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Milan here we come - Benjona

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► Milan here we come


What the F. Are we doing?


Adossé contre le plan de travail de la cuisine, je bois mon verre de vin à petites gorgés. Ce n’est pas par snobisme. Je ne suis pas entrain d’en savourer l’arôme. Je ne fais pas ça pour un quelconque besoin autre que celui de … passer le temps.
Passer le temps, jusqu’à ce qu’il revienne de la randonnée qu’il a voulu faire, et dont il a vu l’annonce quelque part… ou alors une course? Je sais plus, je dormais.
Il m’a demandé de l’accompagner, mais après notre conversation d’hier, notre escapade, et mon réveil dans ses bras chaud et rassurant… j’avais autre chose dans l’esprit.
J’ai prétexté une activité avec mon équipe. Je l’ai embrassé, et passé mes mains quelque instant sur son corp, avant de le laisser partir se doucher, et de retomber sur le matelas. Le chien n’a pas mis longtemps à venir prendre sa place, je l’ai caressé lui aussi. Avec beaucoup moins d’insistance. Un peu parce que mes yeux s’étaient déjà refermé, un peu aussi parce que ça reste un chien. Et j’ai fini par m'endormir, bercé par le bruit de l’eau.
Je n’avais bien entendu rien de prévu avec les Aquarhum. Je voulais seulement rester seul aujourd’hui.
Ce que je m’étais préparé à faire, demandait qu’il ne soit pas la, qu’il ne me vois ni ne m’entende.

Je regarde le chien avec son nouveau collier, assis par terre, à me regarder, lever encore mon verre à mes lèvres, et en boire une gorgés.
Fuck ce que je déteste le vin. Il ne nous reste pas de bière, ni de Vodka. Et la bouteille de champagne d’hier, on l’a un peu terminé. En boire un peu des lèvres de mon homme à bien remplis ma soirée. Et le faire boir nous a fait rester beaucoup plus longtemps dans cette clairière, jusqu’à ce qu’il déssoule.
Je me rappelle l’avoir nargué, d’être plus soul que lui. Avoir joué. Avec son corp. Dehors. Enveloppé par la nuit. J’ai bien aimé jouer…

C’est le chien qui s’en rends compte en premier, du retour de mon homme. Une de ses oreilles se tourne vers la porte, avant qu’il se retourne en entier, et se mette à courir. Il va certainement lui lécher les chevilles… et lui mordiller les Baskets… ça me fait doucement rire.
“-Babe” criais je de la cuisine. Je prends mon verre, et une feuille sur le comptoir, puis me dirige vers la porte à mon tour.
Sur la pointe des pieds, je m'allonge, et lui embrasse les lèvres. Lui tendant le papier
“Joyeux anniversaire des 1 an”
...
Ouai, bon, je suis pas aussi romantique que lui, et Il ne comprendra certainement pas, pourquoi je lui offre une feuille imprimé d’une cathédrale pour notre anniversaire … Alors j'ajoute “C’est La Cathédrale” … j’y peut rien si elle s’appelle comme ça “C’est à Milan Babe” … ça ne l'avance pas plus “Salcha va être à Milan du 30 Juillet, jusqu’au 15 Août.”.
Continue Jona.
“ J’ai vérifié avec son agence, et quand j’ai vu que pour y aller, d’ici, il fallait plusieurs avions, plusieurs escales, plusieurs décollages et atterrissage, j’ai pensé à emprunter un Jet Privé” je pointe le papier “j’avais pas de billet d’avion à imprimer pour te les montrer… c’est pour ça l’image. On y va dans 3 jours”
Je suis pas romantique, je sais. Il a même pas encore enlevé ses chaussures..
“Joyeux anniversaire mon homme”

