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Mesdames et Messieurs bienvenue sur ce vol [Benjona]

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►Mesdames et Messieurs bienvenue sur ce vol...


Jamaïque nous voila!


Babe ça va?
Troisième fois que je lui pose cette question en une heure. Cette fois nous sommes devant les portes de l’avion, et une hôtesse accueille le businessman qui nous précède. Je regarde Benji, je suis beaucoup plus soucieux que tout à l’heur, et m’attends à ce qu’il me réponde encore une fois que ça allait, avec la mâchoire crispé, et une expression … constipé. Je tends la main pour tenir la sienne, et lui souris, ne laissant rien paraître de mon inquiétude.  Me rapprochant de lui, je ne peux m'empêcher de l’embrasser.

Depuis ce matin, je sais qu’il se retient, se murant dans un silence qui n’était pas si inhabituel, à part que celui là était tendu, non pas le silence calme que je lui connaissait. Je n’en compris pas la raison tout de suite, mais je sus que c’était à moi de le détendre… pour une fois.
-Tu crois qu’il y aura des sièges qui se transforment en lit dans la première classe?
Je sais que oui, j’ai déja été sur ce genre d’avions. Je sais aussi qu’ils servent des serviettes chaudes, et que y a une télévision pour chaque passager. Me remémorant mes voyages en Angleterres, les plus longs de tous les voyages que j’ai fait, et surtout les plus régulier, une pensé traverse mon esprit, mais je n’ai pas le temps de m’y attarder, que je tends mon billet à l'hôtesse, sans lâcher la main de mon petit ami.

J’attends qu’elle nous guide vers nos sièges pour me tourner finalement vers lui et lui poser la question qui me démange depuis quelques minutes
-Babe? T’as déjà pris l’avion n’est ce pas?
Avec son passé, je n’en suis pas si sûre. Et … Miami… Il a fait le trajet en voiture.

DEV NERD GIRL


@Benji Skelton
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Comment te dire que je panique?

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Spring Break avec les étudiants. Si je me dis que je vais probablement pas faire la fiesta avec eux pendant les deux semaines, y'a tout de même de quoi profiter avec Jona. C'est pas l'alcool qui m'attire, ni les boites, mais il a trouver de bons arguments pour me vendre le projet : plage, océan, poissons, surf, lui en maillot… lui tout court. Ça commence à me faire étrange quand il n'est pas aux alentours plus d'une journée. Chose qui arrive très rarement, je dois bien le reconnaître. Le seul problème avec ces vacances étudiantes, c'est… que ça se passe en Jamaïque. Destination qui a l'air génial, je le concède volontier. Un surf spot, c'est toujours une bonne chose pour moi. Sauf que c'est une île. Donc c'est de l'eau qui l'entoure. Donc y'a pas de route pour s'y rendre. C'est logique, vous allez dire. Sauf que ça me pose un putain de problème : je dois prendre l'avion. Et quitter le sol, c'est pas trop mon trip. Ils auraient proposé de partir en croisière, ça m'aurait posé que dalle comme ennuis. C'est sur l'eau. C'est palpable. C'est somewhat solide. Alors que de voyager en l'air… c'est putain de descente si ça marche pas comme il faut!

- Babe, ça va?

Je me tourne vers Jona. C'est au moins la troisième fois qu'il me pose la question depuis qu'on est parti de l'appartement. Et j'essaie du mieux que je peux de paraître relaxe, mais ça devient un peu plus difficile à chaque pas. Cette fois, je contente d'hocher la tête, comme si rien n'était, serrant peut-être un peu trop les doigts sur ma carte d'embarquement. Il me questionne sur les bancs. Baby, comment te dire à quel point j'en sais rien? Tout ce que je peux faire c'est d'essayer de me fier à ses mouvements pour y calquer les miens. Pour une fois, c'est lui le plus calme de nous deux! Il m'entraîne à la suite de l'hôtesse jusqu'à nos sièges et lorsque sa question tombe finalement, je me fige, encore plus mal à l'aise. Je secoue à peine la tête de gauche à droite. Tu peux rire si tu veux, même si je sais que t'es plus du genre à t'inquièter.

