Je fais semblant d'aller mieux, d'avoir tourner la page. x Teddy

Je fais semblant d’aller mieux, d’avoir tourner la page.

FEAT xx

Elle était triste Carter, elle avait souffert dans le passé mais, jamais autant, jamais avec une force intense et ça faisait mal, ça faisait un mal de chien. C’était comme un trou qui s’était ouvert en elle, un trou dont elle ne pouvait pas ressortir, elle était dedans et il n’y avait aucun moyen pour elle de s’en sortir. Elle était destinée à souffrir, à avoir ce trou au cœur et le pire dans tout ça, le pire c’est qu’elle ne devait pas être autant triste. C’était à prévoir, non ? Elle avait été stupide de pardonner une fois, la première fois alors qu’elle n’aurait jamais dû faire une telle chose mais, elle était amoureuse, trop amoureuse et aveuglée par ses propres sentiments. Maintenant elle avait décidé de faire une croix sur lui, une croix sur le père de son enfant, sur le père de son fils et surtout sur l’homme que qu’elle aimait. Si elle voulait être heureuse c’était bien la meilleure chose à faire, elle devait vivre pleinement cette grossesse mais, seule. Sauf que ce soir, elle avait le droit de laisser sa tristesse sortir une fois, une dernière fois avant de prendre sa revanche sur le monde, avant de prendre sa revanche sur ce qu’on avait pu lui faire. Elle n’était pas idiote, elle avait rapidement compris que beaucoup de gens étaient heureux d’une telle chose, beaucoup de personne attendaient qu’elle le quitte ou qu’il la quitte et elle l’avait fait, elle les avait tous réjouis. Elle était actuellement assise dans le parc, il faisait nuit et elle avait choisis cet endroit sans réellement savoir pourquoi, sans savoir ce qu’il représentait pour elle, sûrement rien du tout mais, bon. Elle passa sa langue sur ses lèvres en regardant la bouteille d’alcool qui était devant ses yeux. En tant que femme enceinte, l’alcool n’était pas spécialement recommandé dans son état mais, elle en avait envie, elle en avait de plus en plus envie. Le pire n’était pas qu’elle se trouve devant cette bouteille d’alcool mais, plutôt le sang qui était en train de couler de sa main. Elle avait cassé du verre plus tôt dans la soirée, elle avait crié, elle avait laissé sa haine, sa colère, sa tristesse ressortir mais, elle avait dû ramasser pour ne pas qu’on se pose des questions le lendemain et elle s’était coupée comme une idiote, comme l’idiote qu’elle était. Mais elle s’en foutait, elle ne voulait pas qu’on s’occupe d’elle, elle était trop concentrée, trop dans ses pensées pour savoir si elle allait le faire ou pas mais, très vite la bouteille disparue de ses yeux et elle leva la tête pour voir une personne devant elle, une personne qui venait de la sortir de ces pensées.
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CODES © LITTLE WOLF.

(Invité)

