ENZO RAFFAELE VASCO ► Jacob Young

Il était une fois, l'Italie, ce grand pays bordé de culture, berceau de la mode et de la richesse, c'est ici dans cette botte du monde que je suis né, à Florence, la belle et magnifique Florence, une ville chaleureuse qui m’accueillit dès le berceau, mes premiers cris je les ai poussé ici. Vous croirez surement que nous en sommes au début, c'est vrai on pourrait le croire, la naissance est le début de la vie de l'homme, pourquoi pas mais pour qu'il y est une naissance il faut des parents, hors voilà le vrai début, la rencontre de mes parents, oublions le encore "Il était une fois" allons directement à l'essentiel. La plupart du temps, ce sont les hommes qui vont vers les femmes, gentlemans, séducteurs, beaux parleurs, il n'hésitent pas à faire parler de leur joli sourires et leurs petits mots pour s’octroyer le sourire d’une femme et un prochain rendez-vous, les femmes aussi sont capable du premier pas, ce fut le cas pour la rencontre de mes parents, ce ne fut pas mon père mais ma mère qui fit le premier pas vers l'homme qui prendra quête de son cœur. Il faut remonter 3 ans avant ma naissance, ma mère était une très belle italienne, formes très généreuses, caractère angélique, la femme qui n'hésite pas à sacrifier son temps libre pour aider les autres, elle travaille dans ce qui la passionne depuis son plus jeune âge, la mode, elle est styliste chez la plus grande enseigne de stylisme sur Florence, vous dire que son salaire valait ses nombreuses heures de boulot, elle gagnait bien sa vie, même très bien, assez pour se faire largement plaisir en plus des factures, des vivres et autres choses. Comme je vous l'ai dis mon père ne fit pas le premier pas, il n'entra pas dans la boutique où travaillait ma mère et lui faire des yeux doux et lui dire des mots d'amour, au contraire c'est elle qui franchit la porte, elle avait besoin de s'acheter une nouvelle voiture et elle entra dans un des concessionnaires de la ville, un homme l’accueillit, le responsable des ventes, l'homme chargé de lui faire visiter les différentes voitures pour à la fin lui faire signer les papiers, cet homme c’est mon père, il lui a direct taper dans l’œil et c'est par de nombreux sourires et regard que les visites des voitures défilèrent, elle choisit la préféré du responsable des ventes et après que les papiers furent signés et que les clés lui soit remise, ma mère l'invita à boire un verre un de ces soirs, l'homme ne refusa aucunement, il n'avait pas intérêt, laisser partir une aussi belle femme sur une réponse de refus, c'est un cas malchanceux, il accepta en lui donnant son numéro de téléphone et c'est par un sourire qu'ils se quittèrent mais ils allaient bientôt se retrouver, ils en étaient sur tous les deux. Et ce qu'ils pensaient étaient bien vrai, le lendemain, ils se retrouvaient dans un des bars de la ville, ils riaient, s'échangeaient des regards, des sourires, le courant passait plus que bien à tel point qu'un premier baiser fut échangé au premier rendez-vous et c'est ma mère qui fit encore le premier pas, elle était très entreprenante même quand il s'agit de séduire et de charmer, à croire que je tiens vraiment bien d'elle. Quelques mois après, ils sortirent ensemble, c'était un couple bercé par l'amour avec ses moments heureux, ses petits tracas, ses engueulades sans importance, un couple florentin comme tant d'autres, ils habitaient dans une villa au bord de l'Arno, leurs boulots respectifs leur permettaient de vivre sans problèmes, ils n'avaient pas de quoi s’inquiéter, la seule question qu'ils se posaient après un an de vie commune c'était avoir ou non un enfant. Finalement la grossesse fut annoncée deux an plus tard et 9 mois après, c'était direction l’hôpital pour assister à mes premiers cris, ils étaient les parents les plus heureux du monde, même leur mariage daté d'il y a un an et demi n’est rien comparé à ça, je reçu le jolie nom de Enzo Raffaele et je devenais le nouveau membre des Vasco.