DEV NERD GIRL


@Benji Skelton
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À peine entrée que le corniaud est déjà là pour me saluer. Essaie pas, je sais que tu lorgnes mes baskets. Encore heureux qu'il aie la retenu de ne pas baver dessus quand je les ai encore aux pieds. Je n'ai d'ailleurs pas le temps de les retirer que Jona arrive, précédé d'un "Babe" pour me saluer. Je ne fais pas un mouvement de plus pour entrer, préférant me concentrer sur son baiser. ...au goût de vin, si je me fis au verre qu'il a à la main. Je suis pas fan. Disons que le champagne passait beaucoup hier que ça aujourd'hui. Mon esprit s'égare légèrement sur les souvenirs de notre soirée qui s'est terminée bien après les feux d'artifices. Les pensées aidant, je laisse mes doigts courir un peu plus sur lui. Du moins, jusqu'à ce qu'il me tende un papier. Je regarde la photo imprimée... Une église, Baby? Non, une cathédrale. D'accord, mais qu'est-ce que tu...? Ses explications arrivent et mes questions que j'avais pour lui, meurent sur mes lèvres avant que je ne les aie prononcées. Milan. Salcha. La possibilité d'avoir une réponse à ce doute qui s'est insinué. Je ne sais toujours pas ce que je ferai si elle me réponds qu'il est bien de moi.

Mes yeux glissent entre la photo et le visage doucement souriant de mon boyfriend alors qu'il me souhaite à nouveau un joyeux anniversaire de rencontre. "Mon homme" ce qu'il dit et qu'il continuera à dire peu importe ce qui arrivera à Milan, même si ça peut être plus tremblant pour un petit moment parce qu'il a peur lui-même ou qu'il est nerveux. Chose tout à fait normal. On y sera ensemble. Tout simplement.

Me penchant, je vais tendrement chercher ses lèvres qui goûte un peu moins l'alcool et un peu plus lui. Je m'attarde un peu, une main au bas de son dos, l'autre - tenant la feuille - à ses côtes. Un coup de langue me file un frisson le long de la colonne vertébrale, me faisant stopper mon geste et me séparer légèrement de ma fouine. Frisson désagréable, je dois préciser. Parce que ce coup de langue, n'est ni de moi, ni de Jona, et loin d'être près de nos bouches. C'est près de ma cheville, juste au dessus de mon bas, puisque je porte un short. Et c'est nettement plus baveux.

Baissant la tête, je trouve Le Chien, semblant très heureux qu'on lui porte enfin de l'attention. Une patte sur mon pied, il attend ce qu'il a défini comme son jouet et que je tarde à lui donner. Une de mes baskets. Il ne touche pas à mes autres souliers par contre. Aller savoir ces runnings shoes ont de particuliers.

- Rappelles-moi de les laisser ici dans trois jours, dis-je à Jona alors que je croise à nouveau son regard.

Prenant finalement le temps d'arriver, je laisse le quadrupède à sa joie, entraînant Jona à la cuisine qu'il a quitté pour venir me trouver. Stoppant, je m'appuie au comptoir, reprenant là où on avait stopper, mes doigts flânant à nouveau sur lui, la feuille reposant sur la surface de travaille derrière moi.

- Thanks Baby, fis-je finalement en le laissant respirer.

Et merci de faire ça avec moi.

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What the F. Are we doing?


Il a eu l'air de beaucoup apprécier mon cadeau.
Mon homme m'a embrassé, et m'a câliné. Le chien à mordillé dans sa chaussure, et tout est bien qui finit bien.
N'est ce pas?
-3 Jours plus tard -
Pas vraiment. Pas du tout même. Pas pendant un vol qui rencontre des turbulences, et mon petit ami qui à les mains crispé sur les accoudoirs. J'ai essayé mon possible pour lui faire oublier ou il était, et ce qui se passait. J'ai murmuré des mots doux, caressé sa main. Embrassé ses lèvres comme j'ai pu. Me suis approché de lui autant que le permettait la ceinture de sécurité.
Mais pendant quelques heures... j'ai eu le coeur tordu, le corps tendu, et un blabla qui arrive à peine aux oreilles de mon homme...
"Je suis désolé"
Avais je dis, quand l'appareil s'est enfin arrêté, je me suis tourné vers lui, et l'ai embrassé aussi tendrement que je le pouvais. La main sur son torse, je calculais les battements de son coeur. Les sentait ralentir, jusqu'a un rythme normal. Pour finalement lâcher ses lèvres et dire légèrement "On est arrivé mon coeur"

