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C'est le 4 novembre 1991 à Nairobi au Kenya, que les membres de la famille Gauthier m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Sloane Kéyar. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuel et j'en suis fier(e). Je viens d'une classe sociale moyenne. Sinon, dans la vie de tous les jours je fais des études de droit depuis trois ans. Et pour terminer, je voudrais intégrer les Dunster ou les Quincy. Sloane Kéyar Gauthier | Questionnaire Plutôt... Plutôt fêtard ou pantouflard ? fêtard mais raisonnable. Plutôt coquet(te) ou négligé(e) ? entre les deux. Je pourrais prendre bien plus soin de moi mais je ne néglige pas complètement mon style vestimentaire. Plutôt assidu(e) ou sécheur(se) pro ? assidu Plutôt romantique ou réaliste ? romantique Plutôt sympathique ou déplaisant(e) ? sympathique Plutôt altruiste ou égoïste ? altruiste. On m'a tendu la main dans la vie. J'ai été adopté par un couple en or et que je respecte beaucoup. J'estime qu'à mon tour je dois aider mon prochain. Plutôt optimiste ou pessimiste ? optimiste Plutôt extraverti ou introverti ? introverti Plutôt sucré ou salé ? sucré Plutôt pacifiste ou j'te-défonce-la-gueule-connard ? pacifiste mais j'ai mes limites. Je n'aime pas qu'on me manque de respect ou qu'on manque de respect à un ami ou une amie. Plutôt Justin Bieber ou Rebecca Black ? Rebecca Black Physique... Style vestimentaire naturel Piercing non Tatouage non Je crois... Aux fantômes ? non À l'apocalypse ? oui Aux coups de foudre ? oui À l'amitié fille/garçon ? oui Aux sexfriends ? non À une religion ? oui, je suis chrétien. À la magie de Noël ? oui Au destin ? oui Aux fins heureuses ? oui Je/j'ai... Déjà fait un threesome non Une voiture si oui, laquelle ? non Bois de l'alcool oui mais peu. Fume non Prend de la drogue certainement pas. Veux me marier oui Veux des enfants pas pour le moment Une maladie grave non Un lourd secret non Mens souvent non Beaucoup d'expérience au lit non Beaucoup d'expérience en amour non Eu beaucoup de déception en amour non Eu beaucoup de déception en amitié oui De la facilité à me faire des amis oui Des envies de meurtres non Peur du noir non Peur de la solitude oui De bonnes notes oui Ma maison... Ce qui ferait de moi un membre parfait de Dunster Je suis un élève assidu, sérieux et qui réussit. Mes résultats sont à la hauteur du travail que je fournis. Je ne vois pas les études comme une contrainte mais comme une opportunité, une opportunité pour moi de réussir et de me construire un avenir. J'étudie avec plaisir. J'aime passer du temps à lire, à me cultiver. Mes parents adoptifs sont même obligés de m'arracher à mes livres! ou de Quincy Vous connaissez la phrase "aide ton prochain?". C'est un peu une phrase qui me reflète. Je suis généreux et je veux toujours aider les autres et bien faire. Je suis même trop gentil et les gens profitent de ma gentillesse. Ils en abusent. Mais je m'en moque. J'aide par plaisir, ce n'est pas un devoir. Je suis sensible aux inégalités dans le monde. Je veux vraiment faire quelque chose d'utile. |
Pseudo/Prénom Nadjer Âge / Pays/Région France Où as-tu connu le forum ? mon frère m'en avait parlé Tes impressions j'ai de suite accroché. Crédits bazzart Avatar Tristan Wilds Scénario ou PI ? PI Facilité à s'intégrer ? 4/10 Mot de la fin J'espère que malgré tout ce grand monde, je réussirai à m'intégrer. Je tiens à remercier le staff qui m'a accueilli à bras ouverts et qui m'a de suite mis à l'aise. C'est une des raisons qui m'a motivé, merci le staff |
Histoire
Quand on croit que tout va mal, une lueur d'espoir se présente. Pour moi, l'espoir a été l'adoption. Ce n'était pas mon espoir mais celui de mes parents.
Je n'ai pas de souvenir de mon enfance au Kenya. J'ai quitté le pays dès ma naissance. Je descendais d'une famille de sept enfants et ma famille n'avait pas les moyens de subvenir à nos besoins. Ma mère était triste et se sentait impuissante. Elle voulait une autre vie pour ses enfants. Mon père travaillait mais il était sous-payé. Jamais, il n'avait osé se rebeller. Ce n'était pas monnaie courante au pays et c'était très mal vu. Un jour, un groupe de touriste français était venu visiter le pays mais surtout apporter son aide à la population locale. C'est ainsi que j'ai rencontré ceux qui allaient plus tard devenir mes parents adoptifs. Marc-Antoine et Pauline. C'était leurs prénoms. Ils étaient tombés sous le charme de la population. Ma famille avait accepté de les héberger. Ma mère, après avoir longtemps hésité, avait finalement abordé le sujet de l'adoption. Cela avait placé mes parents adoptifs dans une situation bien gênante car ils avaient l'impression de "voler un enfant". Mais en voyant les conditions de vie, ils avaient finalement reconsidéré leurs décisions et avaient décidé de m'adopter. C'est ainsi que je quittai en peu de temps mon pays natal, un pays que je reverrai plus tard, à mes douze ans.