J'avais la belle vie de ma petite taille, malgré leurs boulots assez costaud et prenant une grosse partie de leur temps libre, ils arrivaient à s'organiser pour s'occuper de moi, être avec moi, faire en sorte que je ne manque de rien, franchement je ne pouvais pas rêver mieux, j'étais aux anges, il n'y avait pas plus belle satisfaction. Je n'ai jamais eu à me plaindre, j'avais ce qu'il me plaisait, le petit sourire, les petits yeux doux, mes parents craquaient à chaque fois et ils dépensaient pour me faire plaisir, l'argent n'était pas un problème, nous étions pas les plus riches de Florence mais on pouvaient être classés d'office dans le milieu aisé et dans les familles qui n'ont aucunement besoin de s’inquiéter pour leur dépenses d'argent, je suis tombé sur la bonne famille, il faut croire, quoique elle n'est pas si "parfaite" que ça, il y a toujours ces petites choses qui compliquent toujours tout. Nous sommes quelques années plus tard, je viens d'avoir 12 ans, je commence à comprendre certaines choses même si je suis encore jeune, par là je veux faire entendre que certaines choses peuvent entrer par une oreille et sortir par l'autre mais d'autres choses entrent par une oreille et restent dans le cerveau, des choses en rapport avec un oncle assez louche, ma mère en a parlé avec mon père un soir, je n'arrivais pas à dormir et en me levant j'ai écouter aux portes, ce qu'elle disait ne m'était pas encore totalement clair mais je comprenais assez de choses pour avoir un point de vue sur la situation. Elle avait un frère, un frère qui apparemment aurait fait quelques conneries, après c'était le reste de sa famille, bref, le moment intéressant sur l'oncle louche n'avait pas été loupé, mais de mes 12 ans je tournais ça dans tous les sens dans ma tête, j'arrivais pas à tout comprendre même si en réalité c'était une des choses les plus simples à comprendre. Je n'ai jamais trop chercher à poser des questions enfin pas à cet âge mais arrivé à 14 ans, j'avais la conscience plus clair et une compréhension bien plus perfectionnée, j'avais un oncle pour le moins louche et c'était le moment de poser les questions pour enrichir un de mes plus gros défauts, ma belle et solide curiosité. « Maman... tu peux m'en dire plus sur mon oncle... s'il te plait » je voyais bien le regard de ma mère, un léger soupir, un regard baissé, lui poser cette question c’est comme si elle faisait face à un dilemme « Enzo... crois moi mon chéri, en apprendre plus sur ton oncle ne te servira à rien... » c'était à chaque fois la même chose, elle refusait de m'en dire plus, avait-elle honte de son frère, j'en étais presque sur mais pourquoi ? Qu'avait-il bien pu faire pour faire honte à ma mère ? J'essayais à plusieurs reprises dans les moments les plus opportuns mais mes espérances étaient vaines, elle refusait et changeait de sujet comme toujours, je n'allais pas abandonner mais laisser de côté cette partie de ma curiosité pour qu'après, quelques temps plus tard, lui demander de nouveau et faire en sorte qu'elle m'en dise plus. J'essayais encore le soir en écoutant aux portes, espérer en savoir plus mais même quand elle en parlait avec mon père, elle restait au même stade que moi, elle n'a jamais voulu étaler des récits sur sa famille, elle reste mystérieuse quoiqu'il arrive sur ce côté là, espérons que cette part de mystère va un jour céder pour me laisser la voie vers la fin du mystère et découvrir de plus amples informations et détails sur mon oncle et "ses affaires louches" qui font honte à ma mère.



