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And I'm free, free fallin'. (Dana)

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Je me remettais difficilement. Quelques heures seulement que j'avais émergé, que je ne me souvenais toujours pas de ma soirée de la veille, que je m'étais réveillé dans la même suite que trois personnes que je ne connaissais ni d'Adam ni d'Eve. J'étais sûr que j'avais fait les pires conneries du monde hier soir. Du genre, des trucs qui pourraient carrément me décrédibiliser, d'une car c'est totalement inhabituel pour moi et de deux, car les exigences de la Eliot House augmentent de plus en plus. Dans tout les cas, ce qui était fait était fait, et je n'avais qu'à croiser les doigts pour que personne ne m'ai vu dans un état second duquel je n'ai strictement aucun souvenir. Heureusement pour moi, j'avais passé la nuit dans le même hôtel que celui où je résidais. Au moins, je n'aurais pas à faire des pieds et des mains pour rentrer comater en paix dans mon lit. Sur le chemin du retour, je jetais un oeil à mes poches, je sortais mon téléphone et me rappelait qu'il était cassé. Encore une bonne nouvelle de cette soirée. J'ai plus de téléphone, plus de crâne, plus d'oeil ? Ouais. Arrivé devant la porte de ma chambre, je priais pour que Dana ne soit pas là. J'avais aucunement envie de la croiser pour qu'elle se foute de moi, ma gueule de bois et mon cocard. En plus de ça, j'avais toujours en travers de la gorge ce que j'avais appris pendant la soirée action/vérité, de l'autre soir. J'avais pas mon mot à dire, Dana se tapait qui elle voulait, mais Noah. Arf. J'aimais pas qu'on touche à mes potes, à mes amis. Puis j'ai quand même pas à me justifier sur pourquoi ça ne plait pas non plus ? J'entrais finalement, me dirigeant vers mon lit. Pas de Dana en vue. Tant mieux. Je jetais mon téléphone sur mon lit, qui finit par rouler et s'écraser par terre. Ce bruit avait du réveiller la bête, puisque la tête de Dana sortit de la salle de bain. « Fais comme si j'étais pas là. » dis-je en soupirant, m'asseyant au bord de mon lit. J'étais au trente sixième dessous.    

@Dana Elkaïm
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Allongée dans ton lit, tu admirais le plafond d'un intérêt bien... particulier. Non en réalité, tu fixais un point imaginaire sans réussir à détourner le regard, l'esprit embrouillé. T'avais passé la soirée avec tes potes de vacances et avais passé la plupart du temps l'esprit ailleurs. Ta semaine avait été longue, et chargé en émotions. Si t'avais participé au parcours du combattant et avais bien rigolé, t'avais aussi appris que Jules était en couple et cette nouvelle te perturbait plus que de raison. Ça faisait sept ans que vous n'étiez plus ensemble donc il était ridicule de ressentir cette... jalousie à l'égard de sa petite amie, mais ça restait Jules. Et il faisait partie des rares personnes auxquelles tu tenais réellement. Tu te redressas et tes yeux se posèrent sur le lit de Tommen, de l'autre côté de la suite. Il était vide et encore bien fait. Il n'était pas rentré de la nuit et, bien que tu ne t'inquiétais pas spécialement pour ça, tu te demandais malgré tout où il avait passé sa soirée et où il avait dormi. Un soupir s'échappa de tes lèvres et tu levas les yeux au ciel. Est-ce qu'il t'en posait des questions lui quand tu rentrais pas un soir ? Non, alors occupe toi de tes affaires Dana. Tu sautas du lit et te rendis dans la salle de bain, désireuse de passer un bon moment dans la baignoire, plongée dans l'eau bouillante. Ça allait peut-être réussir à te réveiller et à te faire penser à autre chose. Machinalement, tu sortis ton tabac et ton herbe de ta table de chevet et te roulas un spliff rapidement avant de le porter à tes lèvres. Tu l'allumas et te déshabillas avant d'entrer dans le bain, frissonnant au contact du liquide brûlant. Tommen allait sûrement t'exploser pour fumer dans votre salle de bain mais à cet instant, tu t'en fichais pas mal, t'y pensais même pas en fait. A mesure que le temps passait, tu finis ton spliff et l'écrasas dans le cendrier que t'avais mis à côté pour venir engouffrer ta tête sous l'eau. Voilà que tu recommençais à sentir cette peine, celle qui t'avait consumé sept ans