Milan.
La nuit, c'est très beau. L'air y est doux, et les lumières très belles...
C'est tout.
Je n'arrives pas à voir grand chose d'autre, tandis que la voiture qui nous ramène à notre hôtel, circule dans les rues vides de ce nouveau pays. Je ne regarde même pas à travers la fenêtre... Au lieu de cette habitude que j'ai en voiture, je préfère enlacer Benji, et poser ma tête sur son torse, voulant rattraper les heures qu'on a passé cloué à nos sièges.
J'avoue aussi être extrêmement fatigué, et avoir les traits aussi tiré que le brun dont je fixe le profile. Un baiser attire mes lèvres sur sa mâchoire "A penny for your thoughts ?" chuchotais je

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De manière générale, Jona porte attention à bien des petits détails dans la vie. De la finition parfois, que d'autres oublieraient, mais qui, lorsqu'il y pense, en font sourire certains. Aujourd'hui, il a eu une de ses attentions. Enfin... y'a trois jours plutôt. En réalisant que ça prendrait des heures et plusieurs transferts d'avions entre Vientiane et Milan, il a préféré noliser un jet privé qui nous garantissait un vol direct. S'il ne l'avait pas fait, je n'aurais probablement pas pris le second avion. Pas avec les turbulences qui ont secoué l'appareil. Je n'aime pas embarquer dans ces boites à sardines en temps normal, alors quand c'est secouer comme un prunier... Peu importe ce que Jona a essayé, je suis resté enfoncé dans mon siège, les mains crispées aux accoudoirs. J'avais de la difficulté à parler et j'ai rien enregistré de ce que lui a dit. Je pouvais à peine répondre à ses baisers. J'ai eu les yeux fermés pendant la moitié du voyage. Dire qu'on va devoir embarquer à nouveau dans quelques jours, puis dans quelques semaines pour rentrer à Boston...

Pour l'instant, je profite d'avoir retrouver le plancher des vaches. J'en suis nettement plus calme depuis que j'ai mis les pieds sur l'asphalte du tarmac. Les vérifications n'ont pris que quelques minutes à peine, mais ça m'a permis de retrouver contenance. J'ai pu recommencer à faire des phrases complètes aussi. Alors que je n'ai seulement été capable que de secouer la tête lorsque Jona s'est excusé dans l'avion. Pourtant, ce n'est pas sa faute. Un baiser de sa part me sort d'ailleurs de mes pensées et je détourne les yeux de la circulation pour croiser son regard fatigué.

- J'aime pas prendre l'avion. C'est probablement la seule partie du voyage que je déteste, commentais-je tranquillement pour répondre à sa question.

Mon bras passé à sa taille y est environ depuis qu'on a à nouveau les pieds au sol, même maintenant alors qu'on est dans ce taxi qui devrait nous amener jusqu'à l'hôtel.

- T'as l'air crevé Baby, soufflais-je en examinant ses traits.

De mon côté, je dois avoir encore le teint cireux. Je ne me sens pas extrêmement fatigué, mais mes muscles me rappellent à chaque mouvement qu'ils ont été crispés pendant des heures. Me penchant quelque peu, je profite de ses lèvres quelques secondes avant de m'approcher de son oreille pour y murmurer.

- Je vais devoir te porter jusqu'au lit? Demandais-je, plus moqueur que réellement sérieux.