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Jamaïque nous voila!


Il n’as jamais été sur un avion auparavant.
Voilà pourquoi il a eu l’air tendue , tout au long de la journée! J’ai même pensé un moment qu’il regrettait de venir au spring break. Je me suis dit qu’en voyant tous ces jeunes à l’aéroport, il s’est demandé ce qu’il faisait la. Sauf que, la Jamaïque est une destination de rêve, alors je me suis fait à l’idée qu’il soit tendu à cause du motif de départ, convaincu que j’étais qu’il s’amuserait à son arrivé.
Je voulais aussi, beaucoup, qu’il m’apprenne à surfer. Une activité dont il m’a beaucoup vanté les mérites mais qu’on n’a pas eu le temps d'exercer à Miami.
J’avais tords. Il n’a juste jamais pris d’avion. Il vient de me l’avouer à l’instant, de la manière la plus silencieuse possible.
-Oh?
Soufflais je. Je devines qu’il n’est pas du tout à l’aise… Je ne dirais pas qu’il a peur, il appréhende seulement sa première fois dans un avion.

Pendant que l'hôtesse nous installe, je lui prends la main et la serre dans la mienne
-Ca tombe bien! Ta première fois sera avec un expert babe. Plus jeune je prenais l’avion, plus que je prenais le bus
Complètement vrai comme histoire, puisqu’en plus de ne jamais prendre le bus, Je faisais pas mal de vols, pour aller et venir de l’Amérique en Angleterre. Seul, la plupart du temps. M’amusant pendant les escales, à parler avec des inconnus, leurs racontant à chacun une histoire complètement différente. Prétendant être adopté en route pour voir mes vrais parents, ou bien atteint d’une maladie qui demande à ce que j’aille en Amérique pour être soigné. Ou alors allant participer à une compétition … de math … de théâtre… de danse …. Toutes les histoires y sont passé. Des mensonges finement ciselé, que j’adorais inventer.
-Tiens ! j’ai une idée pour te détendre Babe.
Je lui dis, en me tournant à moitié sur mon siège, glissant mes doigts entre les siens , et ramenant sa main sur ma cuisse. Un geste rassurant qui veut principalement dire : Je suis la babe.
-Et si t’essayais de penser à autre chose. Quelque chose de drôle? ou un truc qui te fais plaisir
Mais surtout babe, parles moi, ça t’éviteras de te morfondre dans ton coin.
-Par exemple... est ce que tu te rappelles notre premiére rencontre? Demandais je avec le sourire.

DEV NERD GIRL




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Et c'est dans des cas comme ça qu'on se rend compte que nos vies étaient des plus différentes quand on était plus jeunes. Je marchais pour aller à l'école; il prenait l'avion. Deux extrêmes. Et pourtant, à force de discuter, on s'est rendu compte qu'il y avait plusieurs point communs. Nos histoires sont différentes, nos caractères s'opposent et pourtant, on se ressemblent à notre façon. Et si, en temps normal, je suis le plus calme des deux, pour l'instant, assis au fond du siège, je n'ai rien de paisible. Une barre de fer a probablement plus de souplesse. Mes muscles sont tendus, mes mains crispées sur les accoudoirs. À peine je relâche la pression quand Jona pose l'une des siennes par-dessus. Un instant, je ferme les yeux, tendant au mieux de ne pas céder à cette crainte qui me tiraille. Jusqu'à l'entendre bouger, puis parler. Ouvrant les yeux, je respire un peu mieux. C'est pas encore gagné. Je me sens toujours pas super bien. Mais lorsque ses doigts se faufilent entre les miens, j'arrive à lui laisser prendre le contrôle pour que ma main repose sur sa cuisse sans que je ne le blesse.

À sa tentative pour me faire parler, je comprends ce qu'il veut et accepte l'exercice. Me concentrer sur autre chose pour oublier où je me trouve et dans quel état de tension je suis.

- Tu m'as pris pour un valet venu porter le courrier. Je t'ai pris un gosse de riche chiant, lui dis-je.

