitement les yeux pour laisser couler une unique et seule larme le long de sa joue droite. C'était trop de pression pour lui. Il se pinça les lèvres, incapable de faire face à la situation. Sa fine larme parcourut sa joue pour venir mourir dans le creux de son cou. Il était blessé, meurtri et apeuré. L'Eliot tourna finalement sa tête vers Suzy et croisa son regard. Son coeur se serra dans sa poitrine. « J'en peux plus Suzy ... J'suis à bout. J'en ai marre de toujours me battre, j'suis fatigué de tout ça. » Sloan mettait enfin des mots sur tout ce qu'il avait accumulé depuis la mort de sa mère. Il a fallut que ça tombe sur elle, que ça tombe ce soir. Il était submergé par tant d'émotions en lui, il ne pouvait juste plus lutter. « J'veux juste être heureux ... et là le bonheur est juste devant mes yeux mais j'arrive pas à le laisser venir. J'suis touché par ce que tu m'as dit mais j'ai tellement peur de ne pas être à la hauteur ... J'aimerais te dire que tout ira bien mais j'sais que j'vais tout faire foirer. J'sais pas comment gérer l'amour que j'ai pour toi. J'ai tellement peur de te perdre Suzy, t'es la meilleure chose qui me soit arrivé depuis des lustres, j'ai pas l'droit de vivre tout ça .. Me demande pas pourquoi je n'ai pas le droit, j'en sais rien. J'suis perdu. J'aimerais avoir la réaction de n'importe quel gars, un gars normal mais j'suis pas normal ... Aides-moi ... Je t'aime et j'sais pas comment t'le dire. » Ses mots se coupèrent, tout comme son souffle et son coeur. Il resta planté là, debout, sans savoir quoi faire, quoi dire. Son discours n'avait, pour lui, absolument aucun sens. Pourtant il venait de lui dire non ? Il ne savait plus rien, tout était tellement flou. Sloan attendait qu'elle réagisse à sa place parce qu'il n'était plus capable de rien. Toutes ses émotions et ses pensées avaient quittés son corps ainsi que son esprit.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il y a tellement de choses que tu aimerais lui faire découvrir... Tellement de choses que tu aimerais partager avec lui, maintenant qu'il est entré dans ta vie. Votre relation n'est pas issue d'un drame comme la plupart des couples à Harvard, elle n'est pas née après plusieurs nuit folle à se voir juste pour du cul. Elle était saine, complètement. Une rencontre au hasard dans un bar, entre amis. Ça aurait pu s'arrêter là, mais vous vous êtes revus au parc, seuls. Sloan t'a consolé, alors que tu vivais un moment difficile. C'est rare chez toi, tu es plutôt du genre à subir sans trop te plaindre. Tu ne parles pas beaucoup en société, tu ne dis pas facilement ce que tu ressens quand tu as mal. Bien sûr, t'es franche quand ça ne te concerne pas vraiment et que tu dois donner ton avis, mais tu as tes sujets sensible comme tout le monde. Bref, il est arrivé dans ta vie comme un cheveu dans une soupe. C'est fou à quel point cette relation a évoluée très rapidement, c'est fou de se dire que ça ne fait que quelques semaines et d'avoir l'impression que ça fait depuis des années. C'est juste trop bon, à quel point tout se fait naturellement avec lui. Il est tout ce dont tu as rêvée.

