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Rhiannon de Belgique  & SLOAN BUSHNELL

Sloan nageait dans la confusion la plus totale. Perdu dans le vide que formait son inconscient, son était ailleurs et ne semblait pas vouloir revenir vers son corps étendu juste là. Le néant l'avait gagné depuis plus de douze heures. Il était plongé dans un semi-coma à cause de son comportement immoral et incompréhensible de la veille. Il avait dépassé toutes les limites qu'il s'était fixé et avait abusé des drogues sans chercher à se raisonner. Entré dans une phase de dépression intense depuis quelques jours, il avait cherché à se mettre minable pour oublier et, par la même occasion, en finir. L'Eliot avait songé à mettre fin à ses jours et était passé à l'acte sans prévenir personne. Se piquer avec de la cocaïne, entre les doigts, révélait l'immense détresse qui le composait. Son overdose n'était ni plus ni moins qu'n énième appel à l'aide, le dernier. Le calme régnait en aître dans sa chambre d'hôpital, il ne sentit même pas qu'une présence était là, juste à côté de lui. Il était très tôt, surement sept ou huit heures du matin. Son rythme cardiaque, retranscrit sur la machine, semblait aller à une vitesse stable. Les bips provoqués par les pulsations de son coeur étaient réguliers. Selon les affirmations des médecins, il était tiré d'affaire, il fallait juste faire preuve de patience et attendre. C'était assez confus comme discours médical, il ignoraient s'il allait garder des séquelles et quand il allait bien pouvoir se réveiller. Le jeune homme s'en remettait corps et âme à son destin et advienne que pourra. Une chose était certaine, il venait de passer par une belle porte. Et alors que les minutes défilaient lentement, Sloan semblait revenir brutalement à lui. Son rythme cardiaque s'intensifia légèrement et il se mit à bouger le bout de son doigt anormalement froid. C'est avec une extrême difficulté qu'il ouvrit un oeil puis, quelques secondes plus tard, le deuxième. Le plafond blanc de l'hôpital se dessina à lui. L'Eliot se sentait hyper mal, il était vaseux, instable, endormi, engourdi et particulièrement endolori. Il avait du mal à reprendre conscience du monde qui l'entourait. Il leva maladroitement le bras mais fut rapidement stoppé par tout un tas de tuyaux et de perfusions. Par simple réflexe, il se racla la gorge, incapable de bouger autre chose. « J'suis où putain ? » dit-il faiblement, presque dans un murmure roque et cynique. Sa voix était grave et traduisait le malaise qu'il pouvait ressentir à cet instant précis. Parler semblait être au dessus de ses forces et malgré toute la douleur physique et morale qu'il ressentait, il ne voyait qu'une seule chose, sa gorge sèche. Sloan avait terriblement soif. Il n'avait pas encore percuté que quelqu'un était présent à ses côtés. Encore bien dans les vapes.

@N. Rhiannon de Belgique-S
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Rhiannon de Belgique  & SLOAN BUSHNELL

T'as les mains qui tremblent. Tes nerfs vont lâcher. Incessamment sous peu. C'est trop pour toi. Beaucoup trop à encaisser. T'arrives pas à te détendre. A décolérer. Impossible d'apaiser le rythme irrégulier des battements de ton coeur. Impossible de calmer ce flux d'émotions qui t'envahit. T'as besoin de bouger. Alors tu t'es levée de ta chaise. Et tu fais les cents pas. Attendant impatiemment. On t'a promis qu'on te donnerait rapidement de ses nouvelles. ça fait déjà une bonne heure que t'attends. Putain. T'aimes pas ça. C'est pas bon signe. N'est-ce pas ? T'aimerais discuter avec le médecin en charge. Mais t'es presque certaine qu'on t'enverra balader. Pour la énième fois. Ayant déjà harcelé la secrétaire toute l'après-midi. T'avais pas apprécié son air nonchalant. On t'avait demandé de te calmer. D'attendre dans la salle d'attente. Bah voyons. T'arrêtes pas de te mordre la lèvre inférieure. A tel point que tu peux sentir le sang dans le creux de ta bouche. T'es inquiète, Rhia. Tu paniques. T'es pas rassurée bordel.  T'imagines tout un tas de scénarios. Il a pas le droit de t'abandonner. Il doit se battre. Tes larmes ne se retiennent plus. L'inquiétude te ronge. Elle te dévore de l'intérieur. L'attente est insupportable. Et dire qu'à la base, t'étais même pas venue pour lui. Pour Sloan. Mais pour Lucky. Dès qu'Ashleigh t'avait prévenu pour ton amie, t'avais directement foncé jusqu'à l'hôpital. Une main plaquée sur ta bouche, les yeux humides. Tu t'étais lentement rapprochée d'elle. On t'avait prévenu qu'elle était tombée dans le coma. Déjà une semaine écoulée. Et elle ne s'était toujours pas réveillée. Tu ne peux imaginer la douleur qu'elle a pu endurer. Et t'avais failli t'évanouir quand on t'a parlé de son bébé à naître. Décédé sous le coup. Aucune chance de s'en sortir. On avait poussé Lucky dans un escalier. T'avais serré les poings quand t'avais entendu ça. Ton sang n'ayant fait qu'un tour. T'avais promis à