auparavant. Perdue dans tes pensées, tu ne remarquas pas tout de suite que tu commençais à manquer d'air dans tes poumons et sortit d'un coup la tête de l'eau, à bout de souffle. Fallait que tu sortes, que tu te la colles, que tu fasses autre chose. Dans un mouvement de précipitation, tu sortis de la baignoire, enfilas ton peignoir et t'apprêtais à ouvrir la porte quand t'entendis celle de la chambre claquer. Tommen était donc de retour. Tu t'arrêtas et écoutas, oreille collée contre la porte, savoir s'il était seul ou pas. On pouvait distinguer les bruits de pas d'une seule personne, ce qui te rassura d'un sens. T'allais pas te retrouver devant une situation qui te donnerait des hauts le cœur. Le bruit d'un objet tomba sur le sol t'alarma et tu ouvris la salle de bain dans la volée, passant ta tête pour voir ce qu'il se passait. Ton ancien meilleur ami soupira en te voyant et t'annonças de ne pas faire attention à lui. T'haussas les sourcils avec un petit sourire « Comment veux-tu que je fasse comme si t'étais pas là avec le bruit que... » puis tu te figeas, détaillant son visage du regard. Sans réfléchir, tu sortis de la salle de bain et t'avanças jusqu'à lui. Tu te penchas et t'agenouillas devant lui, le regard légèrement paniquée et la gorge serrée par l'inquiétude malgré ton ton neutre « Tu te l'ais joué Rocky Balboa ou quoi ?! ». Tes mains vinrent encercler son visage en même temps que tu te surélevais un peu pour t'approcher et bien voir ses blessures. Depuis quand Tommen Hale se battait jusqu'à être aussi amoché ? Tu fis une petite grimace en voyant le sang qui avait coulé de son arcade entrant en contact avec tes doigts. Au bout de quelques secondes, tu te relevas et retournas dans la salle de bain où tu avais vu une trousse de secours et l'attrapas pour la ramener sur le lit de Tom. La pièce était plongée dans le silence tandis que tu sortais les cotons et autres matériaux utiles. « Tu t'es battu pour une nana ? » demandas-tu sans même le regarder, les yeux rivés sur les cotons que tu imbibais de désinfectant. Tu voyais mal Tommen bourré qui frappait n'importe qui, juste par envie.
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J'avais tous sauf envie que l'on me voit comme ça. J'avais une tête de déterré, j'avais la gueule de bois et je me demande si je n'étais pas encore défoncé. J'étais persuadé que l'alcool n'était pas le seul facteur de mon état et ça me rendait malade. Si j'avais touché à ces merdes, j'en méritais vraiment une bonne. Je regrettais déjà amèrement ma soirée de la veille, je n'avais aucune idée de comment j'avais finis dans la suite d'un mec que je ne connaissais pas, avec deux meufs, inconnues au bataillon également. Peu importe, maintenant. Le plus important à cet instant, c'était juste d'éviter Dana, qu'elle ne tombe pas sur moi dans cet état là. D'une parce que je n'avais pas la force de subir ses remarques et de deux, parce que je deviendrais qui pour la juger après ? Je n'aimais pas du tout ce qu'elle était devenue, elle le savait parfaitement alors si elle me voyait rentré dans cet état, je n'avais plus aucune crédibilité. Enfin, encore fallait-il qu'elle accorde une once d'importance à mon jugement. Elle n'est pas connue pour aimer écouter mon avis, n'est-ce pas. Une fois dans ma chambre, il avait fallu que ce putain de téléphone s'écrase sur le sol pour que Dana remarque ma présence et se manifeste. Je n'essayais même pas de me cacher, en fait je n'en avais pas le réflexe. Je n'avais même pas la force de me lever et quitter cette chambre pour éviter de lui faire face. Parce que soyons claire, je n'avais pas du tout envie de me retrouver face à elle. Je tournais mon regard vers elle, quand elle se stoppa net et s'approcha de moi. Elle était simplement vêtue d'un peignoir et la seule chose à laquelle je pensais, c'était que moi aussi, j'aurais bien besoin d'une douche. Je devais puer l'alcool, voir peut être bien d'autres choses. « C'est pas drôle. » dis-je avec une moue quand elle me comparait à Rocky Balboa. Je répondais comme un enfant qui allait se faire engueuler. Je ne suis pas le genre de mec à me battre ou alors vraiment pour les grandes occasions, voyez-vous. « Aïe ! » grimaçais-je lorsqu'elle passait ses doigts