On ne sait pas quand on tombe amoureux, c'est une des seules choses qu'on ne peut prévoir, une fille arrive dans votre vie et vous la regardez différemment, votre cœur bat plus vite en sa présence, vous ne savez pas comment agir ou quoi dire, elle vous rend dépourvu de moyens, à tel point que même prononcé son nom vous donne des frissons. Ce coup de foudre je l'ai eu à mes 16 ans, je me rappellerais toujours de la première fois que je l'ai vu c'était l'année précédente, à mon entrée au lycée, un lycée privé qui accueillaient les plus riches de Florence, c'était le jour de la rentrée, elle était là, cheveux ondulés, un visage de rêve accompagné par une pointe de maquillage, dans son slim et son débardeur elle accompagnait tous les regards mais le mien se perdit dans son regard, dès ce jour là j'ai été amoureux et après quelques mois à lui tourner autour, à sympathiser avec elle, je sortais enfin avec, elle avait un an de plus que moi, mais quand on aime l'âge ne compte plus. L'amour rend aveugle comme on dit, je me suis rendu compte qu'elle ne sortait avec moi que pour "avoir de la compagnie", elle me menait en bateau constamment, je m'en étais rendu compte assez vite, j'essayais de savoir pourquoi elle faisait ça mais j'avais beau à faire, elle continuait de vivre sa vie comme une solitaire comme si je n'existais pas. Je me rendais compte alors que l'amour pouvait faire souffrir, mon cœur souffrait et c'est là que j'ai commencer à me détacher peu à peu de l'amour en voyant d'autres filles à part elle, je faisais des nouvelles rencontres, au lycée comme dans la rue, je voulais qu'elle se rende compte que je l'aimais plus que tout et que j'existais mais même en côtoyant d'autres filles, rien à faire, je cessais vraiment de croire qu'elle m'aimait alors qu'en retour je l'aimais à en mourir. Elle s'en ai finalement rendu compte quand j'ai faillis me rapprocher trop d'une fille, elle m'a péter un câble, elle n'avait jamais crier autant, elle me faisait une leçon de morale sur rester fidèle, sur le fait d'être en couple et tout mais elle ne se rendait pas compte que ce genre de morale devrait se retourner contre elle, c'est elle qui ne respecte pas le mot "couple", j'essaye pas tous les moyens de passer du temps avec elle, de lui faire plaisir mais elle semble nier mon existence, à croire que dire "oui" à ma question "veux tu sortir avec moi ?" n'était qu'un simple pari, alors c'est avec une grande douleur que j'allais prendre une décision qui allait changer une partie de moi pour le reste de ma vie. « Écoute Isabella... j'en ai marre de tous ces efforts qui ne servent à rien, je donne tout et toi rien en échange.. tu crois que c'est normal ? » je voulais mettre les points sur les "i" avec elle une bonne fois pour toute « J'en sais rien, retourne toi la question tu vois d'autres filles à part moi... » elle n'osait même pas me regarder, elle préférait lire ses magasines sur la mode au lieu de se concentrer sur moi et mes mots car ce qu'elle allait entendre je le pensais au plus profond de moi « Tu crois que j'ai fais ça par plaisir, tu ne m'a pas laissé le choix Isa, tu continue toujours à faire comme si j'existais pas, à faire comme si tu n'étais pas amoureuse de moi... j'ai besoin de toi moi, besoin de sentir que tu t'intéresse à moi » elle finissait par me regarder avant de soupirer « Enzo.. chéri, je t'aime comme une folle mais il faut de la liberté dans un couple, j'ai besoin de liberté, on a pas besoin d'être constamment tous les deux, c'est la base... » je croyais rêver, elle osait me dire ça après 8 mois de relation, ce qu'elle venait de dire, être "un peu libre", elle l'avait fait pendant tous ces mois, on passaient plus de temps loin de l'autre que rien que tous les deux, je voulais pas ça moi, c’est pas ce que les couples font, ça trottait déjà dans ma tête depuis quelques temps et je décidais enfin d'aller droit au but « Ça me fait mal au cœur de dire ça mais je vois pas quoi faire d'autre, je t'aime à en mourir Isabella mais continuer dans cette voie, je veux pas ça, c'est pas logique, tu dis qu'avoir de la liberté c’est la base et bien tu aura cette liberté... j'en peux plus moi, je... j'arrête » elle laissait tomber son magazine, elle me fixait comme elle ne m'avait jamais fixer, jamais je n'aurais cru dire ça à un jour mais elle me l'a fait dire pour mon plus grand regret. J'avais les larmes aux en disant ça et me m'entendant ses yeux commençaient à scintiller, je crois qu'elle ne se rendait pas compte, cette situation était telle car elle l'avait créer en me menant en bateau, elle essayait de comprendre pourquoi, je réalisais enfin que ses paroles sortaient du cœur, elle me sortait des "je t'aime", des "j'ai besoin de toi" mais je l'es ai attendu durant ces deux ans ces mots, ils auraient pu tout arranger mais les sortir maintenant c'était un peu tard. Je me rappelle avoir embrasser ses lèvres une dernière fois avant de partir de chez elle et d'essayer d'oublier l'amour que j'avais pour elle mais quelques heures après, le pire arriva, mon cœur était déchirer mais là il tombait en ruines, elle avait mit fin à ses jours avec une corde autour du cou, l'enterrement fut dur pou moi, j'essayais de ne pas pleurer mais la douleur prenait le dessus et je m’effondrais contre la nouvelle demeure de celle que j'avais tant aimé, je me sentais coupable d'avoir mit fin à notre couple, sans cette décision elle serait toujours là mais d'un autre côté c'était trop dur pour moi de continuer ainsi, je ne sais pas si la décision était bonne ou mauvaise mais elle a eu des conséquences, j'ai perdu mon première amour, celle a qui j'ai donné ma virginité et qui me l'a donnée en retour, elle était tout pour moi, je l'aimais à en mourir mais il faut croire que pour elle, cette expression devait être prouvée.