Je l'ai déjà fait. Ça arrive assez rarement cependant. À peu près seulement quand il est complètement brûlé et qu'il s'endort à moitié sur ses révisions. Et encore parfois, je m'étends simplement avec lui sur le canapé puisque sa largeur nous le permet. Mais la première fois, c'est parce qu'il m'a tenu tête à Miami. On n'était pas encore ensemble, mais il m'avait demandé de rester parce qu'il faisait souvent des cauchemars suite à la prise de ses fichus pilules. J'ai voulu dormir sur le divan, mais ça ne faisait pas l'affaire de Monsieur. Il est entêté quand il veut. Et, oui, j'ai fini par dormir dans le même lit que lui.

Arrivé à l'hôtel, je garde ma fouine près de moi, passant la ganse de mon sac de voyage et lui soutirant sa valise des mains en le distrayant d'un baiser et d'un sourire en coin. C'est un peu pour remplacer le temps que je ne lui ai pas réellement porté attention dans l'avion. Enlacés, on passe les portes et traverse le grand hall. Chic et sobre, sans trop de flafla.

- Skelton-Lynch, fis-je simplement lorsque la fille du desk finit par demander à quel nom est la réservation.

Les formalités réglés, je laisse Jona prendre les clés magnétiques et, ignorant le groom, je l'attire jusqu'à la cage d'ascenseur. Appuyé sur le mur de la cabine, mes mains ont tôt fait de glisser au creux de son dos pour qu'il se blottisse à nouveau contre moi. Je dépose un baiser à son front avant d'appuyer mon menton sur sa tête.

- Merci d'être là, Baby…

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Il est parfait.
Il est juste parfait. Et je l'aime. Beaucoup. Je ne peux vraiment pas imaginer ma vie sans lui... et je n'en ai pas envie.
Ce n'est pas à cause de l'heure avancé, ni la fatigue d'avoir trop blablater, ni la pseudo sensation d'enivrement, qui n'a rien à voir avec la coupe de champagne que j'ai eu sur le jet privé. Ce n'est rien de tout ça... Je suis juste... niais, quand je suis avec lui. Je lui réponds avec des sourires, ou des hochements de têtes.
Bon ... c'est aussi la fatigue

Son odeur, qui m’entoure, et sa chaleur m’enveloppant dans cette voiture, ont beau me faire sourire tout le long du trajet. Ce n’est rien, comparé au sentiment de bienêtre qui me parcourt tout entier, quand en descendant il me tient la main… Et surtout… quand il prononce le mot composé : Skelton-Lynch.
La chambre Skelton-Lynch.
La combinaison de nos noms ne devrait pas me faire autant d’effet ! Ce ne sont que nos noms de familles. Il aurait pu dire Skelton ET Lynch que ça n’aurait rien changé.
Alors pourquoi? Pourquoi l’envie de lui embrasser la joue me démange tant? Je ne fais pourtant même pas un mouvement, qu’il me rapproche à lui, me colle contre son torse et embrasse le front.
Il me remercie…
“J’aime beaucoup, Skelton-Lynch” choisis je de répondre. “Je vais nous faire une plaque à coller devant la porte du loft . T’en dis quoi?” Je demande avec un sourire. Une de mes mains trouves son chemin jusqu'à sa joue, et mon pouce joue sur sa lèvre que je viens mordiller. Encore un étage et on arrive…

Suite Sweet Suite, à la place de Home sweet Home.
J’ai fait en sorte que l’avion atterrisse la nuit, afin qu’on se mette tout de suite au lit, au lieu de nous fatiguer à “essayer” de profiter vainement de la journée. Benji aurait été trop sur les nerfs, et moi beaucoup trop préoccupé par sa situation. Au lieu de me calmer, j’aurais essayé, avec ou sans succès, de lui faire changer les idées … Et je connais mes limitations après des heures de vol : J’aurais fini par me shooter au café, et lui tapper encore plus sur les nerfs, que les turbulences qu’on vient de quitter.
Remarquant à peine la beauté de l’endroit, je me laisse tomber habillé sur le lit, face contre le matelas, les valises quelque part dans la pièce. Je marmonne contre le Matelas “Oh oui, oooooh oui”