Paris, tu nous ouvres ton coeur.
Je commence une nouvelle vie à Paris. Nous habitions dans un appartement dans le centre-ville de la capitale. J'avais beaucoup de mal avec mes parents adoptifs. Je ressentais un manque, celui de ma mère biologique. Où était-elle? A quoi ressemblait-elle? Je savais les raisons pour lesquelles j'avais été adopté, mais plein de questions se bousculaient dans ma tête. Je voulais aussi connaître la terre de mes ancêtres. Mes parents adoptifs, je les considérais comme mes vrais parents. Ils m'avaient donné tout l'amour dont j'avais besoin, toute l'attention que je voulais. C'était des parents en or et ils avaient le coeur sur la main. Mais il y'avait ce manque qu'il fallait combler. Alors, ils ont accepté de repartir quelques jours à Nairobi pour voir enfin ma famille. J'étais tellement excité et anxieux. J'avais peur que ma mère ne me reconnaisse pas ou pire, qu'elle soit moins attachée à moi qu'à mes frères et soeurs ce qui était dans un sens compréhensible vu qu'elle ne m'avait pas vu depuis douze ans. Le moins que je pouvais dire était que la rencontre était des plus gênantes. Jamais, je ne m'étais senti aussi mal à l'aise. Je me sentais comme si j'étais étranger. Pourtant, elle avait tout fait pour me mettre en confiance. Mais je n'oublierai jamais ce moment-là qui restera pour sûr gravé à jamais. Comme le dit l'expression "loin des yeux près du coeur ". Le moment de se dire au revoir était le plus déchirant de tous. A mon retour du Kenya, j'étais abattu et j'ai déprimé. C'était ce que mes parents adoptifs avaient craint. C'était inévitable. Je voulais revoir ma mère, mon père, mes frères ainsi que mes soeurs. Ils me manquaient terriblement. je broyais du noir, mon petit monde s'écroulait. Je voulais être avec eux. Mais la vie en avait décidé autrement. Je devais me taire et encaisser. Le mieux que je pouvais faire était de profiter du peu de temps où je les voyais. Nous avions tellement échangé. Je me repassai tous nos beaux moments: les soirées où l'on restait à discuter tardivement, les moments où j'apprenais à prononcer mes premiers mots en swahili et où j'apprenais le français aux plus jeunes du village, les moments où j'observais mon père chasser l'antilope...Des souvenirs qui resteront à jamais gravés.
J'avais appris beaucoup de choses de ce voyage. Premièrement, qu'il n'y avait rien de plus important que sa famille. Ensuite, qu'il fallait arrêter de penser qu'à soi. On regarde toujours le meilleur sans voir qu'il y'a bien pire que nous. On se plaint sans arrêt sans songer une seule seconde que quelque part là-bas, une mère, incapable de subvenir aux besoins de sa famille vient de perdre son enfant. Ce voyage avait été initiatique pour moi. j'en ressortais fort et bien plus enrichi. Il m'avait aussi donné l'envie de me rendre utile, de faire quelque chose d'important, d'aider les autres.
J'ai bossé dur pour arriver à Harvard. je me suis donné tous les moyens. J'étais plus le garçon qui passait son temps à étudier que celui qui passait son temps à boire, fumer et draguer. J'ai toujours été très timide avec les filles. Je n'osais pas faire le premier pas. Je me contentai de la regarder. Je bégayais souvent. Certains se moquaient de moi parce que j'étais trop sérieux et que je n'avais jamais fait le grand pas. Ils voulaient me dévergonder. Mais je n'allais pas changer ce que j'étais. Je suis toujours resté fidèle à ce que j'étais. J'avais reçu une certaine éducation et j'en étais fier. Plus tard, j'aimerais devenir avocat. J'entreprends de mettre de l'argent de côté pour voyager et surtout venir en aide aux populations défavorisées. J'ai déjà ma petite idée des destinations même si ma priorité reste mon pays natal, le Kenya.
