we light up the world (Nesryne)

we light up the world
— with Nesryne

Je n'avais qu'une seule idée en tête, une seule personne dans mon esprit, Nesryne. Elle me manquait et c'était bien la seule pour qui j'acceptais de l'avouer. Son toucher sur ma peau, ses lèvres caressant les miennes, j'y pouvais rien, je la désirais trop. Tellement que je ne me comportais que très rarement en connard avec elle. Pourtant ce n'était pas de l'amour. Ni de l'amitié. Quelque chose d'autre, quelque chose de fort, on ne pouvait me séparer d'elle plus d'un mois sans que je ressente le besoin de la voir. Un coup. Deux coups. La porte qui ne s'ouvrait pas, l'attente qui se faisait interminable. Était-elle seulement là ? J'avais refusé de la prévenir, mon ego demandant à voir sa surprise sur son visage lorsqu'elle verra le mien rayonner. Allez, ouvre Nesryne. Je suis là, je t'attends. J'avais envie de parler, de crier à travers la porte qu'elle n'avait rien à craindre mais elle me reconnaîtrait directement. Tout comme je l'aurais reconnu tout de suite. Alors le mal devait être pris en patience. Puis, finalement, la porte qui s'ouvrait et ses yeux qui se posèrent sur moi. Il ne m'en fallut pas plus pour que ma bouche se colle à la sienne tandis que mes mains encadraient son visage. « Je t'ai manqué ? » Juste pour t'entendre dire oui. Juste pour être sûr que je n'avais pas fait tout ce chemin pour rien.

© LOYALS.

@Nesryne S. Strauss

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we light up the world.
— with Davy.

Les coups à la porte me firent réveillé en sursaut. Un peu désorientée, je regarde un peu partout avant de réaliser où j'étais. J'avais l'habitude des quatre murs de ma chambre du dortoir et non un grand espace… bon d'accord , grand espace ne sont pas les bons mots pour décrire mon appartement, mais tout de même il est un peu plus espacé que mon ancienne chambre. Hier soir j'avais terminé de ramener mes boîtes ici et bien trop fatiguée de me rendre à mon lit, je m'étais assoupi sur le canapé du salon. Ne sachant pas qui pour être derrière la porte, surtout à cette heure, j'ouvre sans regarder dans le judas et me fait attaquer direct par des lèvres. Mon cri de surprise est étouffé par le baisé, mais fut remplacé par un gloussement quand je reconnue Davy. Il était d'humeur bien enjôleuse ce matin, ce qui est très loin de me déplaire. « Bien sûre que tu m'as manqué. » lui dis-je avec cette sincérité, heureuse de cette bouffée de bonne humeur. J'étais partie du Laos depuis quelques jours et je ne pensais pas le revoir avant le début du semestre. « Qu'est-ce que tu fais là ? Je croyais que tu restais au Laos jusqu'à la fin du mois ? » le questionnais-je voulant savoir le pourquoi cette soudaine apparition. Je dois l'avouer, j'espérais en être la principale raison.

© LOYALS.
@Davy Beckins

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we light up the world
— with Nesryne

Elle m'avoue que je lui avais manqué tandis, qu'un sourire aux lèvres, j'entrais dans son appartement. Enfin, dans sa chambre. Parce que, ouais, fallait l'avouer c'était la seule pièce qu'il y avait. Moi qui étais habitué à la luxure, au lit double, à un grand espace, je devais avouer que la taille ne me mettait pas trop à l'aise. Pas du tout même. Mais j'étais pas là pour me plaindre en fait. Non, ma présence était dû à cette femme qui m'avait ouvert la porte, me donnant l'accès à sa chambre mais aussi à son corps, plusieurs fois pour ce dernier. « Je suis juste passé te dire bonjour, ça fait trop bizarre le Laos sans toi ». Sans ton corps qui se terre sous ma couette, sans tes lèvres pour m'accueillir une fois rentré dans ma chambre. Non, ce n'était définitivement pas la même chose. « Je dérange ? » Doucement, ma mes mains remontaient le long de ses bras, passant sur son épaule pour venir se nicher sous son visage. Alors doucement je l'attirais à moi, partageant un baiser tendre, celui dont j'avais été privé pendant des jours. Ce qui était trop selon moi. « Parce qu'on a deux jours pour nous tous seul donc peu importe ce que t'as prévu, t'as intérêt à annuler ». Ouais, clairement, c'était pas moi qui partirais.

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we light up the world.
— with Davy.

J'étais un peu à fleur de peau ces derniers jours et j'ai besoin de tout et de rien pour me distraire et avoir complètement la tête plonger sur autre chose que mes problèmes. Mon déménagement a tombé à pique. J'ai bouclé mes valises un peu à la viva-vite et trouvé ce mouvement logement un peu à la dernière minute. C'était peut-être petit, mais je commençais déjà à m'y prendre goût. Et puis, avec mon budget un serré, c'est tout ce que je peux m'offrir pour l'instant. « J'avais des trucs à régler, donc je n'avais pas trop le choix de rentrer. Mais ça fait trop plaisir de te voir » lui répondais-je sans toutefois dire l'entière vérité et lui raconter des mensonges. « Pas vraiment, je viens juste de me réveiller. » je n'aurais pas dit non à un café histoire d'être bien revigoré, mais ses lèvres ont bien commencé le travail. Je réponds en retour à son baiser, mes bras s'encerclent automatiquement autour de son coup. « Ah oui ? Qu'est-ce qu'on va faire pendant ces deux jours monsieur l'envahisseur ? » murmurais-je contre sa bouche. Je n'avais pas besoin de lui poser, car j'avais une idée claire et nette du comment nous allons être occupé.