-7h plus tard
Une douche, c’est tout ce dont j’avais eu envie au réveil, en plus de me prélasser un moments entre les draps.
Une douche j’ai eu, et des câlins en prime. Le plaisir de me rincer l’oeil en plus du corps, et de lui piquer sa serviette le temps d’un jeu qui nous mit un tout petit peu en retard.
En retard pour quoi ? Pour un petit déjeuner dans la réception de l'hôtel. Je commande un café et une viennoiserie, prends mon portable et regarder les news, comme chaque matin.
“Babe” relevant mes yeux, je me rappelle un fait “ je t’ai pas dit qu’on rencontre Salcha aujourd’hui n’est ce pas?” .
J’ai un peu oublié cette information. entre préparatif de voyage, voyage, et … d’autre choses. Je parle cependant de la manière la plus décontracté possible, menant mon café à mes lévres.  

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Étrangement la fatigue commence à se faire sentir plus lourdement lorsqu'on se retrouve seuls dans la cabine de l'ascenseur. Je le rapatrie tout de même contre moi, n'ayant pas envie qu'on soit simplement l'un contre l'autre, sagement. Je veux encore l'avoir dans mes bras. Surtout qu'on a passé plusieurs heures sanglés dans une boite à sardine qui se faisait secoué à tout moment. Et il n'était pas obligé de faire ça non plus. Le remerciant doucement, je pose mon menton sur sa tête comme je le fais souvent. Cependant, lorsqu'il parle, je me redresse et le regarde. Quelques secondes avant que mon cerveau comprenne ce qu'il veut dire, puis un sourire tendre vient se placer sur mes lèvres.

- J'ai pas de problèmes avec ça, lui assurais-je.

Son pouce joue momentanément avec ma lèvre inférieure et je le laisse faire, sachant que bientôt il sera remplacé par ses propres lèvres. Mais, lorsque ce sont ses dents qui rencontrent ma chair, j'en gronde doucement. Changeant le tout pour un baiser, je fais exprès de l'éterniser jusqu'à ce que les portes de l'ascenseur daignent s'ouvrir. Un peu pour gagner du temps et beaucoup par pure plaisir de ce contact.

Par chance, notre chambre n'est pas à l'autre bout du corridor, et on passe bientôt la porte. Les bagages à peine déposés que ma fouine teste le confort du matelas. Honnêtement, je le comprends. Mes muscles me tiraillent. M'asseyant d'abord sur le lit, je ne tarde pas à m'allonger, un peu de travers, aux côtés de Jona. Ma main a tôt fait de rejoindre sa tête et faiblement, je passe mes doigts dans le fouilli qu'est devenu sa crinière aujourd'hui.

- La plaque pour le loft, commençais-je, laissant une pause pour croiser ses iris et m'assurer qu'il ne s'est pas déjà endormi. ...Tu voudrais pas la poser sur un nouveau? Le questionnais-je.

Je dis pas de foutre Pénélope à la porte, mais elle voudra sûrement s'installer elle-même avec son copain et le (les?) rejeton(s) et arrêter de vivre en double couple.

- On peut laisser celui-là à ta soeur et s'installer plus près du campus, proposais-je. T'aurais pas une heure de bus ou de taxi à faire quand je ne peux pas venir te chercher, argumentais-je tranquillement.

C'est que des propositions. Si ça le fait paniquer, j'ai rien contre continuer de vivre au centre-ville. Mais je me dis qu'il aurait à gagner qu'on se rapproche un peu de l'université. Ça lui éviterait beaucoup de perte de temps en transport et il pourrait peut-être en profiter pour dormir un peu plus. De mon côté, le garage serait sensiblement à la même distance. Et c'est pas vraiment un déménagement qui va m'inquiéter. Mais j'aime bien ces journées comme cet été, où y'a que nous deux.