Ashleigh que cette personne le payerait cher. Alors quand t'es sortie de sa chambre pour aller te prendre un café et que t'as entendu de l'agitation dans le couloir, ta curiosité t'avait conduit jusqu'à ce brancard. Jusqu'à lui. Entouré d'un tas d'internes. T'avais pas capté sur le moment. T'avais juste intercepter quelques bouts de phrase. "On a retrouvé de la drogue dans sa chambre". "On a plus de pouls". "On est en train de le perdre". Ou bien encore "il a probablement tenté d'attenter à sa vie". Ces mots, tu les a ressassés en boucle durant des heures. Etant sensible à ce sujet, t'avais tenté de savoir qui était ce fameux inconnu qui avait tenté de se suicider. Et lorsque tu t'étais rapprochée pour voir son visage, t'avais cessé de respirer. Ce visage, tu le reconnaissais. Un peu trop bien même. T'avais pas compris. Pourquoi il était sur ce brancard ? C'était quoi cette histoire ? Et lorsque t'as fini par recoller les morceaux, t'as lâché ton café, le laissant se répandre sur le sol. T'avais détourné les talons pour te rendre dans les toilettes le plus rapidemment possible. Et sans crier gare, t'avais vomi. Rejetant tout ce que t'avais pu ingurgiter depuis la veille. Sloan était sur ce brancard. Sloan avait tenté de mettre fin à ses jours. T'avais crié. Hurlé. Te laissant tomber au sol. Comment ça a pu se produire ? Pourquoi ? Pourquoi un tel geste ? Alors que tu ne cesses de faire des allers-retours, t'as toujours pas trouvé la réponse à cette question. La culpabilité ne te quitte pas. Tu le sais. T'es fautive. T'es responsable Rhia. Putain. Tu comprends enfin. Tes actions l'ont conduit à se retrouver dans cette chambre d'hôpital. Tu le détruis. Et t'as presque réussi à le faire tuer. T'es un putain de monstre. Les cheveux en désordre, les yeux rougis, t'avais pas fait attention à l'arrivée de l'infirmière. "Mademoiselle ?" Tu sursautes. Faisant volte-face. Enfin. "Comment va t-il ? Il est réveillé ? Comment s'est passé l'opération ? Il n'est... Il n'est pas... Hein ? Il est encore... Dites le moi..." tu demandes, enchainant les questions. Sans lui laisser le temps d'en placer une. Elle t'adresse un sourire compatissant. Posant sa main sur ton bras. Tu déglutis. Ton coeur s'arrête de battre le temps d'une seconde. Quand tu réalises qu'il ne reviendra pas. "Votre petit ami est en salle de repos. L'opération s'est bien passée. On lui a fait un lavage d'estomac. Il va s'en sortir. Il va s'en sortir Mademoiselle." T'éclates de rire. Nerveusement. Il va s'en sortir. T'es soulagée. Libérée de ce poids qui t'avais accablé. Qui t'avais tourmenté. Tu ne relèves pas quant au mot petit ami. t'as pas le temps pour ça. T'hésites pas une seule seconde quand elle te propose d'aller le voir. Tu la suis, ne prêtant même plus attention à ce qui t'entoure. T'as qu'une chose en tête. Tu veux le voir de tes propres yeux. Tu ne t'en iras pas tant que tu ne l'auras pas vu. Elle t'annonce qu'elle repassera pour vérifier son état. T'acquieces de la tête et tu te détournes d'elle. Posant ton regard inquiet sur ce corps endormi qui ne t'ait pas inconnu. T'as un haut le coeur quand tu vois tous ses tubes qui lui sont rattachés. T'as l'impression que sa souffrance est tienne. "Sloan" tu murmures à demi-mot, la voix brisée, t'approchant rapidement de lui. T'asseyant juste à côté de lui. Tu ne sais pas quoi faire. Alors tu te saisis de sa main. Persuadée qu'il pouvait la sentir. Persuadée qu'il pourrait t'entendre. Il n'avait pas le choix. " Je suis là... Je suis là Sloan... Je ne te lâche pas tu m'entends ? Tu peux te réveiller maintenant... T'as pas le droit de me laisser. Alors ouvre les yeux... s'il te plait" tu le supplies, ton regard plongé dans le sien. S'imaginant qu'il va t'obéir. Mais rien ne se passe. Alors tu patientes. Tu ne quittes pas son chevet. T'envoies balader les infirmières qui t'affirment que les visites sont terminées. Hors de question que tu lâches sa main. T'as essayé de rester éveiller. Tu ne voulais pas rater son réveil. Mais sans t'en rendre compte, la fatigue t'as finalement rattrapé. Et t'as fini par t'endormir. Ta tête posée sur son lit, entre tes mains. « J'suis où putain ? » Sa voix te  tire de ton sommeil léger. Superficiel. Légèrement dans les vapes, t'ouvres progressivement les paupières. Et tu finis par croiser son regard. La fatigue te quitte en un instant quand tu comprends ce que ça veut dire. " Sloan ? T'es réveillé ? Oh mon dieu..." tu t'écris, te jetant sur lui. Instinctivement. Posant tes bras sur son torse. Les yeux embués par les larmes. " Tu m'as fait vraiment peur espèce d'idiot ! J'ai... J'ai vraiment cru que tu allais y passer..." tu lâches, partagée entre le bonheur de le retrouver sain et sauf, et la colère. Parce qu'il a quand même tenter de se suicider. T'oublies pas. "Il s'est passé quoi dans ta tête Sloan ? Qu'est-ce qui t'as pris de faire un truc pareil ? T'imagines à quel point j'ai pu être inquiète ?"
