Noah Drake Jr. ♣ cory monteith

Mes parents avaient fait la fête pour cette fin d’année 1995, ils souhaitaient donc se reposer durant la première semaine de Janvier. Je ne devais arriver qu’un mois plus tard. A croire que j’étais un cadeau de noël arrivé un peu plus tard que la normal. Ma mère avait sentit ses premières contraction à sept heures du matin, pas mal. J’étais déjà un chieur. Ils tentèrent de me sortir pendant quatre heures, mais rien à faire. Ma bouille d’ange ne voulait pas sortir du ventre de ma maman, comme si je savais qu’il n’était pas encore l’heure pour moi. Et pourtant, au bout de cinq heures, je me retrouvais dans les bras de ma maman. Ils avaient déjà prévu mon prénom et nom. Etant leur premier enfant, mon père souhaitait avoir un petit rien qu’à lui. D’où le fait que je m’appelle tout comme lui. Il n’y a vraiment qu’en Amérique que ça se fait ce genre de chose. Pouvoir s’appeler comme son père, et avoir le « Junior » à la fin. C’était la façon de mon papa de me montrer son amour pour moi. Certes, je m’appelle Noah, mais depuis mes dix ans, je préfère qu’on m’appelle Junior. Je trouve que ça donne un certain style.

J’ai grandi dans une famille pas mal aisée. Pour dire vrai, j’ai été pas mal gâté. Même lorsque ma petite sœur est arrivée, à mes onze ans. Vous savez, généralement, les premiers enfants n’aiment pas spécialement lorsqu’un autre enfant arrive dans la famille, mais moi au contraire, je n’attendais que ça. Pouvoir m’occuper de quelqu’un, la protéger, l’engueuler, pouvoir la commander. Tout simplement : faire mon job de grand frère. J’ai toujours eu en moi ce rôle de leader. J’adore ça. Ce n’est pas pour rien que j’ai été le capitaine dans mon équipe de football américain. Je ne suis pas le genre de leader qu’on déteste, au contraire, on m’adore, on m’idolâtre. Les filles sont dingues de moi, et je l’ai vraiment remarqué dès mes dix sept ans. Jusque là, je n’étais jamais sortie avec une fille. J’aurais pu, mais j’étais bien trop dans le sport pour voir à quel point je plaisais. Qu’est ce que j’ai bien pu manquer quand même. Maintenant que j’ai remarqué à quel point je plais, j’use de mon charme. En un an, j’ai du me faire une cinquantaine de filles, non sans déconner. Que ce soit juste un flirt d’une soirée ou de plusieurs jours. Mais je ne suis encore jamais tombé amoureux. Les filles c’est juste un passe temps, pour le moment.

Et je dis bien pour le moment, car depuis peu je suis tombé sous le charme d’une belle brune. Je ne saurais vous dire ce que je ressens vraiment, mais c’est différent qu’avec les autres filles. Avec elle, j’ai d’abord envie de la connaitre, être à ses côtés, l’écouter, lui parler. Tout simplement être présente pour elle. Je ne vous ferais pas la feinte de « je la prends pour ma petite sœur » car excusez-moi mais moi je ne veux pas embrasser ma petite sœur. Je ne matte pas son cul ou même ses seins. Je ne l’imagine pas nue. Bref, vous l’aurez compris, je suis un peu obsédée par cette jeune fille, sans pour autant lui dire quoique ce soit sur ces sentiments. Je préfère encore profiter. Pouvoir sortir le soir et pouvoir me frotter à n’importe qui. Je préfère pouvoir aller faire du sport tout en matant ces filles qui nous matent aussi. Allez les rejoindre dans leur vestiaire. Pouvoir en baiser plusieurs justes après avoir fumé quelques joints. Et si seulement vous saviez dans quel état je suis après m’être défoncé, un vrai sauvage, et gros pervers. Autant, en temps normal je reste calme, respectueux, autant totalement défoncé j’en dis et fait des choses. Par exemple, je n’aurais jamais été sado avec une fille. Oh si seulement la petite Andrea me connaissait ainsi, je crois qu’elle partirait en courant. Ou pas. Généralement lorsque j’entre dans la tête d’une fille, je n’en sors pas aussi facilement.

Eh oui, je suis un peu le mec genre trop parfait, que toutes les filles veulent. Les filles simples, bimbo, sauvages, cochonnes. Je plais à toutes. Peut-être mon côté sympa, pacifiste, romantique, sportif, fêtard, qui peut se défoncer n’importe quand, sérieux, modèle, protecteur, qui prend soin de lui/de son physique. Et bien quoi ? Vous ne m’aimez toujours pas ? Vous préférez que je vous dise que j’suis un peu maso sur les bords, un chieur, un danger public, un pervers, un je m’en foutiste, un violent ? J’aime tellement le mais. C’est toujours mieux qu’aimez le fromage et puer de la bouche. J’aime aller aux toilettes avec mon ordinateur, pour jouer au démineur hein. Je me réveille toutes les heures durant la nuit. Et j’ai ce putain de TOC d’appuyer sur tous les interrupteurs, même si la lumière est déjà allumé. Personnellement, moi je me kiff.