Mes paroles sont plus sèches. Les mots me viennent moins bien que normalement. Je fais encore un effort, ancrant mon regard à celui de mon petit ami.

- C'était loin d'être pareil, lui indiquais-je. Et…

Le micro qui s'allume coupe mes paroles et, inconsciemment, je lève la tête, comme si je cherchais un interlocuteur, alors qu'il ne s'agit que d'une voix dans le haut-parleur. Les procédures, l'annonce du départ. Imperceptiblement, mon corps essaie de s'enfoncer dans le siège. Je suis pas bien. Vraiment pas. Et ça empire quand tout se met en branle. Mes yeux se ferment. Ma mâchoire se bloque. Je retiens deux expirations sur trois. En une crispation, mes doigts enserrent ceux de Jona. Probablement trop fort, mais j'y peux rien. Ça fait des années que je ne me suis pas senti aussi mal. Je dois même être blême.

Une nouvelle annonce. On a atteint notre altitude de croisière. On peut vaquer à nos occupations. Pourtant, je suis incapable de bouger.

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Je le sens devenir de plus en plus rigide. Ses doigts entre les miens, ne me font pas mal, mais ce n’est pas pour autant le contact tendre dont j’ai l’habitude. Je fais semblant de ne rien remarquer, pas même sa mâchoire qui se crispe, ni sa voix sèche. Non… je continue à le regarder en souriant, l’entendant évoquer notre première rencontre puis s’arrêter, quand un bip métallique se fait entendre au dessus de nos tête.
Sa réaction, celle d’un animal en cage apeuré par un nouvel environnement hostile, pourrait paraître comique dans un autre contexte. Sauf que là, j’aurais plus tendance à grimacer qu’a rire. Je ne fais ni l’un ni l’autre.
Connaissant mon petit ami, il aurait détesté voir le moindre signe d’inquiétude. Je continue donc à sa place, d’une voix calme, dès que le pilote termine de parler, et l'hôtesse de montrer les gestes à suivre.
Ces gestes je les connais par coeur… Pas Benji. D’une certaine manière, cela peut le mettre encore plus mal à l’aise de savoir que quelque chose peut aller mal dans l’avion. D’une autre, le fait de suivre les gestes calmes de la femme qui gonfle son gilet de sauvetage, lui montrera qu’il y a toujours une issue, et pourra le rassurer.
Je le laisse donc suivre le ballet des hôtesses, sur fond d'instructions sonores du chef cabine, et fais très attentions  à ses réactions au cas ou je doive intervenir d’une façon ou d’une autre.
Reprenant la ou il s’est arrêté, je parles sur le ton de la conversation, comme si je ne ressentait pas la gêne de la pression dans mes oreilles .
-Ce jour la, Mère m’avait rapporté une nouvelle garde robe digne de l’héritier Lynch que je suis, et j’ai passé l'après midi à me changer dans l’un ou l’autre des costumes. J’avais les capacités physiques d’un bébé de 5 mois, à peine la force de tenir sa tête droite... Tu sais?  t’étais le premier que j’ai rencontré qui ne soit pas mère, père, le docteur ou Sidney. ça m’a fait tellement plaisir de te parler. Et … aussi t’a provoqué l’un de mes premier flash de souvenir dès le moment ou t’as décliné ton nom.
Je lui souris, farfouillant d’une main dans la poche de mon jean, je cherche mon paquet de Gum, et du pouce je caresse sa peau, parlant en même temps.
-Après ça, je voulais vraiment plus que tu quitte la chambre…