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Rhiannon de Belgique  & SLOAN BUSHNELL

La gorge sèche, le corps douloureux et la tête engourdie, Sloan était au plus mal. Il était branché de partout mais n'en avait pas encore forcément conscience. Tous ses muscles lui faisaient mal et le plongeaient dans une souffrance aussi superficielle qu'intense. Tout n'était que contradiction, tout était flou. Ses exploits de la veille ne lui revenaient pas encore à l'esprit. La morphine et toutes les injections qu'il avait subit le rendait esclave de son propre corps et de la douleur qu'il ressentait. Le moindre geste devenait presque insurmontable, même ouvrir les yeux semblait être difficile. La seule chose qu'il voyait c'était le plafond blanc de sa chambre d'hôpital. Il n'entendait rien hormis la machine relatant les pulsassions irrégulières de son coeur. Son rythme cardiaque se faisait plus soutenu, plus intense. L'Eliot ignorait où il était, il n'avait plus aucun repère. Il connaissait cette odeur mais n'arrivait pas à l'associer à quelque chose, à une situation ou même une personne. C'était un mélange d'odeurs mais elles n'allaient pas ensemble. Une semblable à l’apaisement et une autre relatant le pire moment de sa vie. Inconsciemment, il n'arrivait pas à distinguer le doux parfum de Rhiannon et l'odeur nauséabonde de l'hôpital, lui rappelant les deux mois de coma de sa propre mère. Perdu dans une flot incessant d'émotions, les souvenirs lui revenaient les uns après les autres. Et alors qu'il se questionnait sur l'endroit où il se trouvait, une voix féminine se fit entendre. Il fronça très légèrement les sourcils d'incompréhension. Sloan fut rapidement calmé puisque la blondinette se jeta littéralement sur lui. Par pur instinct, il releva doucement une jambe pour appréhender la douleur et laissa échapper un brusque « ahh » de mal-être. Il sentit un poids sur son torse, le rendant encore plus douloureux qu'il ne l'était déjà. La blondinette s'exprimait sur la peur qu'elle avait ressenti. Il ne comprenait pas. Il allait y passer ? Comment ça ? Elle lui demanda également ce qu'il lui a prit de faire une telle chose, ce qui lui était passé dans la tête pour vouloir mettre fin à ses jours. L'Eliot était dérouté par ce qu'il entendait, nageant en pleine confusion. « Attends Rhia tu ... tu m'fais mal. » bredouilla-t-il pour qu'elle le lâche mais surtout pour gagner un peu de temps. Les souvenirs lui revenaient légèrement mais il n'arrivait pas à mettre toutes les informations dans le bon ordre. Il n'arrivait pas à faire le lien avec son overdose et sa présence ici. Rhiannon s'enleva rapidement de son torse et lui laissa plus d'espace pour respirer. Prit au dépourvu, il inspira longuement et posa maladroitement sa main sur son torse. Il avait un bleu énorme au niveau de l'avant-bras, dû à sa chute brutale de la veille. Maladroitement, il tourna sa tête vers elle. Putain, elle pleurait encore. Il ferma les yeux et redressa sa tête vers le plafond, ne supportant pas cette vision. Il était qu'un moins que rien et ne méritait pas ses larmes. La petite Callaghan pleurait une nouvelle fois pour lui, ce n'était pas normal. Il en avait marre de ça, il en avait marre de lui procurer que de la tristesse et des larmes. Encore et toujours des larmes. « J'sais pas trop c'qui s'est passé, c'est confus ... J'ai l'impression qu'un rouleau compresseur m'a roulé dessus. » marmonna-t-il avait d'apporter son autre main à son visage et de se frotter difficilement les yeux. Plus les secondes passaient et plus sa mémoire lui revenait. Il se souvenait de sa chambre d'hôtel, des joints qu'il avait fumé mais également de la cocaïne qu'il avait fait fondre pour l'injecté dans son organisme. Non mais ce n'était pas possible. Une vague de honte et d'incompréhension vint le submerger. Comment avait-il pu en arriver là ? Sa bipolarité l'avait poussé au pire et lui, il n'avait même pas lutté. Soudainement, l'Eliot écarquilla les yeux et tourna sa tête vers elle. « Ça fait combien de temps que j'suis là ? J'étais dans le coma ? Rhia .. j'me souviens de rien. » commença-t-il, le regard paniqué. Il vint déglutir difficilement avant de la regarder dans les yeux. « Dis moi que tu ne m'as pas parlé pendant que j'étais endormi, je t'en supplie ... Dis moi que t'as pas parlé parce que je ne m'en souviens pas, j'ai rien entendu. » lui lança-t-il, presque en implorant sa pitié. Sloan ne se souvenait de rien et c'était là le plus grave. Rhiannon ne devait rien comprendre et pourrait penser qu'il nage en plein délire paranoïaque. Pourtant non. Sa mère fut dans le coma deux mois avant qu'elle ne décède. Deux mois durant lesquels le beau brun mit sa vie de côté pour venir la voir tous les jours. Il lui avait dit des choses en espérant secrètement qu'elle les entende. Là d'avoir fait une rapide expérience dans le coma, il se rendit compte qu'en réalité, il n'avait rien entendu. Démuni. Si Rhiannon lui disait qu'elle lui avait parlé, il ne s'en remettra certainement pas.
