Bonjour ou bonsoir à toi, gentille personne qui trouverait cette capsule temporelle avec mon walkman et ses cassettes. Si vous vous mettez à écouter les cassettes, alors laissez-moi me présenter, Prince héritier Arthur Pierre Hercule Maxence Grimaldi De Médicis. Je suis le futur souverain de Monaco et ceci est mon histoire !
Cassette n°1 : Une enfance royale pour les Jumeaux Grimaldi.
C’est dans une clinique privée de Monte-Carlo, la capitale de Monaco pour les ignares, que je vis le jour. En effet, nous étions le 14 février 1995 et ma mère, Sa Majesté Chloé Grimaldi-De Médicis allait accoucher de ma jumelle et moi-même, Arthur. Le souverain de Monaco et sa jolie femme étaient heureux d’avoir des jumeaux, du coup notre naissance fut célébrée comme un jour de fête nationale sachant que le 14 février est également un jour très spécial : la fête de l’Amour ! Du coup, ma sœur jumelle Alice naquit dix petites minutes avant moi et très vite, notre Père l’avait aimée alors que pour ma part, je montrais déjà mon côté rebelle. Je ne voulais pas sortir du ventre de ma vénérable mère mais je finis quand même par le faire parce qu’à l’instar des bébés animaux, je voulais voir le monde extérieur ! Ma mère me trouvait magnifique, j’étais son bébé préféré mais ça chut ! Il ne faut pas que ma sœur le sache parce qu’elle allait être jalouse… Quoiqu’elle le sait déjà ! Ah oui, j’oubliais qu’Alice et moi, nous avions un grand frère de deux ans notre aîné et qui s’appelle Andréa. Mon grand-frère est super cool ! Du coup, comme je le disais, notre Naissance fut célébrée par tout le Peuple Monégasque comme une grande fête nationale et très rapidement, nous étions devenus les Bébés stars de Monaco.
A l’instar des autres enfants de têtes couronnées européennes, Alice et moi, nous avions grandi dans un luxe exorbitant, de par notre statut de Prince et Princesse de Monaco. Très tôt, on nous avait enseignés à lire et à écrire, ainsi qu’à compter. Notre éducation était très stricte mais aussi et surtout élitiste parce qu’un enfant royal ne pouvait pas se permettre d’avoir une mauvaise éducation. Du coup, avant même que je ne rentre officiellement à l’école, je pouvais parler couramment l'anglais, le français, l'allemand et l’espagnol. En gros, oui j’avais eu une enfance plutôt heureuse : je n’ai jamais manqué de rien, mes parents ont toujours eu largement - d'argent pour subvenir à tous mes besoins, voire plutôt mes petits caprices. C’était surtout ma vénérable mère qui cédait très facile à mes petits caprices, surtout que ma mère m’adorait tellement. C’est la femme de ma vie de toute façon ! Du coup, je ne peux pas nier que je suis devenu un petit garçon turbulent : je faisais toutes les bêtises possibles parce que c’était le moyen que j’avais trouvé pour capter l’attention de mon ingrat de père qui n’avait d’yeux que pour ma jumelle… J’adore Alice et je ne laisserais personne la toucher, mais elle m’avait piqué trop d’amour paternel du coup, depuis notre plus jeune âge, nous étions toujours en plein affrontement ! Ah oui petit exemple de mon côté rebelle : Un jour alors que j’avais pas plus de 7 ans, j’ai dupé mes gardes du corps pendant que nous étions dans un magasin de jeux vidéos. Je les avais mis à l’envers en prétextant une urgente envie d’uriner sauf qu’au lieu de rester dans les toilettes, je m’étais enfui : j’avais ouvert une fenêtre et de par mon agilité et ma taille, j’avais réussi à m’extirper par cette voie. Ce n'était qu’au bout de trente minutes que les gardes avaient commencé à s’inquiéter de mon absence prolongée par conséquent, ils avaient fait en sorte de condamner toutes les issues du Centre Commercial afin de retrouver l’enfant turbulent que j’étais. On me retrouva quelques heures plus tard, en pleine dégustation de glace à la menthe, ce jour-là je n’ai jamais été autant sermonné par mes parents, du moins par mon père, parce que ma Mère s’était mise à rire, mais elle me conseilla de ne pas réitérer l’exploit du jour. Depuis, je sortais souvent accompagné par mon frère ou ma jumelle mais nous passions tellement de temps à nous chamailler, du coup ce n’était guère productif nos sorties entre jumeaux. Et ce fut ainsi jusqu’à ce que j’atteigne l’âge de dix printemps… Cette année-là marqua le début ma montée en puissance !