sur ma blessure à l'arcade. J'en rajoutais, mais au fond, j'avais vraiment mal là. Qui que soit le connard qui m'a foutu cette droite, il ne s'était pas raté. J'espérais au moins qu'il était dans le même état, mais à en juger mon poing droit, j'avais du m'en sortir. Je restais de marbre quand Dana se reculait pour aller faire je ne sais quoi, passant mes mains sur mon front. Je ne saurais dire ce qui me faisait le plus mal : cette plaie, ou mon mal de crâne. Tout se confondait. Finalement, la brune se ramenait avec une trousse de secours. « T'es pas obligée, je peux me débrouiller tout seul Dana. » Faux, j'étais juste incapable de me lever là je crois. Mais bon, j'allais pas lui dire que j'avais bien besoin d'elle là. Tu t'es battu pour une nana ? Je fronçais les sourcils. Si seulement je savais. Non, aucune fille ne méritait que je me batte à ce point là pour elle en ce moment. Du moins, pas une fille que j'avais en vue. Enfin qu'importe, j'en savais rien de toute façon. J'avais bien pu me battre pour voler ce singe. « Non... Je... Je me souviens pas. Je me souviens de rien. » dis-je en observant avec stupéfaction ses mains qui maniaient le désinfectant. Un rien m'impressionnait maintenant que je n'étais pas capable de le faire moi même. « Je crois que j'ai passé une putain de soirée. » dis-je en rigolant. Nerveusement ? Ouais. Mais bon, là valait mieux en rire qu'en pleurer.  
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Les yeux rivés sur ton coton, tu les levas finalement lorsque Tommen te répondit pour t'avouer qu'il ne se souvenait pas de la raison de son altercation. Il ne se souvenait d'absolument rien. Tu fronças les sourcils et souris légèrement à sa remarque ironique. Même si vous aviez tous les deux changés, dans le fond, vous restiez les mêmes et tu savais que cette histoire l'emmerdait au plus haut point. Non seulement ne pas se rappeler de ce qu'il avait bien pu faire devait l'agacer mais alors avoir le visage défiguré n'arrangeait absolument rien. A nouveau, tu te soulevas pour t'approcher de son visage et fixas son arcade « En tout cas, il t'a pas raté. » dis-tu avant de croiser son regard rapidement. Fallait pas que tu rigoles sinon, il allait t'étrangler. Déjà qu'il avait essayé de se débarrasser de toi tout à l'heure, donc si tu commençais à te foutre de sa gueule, il allait t'enfermer sur le balcon et t'avais autre chose de prévu ce soir. Bref, tu commenças à tamponner doucement sa blessure, te concentrant du mieux que tu pouvais pour ne pas raviver sa douleur ou l'empirer. Les secondes passaient et tu venais d'essuyer le sang sec de son arcade et avais nettoyé la plaie. Tes perles émeraudes dévirent vers ses lèvres où l'une d'entre elles avait été amoché dans la bataille. Machinalement, tu pinças tes lèvres puis t'asseyas à nouveau sur le sol en soupirant avant de changer de coton pour t'attaquer à cette seconde blessure. Tu te redressas et approchas le coton de ses lèvres mais te stoppas avant de les toucher et le fixas dans les yeux « Râle pas sinon je te jure que j'appuie encore plus fort. » dis-tu accompagné d'un petit sourire malicieux au coin des lèvres. Et alors que tu t'apprêtais à poser enfin le coton sur sa peau, tu t'arrêtas à nouveau pour le regarder « Et j'irais raconter à Davy et Noah que t'es une mauviette Hale. » ajoutas-tu en montrant toutes tes dents, presque fière de ta menace. C'était petit, c'était bas, mais t'en étais capable et ça te ferait beaucoup rire. Enfin, le coton vint se marier à ses lèvres et tu appliquais délicatement le désinfectant. Si on t'avait dit que tu allais soigner un jour Tommen après une soirée mouvementée qu'il avait eu, tu n'y aurais sûrement pas cru. T'aurais peut-être dû lui tourner le dos, ne pas faire attention à lui comme il t'avait dit, t'en foutre, comme d'habitude. Mais t'avais pas pu, à la fois inquiète et curieuse. Et tu t'en voulais de ressentir ces émotions, de te montrer soucieuse et délicate avec un mec alors que depuis sept ans tu te fais violence pour ne plus rien ressentir. Sans t'en rendre compte, tu t'approchais de ton ancien meilleur ami, cherchant à mieux voir la petite taillade. Une fois tout ça propre, tu te reculas et mis tes mains sur tes hanches tout en penchant la