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Tu le dévisages. Tu le contemples. La vue qu'il t'offre te met mal à l'aise. Ton coeur se contracte. Il se tord de douleur. Ta poitrine se comprime. ça te tue de le savoir comme ça. Dans cet état. Tu ne comprends pas. Son geste. Pourquoi il en est arrivé à se suicider. T'as beau réfléchir. Retourner le problème dans tous les sens. T'as qu'une seule et même idée qui te revient en tête. T'es persuadée que la raison expliquant pourquoi Sloan avait tenté d'attenter à sa vie n'était autre que toi, Rhia. A cause de toi, il avait... T'as un haut-le-coeur, rien que d'y penser. T'as merdé. Tu l'as fait souffrir. Et pourtant, tu sais qu'il en a fait de même. Nombreuses sont les fois où tes larmes lui étaient destinées. Nombreuses sont les fois où tu t'es sentie trahie par lui. T'en as conscience. Vraiment. Mais tu ne peux pas t'en empêcher. De culpabiliser. De te blâmer. Tu commences à comprendre. Vous n'êtes peut-être pas faits pour être ensemble. Le destin ne fait que se mettre en travers de votre route. Vous confrontant sans cesse à de nouveaux obstacles. Jusqu'à quand ça va continuer ? Jusqu'où faut-il aller pour que ça s'arrête ? Le geste désespéré de Sloan traduisait plutôt bien sa détresse. Il avait besoin d'aide. Et t'étais pas sûre d'être la bonne personne pour ça. D'être en droit d'être auprès de lui. Quand Sloan s'était enfin éveillé, t'avais pu t'empêcher de lui sauter dessus. Ta joie et ton soulagement prenant le dessus sur ta colère et ta tristesse. T'étais tellement soulagée. Il s'est réveillé. Il allait s'en sortir. A cet instant, rien ne pouvait te rendre plus heureuse à tes yeux que cette révélation. Visage endolori. Grimace. Il souffre. Tu lui fais mal, Rhia. T'écarquilles les yeux, comprenant ton geste complètement déplacé. "Oh... Désolée... Pardon... J'ai pas fait attention... Pardon..." tu t'excuses, reculant automatiquement. Complètement confuse et gênée. Bafouillant. Tu détournes momentanément le regard. T'enchaines connerie sur connerie. T'es pas possible Rhia. Pas une seule fois tu serais capable de faire un truc correctement ? Il vient d'émerger. Et toi tu l'assommes de question. Sans aucune compassion. Mentalement, t'as envie de te frapper. Tu te mordilles la lèvre tandis qu'il te fait part de son état. Il ne se souvient pas de ce qui s'est passé. La confusion fait acte de présence. T'aimerais en savoir plus. Mais tu te contiens de le questionner davantage. Tu captes son regard quelques secondes. Avant qu'il finisse par relever la tête. Préférant fixer le plafond. Tu hausses un sourcil. Puis tu tiltes. Ton visage marqué et creusé par les cernes. Par la fatigue. Tu dois probablement faire peur à voir. Après t'être tant inquiétée pour lui. Puis faut dire que t'as pas vraiment dormi cette nuit. Tu sèches tes larmes avec l'aide de ta manche. T'as pas envie qu'il te voit dans cet état. Alors t'inspires. Et tu lui adresses un sourire chaleureux. Il finit à nouveau par te regarder. Et t'avouerai que tu ne t'attendais pas à cette demande. "Rhia .. j'me souviens de rien." Cette révélation, elle te fait froid dans le dos. Alors, il n'a rien entendu ? Tout ce que tu lui as dit ? T'ouvres la bouche. Mais tu la refermes aussitôt. Tu ne fais que le regarder. T'as jamais vu Sloan dans cet état. T'implorant. Il te faisait de la peine. Devais-tu lui dire la vérité ? Tu lèves les yeux, ne sachant pas quoi faire. Ni quoi lui dire. Si tu lui dis ce qui s'est réellement passé, tu sais qu'il en sera anéanti. Et t'as pas envie de ça. Sloan, il a assez souffert comme ça. Tu ne cautionnes pas cette souffrance inutile. Alors tu te mets à sourire. Le visage attendri. Et tu viens prendre sa main entre les tiennes. La serrant délicatement entre