Ton cœur brûle, tes yeux ne savent pas où regarder. Tu as définitivement une envie pressante de l'embrasser encore et encore, définitivement envie de te noyer dans son regard. Tu ne peux pas laisser cette discussion là, comme ça. Tu n'es pas venue jusqu'ici pour faire demi-tour, pour passer une nuit similaire à toutes celles que vous avez vécu déjà. T'as quelque chose sur le cœur, t'as quelque chose à lui dire. Il est si bon avec toi, il mérite que tu sois honnête, même si c'est difficile. Tu tournes un peu autour du pot alors, pas tout à fait prête à sauter dans le vif du sujet. Mais c'est vrai que c'est fou, cette relation. C'est vrai que c'est fou, comme il te fait sentir bien. Vous auriez pu vous croiser bien avant, mais quelque chose a fait en sorte que ça n'arrive que maintenant. Si, tu as raison. C'est vrai qu'on a eu beaucoup d'occasion de se connaître mais ça ne s'est jamais fait, peut-être qu'on s'est déjà croisé une fois ou deux, sans qu'on s'en souvienne. Peut-être qu'on était pas prêt à se rencontrer ? Moi j'suis content que ça se soit fait que maintenant, parce qu'on était tous les deux libres et disposés à se plaire. Tout aurait été certainement différent si on s'était connu plus tôt. C'est un mal pour un bien. Tu hoches la tête, d'accord. Même si l'attente était longue, elle en avait valut la peine. Être seule toute ta vie pour vivre ça, maintenant et avec lui, c'était magique. Tu ne sais pas ce que tu as fait pour le mériter mais ça te rends heureuse. Plein de choses se passent dans ta tête, plein de choses qui t'empêchent de réfléchir correctement... Ta tête est un pays en guerre. Tu n'as jamais eue besoin ni l'envie d'être aussi niaise, avant. T'es plutôt de nature timide et juste le fait de parler autant était un exploit. Tu te racles la gorge avant d'entamer le reste, comme si tout ce que tu avais à lui dire était un texte pré-déterminé... Mais non. Tu ne savais foutrement pas ce que tu faisais. T'es même pas sure que ce que tu dis, fais du sens. Sloan te sourit, ça doit être un bon signe. Par contre, plus tu approches du but, plus tu hésites, plus tu n'es pas vraiment certaine qu'un jour tu vas finir de parler.

Puis tu te tais. Tu cherches tes mots, t'es nerveuse, voire carrément anxieuse. T'as envie de dire ce que tu vas finir par dire... mais tu ne sais pas comment le faire, tu ne sais pas comment il va réagir, tu ne sais même pas si tu vas te mettre à rire par nervosité. Tu serais capable de le faire, c'est bien ça qui te décourage le plus. T'humecte tes lèvres et ça y est. Le pansement est retiré d'un coup sec. Tu l'aimes. Tu "crois" que tu l'aimes. T'en est certaine, surtout, mais il faut te laisser une petite chance parce que t'es vraiment handicapée, verbalement. Tes joues rougissent, tu t'enflammes. Ton rythme cardiaque est devenu n'importe quoi et tu sembles très loin, trop loin pour regarder sa réaction. Tu reprends ta phrase comme si tu avais peur de ne pas être très claire... Comme si tu avais peur qu'il ne l'avait pas entendu. Tu l'aimes et pas qu'un peu. Donc tu l'aimes beaucoup ? Félicitations, Suzy, t'es perspicace. Ah ce stress. L'attente est interminable, ton cœur bat fort, bat vite... tu sais plus. T'es tellement engourdi par la douleur que tu n'arrives même plus à la sentir. Une boule se construit quelque part dans ta cage thoracique, une autre se forme dans ta gorge. L'attente est devenue insupportable maintenant. Le regard de ton homme se remplis de larmes, sans que tu puisses ne savoir pourquoi. Est-ce qu'il est content ? Est-ce qu'il redoutait ce moment et ça le fait chier ? Bordel... tu sais pas, mais ça te met dans tout tes états. T'as jamais vu un homme pleurer et t'étais vachement loin de t'imaginer que ce serait après avoir fait une déclaration d'amour que tu en verrais un. Puis t'as toujours détesté voir les gens pleurer, parce que forcément, t'as les larmes faciles et ça te fait pleurer toi aussi.