Cassette n°2 : La lente cassure avec le Paternel
Pratiquant l’escrime depuis l’âge de six ans, mon entraîneur avait vu énormément de potentiel en moi alors il avait demandé à mes parents s’il pouvait m’envoyer en pôle Espoir France. Au départ, mon père n’était pas trop d’accord mais comme ma Mère a pris l’initiative d’accepter la demande, il fut dans l’obligation de la suivre sous peine de ne pas avoir sa petite gâterie du jour ou de la semaine… Ils ont trouvé un compromis pour moi, ils ont engagé l’un de meilleurs entraîneurs du Pôle Espoir pour venir superviser mon entraînement dans mon club de Monaco. Mon arme de prédilection, c’était l’épée ! Du coup, alors qu’au fil des mois je devenais de plus en plus fort, l’année de mes 10 ans fut celle de ma véritable consécration puisque j’avais quasiment remporté tous les tournois auxquels j’avais pu participer. Je finis même par remporter le titre de champion de France à l’épée en individuel ainsi que par équipe, sauf que ma joie fut de courte durée… Pourquoi me demanderez-vous ? Eh bien parce que dès que je rentre chez moi pour présenter mes médailles à ma royale famille, on m’annonçait subitement que mon frère venait de tomber gravement malade. Sur le coup, je suis tombé les fesses par terre parce que je ne voulais pas y croire et surtout je venais de subir le plus gros choc de toute ma vie… Mon frère, le héros de ma vie ! Je le suivais presque tout le temps partout où il allait, quand nous étions à l’école… Non je ne pouvais pas accepter le fait qu’il lui arrive quelque chose ! Malheureusement, il avait réellement une malformation cardiaque et je ne pouvais rien faire pour l’aider, à part l’alléger de certaines choses.
En arrivant au collège, je commençais à me faire un vrai nom dans mon sport même si à la base, on me connaissait uniquement par rapport à mon rang princier. Je n’aimais pas vraiment qu’on m’appelle
« Altesse » ou simplement
« Mon Prince ». Bref oui je n’aimais pas trop qu’on m’exhibe mon titre parce que je souhaitais être un jeune collégien comme tout le monde mais c’était tout bonnement impossible. J’étais différent des autres, je suis le Prince de Monaco ! Qu’importe, depuis le jour où on m’a annoncé que mon grand frère était malade, j’avais remarqué un très net changement dans le comportement de notre père. En effet, celui-ci avait commencé à mettre une distance plus ou moins grande avec Andréa et dans le même temps, il se rapprochait encore plus de ma jumelle Alice. Celle-ci avait toujours eu les faveurs de notre Père mais là c’était le comble de la préférence ! De mon côté, ma proximité avec notre mère s’agrandissait au fur et à mesure, du coup on pouvait commencer nettement à voir une guerre froide entre ma jumelle et moi parce qu’elle voulait un peu plus d’attention de notre mère et moi de notre père… J’aimais profondément ma jumelle mais voilà un conflit d’ego et d’intérêts venait de s’installer durablement entre nous ! Elle était la petite princesse parfaite et moi le prince aimé du Peuple, le petit Rebelle qui n’en faisait qu’à sa tête. Néanmoins grâce à mon caractère rebelle, je me suis encore plus renforcé dans mon sport favori : l’escrime ! Je décroche à l’âge de 14 ans un titre mondial et l’année d’après, je perds ma virginité avec ma petite amie de l’époque. Contrairement aux habituels récits de première fois, la mienne s’était bien déroulée et comment vous expliquer que c’était un moment qui m’a ouvert l’esprit : j’aimais le sexe et je n’allais sûrement pas m’en priver. Je ne suis pas ce qu’on appelle communément un sexe addict mais voilà j’enchainerais désormais les relations d’une nuit ou d’une journée. Grand maximum deux nuits ! Cependant, rien ne me présageait que j’allais encore subir un nouveau choc vis-à-vis de mon héros de grand frère…