tes doigts. "Calme-toi Sloan. T'as dormi à peine 12 heures il me semble. On ne peut pas parler de coma dans ces conditions. T'avais juste besoin de beaucoup de repos..." Tu te stoppes, cherchant soigneusement tes mots. "Et non rassure toi, je n'ai rien dit. Je ne t'ai pas parlé. J'ai juste pris ta main. C'est tout..." tu finis par mentir. Ce sourire triste barrant tes lèvres. Mais tu savais qu'il n'y verrait que du feu. Tu voulais à tout prix le rassurer. Le mettre à l'abri de cette vérité acerbe. Tu finis par lâcher sa main. Remettant un peu de distance entre vous. Tu sais que t'es pas en droit d'être là. Alors avant qu'il te demande de le faire, tu préfères prendre les devants. C'est beaucoup moins douloureux. "Tu veux que j'appelle quelqu'un pour toi ? Des amis, de la famille ? Hayden ? Ashleigh ? Je sais bien que tu ne t'attendais certainement pas à me voir ici. Je comprendrais que tu veuilles que je m'en aille. Je ferais mieux partir, hein ?" tu lâches sarcastiquement, commençant lentement à remettre ton manteau. C'est à cause de toi qu'il est là. Ta présence n'est qu'ironie. Non désirée. Tu ferais mieux de limiter les dégâts maintenant. 
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Le stress l'avait gagné. Sloan voulait connaître la vérité mais il n'était pas prêt à l'entendre. Il voulait que Rhiannon lui dise qu'elle ne lui avait pas parlé et qu'elle venait juste d'arriver parce qu'il n'avait rien du tout entendu et n'avait pas, non plus, ressenti sa présence. Une boule d'angoisse s'était formé dans son estomac et l'envie de vomir s'était emparé de lui. Il était mal et son teint livide devait refléter son mal-être. L'Eliot la regardait intensément en attendant sa réponse. Il avait envie de s'énerver mais son organisme refusait de répondre, il était trop faible pour sa bipolarité. Son regard était planté dans le sien sans la moindre retenue, ses sourcils en étaient froncés d'impatience. Finalement, la blondinette lui attrapa la main. Cela voulait dire quoi ça ? La peur pouvait se lire dans ses yeux, il ne savait pas comment réagir. Parle Rhiannon. L'attente était insoutenable mais lorsqu'elle prit la parole, un soupire de soulagement s'échappa de ses lèvres. Il prit une grande inspiration, sa respiration en était devenue irrégulière, saccadée. « Putain, tu m'as fait peur. Je ... J'suis rassuré, j'crois que j'aurais pas supporté. » bredouilla-t-il, confus. L'Eliot souffla un bon coup pour se remettre de ses émotions tandis que la Mather lui lâcha la main. Il tourna rapidement son regard vers elle et la vit se lever. Il ouvrit la bouche pour parler mais elle le devança, prétextant devoir partir. Il ne comprenait absolument rien. Rhiannon lui demanda si elle devait prévenir quelqu'un qu'il était là. Son cousin ou Ashleigh, l'une de ses amies. Les sourcils toujours froncés, il se pinça les lèvres d'incompréhension, un peu dépassé par les événements. « Non restes Rhia. » dit-il faiblement. Sloan ne savait pas trop ce qui était bien pour eux ou pas mais là, ce n'était pas vraiment sa priorité. Il ne voulait pas se retrouver seul, il la voulait juste à ses côtés. En la voyant avec son manteau, il la voir partir et lui échapper, encore. « S'il te plait. » ajouta-t-il. Sa présence lui faisait du bien, il se sentait moins perdu et limite en sécurité. L'Eliot avait besoin de son regard sur lui, il en prenait conscience. Avec énormément de difficulté, il se redressa et vint s'asseoir sur le lit. « Non, ne prévient personne, j'enverrais un message à Jean et Hayden dans quelques jours, pas maintenant. J'ai pas spécialement envie que ça se sache. Si tu peux ... garder ça pour toi. » dit-il avec un faible sourire. Sloan se sentait honteux en pensant à ce qu'il avait fait. Tout lui revenait petit à petit en mémoire. Il baissa les yeux avant de rigoler légèrement. « Ne me dit pas qu'ils m'ont mit la robe affreuse ! » Le beau brun commençait à reprendre des couleurs. Il releva les yeux vers Rhiannon qui était encore avec son manteau. Il lui afficha un mince sourire. « J'ai env.. J'ai besoin que tu restes Rhia. Y'a tout qui me revient là, j'sais pas ce qui m'a prit, j'ai broyé du noir. J'ai pas envie d'me retrouver seul, j'aimerais que tu restes un peu, s'il te plait. » avoua-t-il finalement pour essayer de la faire rester. Il se sentait minable mais la présence de Rhiannon à ses côtés semblait l’apaiser.