tête sur le côté « Ça te rendrait presque sexy en fait. Un petit côté bad boy du dimanche. » avouas-tu avant de rigoler à ta connerie. Sauf que tu croisas à nouveau son regard et tu remarquas quelque chose qui t'avait échappé. Quelque chose que, pourtant, t'aurais dû voir tout de suite : il avait les yeux injectés de sang et les pupilles dilataient. Tu te levas précipitamment, attrapas son menton de ta main et tournas sa tête vers la lumière de la chambre « Depuis quand tu prends du LSD toi ?! » demandas-tu de but en blanc, choquée. Monsieur Parfait avait pris de la drogue. Monsieur Esprit Saint dans un Corps Saint avait touché à ce qu'il te reprochait d'avoir déjà touché. C'était l'hôpital qui se foutait de la charité. T'étais pas énervée, juste surprise. Tu croisas les bras et attendis qu'il te réponde.
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Ne plus me souvenir, de rien, ce n'était pas familier pour moi. Mes délires ne partaient jamais si loin, je ne buvais jamais au point de tout oublier de ma soirée. Donc j'étais blasé, car je savais que ce que j'avais fais la veille ne me ressemblait en rien. Et en en plus de cela que je me retrouvais avec le visage amoché, en ayant la certitude de m'être fait explosé parce que je ne devais pas être en état de rendre les coups. Quoi qu'il en soit, les faits étaient là et je ne pouvais rien y changer. Et Dana n'hésitait pas à me le rappeler, oui, il ne m'avait pas manqué ce connard. Je ne répondais rien, j'avais déjà assez honte comme ça. Je n'aimais pas me retrouver dans une position de faiblesse, une position dans laquelle j'étais vulnérable parce que c'est là que les gens en profitent. Mes années à la Eliot House me l'avait prouvé. Ne jamais montrer ses faiblesses. Mais quelque part je me disais qu'avec Dana les choses étaient différentes, bien que dans le fond, j'avais encore moins envie de m'ouvrir à elle. C'est vrai, quoi. Elle était là, à prendre soin de moi, et moi j'étais là, calme et silencieux, alors qu'au fond, nous n'étions même plus amis. On était quoi ? Plus rien ? Je n'en savais rien. C'était peut être pire, de ne pas savoir. Quoi qu'il en soit, je la laissais faire, n'ayant pas envie de m'en occuper tout seul. Quand je vis la jeune femme approcher le coton de ma bouche, j'eu presque un petit geste de recul, sachant que ça allait piquer. Mauviette, j'assume. Je râlais quelque chose dans ma barbe quand elle me disait justement de ne pas râler. C'est pas elle qui s'est fait démonté, hein. Mon sang ne fit qu'un tour quand elle parlait de tout raconter à Noah et Davy. Ok, je n'avais presque aucun secret pour mes meilleurs potes, ils savaient que les bastons c'était pas mon truc, mais reparler d'eux ne faisait que raviver une vérité sortie quelques jours plus tôt. Une vérité qui avait du mal à passer et je ne savais même pas pourquoi.  « J'avais oublié que t'aimais bien la compagnie de mes potes, c'est vrai. » C'est un petit pic, gratuit et bien placé. Cette soirée action/vérité avait délié bien des langues et apprendre que mon meilleur pote s'était tapée mon ancienne meilleure amie, honnêtement oui ça ne me plaisait pas. Je n'aimais pas mélanger tout, encore moins mélanger mon passé au présent et là c'était clairement ce qui arrivait. En tout cas, cela ne s'expliquait pas mais oui, je l'avais clairement en travers de la gorge ce coup-là. Dana terminait finalement de tartiner mon visage de désinfectant, et moi je savais que j'allais en avoir pour pas mal de temps avec ces blessures. Je le regardais quand elle se recula pour se foutre de moi en rigolant. J'avais beau toujours lui en vouloir, je ne pouvais pas nier que la revoir me faisait quelque chose. J'avais eu une vrai coup de coeur amical pour cette fille à l'époque et la voir rire à cet instant ne faisait que me rappeler les heures qu'on avait pu passer à rire ensemble avant. Cependant elle ne me laissa par décrocher un mot que quelques secondes après mes yeux furent aveuglés par la lumière. Je plissais machinalement les yeux, tirant une grimace immonde tellement la lumière explosait mes pupilles. « Aïe putin ! » grognai-je quand elle crachat le morceau. Du LSD ?! C'est une blague.  « J'ai pas pris de LSD, t'es malade ou quoi ! » Enfin j'en savais rien. Je me souvenais pas, et je savais qu'un truc inconnu me mettait dans le mal. Elle avait peut être raison et j'imagine qu'elle s'y connaissait bien mieux. Malheureusement.  « Bon ok, je m'en souviens pas. J'en ai peut être pris, mais ça devait pas être volontaire ! » dis-je finalement en levant les yeux vers elle et ses bras croisés. Pourquoi j'avais l'impression d'être face à ma mère ?  « Me regardes pas comme ça, j'y suis pour rien ! Puis même si j'avais voulu en prendre, c'est pas toi qui va me faire la morale non ? » Si j'avais bien compris un truc, c'était que Dana avait touché à pas mal de trucs depuis le lycée et je me maudissais à cet instant d'avoir parlé de ça parce que j'avais aucune envie d'en savoir plus. Je voulais encore croire qu'elle était pas devenue si différente de moi, bien que dans le fond on l'est toujours été, et c'est peut être que ça qui faisait que l'on s'entendait si bien.
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Tes yeux posés sur lui, tu n'arrivais pas à croire ce que tu étais en train de détecter à travers ses pupilles. On pouvait dire que l'idée qu'il ne souvienne plus de grand chose de sa soirée de la veille ne t'étonnait plus vraiment à présent. Il s'était drogué. Ou on l'avait drogué, peu importe, la finalité était la même : il avait mal fini. Mais au vue de son expression tout aussi surprise que la tienne à l'évocation du LSD, tu devinas qu'il ne l'avait pas pris de plein gré. C'était difficile de le croire. T'attendais une explication, quelque chose qui justifierait cette prise de stupéfiant mais il te regarda de haut en bas avant de râler et de t'envoyer un énième pique. Ok tu étais sympa, tu l'aidais à soigner ses blessures et lui en profiter pour te mettre dans la gueule ce qui semblait lui déplaire. A commencer par le fait que t'avais déjà touché à la drogue. C'était pas tout nouveau mais Tommen ne semblait toujours pas ravi par cette information. Il te jugeait, tu le savais, mais tu t'en foutais pour le coup. C'était ton corps, ta tête, t'en faisais ce que tu voulais. Si t'avais envie de te retourner le crâne avec des pilules, tu le faisais. Si t'avais envie de te griller un joint là tout de suite, tu le faisais. Mais voilà, il n'était pas n'importe qui à tes yeux et le voir ainsi avec toi, ça te gênait presque. T'étais mal à l'aise dans le fond et ça t'énervait. Tu laissas tes bras tomber le long de ton corps, lasse, et un soupir s'échappa de tes lèvres où tout sourire avait disparu. « Moi au moins quand j'en prends, j'en suis consciente, et j'assume. » dis-tu, une légère froideur dans le ton de ta voix. S'il voulait parler de ça, grand bien lui fasse vous le ferez. Mais tu savais déjà qu'il camperait sur ses positions et toi les tiennes. Ça ne serait pas la première fois que vous vous embrouillez pour une histoire de drogue que tu avais pu prendre. T'avais l'impression de faire un bon sept ans en arrière sauf que cette fois, Jules n'était pas là et beaucoup d'autres choses s'étaient passées dans vos vies respectives. Si t'ignorais tout de ce qu'avait vécu le français, il ignorait aussi ta tourmente des dernières années, tes différents combats. En fait, tout le monde l'ignorait si ce n'était ta famille. Sans ajouter de commentaire, tu te penchas pour t'approcher à nouveau du beau brun et posas ton doigt près de ses lèvres, vérifiant s'il ne venait pas de se rouvrir. A croire que même s'il t'avait saoulé avec ses remarques, fallait toujours que tu checkes si tout allait bien. T'étais à deux doigts d'être pathétique ma pauvre. Puis tu repensais à sa remarque précédente, concernant ses potes, Davy et Noah. T'avais bien compris qu'il t'avait lancé un pique mais t'ignorais le fond de sa pensée. Noah avait dévoilé votre coucherie un peu plus tôt dans la semaine et tu croyais comprendre qu'il venait d'y faire référence. Quoi d'autre ? Tes doigts se décollèrent de son visage et tu fis quelques pas dans la chambre pour atteindre la salle de bain où tu enlevas la serviette qui enroulait tes cheveux mouillés. Puis tu réapparus dans son champ de vision, t'appuyant contre l’entrebâille de la porte « Et c'est quoi le problème avec tes potes au juste ? » demandas-tu de but en blanc, les yeux perçants posés sur lui.
