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BENJONA
► WHEN THINGS CHANGES...
and you think it's for the best
and you think it's for the best
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Tranquillement, j'ouvre les yeux pour constater que la chambre est encore plongée dans la pénombre. En essayant de ne pas trop bouger pour ne pas réveillé Jona si ce n'est pas nécessaire, je m'étire jusqu'à activé l'écran de mon téléphone sur la table de nuit. Y'en a pour un peu plus d'une heure avant le lever du soleil. Parfait. Ramenant mon bras autour de ma fouine qui dort, le dos collé à mon torse comme bien souvent, je pose mes lèvres dans son cou, laissant ça et là des baisers pour le réveiller doucement.
Je sais qu'il est tôt, mais pour une fois, on ne s'est pas réellement couché tard hier, alors j'ose le tirer de son sommeil. Il a accepté, avant le voyage, que je lui montre à surfer. Et l'un des points que j'apprécie du surf, c'est de voir le ciel s'éclaircir alors que je suis bien installé sur ma planche. Rester sans mouvements ou presque jusqu'à ce que le disque d'or soit complètement au-dessus de la ligne d'horizon. Tant qu'à lui apprendre mon sport favori, je veux lui montrer pourquoi ça me fait autant de bien.
- Jona, murmurais-je contre son oreille. Réveille-toi, la fouine. Je sais qu'il est tôt, mais j'ai un truc à te montrer.
Le tirer du lit sera peut-être compliqué, même s'il est pas du genre marmotte, mais bon. Je peux même le porter sur mon dos pour arriver à la plage s'il le faut. L'embrassant encore une fois, je quitte la chaleur des draps pour m'habiller. Enfilant un maillot, je passe un coton ouaté sans prendre la peine de mettre un t-shirt. La plage est à quelques pas, alors pas besoin de préparer des vêtements de rechange non plus, mais j'attrape tout de même mon sac de sport pour y mettre des serviettes. Revenant vers Jona, je prends l'une de mes vestes pour la lui tendre. Il fait un peu plus frais sur la plage le matin, avec le vent. Elle sera un peu trop grande pour lui, mais je sais qu'il ne rechigne pas à avoir mon odeur qui le suit.
- Elle est chaude et ça ne me dérange pas si tu la garde dans l'eau, lui indiquais-je.
J'imagine qu'il comprend de quoi il s'agit maintenant.
- On déjeunera sur la plage, ajoutais-je avant de l'embrasser.
Après le lever du soleil. Le cours pourra attendre, par contre, ça, ça me dérange pas.
Comme plusieurs matins depuis qu'on est ici, j'ai laissé mon sac, mon coton et un billet en échange d'une planche de surf à un vieux jamaïcain installé dans sa chaise de bois devant la boutique de location. Jusqu'à présent, je n'ai pas eu de problèmes. En même temps, y'a rien qui aie extrêmement de valeur dans le sac. La plage est déserte ce matin et les vagues plutôt calmes. C'est parfait.
Le bracelet de cordage qui me lie à la planche attaché à la cheville, mes doigts enlacés à ceux de Jona, j'ai entraîné le brun dans l'eau relativement chaude, me suis assuré qu'il soit bien installé sur la planche, derrière moi, et j'ai pagayé jusqu'à une distance que j'ai jugé satisfaisante. Me redressant pour m'asseoir, je fais tourner la planche pour lui faire profiter du spectacle alors que le soleil émerge de l'eau.
- Bienvenue dans mon monde Babe, lui dis-je, posant ma main sur sa cuisse, près de son genoux.
Je sais qu'il est tôt, mais pour une fois, on ne s'est pas réellement couché tard hier, alors j'ose le tirer de son sommeil. Il a accepté, avant le voyage, que je lui montre à surfer. Et l'un des points que j'apprécie du surf, c'est de voir le ciel s'éclaircir alors que je suis bien installé sur ma planche. Rester sans mouvements ou presque jusqu'à ce que le disque d'or soit complètement au-dessus de la ligne d'horizon. Tant qu'à lui apprendre mon sport favori, je veux lui montrer pourquoi ça me fait autant de bien.
- Jona, murmurais-je contre son oreille. Réveille-toi, la fouine. Je sais qu'il est tôt, mais j'ai un truc à te montrer.
Le tirer du lit sera peut-être compliqué, même s'il est pas du genre marmotte, mais bon. Je peux même le porter sur mon dos pour arriver à la plage s'il le faut. L'embrassant encore une fois, je quitte la chaleur des draps pour m'habiller. Enfilant un maillot, je passe un coton ouaté sans prendre la peine de mettre un t-shirt. La plage est à quelques pas, alors pas besoin de préparer des vêtements de rechange non plus, mais j'attrape tout de même mon sac de sport pour y mettre des serviettes. Revenant vers Jona, je prends l'une de mes vestes pour la lui tendre. Il fait un peu plus frais sur la plage le matin, avec le vent. Elle sera un peu trop grande pour lui, mais je sais qu'il ne rechigne pas à avoir mon odeur qui le suit.
- Elle est chaude et ça ne me dérange pas si tu la garde dans l'eau, lui indiquais-je.
J'imagine qu'il comprend de quoi il s'agit maintenant.
- On déjeunera sur la plage, ajoutais-je avant de l'embrasser.
Après le lever du soleil. Le cours pourra attendre, par contre, ça, ça me dérange pas.
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Comme plusieurs matins depuis qu'on est ici, j'ai laissé mon sac, mon coton et un billet en échange d'une planche de surf à un vieux jamaïcain installé dans sa chaise de bois devant la boutique de location. Jusqu'à présent, je n'ai pas eu de problèmes. En même temps, y'a rien qui aie extrêmement de valeur dans le sac. La plage est déserte ce matin et les vagues plutôt calmes. C'est parfait.
Le bracelet de cordage qui me lie à la planche attaché à la cheville, mes doigts enlacés à ceux de Jona, j'ai entraîné le brun dans l'eau relativement chaude, me suis assuré qu'il soit bien installé sur la planche, derrière moi, et j'ai pagayé jusqu'à une distance que j'ai jugé satisfaisante. Me redressant pour m'asseoir, je fais tourner la planche pour lui faire profiter du spectacle alors que le soleil émerge de l'eau.
- Bienvenue dans mon monde Babe, lui dis-je, posant ma main sur sa cuisse, près de son genoux.
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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA
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(Invité)