I'm just saying it's fine by me
If you never leave
And we can lay like this forever
It's fine by me
But I don't wanna come on too strong


***

Réveil en douceur. Pour une fois, ce n'est pas le soleil qui m'a tiré du gouffre noir qui me sers de sommeil : c'est Jona qui a bougé faiblement en s'éveillant aussi. Mes lèvres se sont attardées quelque peu sur ses épaules avant qu'il ne propose finalement une bonne douche chaude. Le corps raidit par le vol d'hier ...et une tout autre raison dans une certaine zone particulière, je n'ai pas hésité à répondre par l'affirmative, même si on a trainé un peu encore sous les draps. ...Et sous le jet d'eau.

Maintenant qu'on est installé dans le petit bistro de l'hôtel pour déjeuner, je le laisse jouer avec son téléphone comme il fait presque tous les matins au petit dej. À la maison, parfois, j'en profite pour feuilleter un bouquin, ou, lorsqu'on sort au resto, je prends le journal, même si c'est pas nécessairement l'édition du jour. L'ennui, c'est qu'ici, le seul que j'ai trouvé est en italien. Et je comprendrais peut-être un mot sur vingt s'il j'ai la chance que ça se rapproche un peu du français.

L'interrogation de Jona, subite comme si elle venait de lui passer par la tête, ne tire un léger sourire. Prenant le temps d'avaler la bouchée d'oeufs brouillés, je le regarde, vaguement amusé avant de finalement lui répondre.

- T'as pas précisé, fis-je. Mais je me doutais que ce serait aujourd'hui, avouais-je avant qu'il ne stresse pour rien. Puisque tu me connais assez pour savoir que je n'aime pas particulièrement attendre et donc que tu ne provoquerais pas volontairement une situation du genre. Et considérant que tu as été élevé dans un monde où perdre son temps est catastrophique...

Attrapant la tasse de café, je le fixe encore par-dessus le rebord, presque fier.

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Je ne flippe pas. Bizarrement.
Je ne grimace même pas, en lui annonçant que j'ai oublié, tout simplement, de lui dire pour le programme. Je suis beaucoup plus calme. Pas comme avant, pas calme physiquement, mais calme mentalement. Je n'ai plus de peur irrationnelles, pour des éventualités de choses qui peuvent ou ne peuvent pas se passer. Je calcule toujours autant, toutes les possibilités, cependant, je n'ai plus ... peur.

Quelque chose a changé, et je n'arrives pas a situer le moment exacte ou ça s'est passé. Je ne sais pas quand est ce que j'ai ... muri... je crois. Quand est ce que je suis passé du mec qui stresse à demander à un autre de définir leurs relation, au mec qui lâche des bombes le matin, en buvant son café, et lisant le journal sur son téléphone. Peut être au même moment, ou ce mec a compris combien il tient à l’autre. Et combien, l’autre tient à lui. Une relation beaucoup plus forte que je ne le soupçonnait.
Euh oui, ce mec, c’est moi.

Reposant mon téléphone, j’en ai la preuve quand il me réponds.
Un peu comme quand, hier, il m’a demandé d’emménager ensemble, pour avoir un loft à nous deux, et coller la plaque avec nos noms devant la porte. Il m’a caressé les cheveux et j’ai été emporté par sa voix, et sa douceur. J’ai souris, n’ai pas répondu, puisque trop fatigué, et trop heureux pour n’importe quel mouvement. Alors que d’habitude, j’en aurait été un peu plus chamboulé…
-Tu me connais trop bien, dis je avec un sourire, En parlant de gagner du temps. Hier je t’ai pas répondu… pour ta proposition, Cambridge, déménager: Je veux bien oui. Parce que, finalement, Pénélope vient de m’informer qu’elle décide de rentrer à new york, et je ne sais pas quand est ce qu’elle va revenir. Elle va tout dire à Marjorie, et veut le faire avant la naissance des jumeaux. Et … j’ai envie de chercher un loft avec une terrasse, pour le chien. Faudra juste lui acheter un nouveau collier avec une nouvelle adresse.

