Hee Rin Morgan ► Shay Mitchell

Je suis née durant la soirée du 29 juin 1992 dans la deuxième plus grande ville de Corée du Sud, Busan. C'est aussi grace a mon père que je suis venue au monde vu qu'il a aidé ma mère a accoucher Mes parents m'ont donné comme prénoms Hee Rin, Tasha. Deux prénoms reflétant mes origines afro-américaines que j'ai hérité de mon père et coréennes que j'ai hérité de ma mère. Oui vous avez bien compris : je suis afro-coréenne. C'est pas banal ? Si vous vous appréciez, ce n'est pas le cas de tout le monde. Pour commencer, mes grands parents maternels... Au contraire de mes paternels, ils se sont toujours opposés à la relation entre mes parents, pensant que ma mère ne serait pas heureuse mais cette dernière a faite la sourde oreille depuis, ils ont renié ma mère et ne m'ont jamais reconnue comme étant leur petite fille donc je ne les ai jamais connus, mais je dois dire que ce n'est pas les pires... Quand j'étais petite, j'ai été rejetée par tous mes camardes. Ils m'en faisaient voir de toutes les couleurs en me volant mes affaires tels ma trousse ou mes chaussures... La cause ? Mon métissage et on me le disait ouvertement. Je n'avait pas d'amis et je n'avais pas vraiment d'épaule sur laquelle me confier -étant aussi fille unique-. Mon père, étant militaire n'étais que peu présent dans la demeure familiale et quant à ma mère est architecte. Bien qu'elle travaillait plus souvent à la maison, elle étais extrêmement occupée avec ses croquis de plus, je ne voulais pas en parler a mère, de peur que ceci s'aggrave. Il y a une seule chose qui m'a permis de tenir le coup : la musique. Elle a été ma seule et véritable amie. J'en écoutais, j'essayais de composer et un jour je me suis mise à chanter et c'est là que j'avais découvert que j'avais une superbe voix et que j'adorai chanter, aujourd'hui encore, c'est ma passion. Grace a tout ça, j'ai réussi a supporter ma primaire. Je pensais avoir connue le pire mais je m'étais trompée.

Je pensais ce que je vivais en primaire étais horrible mais le collège, c'était l'enfer. Ma mère m'a inscrite dans un collège public -ou normal en Corée mais je n'étais pas vraiment "Le bienvenue". Le premier jour, la première semaine, le premier mois... Tout allais bien mais bien-sur, par la suite, je fus encore une fois victime de brimades, d'injures, d'humiliation et parfois même de certaines violences physique. En bref c'était horrible. A cette époque, j'avais fortement pensé au suicide pour ne plus subir tout ça... Donc avant de commettre l'irréparable, je décidai de parler de ça a mère, quitte à aggraver mon cas, j'avais besoin de me confier. Je n'aurai jamais pensé que ca toucherai ma mère autant que ça. Très rapidement, ma mère m'inscrit dans un collège américain en espérant que je m'intègre beaucoup mieux et que je ne sois plus victime de brimades

Brimades : 0 ; Intégration : 0. Quand je suis arrivée dans ce collège, j'étais contente de voir d'autres étrangers et particulièrement des Américains -sinon ce ne serait pas un collège américain- mais ca n'à pas empêcher que je sois toujours seule donc j'ai décidé de rejoindre le club de baseball pour pouvoir m'intégrer puis j'ai pris de l'anglais renforcé pour pouvoir nouer avec ma langue natale.
Quand j'ai eu 16 ans, mon père a été rapatrier aux Etats-Unis, plus précisément à Los Angeles donc avec ma mère, ont à dû le suivre jusqu'à là-bas. Mes peurs d'enfance ont refaient surface. J'étais effrayée de ne pas pouvoir me familiariser à la culture américaine et d'être de nouveau rejetée par mon autre communauté.On m'a bien accueilli, bien que j'ai toujours quelques difficultés avec la culture.

Je n'aurai jamais pensé rejoindre la prestigieuse Harvard un jour. Je suis contente que ce dur travail que j'ai mené durant toutes ces années à fini par payer. J'ai choisi les langues en majeure, en japonais car j'ai déjà quelques notions que j'ai appris au collège et c'est une langue que j'apprécie quand aux études afro-américaine, c'est pour aller au-delà de toutes les histoires que racontent mes grands parents