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Je plaide coupable. Je me suis tapé une putain de soirée, de laquelle je ne me souviens pas et pour cause, j'avais pris de la drogue. Première et j'espère bien dernière fois de ma vie. N'importe qui me connaît sait que la drogue c'est tout ce que je déteste, je n'y toucherais jamais de mon propre gré et que Dana me fasse la remarque m'énervait. Impossible de croire que j'avais pris du LSD volontairement, ou alors j'avais vraiment pété un câble dans ma tête. Mais ok, j'avoue que j'étais pas cool et que je profitais du sujet pour la piquer. J'avais passé une pire nuit, je devais encore être sous l'effet de l'alcool et de... peu importe, j'avais envie d'être chiant, même si elle était là pour prendre soin de moi. C'était un peu le monde à l'envers mais j'en profitais. Avec les années, j'avais bien du passer outre tout ça, enfin j'avais fini par me faire une raison, par me dire que nous ne nous reparlerions jamais, que nous ne nous reverrions jamais. Enfin ça, c'était jusqu'à ce que l'hôtel dans lequel je résidais soit victime d'un dégât des eaux, hein. Sa réponse eut pour simple réaction de me faire lever les yeux au ciel. Parce que maintenant assumer, ça justifie tout ? Je comprenais juste pas pourquoi elle avait besoin de toutes ces merdes. Je l'avais connu avant tout ça, avant qu'un pauvre gars lui fasse découvrir tout ça. C'est pour ça que je comprenais encore moins, comment elle avait pu se détruire volontairement avec tout ça. Elle avait pas besoin de ça à l'époque. J'espérais pour elle qu'aujourd'hui aussi, même si je devais sûrement en demander trop. J'en avais déjà marre, qu'on s'engueule alors qu'on n'était même pas "réconciliés" officiellement. J'avais juste l'impression que même si on pouvait prétendre qu'on pouvait s'entendre malgré nos différences et notre histoire, il y a toujours un moment où ces sept années d'absence nous rattrape, et que nos vieux démons reviennent à la surface. Elle se reculait finalement, rejoignant la salle de bain pour faire je ne sais quoi. Je me laissais tomber en arrière sur mon lit, complètement épuisé. Je grimaçais légèrement en sentant une douleur dans mon dos. Je ne cherchais même pas à comprendre, je savais que je ne saurais pas d'où la douleur venait. Dana réapparaissait finalement, avec une question qui me posait une colle pour le coup. Pourquoi j'avais ouvert ma gueule déjà ? « Qui a dit qu'il y en avait un ? » dis-je simplement en tournant ma tête dans sa direction, croisant une nouvelle fois son regard. « Tu fais ce que tu veux, non ? » dis-je en haussant les épaules. Oh j'avais pas la tête à réfléchir là tout de suite.