Puis, il bouge enfin. Sloan passe sa main dans ses cheveux et se recule, se détache de cette petite bulle que vous vous étiez forgés depuis plusieurs minutes. Sans même avoir parlé, tu as peur. Ton cœur se serre, se tord, il craque aussi. Tu sens venir la déception à des kilomètres... en fait, tu t'es déjà fait un paquet de scénarios dans ta tête. Il va te dire que c'est pas encore ça, pour lui. Il va te dire qu'il regrette jusqu'où vous vous êtes rendus. Te dire qu'il n'aurait jamais dû accepter de sortir avec toi. J'suis désolé Suzy ... J'peux pas. Fuck... Les mots font plus mal dans la réalité que dans ta tête. T'as le souffle coupé, les larmes montent bien plus rapidement et glissent sur tes joues. Comment se fait-il qu'il te dise ça, que maintenant ? Après Paris, après tous les sms, après ce que tu viens tout juste de faire pour lui. Il t'a dit lui-même qu'il était content de t'avoir rencontré que maintenant, vu la relation que ça vous a apporté. Est-ce que tu as rêvée tout ça ? Il ferme les yeux et laisse couler une larme... sauf que toi, tu ne le vois pas, ta vue est trop embrouillée pour ça et tes joues ressemblent à des ruisseaux. T'as mal et tu ne sais même pas encore pourquoi. Faut croire que tout le monde a ses défauts et le tiens, c'est de t'emporter trop vite, te faire des fausses idées trop vite.

J'en peux plus Suzy ... J'suis à bout. J'en ai marre de toujours me battre, j'suis fatigué de tout ça. Tu retiens un hoquet, t'es soudainement plus calme. Tu te rappelles aussitôt qu'il est plus prompt à changer d'émotion que d'autres, à penser trop, lui aussi. Tu avales difficilement ta salive. Ce qu'il vient de dire là, tu te demandes si ça te concerne... Parce que sinon, il se bat contre quoi ? Entre vous, c'est parfait depuis le tout début ou presque. J'veux juste être heureux ... et là le bonheur est juste devant mes yeux mais j'arrive pas à le laisser venir. J'suis touché par ce que tu m'as dit mais j'ai tellement peur de ne pas être à la hauteur ... J'aimerais te dire que tout ira bien mais j'sais que j'vais tout faire foirer. J'sais pas comment gérer l'amour que j'ai pour toi. J'ai tellement peur de te perdre Suzy, t'es la meilleure chose qui me soit arrivé depuis des lustres, j'ai pas l'droit de vivre tout ça .. Me demande pas pourquoi je n'ai pas le droit, j'en sais rien. J'suis perdu. J'aimerais avoir la réaction de n'importe quel gars, un gars normal mais j'suis pas normal ... Aides-moi ... Je t'aime et j'sais pas comment t'le dire. À la fois dévastateur, ces mots te rassurent, apaisent la douleur que tu t'étais infligée toute seule. Sauf que ton cœur s'arrête à son propre je t'aime. C'est comme si tu venais tout juste d'oublier tout ce qu'il venait de te dire, comme si tu avais retenue le plus important. Ton sourire réapparait sur ton visage, malgré toi, malgré le fait que ce ne soit peut-être pas le bon moment. Tu l'as dis. Tu te mords la lèvre supérieure, puis tu te rapproches de lui, maintenant incapable de tenir cette distance entre vous deux. Tu poses rapidement tes lèvres sur les siennes, caresse son nez avec le tien. Sloan, j'ai tellement peur moi aussi. J'ai tellement eu peur que tu te réveilles enfin, que tu réalises que j'suis pas faite pour être avec toi... J'ai... tu perds la voix, tellement tu as trop pleurée. Tellement tu as du mal à respirer. J'ai peur de te perdre aussi et je crois qu'au fond cette peur ne partira peut-être jamais... encore une fois, ta voix craque. Tu renifles, tu hoches négativement la tête. T'en feras des erreurs et crois-moi, j'suis pas parfaite aussi. Sauf qu'on peut se parler, régler nos différends ensemble, grandir à travers nos disputes. C'est pas toujours une mauvaise chose tu sais, ça fait réfléchir, ça renforce un lien Au cas où il n'avait pas remarqué, tu es une fille assez anxieuse qui pourrait facilement être sous médication si tu n'avais pas aussi peur de devenir un zombie. Tu doutes constamment de toi, toi aussi. C'est peut-être pour ça que tu n'as pas autant d'amis que tu en voudrais, peut-être pour ça que tu ne parles pas autant que tu pourrais, pour ça qu'il a fallut une bucketlist pour sortir un peu ta tête de ton petit monde fermé. En tout cas, tu crois à ce que tu lui dis dur comme le fer. Si tout était parfait tout le temps entre vous... ce serait non-seulement ennuyant, mais en plus de ça dangereux pour votre couple. Imagine si dans 10, 30 ou 50 ans, vous avez votre première vraie dispute ? Ce serait tellement trop dur pour vous de passer par-dessus.

