TAZEL GOODMAN ► NICK JONAS

Il demeure assez difficile de décrire un être en constante évolution, si vous posiez cette question à Tazel lui-même, il serait incapable de vous répondre honnêtement. Néanmoins, ce qui est vrai est le fait que son éducation  stricte, a joué un rôle très important dans le caractère et comportement qu’il présente aujourd’hui. Le fait d’avoir eu une éducation scolaire par correspondance, l’a amené à développer un profond sentiment de solitude, ainsi qu’un manque de confiance et maitrise de soi. A cause de son statut, et du nom qu’il porte, il a également pris l’habitude de masquer ses propres émotions, afin d’apprendre à penser et se comporter comme il lui était dicté. Pourtant au fond sensible, l’absence totale d’affection dans sa jeunesse l’a rendu   solitaire, froid, et réservé. Son entrée à l’université corrigea néanmoins en partie ces défauts, car se retrouver confronté à vivre et travailler en collectivité l’aida à créer pour la première fois des qualités relationnelles, comme la sociabilité, la loyauté, et même la sympathie.
Seulement, ce nouvel environnement réveilla en lui des sensations inconnues, dont il ne parvient toujours pas à canaliser. C’est par exemple le cas sur le plan sentimental. N’ayant jamais été auparavant confronté à ce genre de problème, il a une grande difficulté à contrôler l’attirance physique, ou mental qu’il peut ressentir pour une personne, et à tendance à se laisser contrôler par elles. Cela peut l’amener à commettre l’irréparable, agressivement comme sexuellement. Toutefois, le réel danger ne réside pas dans les actes qu’il peut commettre, mais dans la perception qu’il se fait d’eux. Il en est entièrement inconscient, et pense se comporter de façon tout à fait « normal ».

Tazel est né le 1er janvier 1994 à l’hopital Cedard Sinai, en Californie. Fils de Shira Dwayne Goodman PDG de Staples Incorporation, et de Hazuel Raj Goodman, homme d’affaire, il est leur unique enfant. Bien que son
père soit iranien, son seul héritage fut transmis dans son prénom. Car du fait de leur position sociale et du statut politique absolutiste du pays , toute familiarisation ou lien visible à l’état Iranien pourrait être mal perçu par le gouvernement américain, et donc négatif pour leurs sociétés, localisées aux Etats-Unis.
Il a grandi en étant coupé du monde, à Potomac, localité du Maryland. Jusqu’à ses 17 ans, il ne vit de ses yeux qu’une dizaine de personnes : quelques membres de sa famille, médecins, et professeurs. Il fut d’ailleurs pendant un temps persuadé qu’il était malade, et que son confinement était dû à cela. Mais ses parents réussirent à lui faire comprendre que son enfermement était bienveillant, et qu’il était ainsi protégé du danger et des menaces extérieures. Tazel les cru et n’en reparla plus jamais.   Il ne rencontra le monde extérieur que trois fois, afin de passer ses examens scolaires obligatoires. Il obtint à chaque fois des résultats frôlant la perfection.   Il intégra la prestigieuse université de Yale à l’âge de 17 ans. Libéré de sa prison, il se dirigea sans le savoir vers quelque chose de bien pire.

Tazel du mettre environ 1 an et demi à se faire à cette nouvelle vie, à s’habituer à vivre en collectivité, tout en s’efforçant de maintenir un niveau scolaire optimale. Mais il découvrit parallèlement que ce nouvel environnement offrait une face cachée. Celle d’un univers sexualisé, un univers où les taboues et stupéfiants sont facilement accessibles et sans limites. Il eut beaucoup de mal à résister à ces tentations, il alla même durant plusieurs mois à recréer le confinement que ses parents lui avaient instauré. Il comprit alors à ce moment-là ce que voulaient dire les termes « danger et menaces extérieures » mais il était bien trop tard. Ses pulsions se faisaient de plus en plus furtives, et elles s’accentuaient lorsque les choses n’allaient pas comme il le voulait.

C’est ce fameux soir, dans la buanderie privée des élèves, que sa vie prit un nouveau tournant. Tazel se dirigeait au service pressing, au fond du couloir des élèves lorsqu’il entendit une voix féminine l’appeler. Il se retourna, et fit face à une de ses camarades de classe, un panier à linge dans ses bras, et accessoirement complétement dénudée. Tazel eut du mal à masquer son attirance, de plus elle venait de lui demander s’il pouvait l’aider à porter son panier à linge d’une manière qu’il jugeait provocatrice. Tazel accepta calmement sa requête, le cœur battant la chamade. Tout aurait pu bien terminé si elle n’avait pas posé sa main sur son torse pour le remercier. Il caressa alors délicatement sa main, et face à son absence de réaction, l’embrassa sans crier garde. Elle mit fin à se baiser en lui assenant violemment une gifle. En plus du fait qu’on venait pour la toute première fois de poser main sur lui, il avait la terrible impression qu’elle se moquait. Luttant pour s’en aller, Tazel  restait pourtant fixé, observant la jeune étudiante s’en aller sans dire un mot. Il ressentit alors soudain un sentiment de libération, comme s’il avait finalement trouvé le comportement à adopter. Sans prévenir, le jeune homme lui attrapa les cheveux, et l’a plaqua  violemment au sol. Il se mit à se comporter de façon totalement sauvage, comme si sa conscience d’être humain avait quitté son corps. Il commençait à défaire le peu de vêtement qui lui restait, quand elle l’assomma avec un extincteur qui se trouvait à proximité.

Bien qu’il n’eut aucun témoin, et que les caméras de sécurité étaient en panne ce soir là, la jeune femme se plaint à la police du campus, et l’affaire atterrit jusqu’au bureau du doyen.
Seulement coup de chance, le coup que Tazel reçu, eu pour effet de lui causer un traumatisme crânien, lui fit oublier toute mémoire récente. Sa mère usa de ses relations privilégiées pour le sortir le plus proprement de cette affaire, et le doyen de Yale décida de "fermer les yeux" sur cet accident. Cependant il prit quand même en considération la victime, et ordonna son départ de l'établissement. Afin d'éviter toutefois que cela ait un impact négatif sur son dossier scolaire, son départ se fit sous forme de démission, et fut soigneusement accompagné d'une lettre de recommandation du doyen. C'est ainsi que son chemin pour Harvard fut tracé.

Tazel a ainsi pu être transféré à Harvard, en début de 3éme année. Devant les blessures que son coup lui avait infligé, l’étudiante de Yale décida d’abandonner toute poursuite, et accepta même de signer une clause de confidentialité totale en échange d’une grosse somme d’argent. Ainsi, aucune trace de cette accident ne pu entacher son dossier scolaire.

Ses parents ne firent comme si de rien était, seul la réussite de Tazel compte à leurs yeux, quel que soit toute formes de prix à payer.

Tazel ne s’est jamais souvenu de ce soir là, et considère la plainte dont il a été accusée comme stupide et infondée.

Le choc crânien eut étonnement comme effet d’apaiser temporairement tous ses tourments, car depuis qu’il est à Havard, tout se passe pour le mieux. Pourtant, ses troubles ont évolué d’un niveau plus élevé et n’attendent juste que la moindre faiblesse de sa part pour se réveiller.