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Malgré les années, tu arrivais à te remémorer la première fois que tu avais touché à la drogue, la première fois que Tommen l’avait appris et que vous aviez eu une discussion à ce sujet. Si toi, tu avais plutôt pris la chose à la légère, ça n’avait pas été le cas pour lui. T’avais dû le rassurer, lui expliquer que c’était juste une fois dans ta vie, comme ça pour essayer. Une promesse avait été faite, promesse que tu n’avais jamais tenu, retouchant à toutes ces merdes de plus en plus souvent avec Jules, marchant sur une pente glissante. Mais ta condition s’était empirée une fois de retour en Australie, et tes parents avaient dû prendre des décisions drastiques pour t’empêcher de sombrer. Pourtant, c’était peut-être ce que t’avais voulu. Sombrer. Un peu plus. Toujours plus. Avec le temps, t’avais appris à cacher ta peine, à vivre avec. Rares étaient les fois où tu touchais à une pilule ou que t’inhalais de la poudre mais ça arrivait encore. Dans un moment de faiblesse, de rage, de dégoût. T’avais trouvé du réconfort dans la drogue et n’arrivais toujours pas à te défaire de ses effets, de ton point de vue, bienfaisants. Puis, tes fréquentations n’arrangeaient rien. Bon nombre de tes potes plongeaient la tête la première dans les substances illicites. De retour dans la salle de bain, tu retirais la serviette de tes cheveux en prenant le temps de bien les essuyer et revenais à la porte pour pouvoir observer le français. Il était amoché, tu l’avais soigné, mais ça l’empêchait pas de garder son tempérament de chieur. Et il semblait prendre plaisir à t’envoyer des piques sur les sujets que vous pouviez catégoriser de fâcheux entre vous. Y avait la drogue bien sûr, mais un deuxième sujet venait s’ajouter à la liste, sujet auquel tu ne t’attendais pas du tout à vrai dire : ses potes. Tu lui demandas clairement quel était le problème, n’ayant pas pour habitude de tourner autour du pot, et le fixais intensément, cherchant la réponse dans ses traits. Mais il fallait croire que tu n’étais pas la seule à ne pas laisser transparaître toutes tes émotions facilement puisque tu n’arrivais pas à comprendre ce qui pouvait bien trotter dans la tête de Tommen à cet instant. Il affirmait qu’il n’y avait aucun problème et que tu faisais ce que tu voulais. Encore heureux ouais. Mais sa réponse était loin de te satisfaire. Tu te décollas de l’entrebâille et t’approchas de lui jusqu’à t’asseoir sur le bord du lit où il se trouvait, ton regard toujours planté dans le sien. Tu plissas légèrement les paupières, le surplombant pour la première fois étant assise et lui allongé, et te penchas un petit peu pour rapprocher vos visages.  « T’es jaloux ? » demandas-tu, sérieuse. T’arquas même un sourcil pour accentuer ton air curieux. En réalité, t’y croyais pas du tout, tu venais juste le faire chier un peu, lui rendant sa pièce.
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Au bout du compte, c'est comme si vous aviez échangé les rôles. Toi, dans un état piteux, la gueule de bois et amoché, et elle clean qui prenait soin de toi. C'était pas du tout la plus plaisante des positions, surtout quand toi t'étais pas habitué à t'y retrouver, encore moins avec elle. Fallait dire aussi que quelques semaines en arrière, Dana ne faisait même plus partie de ta vie. Elle n'appartenait qu'à un lointain souvenir de ton passé à Paris, que t'avais juste laissé s'estomper au fil des années, mais peut être pas au même titre que celui de Selene. C'était deux histoires totalement différentes, même si au final, les deux avaient fini par te blesser chacune à leur manière. La France, que t'aimais tant te jouait des tours ces derniers temps et tu en oublierais volontiers tes souvenirs parfois. Enfin bon, là, Dana tombait finalement bien car jamais t'aurais eu le courage de démerder tout seul, mais quand tu entendais la tournure de votre discussion, tu changeais d'avis. T'avais pas envie de te casser la tête, ni même de réfléchir. Ouais, cette histoire avec ton meilleure pote tu l'avais en travers. Sans trop savoir le pourquoi du comment, mais c'était comme ça. Peut être parce que malgré tout, t'avais encore le réflexe de protéger l'australienne, alors que tu savais pertinemment qu'elle avait pas du tout besoin de toi. En tout cas, c'est l'explication la plus plausible que tu trouvais, et t'avais pas envie d'en chercher une autre à vrai dire. Ta réponse sembla la faire taire, puisque tu pus profiter de quelques minutes de silence, qui reposait grandement ton cerveau et allégeait ce mal de crâne atroce. Mais elle ne l'entendait en fin de compte pas de la même manière et décidait finalement que ta réponse était insuffisante. Tu plissais les yeux quand elle s'approchait, s'asseyant à tes côtés. T’es jaloux ? Tu ne réagissais même pas, même si ses paroles se perdaient dans ton esprit. Tu comprenais pas, pourquoi toi tu serais jaloux. Dana, c'était ton amie. Enfin à l'époque. Certes, vous qualifiez d'ami aujourd'hui serait un terme fort, mais pourquoi parler de jalousie ? Tu soupirais, plantant ton regard dans le sien pendant un long moment, sans ne rien dire. Puis sans qu'elle ne s'y attende, t'attrapais un coussin derrière toi pour lui jeter à la figure. « Je crève de jalousie, ouais »  dis-tu en roulant des yeux. Quelle blagueuse, cette Dana. Bâillant grossièrement, tu gardais les yeux posés sur la jeune femme et remarquais qu'elle avait encore les cheveux mouillés. « Tu vas quelque part ? » Elle semblait se préparer, et t'avais probablement du la retenir avec ta péripétie.