Tu approches encore ton visage, embrasse sa joue, très près de ses lèvres. Tu lui murmures : Arrête de te battre, alors... T'avales ta salive, avant de lui donner un autre baiser, un peu plus sur ses lèvres que le premier. T'ouvres les yeux, le suppliant du regard. Et laisse-moi t'aimer.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
A. Suzy Underwood & Sloan Bushnell
Sloan n'était pas son état normal. Son coeur battait anormalement vite, il était stoïque devant Suzy. Dévasté par son propre discours, il ne savait absolument pas comment réagir face à la surprise qu'elle lui avait fait mais aussi à son je t'aime. C'était trop pour lui. Il ne voulais pas se laisser envahir par de mauvaises émotions et à trop chercher à bien faire, il ne faisait rien de bien. Les sentiments étaient là, il ne pouvait vraiment pas les renier. Il l'aimait depuis un moment déjà mais ne trouvait pas la force ou le courage de lui dire. L'Eliot avait trop peur de tout foutre en l'air et tout gâcher avec cet aveux. Pourtant, sans s'en rendre compte, il venait de lui dire. Debout devant elle, il était si faible, il se sentait minable, incapable d'aligner deux mots correctement, incapable de faire face à son propre destin. Les mots et les émotions l'avaient envahis. Il aurait voulu se jeter à ses pieds en lui avouant son amour mais il ne pouvait pas, il ne savait pas comment faire, son corps refusait de lui obéir. Figé dans le temps, seul son regard virevoltait entre ses deux yeux, attendant la réaction de sa belle. Tu l'as dit. Pardon ? Ses sourcils se froncèrent et il dû analyser son propre discours pour y trouver une réponse à son intégration. « Quoi ? » demanda-t-il faiblement. L'Eliot n'eut pas le temps de réagir que Suzy s'approcha de lui. Sans doute avait-elle profité d'une faille dans son esprit pour avancer vers lui. Elle n'avait pas peur de ses réactions et ça, ça n'avait pas de prix à ses yeux. Elle ne le voyait pas comme un barge, un fou, incapable de se gérer tout seul. Mais ce soir, il n'était plus tout seul. La brunette lui faisait comprendre qu'il n'était plus seul à se battre, ils étaient à deux maintenant et, peu importe ce qu'il se passerait, ils allaient tout affronter à deux. Sloan se laissa embrasser sans bouger, lui rendant simplement son tendre baiser. Suzy garda cette proximité. C'est à peine s'il osait la regarder, il savait qu'il l'avait fait pleurer, de toute façon il n'était bon qu'à ça. Ses mots étaient forts et intense. Il se risqua quand même à l'enlacer de ses bras, il en avait envie. Elle l'avait rassuré, elle avait su trouver les mots justes pour le calmer et l'apaiser. Son rythme cardiaque retrouva un battement régulier jusqu'à ce qu'elle lui inflige le coup de grâce. Arrête de te battre alors et laisse-moi t'aimer. La brunette avait tout résumé, elle avait rassemblé ses pires craintes en une seule phrase. L'Eliot serra sa mâchoire et leva enfin ses yeux vers elle, vidé de toute émotion. « Je ... » Je ne peux pas. Voilà ce qu'il allait répondre. Il était têtu et butté sur son malheur. Sloan ne voulait pas la faire souffrir et risquer de tout foutre en l'air. Il avait envie de la laisser empiéter sur sa vie et s'infiltrer dans son quotidien. Suzy était présente depuis plus d'un mois et c'était comme si elle avait toujours parti de sa vie. Il s'obstinait à croire qu'il n'avait pas le droit au bonheur. « T'es sure de toi ? » Inconsciemment, il lui laissait une dernière