« Soirée mondaine. » ⤀ Louvya

soirée mondaine.
— with Louve.

Heureusement que je commençais les cours qu'à la rentrer, mon père voulait que je l'accompagne à chaque rendez-vous et soirée d'affaire qui se déroulait en Amérique, c'est-à-dire beaucoup. Papa était sur un nouveau projet. Il voulait conquérir après l'Angleterre, l'Amérique et il était bien parti pour réussir. J'avais enfilée un joli tailleur pantalon assez original pour changer des robes de cocktail habituelles. J'avais grandi et je devais ressembler à une vraie femme d'affaire et non plus une jeune fille qui suivait juste son père à ses rendez-vous. Je prenais les grandes décisions avec lui maintenant, je devais, aux yeux des autres, être reconnu en tant que Madame Strauss et non plus Cléolya, la fille de son père. Nous étions dans la limousine avec mon père et nous étions arrivés sur les lieux, j'étais ravie de le revoir, ça faisait un moment déjà qu'il n'était pas revenu ici, il m'avait laissé les reines puisqu'il avait des rendez-vous en Australie.

« Montrons leurs notre grandeur. » Dis-je le sourire aux lèvres.

J'aimais ça, je me sentais dans mon élément et j'avais choisi de reprendre l'affaire plus tard et il me préparait du mieux qu'il le pouvait en plus de ce que m'avait appris Oxford et bientôt Harvard. Je sortais de la limousine et je me dirigeais, aux côtés de mon modèle, vers l'entrée d'une très chic maison appartenant à un grand PDG d'épicerie fine américaine. Une fois à l'intérieur, je récupérais une coupe de champagne qu'un serveur venait de m'apporter sur son plateau en argent.

« Je reviens tout de suite, je vais au buffet, je n'ai rien mangée, je ne voudrais pas faire mauvaise impression avec les effets de l'alcool. » Dis-je au creux de l'oreille de mon paternel.

Alcool plus estomac vide, ça ne faisait pas bon ménage.

© LOYALS.

@Louve V. Perol

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shitty evening

cléolya & louve

La simple idée d'une soirée mondaine la mettait mal à l'aise. Pourquoi pas plutôt une bonne vieille fusillade ? Là au moins, si quelqu'un se montrait plus malin que vous, vous pouviez simplement lui coller une balle dans la tête.

J’avais eu du mal à digérer la nouvelle que j’avais apprise tout juste après le bal, y a deux semaines de ça. Pire encore, la surprise n’était toujours pas passée. Colin avait été mis au courant par une bourde que je ne suis en mesure de reprocher qu’à moi-même, et c’est sans doute le pire dans l’histoire. Moi qui voulais jouer la carte de l’ignorance ou celle de la cachoterie, c’était râpé. Heureusement pour moi, Monsieur n’avait pas jugé bon d’en informer le paternel, et il valait mieux ; j’avais même pas le courage d’imaginer ce qui m’arriverait si ça arrivait aux oreilles de Francis, hésitant entre être reniée ou me faire exiler sur une île déserte au fin fond de l’océan. Bref, rien de spécialement joyeux pour ma poire. J’avais déconné et je m’en voulais ; mais plutôt que de m’apitoyer continuellement sur mon sort, il fallait que je bouge. Que je reprenne ma vie comme je l’avais laissée, que je retrouve la Louve de toujours. Et évidemment, en apprenant qu’une soirée mondaine se déroulait aux abords de Boston, impossible pour moi de ne pas sauter sur l’occasion pour me vider l’esprit. Parce que bien que je tenterais de bien me tenir, j’étais prête à bien des choses pour ajouter un peu d’amusement à la situation. Sans même compter le fait qu’il y aurait un buffet, comme toujours, qui n’attendrait que moi et ma gloutonnerie. Alors, vêtue d’une intemporelle petite robe noire signée Chanel, un vaste sourire aux lèvres plein d’hypocrisie, je traverse la salle de la soirée pour me diriger directement vers le buffet. Parce que j’ai pas pour habitude de passer par quatre chemins, j’attrape sans crier gare l’une des mignardises soigneusement déposée sur un plateau. Et, alors que je l’enfile dans ma bouche, je me fige l’espace de trois secondes, mes yeux posés directement sur celle qui a toujours eu le don de m’insupporter. Parce qu’il fallait qu’elle soit là aussi, forcément. Le contraire aurait été trop beau. Madame se dirige vers le buffet ; quoi de mieux pour commencer la soirée ?