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Tu viens de lui mentir. Ton regard nerveux planté dans le sien. Tes mains deviennent moites. T'es anxieuse. Stressée. Parce que t'aime pas lui dissimuler la vérité. Lui cacher ce qui s'est réellement passé. T'as l'impression que votre relation n'est basée que sur des mensonges. Des fabulations. Tout n'est que mirage. Rien ne parait réel. Vous tromper mutuellement, vous calomnier sans cesse. Vous n'êtes bons qu'à ça. Il y en a vraiment pas un pour rattraper l'autre. T'aurais dû lui dire. Malgré le fait que tu sais à quel point cette révélation compte pour lui. Tu commences à douter. A remettre en cause ta décision prise un peu trop à la hâte. Mais dès lors qu'il se met à soupirer, un peu comme si le poids qu'il maintenait sur ses épaules venait de disparaitre, tes doutes s'envolent automatiquement. Le soulagement et l'apaisement se lisent sur son visage endolori. Un sourire triste se dépeint sur tes lèvres, tentant vainement de ne rien faire paraitre. Tu soupires discrètement. Il est parfois préférable de mentir pour protéger l'être aimé. Surtout lorsque la vérité est bien trop blessante. T'es presque convaincue que ça l'aurait détruit. Il ne s'en serait jamais remis. Probablement. T'avais véritablement envie de restaurer une relation de confiance, une relation sans dissimulation entre vous. Mais visiblement pas aujourd'hui. Le voir sourire, presque heureux, te rassure. Sa bonne humeur apaise ton esprit agité. Parce que là tout de suite, t'as nullement l'envie de rire. T'as certainement pas envie de plaisanter. Sloan, il agit comme si de rien n'était. Comme si, rien ne s'était passé. Tu n'es pas stupide. Ni dupe. Il a tenté de se suicider. De mettre fin à ses jours. Et c'est pas rien. ça te tue de l'intérieur de savoir qu'il est passé à l'acte. Savoir que t'as été incapable de le protéger te consume. Te causant une peine perpétuelle qui ne s'arrête pas. Il te fait languir en prolongeant cette inquiétude, ce chagrin qu'il aurait pu t'épargner. Ou t'abréger. Et tu le sais, tu es responsable de son état. Tout est de ta faute. Encore une fois. Alors tu t'es levée. Préférant partir. Tu ne méritais pas d'être ici. Et encore moins d'être auprès de lui. T'en as pas le droit. Le poids de la responsabilité et de la culpabilité t'accablait. Considérablement. Ton manteau à la main, tu te retrouves au niveau de la porte. Lui jetant un dernier regard. Mais sa voix t'arrête. Elle te stoppe. T'empêchant de faire le moindre mouvement. Il te demande de rester. Ses yeux humides te supplient de demeurer auprès de lui. Sloan, il grimace. Faisant l'effort de se relever. Il te le redemande une seconde fois. Tu ne sais pas quoi faire. Piégée. Partagée entre l'envie de lui sauter dans les bras et l'envie de fuir le plus loin possible. Ta présence même le détruit. Rien de tout cela ne serait arrivé si tu n'étais pas entrée dans sa vie. C'est triste à dire mais c'est la stricte vérité. Tu l'observes silencieusement. Faisant des allers-retours entre la porte de sortie et lui. Tu te mordilles la lèvre. Indécise. Jusqu'à ce qu'il prononce ces derniers mots. Mots qui t'achèvent littéralement. Tu fais volte-face, revenant t'asseoir sur le fauteuil. "Je suis là, je ne bouge plus promis" tu lâches d'une voix douce. Presque trop calme. Une intonation en contradiction avec l'état dans lequel tu te trouvais. "Et si c'est vraiment ce que tu souhaites, je dirais rien... Je le garderais pour moi..." Est-ce vraiment possible ? Conserver un tel secret. T'en sais rien mais tu feras de ton mieux. Après tout, t'es pas douée pour mentir habituellement. Ton inquiétude se lira forcément sur ton visage lorsqu'Ashleigh ou Hayden évoqueront son nom. "Pour info, je te trouve plutôt beau avec cette robe. ça met en valeur ce que tu dévoiles en dessous, si tu vois ce que je veux dire" tu rétorques, légèrement amusée. Mais ta mine sérieuse refait rapidement surface. Cette question te brûle les lèvres. T'as besoin de savoir. Même s'il refuse de te donner une réponse, tu insisteras. T'es en droit de savoir, non ? "Sloan... Je sais