porte de sortie mais il ne répondit pas, elle se contenta de hocher la tête avec un sourire sur son visage. Sloan partagea un mince sourire sur ses lèvres. « T'es vraiment folle de vouloir de moi ... mais j'aime cette folie Suzy. J'sais pas comment expliquer ce que je ressens pour toi. Tu m'as plu dès le premier jour, à la soirée avec Hayden, tu ne m'as pas laissé indifférent. Ton côté innocent et provocateur, j'ai adoré et plus j'ai appris à te connaître et plus tu m'as intrigué. J'suis pas doué en amoureux mais une chose est sure, j'ai des sentiments pour toi, j'me vois plus sans toi. Tu fais partie de ma vie, que je le veuille ou non. Ça me fait peur, c'est clair. J'ai pas envie de te faire du mal ou te faire souffrir mais puisque tu es assez sadique pour vouloir rester avec moi, d'accord. J'accepte, j'te laisse m'aimer et j'arrête de me battre avec ça. » Suzy avait réussit à désamorcer la bombe. Sloan était redevenu calme. Il caressa son visage de ses mains, ne réalisant pas encore qu'il n'avait plus qu'à être heureux à présent, que tout son malheur n'allait être qu'un mauvais souvenir. « Je t'aime Ariana Suzy Underwood. » dit-il en rigolant légèrement. C'était bien la première fois qu'il l'appelait par son premier prénom. Sans chercher à comprendre plus loin, il vint capturer ses lèvres pour un baiser d'une extrême douceur et d'une rare intensité. Sloan était tellement bien dans leur bulle, pour rien au monde il ne la quitterait ... Pourtant, il avait bien faillit tout gâcher.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Il l'a dit. Mais même s'il ne l'avait pas dit clairement, tout ce qu'il compte c'est que tu le saches d'une autre manière. Tu étais prête à attendre le temps qu'il faudra - il a bien été patient avec toi. Tu es prête à faire les efforts qu'il faudra aussi, pour lui prouver que t'es là pour rester. Quoi ? Tu t'es déjà approchée de lui, t'es déjà immiscée de nouveau dans sa bulle. Ses réactions ne te font pas peur non, surtout que là il n'est pas en colère... juste perdu. Perdu, confus, triste aussi. Tu ne sais pas exactement pourquoi il se fait autant de mal, ça a sans doute un lien avec ses exs et ça ne te regarde pas - justement, ça ne te regarde pas. Elles sont elles, et toi tu es toi. Tu es différente. Peut-être que votre relation n'est pas faite pour la vie, peut-être que si, t'en sais rien et lui non-plus d'ailleurs. Vaut mieux se jeter dans le vide et vivre l'aventure plutôt qu'y mettre fin maintenant sans prendre le risque, non ? C'est ce que tu te dis en tout cas et c'est ce que t'essaie de le convaincre, aussi. Ton homme se laisse embrasser, tu t'étourdies à garder les yeux fermés pendant que ton cœur bat de la sorte. Mais tu n'échangerais pas ce feeling pour rien au monde. Qu'il te laisse l'aimer, qu'il le fasse. Ou ta vie s'écroulera d'un coup, en perdrait son sens. En quelques semaines il a réussi à te faire voir tellement de nouvelles couleurs. Tu aimais la vie avant son arrivé, maintenant tu l'aimes encore plus. C'est comme si tu te réveillais d'un long et beau rêve, pour te rendre compte que la vraie vie était encore meilleure. Comme si tu avais trouvé la pièce manquante à ton puzzle. Je ... Tes yeux vacillent entre les siens, tu attendais qu'il te réponde comme si tu attendais le messie. Ils brillent, il ne pleure plus. Tu as séchée ses larmes et il a séché les tiennes. T'es sure de toi ? Le souffle court, tu hoches simplement la tête, un