Cassette n°3 : Le nouveau Prince modèle
Comme je le disais, un autre événement allait clairement bouleverser ma vie, du coup je vais vous le dire… Quelques temps après la fin de ma virginité, mon grand-frère qui avait 17 ans à l’époque, m’annonçait qu’il allait partir faire le tour du monde. Comment vous dire que je suis de nouveau tombé sur les fesses et je voulais clairement refuser qu’il fasse ça ! Il n’avait pas le droit de m’abandonner sauf que je savais pertinemment qu’il en avait besoin. J’ai essayé de l’en dissuader avec le recours de mes parents mais comme à son habitude, notre père n’avait pas daigné dire quelque chose à l’égard de mon frère. Quant à ma mère, elle semblait être vraiment triste mais elle acceptait la décision de son premier trésor… Du coup Andy nous quitta et j’en fus vraiment anéanti. J’avais eu l’impression d’avoir perdu mon pilier, je me mis à perdre des tournois d’escrime que je devais gagner avec facilité. Même les cours, je m’y intéressais beaucoup moins mais je continuais quand même à être assidu et à avoir de bonnes notes. Ce qui m’avait permis de garder mes esprits, c’étaient les contacts fréquents que j’avais avec mon grand-frère. Il m’avait même demandé de me calmer et de redevenir le Prince que je devrais être…
Sur cette demande de mon frère, je me suis clairement assagi mais au final ce n’était pas dans l’intention d’être dans les bonnes grâces de notre Père, qui n’avait toujours d’yeux que pour notre sœur Alice. Non j’avais décidé de devenir le Roi du Peuple ! Je multipliais les apparitions publiques malgré mon jeune âge et comme c’était la tradition, quand j’ai eu mes seize printemps, on m’avait littéralement donné un monument connu : le Stade Louis II, le temple des grands Exploits de l’AS Monaco. En vrai, je possédais des parts dans l’équipe de football, du coup le fait est que j’obtienne le stade, c’était presque parfait. Je pouvais m’y rendre sans avoir à payer pour assister aux matchs de mon club favori… Je décroche mon baccalauréat à l’âge de dix-sept ans, vu que j’avais sauté une classe auparavant. J’avais empoché une excellente mention mais au lieu d’aller directement dans une université, j’avais choisi d’accomplir mon devoir militaire envers ma Nation. Du coup, comme il n’y avait pas d’école militaire à Monaco, je suis parti en France pour avoir une formation au sein de l’Armée de Terre française. Normalement pour intégrer l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, il fallait avoir minimum 22 ans mais j’avais obtenu une dérogation par rapport à mon statut princier et comme c’était obligatoire la formation militaire pour le Prince héritier de Monaco donc voilà. Néanmoins j’avais demandé à ne pas avoir un statut spécial et surtout qu’on me traite à la même enseigne que mes camarades. Ma formation d’officiers dura quatre semestres au lieu de six comme prévu, mais comme je ne briguerais pas une véritable carrière militaire, ils pouvaient clairement alléger mes souffrances. Quoique je ne me plaignais pas, bien au contraire, j’étais bien content de faire partie de ma Promotion militaire ! Etant le plus jeune, j’étais également celui qu’on protégeait le plus, non pas parce que j’étais un prince, mais là c’était parce que je faisais énormément d’efforts et tout. A l’issue de mes deux années de formation militaire, j’ai obtenu le grade de « Lieutenant » dans l’Armée de Terre française, ce qui me donna l’équivalence dans l’Armée Monégasque. Le peuple avait salué mes prestations militaires avec un grand respect et surtout une immense fierté. Leur Prince les protégerait quoiqu’il arrive. A mon retour à la maison, j’ai eu une grande discussion avec ma famille et d’un commun accord, nous décidions de rejoindre les Rangs d’Harvard.