que t'as pas forcément envie d'y répondre mais j'ai besoin de savoir... J'ai besoin de comprendre... Pourquoi ? Pourquoi t'as fait ça ? C'est..." tu t'interromps, prenant une douloureuse inspiration. " C'est à cause de moi c'est ça ? A cause de nous ? De ce que j'ai fait ? Ce que tu as fait Sloan, c'est grave... Se droguer au point de vouloir mettre fin à sa vie... Je ne sais pas quoi te dire... Je me sens tellement nulle. J'ai pas su te protéger... Bien au contraire... Je te pourris simplement la vie..." Tu le constates désormais. T'aurais dû être là pour lui. Même si c'est Sloan en lui-même qui a réclamé cette distance entre vos deux êtres. T'étais censée le préserver de toute cette noirceur. T'as lamentablement échoué, Rhia. Tout simplement. " Tu sais, si j'avais su que j'allais être aussi nocive pour toi, j'aurais jamais... Je préfère encore sacrifier ce qu'on a, sacrifier ce que je ressens pour toi plutôt que de te perdre encore une fois..." Tu t'arrêtes, te levant subitement pour venir t'asseoir sur son lit. Le regard terrorisé, tu te penches vers lui pour déposer délicatement tes lèvres sur son front. "J'ai peur Sloan..."
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Rhiannon de Belgique  & SLOAN BUSHNELL

Sloan ne lui demandait pas de rester,il la suppliait presque. Il ne voulait pas qu'elle le laisse tout et que, d'une certaine façon, ne l'abandonne. Il ne pourrait pas supporter qu'une personne de plus s'éloigne de lui. Il n'arrivait pas à faire le deuil du départ de sa mère et tant qu'il ne l'aura pas fait, ça n'ira pas dans tête. Il devait admettre la réalité : sa mère avait disparu et plus jamais il ne la reverra. L'Eliot allait devoir apprendre à vivre sans elle et à avancer. C'était ça son problème, il restait bloqué dans le passé et n'arrivait pas à continuer. Rhiannon le regardait presque soulagée d'entendre ses mots. Avec tout ce qui s'était passé entre eux, il avait apprit à dire les choses plutôt que de se taire et empirer les choses. Il voulait qu'elle reste, il n'avait qu'à lui dire, c'était aussi simple que ça. Autant il parlait beaucoup, autant pour dire les choses il était nul à chier. Là, il essayait de se livrer au maximum, c'était peut-être maladroit de sa part mais il avait le résultat escompté puisque la belle blonde revint s'asseoir à ses côtés. « Merci. Enfin si t'as quelque chose à faire, j'veux pas te retenir. » dit-il avant de déglutir. Sloan se rendait compte qu'il faisait de la merde, il la repoussait et là, il lui demandait de rester. Il ne savait pas ce qu'il voulait et prenait des choix à la va vite sans prendre le temps de réfléchir. Rhiannon allait garder le secret, elle venait de lui assurer. Le voilà soulagé. Il lui répondit d'un faible sourire, honteux. Et alors qu'il sentait que la situation devenait assez lourde, il essaya de plaisanter sur la robe qu'ils lui avaient collés et rigola à sa remarque. « Mais écoutez là parler, est-ce vraiment Rhiannon qui a dit ça ? » dit-il en rigolant pour la taquiner un peu. Il la savait assez réservée sur ce sujet et était surprit de sa remarque plutôt coquine. La blondinette se leva de son siège et s'approcha de lui pour finalement, lui demander des comptes. Elle était en droit de savoir ce qui s'était passé, il ne pouvait pas lui en vouloir. Si jusqu'ici, il avait réussit à éviter la question, Sloan savait qu'elle n'allait pas tarder à venir sur le tapis. Ok. Il la laissa parler et la regarda s'asseoir à ses côtés. Un frisson lui parcouru le corps douloureux lorsqu'elle vint l'embrasser sur le front. Elle semblait apeurée, il avait fait une connerie, il devait assumer maintenant. « Eh ... C'est tout Rhia, viens-là. » dit-il en se redressant encore un peu plus dans son lit. Il grogna contre ce putain de drap beaucoup trop bordé sur lui et essaya tant bien que mal d'avoir un peu de mou. Finalement, il parvint à enlever le drap et se décala pour qu'elle puisse s'asseoir correctement à ses côtés. Rhiannon prit place et s'allongé délicatement, en prenant soin de ne pas lui faire mal. Sans chercher plus loin, il passa son bras autour de son