faible sourire aux lèvres. Si tu es sure de toi ? Bien sûr. Ça fait quelques temps maintenant que tu connais tes sentiments pour lui, quelques temps que t'espère lui dire mais que tu rassembles ton courage. Quelques temps que t'espère que ton ballon ne t'éclate pas en plein visage, quelques temps que tu as la tête dans les nuages. Tout ça c'est grâce à lui, alors comment ça pourrait mal tourner ? Un petit sourire s'affiche sur ses lèvres à lui aussi et te revire le cœur. Ah mais merde... il faut que vous arrêtez les montagnes russes, j'en peux plus moi c'est trop mignon. T'es vraiment folle de vouloir de moi ... mais j'aime cette folie Suzy. J'sais pas comment expliquer ce que je ressens pour toi. Tu m'as plu dès le premier jour, à la soirée avec Hayden, tu ne m'as pas laissé indifférent. Ton côté innocent et provocateur, j'ai adoré et plus j'ai appris à te connaître et plus tu m'as intrigué. J'suis pas doué en amoureux mais une chose est sure, j'ai des sentiments pour toi, j'me vois plus sans toi. Tu fais partie de ma vie, que je le veuille ou non. Ça me fait peur, c'est clair. J'ai pas envie de te faire du mal ou te faire souffrir mais puisque tu es assez sadique pour vouloir rester avec moi, d'accord. J'accepte, j'te laisse m'aimer et j'arrête de me battre avec ça. La soirée avec Hayden... C'est drôle quand t'y repenses. T'étais là pour remonter le moral de ton meilleur ami et sans t'y attendre, tu as rencontré ton premier vrai amour. C'est bizarre quand même, de repenser qu'à ce moment-là t'étais très loin de t'imaginer que ça se termine comme ça. C'est fou ce que la vie peut faire... c'est fou ce qu'elle est belle. Ton homme te caresse le visage, il semble beaucoup plus... posé. Plus calme, tu as réussi à le convaincre et il te le confirme. Ton cœur en prend cher, accélère en force. Ton cœur sourit. Ton cœur est heureux. Je t'aime Ariana Suzy Underwood. Il est rare qu'on t'appelle par ton nom entier... La dernière fois, c'était probablement quand tu t'es fait sermonner, plus jeune. C'est un changement, un bon changement. Tu as encore les larmes aux yeux, cette fois de nouveau des larmes de joie. Trop d'émotions pour cette nuit, tu allais bien te rendormir. Tu rigoles avec lui, puis tu te met sur la pointe des pieds pour venir chercher ses lèvres. Il t'embrasse doucement, tendrement. Mais tu pouvais sentir les émotions à travers ce baiser, peut-être que c'est juste dans ta tête mais tant pis. Quelques secondes plus tard, lorsque le baiser prend fin, tu te racles un peu la gorge. Je t'ai promis d'être nue... Dis-tu, en arquant un sourcil. Tu rigoles un peu, pour chasser ta petite gêne. Tu pointes la piscine derrière lui du menton et lui sourit.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Sloan l'aimait, c'était officiel. Il ne pouvait plus le nier ou esquiver le sujet, il avait des sentiments pour Suzy Underwood et venait de lui avouer. Il venait de lui dire les trois mots si symboliques aux yeux de tous. Je t'aime. Ce n'était pas des paroles en l'air. Même s'il eut beaucoup de mal à sauter le cap, par peur de tout faire foirer, il l'avait fait. Les mains plaquées sur son doux visage, l'Eliot s'approcha d'elle et vint capturer tendrement ses lèvres. Ils échangèrent un baiser passionné et intense. Ils étaient enfermés dans leur bulle, plus complices et amoureux que jamais. La tête baissée vers la sienne, ils étaient en parfaite osmose, ils se comprenaient à présent, tout