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Penchée au dessus de lui, tu attendais de pouvoir lire dans ses traits, d'avoir une réponse plus claire. Mais tu n'en aurais aucune. Est-ce que tu en attendais réellement une d'ailleurs ? Ta question avait été purement rhétorique. Quelle jalousie pouvait-il y avoir entre vous ? Aucune. Tu restais, malgré tout, silencieuse, lui faisant croire que tu attendais une réponse de sa part. Un soupir s'échappa de ses lèvres, te donnant envie de rire. Tu l'emmerdais, tu le savais. Il devait avoir qu'une seule envie : dormir. Mais t'avais une mini revanche à prendre. Le faire chier pour répondre à ses petits piques envoyés pendant que tu t'étais occupée de lui. Il posa ses yeux dans les tiens et tu ne le lâchas pas une seule seconde. C'était à peine si t'osais battre des cils. D'un point de vue extérieur, ça pouvait paraître intense. Mais toi, t'avais juste envie de rigoler, ne prenant pas du tout ce moment entre vous au sérieux. Parce que t'étais comme ça, ou plutôt t'étais devenue comme ça. Je-m'en-foutiste, toujours à prendre les choses au second degré pour éviter de se plonger tête la première dans une tourmente future. Retrouver Tommen te faisait plaisir, vraiment, il t'était impossible d'expliquer tous les sentiments que tu pouvais ressentir quand tu avais une conversation avec lui, peu importe sa nature, peu importe l'atmosphère électrique qu'il pouvait y avoir. Mais se retrouver face à lui, voire aussi proche qu'à cet instant, c'était comme retrouver une part de toi. Une part que tu avais abandonné dans le passé. Quand soudain, tu te pris un coup de coussin dans la tête, te faisant te reculer d'une vingtaine de centimètre. Un léger cri de surprise résonna dans la chambre avant que tu n'éclates de rire. Sa réponse te dit d'autant plus rire alors que tu reposais tes yeux sur lui. Tu te levas et te dirigeas vers ta partie de la suite pour te constituer une tenue. « Ouais. J'ai un rendez-vous on va dire. » dis-tu en te concentrant sur le t-shirt que tu allais mettre. Emilio allait t'attendre mais tant pis, tu lui diras que l'attente valait le coup et il ne pourra qu’acquiescer. Ou pas. Tu optas pour une robe au final, l'air étant particulièrement lourd ce soir. Cachée par un mur, tu retiras ton peignoir et l'enfilas avant de relever tes cheveux encore mouillés en un chignon plus ou moins négligé. Il ne te fallut qu'un rapide coup de mascara pour être fin prête. Tu revins auprès de Tom qui était en train de s'endormir et lui tendis une boite de médicaments. « Tiens. Prends ça avant de dormir. » dis-tu en secouant la boîte. Tu savais ce que c'était un lendemain de mauvaise cuite, et ces cachets étaient un véritable miracle. Testé et approuvé. Tu te penchas sur lui et déposas un baiser léger sur sa joue pas trop abîmée avant d'attraper ta veste et ton sac à main. Puis, avant de passer la porte, tu te retournas vers ton ancien meilleur ami « J'passerais le bonjour à Noah de ta part. » dis-tu avant de fermer la porte, ne prenant pas le temps d'attendre sa réponse. Petite blague, petite blague. Tu pris le chemin du pub irlandais, le sourire aux lèvres.
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