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Ayant attrapé la tasse de café, j'en prends une longue gorgée et souris légèrement à ses premières paroles. Je le "connais bien". J'ai appris à le connaître aux fils des mois. Je me suis habitué à ses manies qu'il croit dérangeantes, à ses mouvements constants qu'il n'a parfois pas conscience, à ses discours qui prennent quelques fois des centaines de directions. Plus que ça, je me suis habitué à lui. À sa présence à mes côtés. Et je n'ai plus envie que ça change. Après avoir caché pendant plusieurs semaines à sa demie-soeur qu'on était en couple, maintenant ce n'est plus un problème, mais on ne vit pas "ensemble". Parce qu'elle est là. C'est pourquoi j'ai saisi l'occasion, hier, de lui proposer un nouvel appart. Plus près de l'université si possible. Je croyais que Pénélope resterait, aussi, j'avais proposé de lui laisser l'appartement et que nous, on bouge. Maintenant, je sais plus trop ce qu'on va en faire de ce loft. Techniquement, il m'appartient. C'est mon nom qui est au bas de l'acte de propriété. Alors, on le vend? On le loue? Est-ce que je veux vraiment me lancer là-dedans? On verra ce qui arrive en revenant à Boston.

- Tu m'as répondu hier, Baby, soulignais-je en le regardant, amusé.

Son sourire éclatant, malgré ses traits tirés. Ses yeux qui brillaient d'envie, même s'il tombait de sommeil. Il n'a pas dit un mot, mais j'avais compris. Ça arrive apparemment bien souvent entre nous. Je ne considère pas que c'est une mauvaise chose. C'est probablement l'un des avantages d'avoir appris à se connaître en fait.

- Donc les critères de base sont : un loft, avec terrasse et garage, près d'Harvard, résumais-je.

Le loft, c'est surtout parce qu'il a parlé du nôtre quand il a parler de la plaque. Aussi que j'ai un mind block à chercher à acheter une maison. Pas l'impression que c'est notre genre de vie. Ou un effet du genre. À Cambridge, c'est une question de logique puisqu'on se rapprochera et que ça lui évitera du transport. Le terrasse "pour le chien" qui se sentira sûrement au paradis après que Jona l'aie installé, j'ai même pas de doutes là-dessus. Comme j'ai aucun doute qu'on en profitera aussi tous les deux. Et le garage, c'est un caprice de ma part. Le camion est à l'abri et c'est plus pratique pour travailler.

- Pour Pénélope, c'est peut-être la meilleure chose. Elle pouvait pas cacher ça indéfiniment à sa mère. Et elle sera probablement mieux entouré quand les jumeaux arriveront.

Techniquement, sa mère a déjà passé par là, donc elle pourra l'épauler ou je sais pas. Je suis pas certain que Jona aurait aimé être la première personne que Péné aurait appelé quand tout se serait déclenché. Quelque chose me dit qu'il serait probablement tombé vite en mode panique. Remarque, à part appeler l'ambulance et essayer que personne soit blessé, je saurais pas plus quoi faire.

Sauf que tout ça, ça me fait penser que si ce qu'on vient vérifier s'avère vrai… Moi aussi, je vais devoir avertir ma mère. Et je sais honnêtement pas comme Christine va réagir, sachant qu'elle a jamais blairer Salcha. Après, ça peut être une erreur et on reprendra simplement nos vies. Et si on peut mettre la pédale douce pour recroiser mes exs, ça serait peut-être pas mauvais.