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« Monsieur l'envahisseur ? » Un léger rire m'échappait, c'était bien la première fois que j'héritais d'un surnom pareil. Décidément il n'y avait qu'elle pour trouver des trucs pareils. Mais au fond je n'en avais rien à faire, elle pouvait m'appeler comme bon si lui semblait, du moment qu'elle m'offrait ce dont j'avais besoin. Ouais, on pouvait me qualifier d'homme faible dans ces cas là. Sauf qu'en fait, c'était juste de l'indifférence. Si le surnom avait été connard ou autre, j'aurais profité de son corps puis claqué la porte et me serais barré sans demander mon reste. Puis elle n'aurait pas eu de mes nouvelles pendant des semaines. Le sexe c'était bien mais le respect encore mieux. « Je sais pas t'as pas une idée ? » Parce qu'il était hors de question que je sois celui qui réclame. Si Nesryne voulait finir dans ce lit avec moi, il faudrait qu'elle l'avoue, qu'elle m'y entraîne. Et pourtant je lui volais un nouveau baiser en attendant sa réponse, comme pour lui faire comprendre clairement que je la voulais aussi. Mieux que les mots, les actions. Puis je reculais de quelques pas, un sourire amusé aux lèvres, les bras écartés. « A moins que tu préfères qu'on joue au Scrabble mais autant te prévenir : on risque de s'endormir tellement ce jeu est ennuyant ». Il n'y avait pas pire pour casser l'ambiance. Ah si, le bingo. Les trucs de vieux quoi.

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we light up the world.
— with Davy.

« Ou tu préfères monsieur le susceptible ? À toi de choisir » lui riais-je au nez en voyant sa tête face au petit surnom que je lui ai attribué. J'aimais un peu le charrier, c'est quelque chose d'inné chez moi, mais qui charrie, aime bien. Maintenant qu'il est là, je ne pouvais plus m'arrêter de sourire. J'aurais aimé l'accueillir dans un lieu moins encombrant, mais on va devoir faire avec pour l'instant. « Hum, je n'ai rien qui me vient en tête en ce moment. » Puisqu'il est d'humeur aussi taquin que moi, je décide de rentrer dans son jeu, voyant clairement ses intentions à me faire céder. Je n'allais pas mordre dans l'hameçon aussi facilement. Il m'embrasse encore une fois avant de s'éloigner. Je scrute ses faits et gestes, arquant d'un sourcil à sa suggestion. « C'est ennuyant si tu joues la mauvaise version. Tu n'as jamais entendu parler du strip scrabble ? Je peux te garantir que c'est loin d'être ennuyant. » souriais-je tel le chat du Cheshire, il n'allait pas l'avoir facile c'est certain, j'aime jouer les désirer.

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Ven 1 Sep 2017 - 14:37

Le strip scrabble ? Je n’en avais jamais entendu parler mais le nom révélait tout. J’imaginais qu’il fallait enlever un vêtement à chaque mot qu’on ne trouvait pas, ou un truc du genre, enfin bref, quelque chose loin de l’innocence dont j’essayais de faire preuve. Nesryne essayait de me tenter, ça se voyait dans son regard, son sourire reflétait son amusement. Elle voulait jouer, comme moi. « Je ne saurais si c’est ennuyant qu’en y jouant ». Une manière de dire que j’étais partant. Mais bon, fallait encore qu’elle en ait un. Mon regard parcourait la pièce à la recherche du jeu sans pour autant le trouver, peut-être qu’elle ne l’avait pas encore sortie. D’ailleurs ça serait marrant de le proposer à Pacôme. Hein ? Pourquoi je pensais à elle ? Cette fille ne quittait jamais mes pensées, comme si elle était ancrée dans ma peau, comme une alarme qui s’enclenchait dès que je m’approchais trop d’une autre. Putain, Pacôme, tu ne me laisseras donc jamais en paix ? Apparemment non. Mes yeux se reposèrent sur Nesryne et son sourire. Mais je ne pouvais pas m’empêcher d’en désirer une autre, quelqu’un qui ne m’appartenait pas. « Je suis désolé Nes’ mais je dois y aller ». Pas un sourire, pas un baiser, rien. Juste mon épaule qui frôle la sienne en sortant de l’appartement. Elle méritait une explication, quelque chose. Mais je ne pouvais pas lui donner. En fait, je ne pouvais plus rien donner à personne.

hj : on arrête le rp là ? Davy s'en va donc.. we light up the world (Nesryne) 2511619667

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