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Je ne veux pas savoir. J'écoute les gestes de sécurité, par habitude de pouvoir me débrouiller s'il arrive quelque chose, mais je ne veux pas savoir qu'il peut arriver quelque chose justement! Je veux pas savoir qu'on peut se crasher! Ma cervelle me rappelle déjà assez régulièrement depuis que je sais que je dois prendre l'avion qu'un scénario catastrophe peut arriver. Et si je croyais que je me sentais mal en étant simplement dans la cabine, c'est quinze fois pire lorsque le tout se met à avancer et que l'appareil s'arrache du sol. Incapable de faire autrement, je ferme les yeux, les muscles crispés, calé au fond du siège comme si je voulais me fondre dedans. Et Jona parle à nouveau, comme si rien n'était. Comment il fait? Il parait tellement à l'aise. Il fait ça depuis combien de temps il a dit? J'essaie de me concentrer sur ce qu'il dit, mais c'est d'autant plus difficile que j'ai l'impression d'être sous l'eau parce que je l'entends à moitié. Mes oreilles sont bloquées comme s'être fait avaler par une vague. Petit à petit, je me force à ouvrir les yeux, tournant la tête pour le voir, focalisant la moindre parcelle de mon attention sur lui. Tout pour oublier où je suis. Et sa dernière phrase m'y aide particulièrement, jetant un blanc momentané dans mon esprit. Étonné, je le fixe un instant sans bouger, ma main serrant la sienne pour une toute autre raison que l'altitude.

- Je… commençais-je, étouffant la suite des paroles parce que j'ai la bouche sèche.

Je me racle la gorge, tente d'aligner mes pensées, passe une langue inconsciente sur mes lèvres, avant de m'adresser à nouveau à lui, la voix pas encore tout à fait à point, mais reprenant du mieux.

- Je croyais que c'était à Miami que t'avais commencé à t'intéresser à moi, affirmais-je.

Dans la mer, quand il s'est jeté sur moi parce qu'il a eu peur lorsqu'une bestiole l'a frôlé. Quand on s'est retrouver avec quelques centimètres seulement entre nous. Centimètres que j'ai comblé sans trop y penser, avant de m'excuser pour mon geste, mais ça n'avait pas sembler le rendre mal à l'aise. Au contraire, vu où ça s'est continué et jusqu'où on est rendu. Mais c'est à croire que je me suis gourré et que ça remonte à plus loin. À cette été apparement. Ça expliquerait peut-être pourquoi, il avait accepté de m'aider depuis le départ. Je n'ai jamais compris cette motivation primaire. Je ne lui ai jamais demandé non plus faut dire. Au début, j'avais pensé à une possible seconde raison pour fouiller dans l'ordinateur de son père et que ça lui prenait une pseudo raison pour se couvrir. Puis je me suis rendu compte, qu'en vrai, avec ses talents de fouine, c'était certainement pas moi qu'il attendait pour ça. Et notre relation a changée… évoluée plutôt et j'ai arrêter de me poser des questions.

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Son expression ne laisse aucun doute : Le mouvement de l’avion l’effraye totalement.
Du pouce, j’effleure le dos de sa main, faisant semblant que ce geste est inconscient, retirant le paquet chewing-gum de ma poche et le lui tendant.
-Pour tes oreilles Babe.
Lançais je en lui parlant encore de notre première rencontre. Ca a au moins le mérite de le distraire de ses pensées, assez pour qu’il se fasse violence, et forme une phrase entière. Oui babe parlons de ça. Parlons de choses et d’autres. Oublie que tu es dans une boite à sardine qui vole à 900 km/h et à 11 000 pieds au dessus de la terre.
-Oh non c’est pas ce que je voulais dire.
Répondis je avec un petit rire
-Tu es … beau. Tu l’étais cet été dans cette chambre mais… tu n’étais pas vraiment mon type. J’avais même pas de type.
Précisais je en me redressant sur mon siège, dans une position ou mon visage se raproche du sien, assez pour que le bleu de ses yeux me fasse doucement frissonner.
-...Et j’aurais voulu dire que c’était le “coup de foudre” instantané… Ce n’est pas le cas. Non! Si je voulais pas que tu t’en aille, c’est parce que t’étais un potentiel ami. Et l’intrigue autour des papiers que t’avais entre les mains m’a semblé comme un challenge tellement intéressant.
Je me penche un peu plus vers lui.
-La première fois que tu m’as “attiré”, c’est à Miami… Bizarrement ? ça s’est passé au moment ou j’ai cru que tu draguais la réceptionniste. J’ai alors ressenti un sursaut de frustration que je n’ai même pas compris dans le temps.
Mes yeux ne quittent pas les siens.
Regarde moi babe, je suis prêt a ressassé notre relation jusqu'à ce qu’on atterrisse.