était beaucoup plus clair. Leur histoire ne pouvait que fonctionner. Lorsque le baiser prit fin, il redressa légèrement sa tête mais conserva cette proximité si envoûtante. Il caressa sa joue à l'aide de son pouce et souriait, bêtement, incapable de cacher son bien-être. Sloan Bushnell était tout simplement heureux. Ça n'avait pas de prix. La belle brune lui avait promis d'être nue pour sa surprise. « C'est vrai ça, j'avais complètement zappé. » répondit-il en jetant un rapide coup d'oeil à la piscine. L'Eliot espérait secrètement qu'elle soit chauffée parce que là, avec l'automne il faisait un peu froid. « Laisses-moi t'aider. » murmura-t-il en enlevant le haut de sa belle. Il ne fallait pas lui dire deux fois à celui-là. Sloan ne savait pas si elle oserait se déshabiller totalement ou pas, Suzy était tellement surprenante qu'il ne demandait qu'à voir.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
... Et tu étais follement amoureuse de lui. C'est fou, ce que la vie peut faire parfois. Une rencontre toute simple peut devenir tellement plus en quelques semaines. La case "amis" n'est pas resté bien longtemps en plus, comme si dès le premier instant vous vous êtes plu. Comme si depuis le premier soir que vous vous êtes retrouvés seuls, il y a eue une étincelle. Tu te sens prête à lui dire, que tu l'aimes, tu as attendu le moment idéale mais il n'est pas venu encore à cause de tes foutues règles. Alors tu as décidée de créer l'opportunité toi-même en demandant les clés du toit au propriétaire. Les mains de ton homme sur ta petite bouille d'ange, tu craques et l'embrasse avec passion. Ça fait un bien de fou, d'enfin pouvoir le dire sans stresser à mort. La glace est cassée et ton cœur te fait comprendre qu'il avait trop attendu. T'enroules un bras autour de son cou et pose ta deuxième main sur son torse. Ah merde... t'es bien là. Un peu fatiguée, le réveil pique. Tu te demandes si tu es encore entrain de rêver. Lorsque le baiser prend fin, tu lui rappelles un peu l'indice que tu lui avais donné... C'était pour le trahir un peu, j'avoue. Tu n'allais tout de même pas risquer de lui spoiler cette petite surprise. C'est vrai ça, j'avais complètement zappé. Te dit-il, en se tournant vers la piscine. Et ouais, elle est chauffée. Laisses-moi t'aider. prononce-t-il tout bas, pendant que ses mains s'occupent de ta robe. Tu frissonnes immédiatement au contact du vent froid sur ta peau fraîchement dévoilée. Pas que tu ne veux pas qu'il t'aide, mais tu as vraiment hâte de rentrer dans l'eau maintenant. Tu attaques donc ta culotte après avoir viré tes chaussure, en ne le quittant pas des yeux et sourit une fois qu'elle atteint le sol. C'est différent. La vie te parait différente maintenant que tu es certaine qu'il t'aime aussi. Tu te mords la lèvre, en sentant ton cœur s'accélérer encore une fois rien qu'à cette pensée. Il fait froid Tu ris timidement et ne recule pourtant pas devant la menace. Tu retires donc les bretelles de ton soutien-gorge et le dégrafe ensuite pour dévoiler tes mamelons qui pointent à cause de la température basse. Mh. T'es complètement nue et il est encore complètement habillé. Tu lui lances un regard suggestif en passant ton pouce sur tes lèvres et te retourne pour marcher jusqu'à la piscine. Sans perdre de temps, tu descends les escaliers. L'eau était plus chaude que l'air ambiante, ça aide. Une fois dans l'eau, tu te retournes pour regarder Sloan en nageant.