La question était de savoir qu'est-ce que je foutais encore dehors à cette heure-ci. Juste un verre que je m'étais dis, puis j'avais rencontré un membre de l'équipe de basket, du coup on avait parlé, on avait bu, puis j'ai pas forcément vu le temps défiler. On peut pas dire que je suis bourré j'ai picolé un petit peu c'est vrai, mais pas assez pour être dans un état gênant ou qui ne me ressemble pas. Il suffit juste de prendre l'air et je savais que dans dix minutes mon état un peu euphorique allait redescendre. Autant faire une balade dans le parc non ? Au moins ça allait me faire du bien. Mes pensées étaient un peu brouillées c'est vrai, mais pas tant que ça, peut-être que si en fait. Mais qu'est-ce qu'elle fait ça ? Ouais cette fille, sur un banc, seule en plus. Une bouteille d'alcool à la main, une mine pas forcément très joyeuse, une jeune demoiselle en détresse sans doute. Je m'approche d'elle pour voir si elle va bien et je décide de lui prendre la bouteille, je pense qu'au moins ce geste ça lui attirera forcément l'attention. « Tu vas bien ? Question complètement conne, si t'es là avec une bouteille d'alcool, dans un parc totalement seule c'est que ça va pas. » Autant l'accompagner dans sa détresse non ? Je devrais me reconvertir psychologue en fait, j'avais l'impression de passer mon temps à tenter d'aider les autres. C'était une façon de fuir mes propres problèmes, d'essayer de ne pas s'attarder sur mes sentiments. Ouais c'était con, pas forcément utile, mais je pense que j'avais pas envie de subir un questionnement sur ma vie, du moins pas en ce moment. Autant le repousser, ouais je peux encore repousser ce questionnement existentiel, puis la meuf à côté, elle, je crois qu'elle est en train d'en subir un gros. Il suffit de voir sa tête pour voir qu'elle était pas bien. « Chagrin d'amour ? Dispute avec la famille ? Perte d'un être qu'on aime ? C'est forcément un de ces trucs non ? » Peut-être que je devrais la fermer et rien dire, peut-être qu'elle voudrait rester seule et qu'il faut pas que je la dérange. Mais je peux pas partir, elle a l'air vraiment pas bien. Ouais vraiment pas bien.

(Invité)

Je fais semblant d’aller mieux, d’avoir tourner la page.

FEAT TEDDY

Elle était là devant cette bouteille, putain elle ne savait pas quoi faire l’envie de boire était grande, trop grande pour qu’elle se retienne mais, elle pensait son enfant, elle pensait à son fils qui allait dans quelques mois pointer son nez et elle ne pouvait pas faire cela pour lui. Elle ne pouvait pas mais, elle en avait une irrésistible envie de le faire, elle pourrait oublier non ? Ouais elle pourrait oublier le monde, ses problèmes, la personne qui était en train de le faire souffrir sans réellement le savoir. Ouais, il n’était pas au courant ou alors elle n’avait pas eu la réponse, il ne vaudrait mieux avoir de réponse sinon elle finirait par péter encore plus un câble. Elle devait être toute seule, elle ne devait pas se remettre en couple parce qu’elle avait besoin de ça, de ce moment seule, de faire ce qu’elle voulait sans se prendre la tête. Elle leva la tête pour poser ses yeux sur un homme qu’elle ne connaissait pas, sa bouteille était maintenant loin d’elle et elle ne savait pas si elle venait d’être sauver ou s’il était son nouveau bourreau pour le coup. « Effectivement c’est une question idiote. » Elle ne répondrait pas, qu’est-ce qu’il en avait à faire de son état ? Rien, personne n’en avait rien à faire et elle s’en rendait compte au fur et à mesure. C’était dingue de penser ça, elle avait l’impression de se retrouver toute seule dans ce truc, que personne n’était là pour elle enfin surtout pas Ivy. C’était le karma, elle avait raison et le karma était vraiment une chienne du moins avec elle. Elle n’avait pas besoin de vivre ça, pas encore une fois, pas maintenant qu’elle devait penser pour eux. Elle finit par fermer les yeux tout en penchant la tête en arrière, elle ouvrit ses yeux quelques secondes après pour regarder les étoiles, pour regarder le ciel avant de répondre. « Juste une décision difficile, très difficile mais, il faut faire avec non ? » Elle sourit en coin tout en secouant sa tête de gauche à droite, ouais elle devait faire avec mais, ça faisait mal quand même.✻✻✻

CODES © LITTLE WOLF.