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Détachant finalement mes doigts de l'appui, je saisi la gomme qu'il me tends sans pour autant la déballer sur le champ. Son explication a le mérite de me tirer un vague sourire en coin. Je ne suis pas certains pour lui que ça aurait été super si ça avait véritablement été un "coup de foudre instantané" comme il le dit. J'étais beaucoup plus rude avec lui lors de nos premiers échanges. Cependant, je viens d'avoir une bonne réponse pour les questions que je me posais au départ. S'il a décidé de me suivre, c'est en partie pour satisfaire sa grande curiosité, mais aussi pour le challenge que ça pouvait représenter.

Lorsqu'il mentionne la réceptionniste, je m'étonne, fouillant un instant dans mon esprit avant que l'image de la rouquine ne se forme.

- Je l'ai peut-être un peu dragué, affirmais-je, plus trop certain de ce que j'ai pu lui raconter. Je voulais une chambre près de la tienne. Question de praticité.

Pour ne pas qu'on aie à se courir d'un bout à l'autre ou d'un étage à l'autre. Aussi, je savais plus ou moins avec qui je dealais et ce que ça pouvait donner que d'aller revoir les anciennes fréquentations de ma mère et leurs camarades. De base, j'aurais été à Miami tout seul. Mais Monsieur, ici présent avait réservé son billet d'avion.

- Tu as insisté pour venir à Miami, alors que je te disais que c'était dangereux, lui rappelais-je. Tu étais têtu.

Il l'est encore à dire vrai. Simplement qu'on va plus souvent dans le même sens désormais.

- T'as plus à faire d'histoire pour qui dormira où maintenant, lui fis-je remarquer avec une tentative de sourire en coin, essayant de plaisanter même si je ne suis pas au mieux.

Mes yeux rivés aux siens, je commence à me relaxer, tentant d'oublier l'environnement. Ça reste une conserve en l'air, mais c'est plus calme, alors je peux l'être aussi. En partie.

De ma main libre, je calcule mes gestes pour ne pas être trop brusque et glisse mes doigts à sa nuque. Bougeant encore un peu, je m'approche pour poser mes lèvres sur les siennes. Cette fois, c'est moi qui en a besoin, Baby. Aide-moi à me calmer.

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Mes yeux se rivent aux siens. Le bleu de ses pupilles faisant partie du top dix de mes visions favorites. J'aime y lire ce que ses lèvres me disent, les mots qu'ils prononcent étant plus éloquents, que ceux dont sa voix grave caresse mes oreilles. Et pendant un moment, un long moment, je n'entends pas exactement ce qu'il dit. Ou peut être que je l'entends, mais que je n'arrives à l'analyser qu'un peu plus tard.

La peur que je lisais sur son expression, s'efface légèrement, petit à petit, sans vraiment totalement s'en aller. Alors je me rapproche encore de lui, puisque je me rends compte que le faire parler n'est pas d'une efficacité infaillible...
Je sais ce qui va l'aider !
La même chose qui m'aide moi même, quand il doit me calmer : Son odeur, ses lèvres, ses baisers, son calme. Peut être que ça peut marcher, dans l'autre sens?
Etre dans ses bras n'étant pas encore une solution, je continue de me rapprocher, jusqu'a ce que nos haleines se mêlent, mes doigts continuent à caresser le dos de sa main, sa voix à lui me berce... Jusqu'a ce qu'il comble la distance qui reste entre nous, et m'embrasse.

Il en a besoin, au moins autant que je le veux. Nos lèvres se joignent avec une douceur teinté d'un léger sentiment d'urgence. Il initie le mouvement, provoque le baiser ... mais je reprends les rennes peu après, intimant un mouvement plus assuré, couvrant ses lippes, lui disant par la même : Tu as besoin de moi Babe, laisse moi t'aider.

DEV NERD GIRL

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