Tu viens, bébé ? J'ai une dernière surprise pour toi...
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Avec tout ce qu'il venait de se passer, Sloan en avait presque oublié la façon dont devait se dérouler sa petite surprise. Elle lui avait promis d'être nue et visiblement, elle comptait bien le faire, Suzy allait honorer sa promesse pour son plus grand plaisir. Un petit coup d'oeil autour de lui pour s'assurer que personne ne regardait dans leur direction. Il avait beau être deux heures du matin, il était juste hors de question que quelqu'un d'autre que lui la voit à poil. A ce moment là, l'Eliot ignorait tous ces prétendants qui l'avaient déjà vues sans habits. Il pensait naïvement être le seul à avoir ce privilège, sauf que non. Le plus innocemment possible, il proposa à la belle brune de l'aide pour ôter ses vêtements et, sans chercher à comprendre plus loin, attrapa ses vêtements pour lui enlever. Il attrapa le bord de la robe et lui enleva délicatement, sensuellement. Sloan laissa du temps à son corps de se dévoiler à lui, comme s'il ne l'avait encore jamais vu auparavant. Il vit sa poitrine se dessiner à travers un soutien-gorge en dentelle. Avec le froid, ses tétons devaient pointer dans sa direction, cette vision le rendait complètement dingue. Il était accro à ses formes et à ses courbes féminines. Suzy était vraiment sa came. Elle était naturelle et ô combien sexy. Elle avait ce qu'il fallait où il le fallait. Rien d'extravagant, c'était subtil et addictif. Une fois la robe enlevée, il la lâcha et afficha un mince sourire pervers sur les lèvres. La brunette posa ses longs doigts fins sur sa culotte et vint l'enlever lentement. C'était un véritable supplice mais l'Eliot parvint à contenir l'excitation en lui et à empêcher de sauter dessus. Il ne voyait plus qu'elle, tout le reste autour de lui avait disparu, s'était envolé. Sa bouche vint s'entrouvrir inconsciemment. Il la dévorait des yeux, il la regardait admiratif, amoureux. Lorsqu'elle fut complètement nue, il ferma la bouche et vint déglutir difficilement. « J'vais te réchauffer, t'inquiète. » dit-il presque dans un murmure. Suzy passa son pouce sur ses lèvres. Il était subjugué par sa beauté mais était loin de s'imaginer la vision qui allait s'offrir à lui. La brunette se retourna et marcha jusqu'à la piscine avec une démarche provocante. « Oh bordel. » grogna-t-il en la matant de haut en bas. Ses fesses bougeaient sur le rythme de ses pas. Il avait envie de les croquer toutes crues. Suzy le faisait exprès, elle le provoquait et déchaînait ses pensées les plus perfides. Sloan s'avança jusqu'au bord de la piscine, sans la lâcher des yeux. Lorsqu'elle vint lui avouer qu'elle avait une autre surprise pour lui, il haussa les sourcils. Et ben, il était gâté ce soir. Rapidement, il enleva son t-shirt qu'il laissa en plan sur le sol. Il enleva son jean ainsi que son caleçon, tant qu'à faire. Ce fut complètement nu qu'il vint la rejoindre dans l'eau. Il vint soupirer légèrement en sentant le contact de l'eau chaude. C'était agréable. « C'est quoi cette surprise bébé ? » lui demanda-t-il en sachant qu'il n'avait absolument aucune patience. L'Eliot nagea un peu vers elle, pour se rapprocher d'elle. « Suzy, on est à poil tous les deux dans cette piscine, j'sais pas ce que tu me réserves comme surprise mais là j'ai pleins d'idées en tête. » avoua-t-il. La situation l'excitait plus que de raison. Il avait besoin de la retrouver et de se coller à elle. Pour être honnête, l'eau lui donnait toujours des tas d'envies et réveillait ses pulsions les plus primaires.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)