(Invité)

La vie c'est une connasse pourtant parfois elle est jolie, parfois il arrive qu'elle soit ravissante. Puis après il faut peut-être apprendre à relativiser, regarder autour de nous, s'occuper des problèmes des autres et éviter d'être centré sur soi-même. Peut-être qu'en faisant ça le monde irait mieux ? Peut-être que les vies des gens seraient plus joyeuses et sympathiques. Enfin celle de la fille qui se tenait à côté de moi, c'était pas le cas. Moi je la regardais, cette jolie jeune femme qui avait l'air si brisée. Elle commençait à regarder les étoiles alors je fis de même, c'est jolie le ciel, les étoiles qui scintillent aussi. J'adorais faire ça quand j'étais gosse, c'était le bon vieux temps, pas de soucis, un esprit insouciant. Enfin quoi que, en grandissant dans l'Upper East Side l'innocence s'envole très rapidement. La superficialité, l'hypocrisie, un monde que j'ai côtoyé, maintenant je le fuis. « Oui il faut en faire. Puis c'est pas grave d'avoir des moments de doute, de faiblesse, ça peut arriver à tout le monde. » Le réconfort, c'est ce que je savais faire le mieux. Je vais peut-être devenir diplomate, ambassadeur ou me lancer dans la politique ? Non c'est pas fait pour moi ces trucs comme ça. « Si ton chagrin c'est pour un garçon, pour un truc dans ce style. C'est qu'une passade, tu peux pleurer pendant des mois, mais au bout d'un moment le chagrin pourra disparaître et voilà. Enfin peut-être que c'est pas ça et que je dis de la merde aussi. » Je ris, pour détendre l'atmosphère et y apporter une pointe de lumière et de gaieté, pas que ça devienne trop triste. « Tu peux le dire aussi si je te fais chier et que je parle trop. » Ouais ça me dérangera pas plus que ça, quand je parle je pars souvent loin, dans des discours, le beau parleur qui est en moi fait son apparition. C'est pas de ma faute, mais je suis comme ça c'est tout.

(Invité)

Elle était là, elle attendait que le temps passe, que le monde s’arrête de tourner, qu’on lui dise quelque chose, qu’on lui fasse comprendre que sa peine n’était que dans sa tête, qu’elle n’était pas vraiment malheureuse en fait. Mais si elle l’était, elle était sur une pente réellement glissante, elle essayait parfois de se relever mais, elle finissait toujours par retomber. Elle était fatiguée de se battre, peut-être qu’elle devait rester dans ce monde, dans cette chose qui ne lui ressemblait peut-être pas mais, qui était faite pour elle. Elle finissait toujours par ressentir la même, ressentir cette peine, ce trou dans le cœur, comme ci elle était qu’une moins que rien dans ce monde. C’était peut-être le cas, elle se retenait réellement de rire, de rire de sa propre connerie. Elle finit par arracher un bout de son haut pour entourer sa main, elle avait un peu mal au fur et à mesure mais, bon ce n’était pas très grave. « Ouais mais, dans ma situation c’est…horrible. Je suis enceinte alors forcément ma décision va jouer sur le futur de mon enfant. Donc ce n’est pas que pour moi, ça ne serais que pour moi, peut-être que ça serais pas aussi dur. » De toute manière, elle ne pouvait plus retourner en arrière, elle ne pouvait plus faire comme ci de rien était parce que ces mots avaient été fort, ces mots avaient été blessant pour lui faire du mal, pour qu’il s’éloigne d’elle. Elle lui avait juste dis de sortir de sa vie, elle lui avait de sortir de la vie de son fils et qu’elle était dégoûtée de sa personne. C’était le cas, il n’avait jamais rien pour elle, elle avait été toute seule depuis le début et elle ne pouvait pas se battre pour deux, elle ne pouvait plus. « Si c’est le cas. Tu as raison, c’est qu’une passade, je devrais pas en faire autant. Mais parfois ça fait mal, surtout quand on est vraiment amoureuse tu vois ? C’était pas une histoire comme ça, une histoire juste pour m’amuser, j’étais et je suis toujours amoureuse mais, j’ai besoin de passer à autre chose sauf que c’est compliqué. » Pourquoi elle lui racontait tout ça hein ? Elle ne savait pas, peut-être qu’elle en avait besoin, peut-être que parler à un parfait inconnu était une bonne solution pour passer de l’avant, pour qu’elle arrive à faire comme ci de rien était.

(Invité)

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