cou et l'attira vers lui puisqu'elle puisse se blottir contre son torse tatoué d'électrode en tout genre. Il posa sa tête contre la sienne et ferma les yeux. « J'ai pas envie de te répondre mais j'te doit la vérité ... J'sais pas ce qui m'a prit, j'ai ... J'crois que j'ai un problème. J'arrive pas à gérer les émotions que je ressens, je sens que ça me dépasse. J'sais pas comment expliquer, c'est comme si quelqu'un d'autre agissait pour moi. J'ai des excès de colère que j'arrive pas à contrôler et parfois je broie du noir. C'est pas de ta faute Rhia, ne te sens pas coupable pour ce qui s'est passé car tu n'y es pour rien. J'ai ... J'arrive pas à vivre sans ma mère, j'ai perdu celle qui comptait le plus pour moi, celle qui me comprenait. Elle était mon seul repère et j'me rend compte qu'elle arrivait à me raisonner. J'me renferme dans la drogue, j'arrive pas à en sortir, j'suis en train d'me détruire à petit feu ... Regarde où ça me mène. » avoua-t-il. C'était plus facile de parler sans la voir directement. Il posa sa tête contre la sienne avant de déglutir difficilement. « Mais là c'est une sacré claque que j'viens de me prendre ... Jamais elle aurait permit ça. » Il faisait référence à sa mère. Sloan se sentait tellement mal. Lourdement, il posa sa tête contre l'oreiller qu'il avait relevé avant de fermer les yeux de nouveau. Lentement il prenait conscience de ce qui s'était passé et la douleur qu'il ressentait était, en fin de compte, bien fait pour lui.

Alors que le calme semblait s'installer dans la chambre, la porte s'ouvrit brusquement. Sloan redressa sa tête et ouvrit les yeux pour voir ... son beau-père. Il fronça les sourcils et tout ce qu'il trouva à dire c'est « Georges ? » perdu et déboussolé par sa présence ici. Putain, il allait prendre cher.
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Good Morning Boston

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Personnage non jouable
Georges était fou de rage. il ne comprenait pas ce que Sloan faisait là et comptait bien avoir des explications sur ce sujet. Il descendit du taxi et claqua brusquement la porte du véhicule avant de se diriger vers l'hôpital. Le rouge avait gagné son visage, il était en feu, au bord de l'implosion. Comment avait-il osé prendre de la drogue et qui plus est, des drogues dures. D'un pas ferme et décidé, il se dirigea vers l'accueil où il tapa du poing sur comptoir pour attirer l'attention. « Sloan Bushnell ! » lança-t-il d'une arrogance effrayante. Il n'était pas là pour plaisanter et n'allait certainement pas rigoler avec le petit personnel. La fille la regarda avec de gros yeux ronds avant d'ouvrir la bouche. Georges se racla la gorge avant de serrer le poing. « Vous êtes sourde ? La chambre de Sloan Bushnell ! » répéta-t-il plus fort. Son ton était agressif et il était clairement hors de question qu'il demande s'il vous plait ou merci. La gamine lui demanda s'il était de la famille, soit disant que c'était obligatoire pour ce genre de renseignement. « Je suis son père. » articula-t-il froidement. La fille prit tout son temps pour lui donner le fameux numéro tant attendu. Lorsqu'il eut la chambre en sa possession, Georges se précipita vers les ascenseurs pour rejoindre son beau-fils. Il ne prit pas la peine de frapper et entra brusquement, ce qu'il vit le laissa sans voix. Sloan était allongé, en robe d'hôpital, branché de partout et à côté de lui, une blondinette qu'il ne connaissait ni d'Eve, ni d'Adam. « Non mais je rêve ! Vous êtes qui vous et de quel droit empiétez-vous son espace ? » Il resta à distance raisonnable mais les foudroya des yeux. Son ton était menaçant et provoquant. « Quant à toi. » commença-t-il en pointant Sloan du doigt. « T'as intérêt à avoir une bonne excuse. Ce que j'entends est intolérable. Vois dans quel position tu me mets et si nos clients venaient à l'apprendre. Une tentative de suicide, tu n'as rien trouvé de mieux pour te faire remarquer ? » dit-il d'une voix glacial et cynique. Sloan avait plutôt intérêt à trouver une bonne excuse et vite.
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