Un an c'est écoulé depuis que Isabella est partit, la douleur sera toujours là mais une cicatrice s'est formée, avoir vécu ça, je ne voudrais plus jamais revivre ça, je me suis juré de ne plus tombé amoureux, de ne plus avoir de sentiments pour des filles, de faire de ce cœur, un vrai cœur de pierre qui ne battrait que pour me faire vivre. La fin du lycée approchait à grand pas, il ne me restait plus qu'une année avant de faire des études supérieures, je ne voulais plus continuer d'étudier ici, là où tout à commencé entre Isa et moi, je voulais partir de l'Italie et j'avais peut-être une chance mais il faudra que ma mère m'en dise plus sur cet oncle et ses histoires louches, j'avais longtemps cherché à savoir et je crois qu'il est temps maintenant de retenter ma chance et de continuer jusqu’à ce qu'elle cède. Heureusement que je choisissais ce "moment" pendant les vacances d'été, la terminal pour moi n'est qu'à la rentrée, j'avais donc largement le temps de harceler ma mère si il le fallait pour en savoir plus et c'est vers la fin des vacances qu'elle se décidait à me donner plus d'infos après avoir subit mes très nombreuses tentatives, inconsciemment un petit sourire s'affichait sur mes lèvres et j'allais l'écouter avec grande attention. « Enzo... tu ne seras pas tout, je ne cèderais pas crois moi mais il y a certaines choses dont tu peux connaitre l'existence je te l'accorde... je voulais garder tout ça pour moi car j'ai honte d'avoir un frère comme ça » elle soupirait, je comprenais « Maman... explique moi s'il te plait, tu m'a dis que j'avais une cousine... » il est vrai que j'en savais vraiment peu sur ce que je voulais réellement savoir mais je savais que à part mon oncle et ses conneries, j'avais une cousine, une cousine liée à une histoire d'adoption, une cousine au doux prénom Abygaëlle, mes infos s’arrêtaient là, j'avais réussis à les cueillir pendant ces deux années qui on précédées mais je voulais que ma mère m'en dise plus sur elle « C'est vrai tu as une cousine et tu en sais peu sur elle, je sais que tu veux que je te révèle tout mais je ne peux pas, comprend moi c’est juste impossible » J'avais entendu ça pendant si longtemps, je n'allais pas la laisser s'en tirer comme ça j'allais en savoir plus sur ma cousine et je n’abandonnerais pas. « Non Maman ! Pas cette fois, pendant trop longtemps tu es restée silencieuse sur le sujet, j'ai 17 bordel, j'ai le droit de savoir ! » je n'avais jamais parlé de la sorte à ma mère, heureusement que mon père était au boulot sinon j'aurais eu une belle trace de sa main sur ma joue, elle restait assise, elle m'avait très bien entendue et par un hochement de la tête elle semblait être d'accord et aller dans mon sens. « Je n'aime pas quand tu me parles comme ça Raffaele ! mais... tu as raison, tu es en âge d'en savoir plus... tu sais que ta cousine, Abygaëlle a été adoptée par un couple de français... dis moi ? Pourquoi tu veux en savoir plus sur elle ...» je n'allais moi non plus ne pas tourner autour du pot pendant longtemps, j'allais lui dire mes intentions qu'elle soit par la suite pour ou contre, mon choix a été fait et ceci a prit réflexion depuis l’enterrement de Isabella « Je veux quitter l'Italie, trop de choses me font repenser à Isabella, le lycée, les rues, cette ville ! Je veux partir et je veux savoir où habite Abygaëlle... » Ma mère se mit à pleurer, elle n'avait rien prévu de cela mais c'était mon choix, pas le sien, et rien ne me ferais changer d'avis, sa voix était saccadée et avait une belle pointe de tristesse « Enzo... mon chérie.. tu peux pas me faire ça à moi et ton père... tu as tout ici, tu peux pas décider ça... pas comme ça et pas maintenant » je soupirais, elle