Je n'ai pas de souvenir de mon enfance au Kenya. J'ai quitté le pays dès ma naissance. Je descendais d'une famille de sept enfants et ma famille n'avait pas les moyens de subvenir à nos besoins. Ma mère était triste et se sentait impuissante. Elle voulait une autre vie pour ses enfants. Mon père travaillait mais il était sous-payé. Jamais, il n'avait osé se rebeller. Ce n'était pas monnaie courante au pays et c'était très mal vu. Un jour, un groupe de touriste français était venu visiter le pays mais surtout apporter son aide à la population locale. C'est ainsi que j'ai rencontré ceux qui allaient plus tard devenir mes parents adoptifs. Marc-Antoine et Pauline. C'était leurs prénoms. Ils étaient tombés sous le charme de la population. Ma famille avait accepté de les héberger. Ma mère, après avoir longtemps hésité, avait finalement abordé le sujet de l'adoption. Cela avait placé mes parents adoptifs dans une situation bien gênante car ils avaient l'impression de "voler un enfant". Mais en voyant les conditions de vie, ils avaient finalement reconsidéré leurs décisions et avaient décidé de m'adopter. C'est ainsi que je quittai en peu de temps mon pays natal, un pays que je reverrai plus tard, à mes douze ans.
Paris, tu nous ouvres ton coeur.
Je commence une nouvelle vie à Paris. Nous habitions dans un appartement dans le centre-ville de la capitale. J'avais beaucoup de mal avec mes parents adoptifs. Je ressentais un manque, celui de ma mère biologique. Où était-elle? A quoi ressemblait-elle? Je savais les raisons pour lesquelles j'avais été adopté, mais plein de questions se bousculaient dans ma tête. Je voulais aussi connaître la terre de mes ancêtres. Mes parents adoptifs, je les considérais comme mes vrais parents. Ils m'avaient donné tout l'amour dont j'avais besoin, toute l'attention que je voulais. C'était des parents en or et ils avaient le coeur sur la main. Mais il y'avait ce manque qu'il fallait combler. Alors, ils ont accepté de repartir quelques jours à Nairobi pour voir enfin ma famille. J'étais tellement excité et anxieux. J'avais peur que ma mère ne me reconnaisse pas ou pire, qu'elle soit moins attachée à moi qu'à mes frères et soeurs ce qui était dans un sens compréhensible vu qu'elle ne m'avait pas vu depuis douze ans. Le moins que je pouvais dire était que la rencontre était des plus gênantes. Jamais, je ne m'étais senti aussi mal à l'aise. Je me sentais comme si j'étais étranger. Pourtant, elle avait tout fait pour me mettre en confiance. Mais je n'oublierai jamais ce moment-là qui restera pour sûr gravé à jamais. Comme le dit l'expression "loin des yeux près du coeur ". Le moment de se dire au revoir était le plus déchirant de tous. A mon retour du Kenya, j'étais abattu et j'ai déprimé. C'était ce que mes parents adoptifs avaient craint. C'était inévitable. Je voulais revoir ma mère, mon père, mes frères ainsi que mes soeurs. Ils me manquaient terriblement. je broyais du noir, mon petit monde s'écroulait. Je voulais être avec eux. Mais la vie en avait décidé autrement. Je devais me taire et encaisser. Le mieux que je pouvais faire était de profiter du peu de temps où je les voyais. Nous avions tellement échangé. Je me repassai tous nos beaux moments: les soirées où l'on restait à discuter tardivement, les moments où j'apprenais à prononcer mes premiers mots en swahili et où j'apprenais le français aux plus jeunes du village, les moments où j'observais mon père chasser l'antilope...Des souvenirs qui resteront à jamais gravés.
J'avais appris beaucoup de choses de ce voyage. Premièrement, qu'il n'y avait rien de plus important que sa famille. Ensuite, qu'il fallait arrêter de penser qu'à soi. On regarde toujours le meilleur sans voir qu'il y'a bien pire que nous. On se plaint sans arrêt sans songer une seule seconde que quelque part là-bas, une mère, incapable de subvenir aux besoins de sa famille vient de perdre son enfant. Ce voyage avait été initiatique pour moi. j'en ressortais fort et bien plus enrichi. Il m'avait aussi donné l'envie de me rendre utile, de faire quelque chose d'important, d'aider les autres.
J'ai bossé dur pour arriver à Harvard. je me suis donné tous les moyens. J'étais plus le garçon qui passait son temps à étudier que celui qui passait son temps à boire, fumer et draguer. J'ai toujours été très timide avec les filles. Je n'osais pas faire le premier pas. Je me contentai de la regarder. Je bégayais souvent. Certains se moquaient de moi parce que j'étais trop sérieux et que je n'avais jamais fait le grand pas. Ils voulaient me dévergonder. Mais je n'allais pas changer ce que j'étais. Je suis toujours resté fidèle à ce que j'étais. J'avais reçu une certaine éducation et j'en étais fier. Plus tard, j'aimerais devenir avocat. J'entreprends de mettre de l'argent de côté pour voyager et surtout venir en aide aux populations défavorisées. J'ai déjà ma petite idée des destinations même si ma priorité reste mon pays natal, le Kenya.
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