Made by Neon Demon

désolée c'est vraiment pourri :TT:

je me rattrape au prochain post « Soirée mondaine. » ⤀ Louvya 73120010

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soirée mondaine.
— with Louve.

J'étais plus que dans mon élément ici. J'étais carrément dans mon cadre idéal, entourée uniquement de gens riches. Les serveurs se baladaient entre nous avec des plateaux en argent surplombé de magnifique flute à champagne remplie. J'en attrapais une alors que je me dirigeais vers le buffet, pour ne pas être pompette devant nos potentiels collaborateurs. Une fois devant le buffet, je ne prêtais attention à personne, les petites mignardises retenaient toute mon attention, elles étaient toutes plus alléchantes les unes que les autres. Je faisais ma petite sélection que je déposais sur une petite assiette que j'avais préalablement prise. L'instant d'après je me sentais observée, en même temps il y avait énormément de monde à cette soirée, c'était peut-être juste une impression, alors je retournais à mes occupations tout en avançant le long du buffet. Une personne, que je n'avais pas pris la peine de regarder, se trouvait juste à mes côtés, je prenais donc une bouchée pour la lui proposer avant de redresser la tête.

« Sérieusement ? C'est une caméra cachée c'est ça ? » Dis-je en regardant autour de moi.

Elle détestait les soirées mondaines. Quelle chance j'avais de la croiser ici ? Aucune normalement. Elle était l'outsideuse, elle n'avait pas réellement sa place ici, elle détestait les gens, comme moi, qui appréciaient ce genre de cocktail. Elle n'était pas spécialement méchante, je ne la détestais pas non plus, mais juste elle et moi ça ne passait pas.

« Qu'est-ce que tu es venue faire ici ? Tu as changée d'avis sur ce genre de soirée ? » Dis-je le plus simplement possible.

Depuis le temps que je ne l'avais pas revu, elle avait peut-être changée d'opinion.

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soirée mondaine

cléolya & louve

« Malheureusement pour toi, non, pas de caméra pour te mettre sur le devant de la scène. » Mon regard se dépose immédiatement sur les autres mignardises ; le tout étant, à présent, de choisir celle qui finirait son chemin dans mon estomac. Je finis par en attraper une nouvelle que j’engouffre peu soigneusement dans ma bouche et, d’un large sourire aux lèvres, je redresse la tête pour redéposer mes yeux sur celle qui me fait face. Alors non, mon point de vue sur la chose n’a pas changé et ce ne sera peut-être jamais le cas ; mais quand j’ai entendu parler de cette soirée, n’ayant rien de prévu jusque là, je me suis dit que je m’y lancerai, rien que pour avoir le culot de taper dans le buffet. Chose qui était d’ores et déjà faite d’ailleurs. Et hors de question de passer des heures à flâner parmi tout ce petit monde ; une fois que je n’aurai plus rien à me mettre sous les dents, je filerai aussi vite que la lumière dans une soirée toute autre. Bien plus à mon goût. « Je pense que tu es suffisamment intelligente pour comprendre ce que je fais ici. » D’un geste de mains, mes bras s’écartant et mes paumes en l’air, je lui présente le buffet qui nous fait face. « Ma raison est là. Et non, je n’ai toujours pas changé d’avis, toi et tes acolytes vous êtes toujours aussi ennuyants. » Niveau ennui, ici, c’est le summum. J’ai jamais réussi à m’intéresser à ces galas autrement que par les buffets et les boissons. Depuis gamine, je passe le temps en faisant des conneries camouflées dès que je n’ai plus rien à grignoter. Et ce jusqu’à ce que mon père accepte enfin qu’on déguerpisse. C’est sans doute pour cette même raison qu’il ne me demande plus de l’accompagner et préfère largement emmener Colombe ou Fauve. Elles, au moins, elles sont fabriquées à la François.

(Invité)

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