essayait, je le voyais bien, elle voulait que je reste, moi aussi je voulais rester prêt d'eux mais l’histoire avec Bella m'a tellement blessée que je préfère oublier tout ce qui me rattache à elle « Maman arrête d'insister.. j'ai fais mon choix.. dis moi où ma cousine habite s'il te plait... j'ai besoin de savoir pour aller mieux... depuis Bella je montre que tout va bien alors que non, je souffre affreusement.. dis moi où elle habite... » Elle voyait la sincérité dans mes yeux et en séchant ses larmes, j'apprenais de sa bouche que ma cousine habitait à Toulouse, mes parents ne voulaient que mon bonheur mais me laisser partir pour la France, jamais, j'étais encore mineur, sous leur responsabilité mais qu'ils le veuillent ou non j'allais partir, en cachette ou en leur annonçant, mon problème était là, le choix. J'avais choisis de leur expliquer, ils n'étaient absolument pas pour mais il comprenais que j'avais besoin d'aller mieux alors c'est dans un élan de contre accord, qu'ils me permettaient de partir même si ils regrettaient leur choix.


Je remercie du fond du cœur les cours de langues française, depuis le collège, j'étudie en langue vivante le français, je sais que sans lui, ici je serais réellement perdu et je ne parle que pour tenir une conversation, je maitrise à peine, bref, il faut retenir que savoir parler un minimum français me sauve la vie, j'arrivais par avion à Toulouse, j'avais laisser mes parents à Florence, ils étaient tristes, ce que je trouve normal mais ils devaient comprendre que j'avais besoin de partir pour oublier cette histoire qui m'a tant fait mal et qui me fait tant mal aujourd'hui. Ma mère m'avait donnée l'adresse du domicile où résidait Abygaëlle, après de la marche à pieds avec des valises à chaque bras et des trajets en taxi sans oublier les belles conversations en français, j’arrivais devant cette maison où habitait celle qu je ne connaissais pas encore mais qui était ma cousine, je ne savais pas comment lui dire "salut Aby, je suis Enzo ton cousin !" facile à dire mais quand elle ouvrira cette porte, cette petite phrase sera si dur à dire, j'avançais sans trop savoir ce que je faisais et arriver devant sa porte je pris mon courage et j'osais toquer à la porte, mon cœur battait fort, très fort et finalement la porte s'ouvrit pour me laisser voir une très belle jeune fille devant moi, je restais là quelques secondes à la fixer, à la regarder puis j'osais parler avec le pue de français que je connaissais « Excuse-moi.. tu es bien Abygaëlle Rousseaux ? » J'essayais d'articuler mais même si j'avais été très bon élève dans l'étude de cette langue, face à elle c’est comme si tout m'échappait, j'étais tellement heureux de la voir et c'est d'un hochement de la tête qu'elle confirmait être celle que je recherchais, je souriais « Je suis ton cousin... Enzo Raffaele Vasco... j'espère que mon pitoyable français te convient... je parle beaucoup mieux l'italien et l'anglais.. » je l'avais fais rire, c'était une bonne chose et sans que je m'y attende et sans un mot de sa part elle venait m'enlacer, je n'allais pas refuser alors je la serrais dans mes bras, je resterais là aussi longtemps que possible si je pouvais mais toutes les bonnes chose sont une fin enfin des câlins ont en partagera d'autre vu que je décidé à rester prêt d'elle pour avoir manquer toutes ces années et apprendre a la connaitre. Finalement, je suis resté habiter chez elle, j'ai fais la connaissance de ses parents adoptifs et quand elle a décidée de partir à Paris pour faire son année de terminal je l'ai suivi sans hésiter, unis comme les deux doigts de la main comme on dit. Beaucoup de choses sont survenu à Paris, des choses comme des rencontres et