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La quantité de liquide dans mon verre diminue, tandis qu'on continue notre rituel matinal. Mon genoux touchant sa cuisse, nonchellement appuyé, j'essaie inconsciemment de garder le contact, entre nos deux corps. Le rendant un peu, comme une continuité de moi même.
Et dire que je viens juste de m'en rendre compte!! Il fallait toujours qu'une partie de moi sente sa chaleur...
Ce que je peux être collant !

Essayant d'oublier ce que je viens de découvrir, ou de le reléguer dans une partie de mon cerveau qui ne soit pas occupé par notre conversation, je me concentre sur sa réponse, qui me fait de plus en plus sourire "Je penses aussi que pour Pénélope, c'est peut être le meilleur des choix. même si elle va bizarrement me manquer." Je soupire, et reprends une gorgé, pour continuer "Alors un loft, oui ! Peut être sur 2 étages? avec un bureau pour toi, héritier Skelton... Où tu pourras faire des conférences vidéo, sans devoir te déplacer si l'envie te prends... et que j'utiliserais pour étudier sans que le salon soit un foutoir à la fin. Une terrasse pour le chien, un garage pour le camion, et pourquoi pas un jaccuzi tient !" Autant profiter au maximum de ce que la modernité nous offre. "Une sorte de mini piscine... chaude l'hiver"
Un coup d'oeil sur le cadrant de ma montre "En préparant le voyage, j'ai demandé à l'Agence de Salcha, de nous préparer un rendez vous. Elle croit qu'elle va rencontrer un client américain, ne sait pas que c'est toi, et vu ou se situe la porte, elle ne te verra pas en entrant, dans ... 5 minutes, si elle est ponctuelle" Ajoutais je avec un sourire "J'aime jouer les James Bond avec toi, mon homme"
Je me penche au dessus de la table, et lui vole un baiser.  

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Il acquiesce à mes paroles pour sa soeur, disant seulement qu'elle lui manquera étrangement.

- New-York c'est pas si loin de Boston, Baby, lui fis-je remarquer. On ira la voir si tu veux.

En camion. Je ne précise pas, mais pour une courte distance comme ça, non, je prendrai pas l'avion. Pour 4 heures de route, je vais rester les pieds près du sol. Mais bon, ça sert à rien de s'argumenter pour le moment, puisque les déménagements ne sont même pas encore fait. On reste cependant dans le sujet alors qu'il reprends la liste de ce qu'il faudrait pour le loft. Il en propose un sur deux étage et j'hoche vaguement la tête. Ce n'est pas quelque chose qui me dérange du moment que les escaliers ne sont pas en verre. Je penche la tête à la raison qu'il me donne par contre. Un bureau pour moi? Des conférences vidéos?? Heu… Disons que je penche plus pour l'option où il pourra étudier sans être dérangé. La terrasse et le garage, c'est réglé. Et le ...jacuzzi? J'hausse un sourcil, plutôt surpris de cet ajout, mais il semble prendre ça comme un manque de savoir de ma part puisqu'il précise, me faisant grimacer.

- Je sais ce que c'est, Jona. Ça m'étonne simplement que tu l'entres dans tes désirs pour un nouvel appart, précisais-je.

Une dernière bouchée de mon déjeuner et je laisse le buzz boy desservir, promettant de nous apporter de nouveau café, tandis que Jona m'explique sa démarche pour notre rencontre avec Salcha. Ici. Dans 5 minutes. Me tournant rapidement, je jette un bref regard pour situer la porte avant de reprendre ma position initiale. Sans même y penser, mes gardes se remettent en place. Les muscles se bandent, les sens sont en alertes et je me mets, par réflexe, à analyser tout ce qui se passe autour de moi. Les vieilles habitudes qui reviennent au galop lorsque je réalise que j'avance vers une situation que je ne maîtrise pas particulièrement. Le sourire de Jona et sa remarque arrivent à détendre légèrement mon ancienne barricade et je réponds à son baiser, desserrant les poings alors que je n'avais même pas réalisé l'avoir fait.

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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA



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