Cassette n°4 : Une nouvelle vie à Harvard
Après avoir rempli toutes les conditions pour intégrer l’Université d’Harvard, mon grand-frère, ma sœur jumelle et moi, nous allions faire notre rentrée dans la meilleure université du Monde en septembre 2014. Pour ma part, j’avais choisi comme cursus scolaire : le Droit et la Psychologie. Le premier domaine c’était très utile pour un futur Chef d’Etat, parce que j’avais toujours vu que les Rois et les Présidents des Grandes Nations de ce monde avaient accompli un cursus de Droit dont Barack Obama qui était accessoirement mon inspiration pour tout le changement qu’il avait opéré… En plus il avait fait partie des Rangs d’Harvard tout comme le Président John Fitzgerald Kennedy… Et j’ai également choisi Psychologie en étude mineure, tout simplement parce que ça me serait très utile de comprendre le comportement de mes futurs interlocuteurs. Comme j’avais envie de faire de découvrir pleinement l’univers des confréries américaines, dès ma première semaine au sein de l’Université, je me suis pleinement engagé auprès de ma confrérie actuelle. J’ai effectué un bizutage qui avait duré près de deux mois durant lesquels j’avais réalisé des défis plus ou moins difficiles qui alliaient l’adresse, l’intelligence et surtout de la perversité parfois. Mais cela ne m’avait pas fait peur ! J’avais clairement vu pire lors de ma formation militaire quand même ! En parallèle à mes études à Harvard, j’ai entamé une carrière de mannequin, du coup j’avais signé un contrat avec Nike pour devenir l’égérie du Meilleur équipementier du monde. Sur l’une de mes premières photos, je posais avec le nouveau Maillot de l’AS Monaco ou encore celui de l’Equipe de France de football. De plus, pour continuer à embellir mon image aux yeux de la Presse ou simplement de mon Peuple, j’ai décidé de m’engager activement auprès de diverses associations dont celles qui traitaient des problèmes cardiaques, c’était par rapport à mon grand frère que j’avais décidé ça. J’admirais sincèrement son combat contre la Maladie et j’espérais tellement qu’on le sauve un jour de cette fichue maladie mais je me doutais que cela prendrait du temps. Mes actions étaient appréciées du monde entier, mais je dois avouer que ma tendance à toujours m’afficher avec une femme différente aux bras sur les photos ternissait parfois mon image de Prince Modèle. Néanmoins tout le monde devrait comprendre que je n’étais pas encore prêt à perdre cette liberté même si je me doutais que tôt ou tard, mes parents m’obligeraient à me fiancer avec une future tête couronnée et comment dire, je préférais tellement que ça arrive à ma jumelle ! Mon objectif était simple : Monter sur le trône de Monaco ! Je le ferais pour mon Peuple qui avait besoin de renouveau.
Lors de mon année d’arrivée, plus précisément en fin d’année 2014, il y avait eu des agressions sur des étudiants d’Harvard puis en janvier 2015, le pire était arrivé. Déjà que le 7 janvier 2015, il y avait eu cet horrible Attentat de Charlie Hebdo à Paris, puis ensuite cette prise d’otages le 9 janvier à l’Hyper Casher de Vincennes… Non cela ne suffisait pas au monde puisqu’à Harvard, il y avait eu plusieurs prises d’otages. Pour ma part, je me trouvais dans la cafétéria en compagnie de mes amis et c’était à ce moment-là qu’était arrivé le preneur d’otages… Pour avoir osé jouer le héros, je m’étais pris une balle dans la cuisse et comment vous dire que je l’ai légèrement regretté. De plus ce connard s’était mis une balle dans la tête parce qu’il avait remarqué que les autorités arrivaient enfin. Cet épisode de ma vie m’avait clairement fait réfléchir… Du coup je m’étais encore plus entrainé pour devenir le meilleur bretteur du monde. Ma véritable consécration arriva en 2016 où je devais participer aux Jeux Olympiques sous les couleurs de la France. Même si je n’ai pas fini champion olympique en individuel à l’épée, j’avais tout de même remporté le titre par équipe après avoir livré un combat comme qui dirait « titanesque ». Fier de ce nouveau statut de champion olympique, qui s’ajoutait à mes innombrables trophées et médailles, j’avais entamé la nouvelle année à Harvard avec sérénité. Pour le moment tout se passait bien dans le meilleur des mondes ! En 2017, je n’avais ni participé au Spring Break, ni au Summer Camp pour des raisons politiques : je devais représenter Monaco pour certains événements dont la Remise du trophée de Champions de Ligue 1 2017 pour l’AS Monaco. Franchement j’avais regretté de ne pas avoir pu être présent tout au long de l’année mais mon équipe avait tellement été géniale : elle méritait amplement son huitième titre de Champion de France. La rentrée 2017-2018 s’annonçait sous de meilleurs hospices quand même ! D’ailleurs, cette année j’avais décidé de mettre à profit mes connaissances en fitness et en danse de salon pour donner des cours dans une école de danse à Boston, qui dispensait également des cours de fitness. Ah oui, je continue toujours ma carrière de mannequin même si je faisais peu de photoshoots parce que je ne voulais pas être dépendant de tout ça.