déjà une année complète en France, Aby m'aide pour le français et les cours écrits en français et je lui en apprend plus sur l’Italie et j'améliore son italien, bref, deux rencontres ont changés ma vie, Jamie déjà, il scouatait souvent chez Aby, je le trouvais assez marrant et je remarquais que lui et moi on se ressemblait niveau comportement et caractère même beaucoup et il est devenu le mec le plus important à mes yeux, celui sans qui je ne peux vivre, mon meilleur ami, le frère que je n'ai jamais eu, lui et moi c'est pour la vie, même si on s’engueulent sévère je sais qu'on finira par se retrouver car notre amitié est si forte qu'elle surpasse tout. Je sais qu'entre lui et ma cousine, ce n’est pas que de l'amitié, je ne sais pas tout mais je sais qu'il lui a fait du mal à un moment donné, personne ne fait de mal à ma cousine même lui mais c’est peu être à charge de revanche étant donné mon histoire avec sa sœur. Sa sœur, cette deuxième rencontre qui changea ma vie, j'étais allé chez Jamie pour l'attendre avant d'aller en cours et je tombe sur sa sœur, Rose, une chose de bizarre s'est passé entre nous, je n'ai pas retrouver ce sentiment d'amour mais c'était tout comme, Notre relation fut assez compliqué, j'ai été sa première fois et également son premier amour, je voyais qu'elle m'aimait, je le voyais très bien mais l’histoire avec Isa refaisait constamment surfasse, je ne pouvais plus retomber amoureux même avec cette irlandaise qui me faisait perdre la tête, elle savait que je n'étais pas pour, elle faisait des concessions, me laissant de la liberté, me laissant venir quand je voulais par simple envie chez elle, elle avait conscience de tout ça, elle m'aimait, c'était comme si les rôles étaient inversés, 2 ans en arrière et j'étais à sa place et Isabella à la mienne, je me rendais compte que je devenais comme Bella sans en avoir conscience. Elle a finit par me faire comprendre qu'elle en avait marre, on se disputaient de plus en plus, fréquemment même mais à chaque fois par mes belles paroles et mes sourires, elle craquait et on se réconciliaient. L'année passa vite, très vite, nos diplômes obtenus c'était la voie vers les grandes université, Harvard pour Aby et Jamie, ce fut également le cas pour Rose et moi, sauf que Rose mit un terme à la fin de l'année à notre "relation", elle voulait que je trouve mieux qu'elle, une fille qui accepterait de me donner l'amour qu'elle me porte, elle me demandait de partir loin d'elle, de l'oublier, je me rendais compte que je l'avais blesser, elle m'aimait vraiment mais j'avais trop de fierté et d'arrogance pour prétendre l'aimer alors que finalement je pense qu'elle est la fille qui peut faire de ce cœur de pierre un cœur bercé de sentiments. Et nous voilà tous à Harvard, l'université des plus grand, j'étudie la médecine depuis 3 ans, je vois toujours Jamie et Aby mais Rose beaucoup moins depuis que je suis en couple, pas parce que je suis tomber amoureux mais pour passer le temps, profiter de mes pulsions sexuelles et partager des moments avec une fille, je me rend finalement compte que cette fille ça aurait pu être Rose si j'avais pas merder et joué comme un con avec ses sentiments, je regrette c’est vrai mais ma fierté m'empêche de l'avouer et j'espère qu'un jour je trouverais le courage d'aller vers elle, de me faire pardonner et d'oser lui dire que je l'aime car au fond de moi c'est la fille qui a renouveler ce cœur autrefois de pierre, je l'aime mais je ne peux me l'avouer, me rendre compte que sans elle, je ne suis rien, l'amour ne se décrit pas, il se vit et j'espère être assez fort pour oser le vivre avec elle mais il faut déjà laisser mes défauts de côté pour espérer me faire pardonner.