TG Eliot - Yacht party !

Vraiment, j’étais au bord de la crise de nerf. J’étais pas la personne la plus calme au monde, j’avais des antécédents qui faisait que je pouvais très vite m’enflammer et si la plupart du temps je m’appliquais à revêtir un masque de froideur et d’insensibilité, tout au fond de moi, ça bouillonnait. J’aurais très probablement prit un malin plaisir à défoncer tout le monde ici mais je tentais de faire abstraction même si Cole était clairement le roi des cons. « Oh mais oui, défend donc Cole le parfait. En plus d’être probablement la plus cocue d’Harvard, tu fais preuve d’une stupidité stupéfiante. » Pauvre cruche va. Qu’elle se raconte n’importe quoi pour tenter de croire que Cole n’était pas foncièrement mauvais mais ça faisait d’elle la personne la plus débile qu’il m’ait été donné de croiser un jour. Et c’était d’une tristesse affligeante pour la peine. « Parce que tu crois que je m’en réjouis ? Plutôt crever que de me faire toucher par.. ça. » J’avais un air de dégout sur le visage et l’envie de lui envoyer ma main en plein visage commençait vraiment à me démanger. M’enfin, elle pouvait envoyer toutes les piques qu’elle voulait, sa réputation n’était pas vraiment à refaire. Alors me prendre une réflexion de la part d’une chaudasse née, c’était pas vraiment ça qui allait me vexer. Et ouais, j’étais carrément soulagée quand Léo envoyait son poing dans la tronche de Cole dévoilant alors le coquard déjà laissé par Aisling. Mon dieu que c’était jouissif, j’pourrais probablement regarder ce genre de spectacle pendant une éternité. M’entraînant à l’écart, je tentais de respirer calmement serrant bien trop les poings ce qui trahissant largement mon état du moment. Et c’était Gabrielle qui débarquait soudainement, coupe de champagne à la main en guise d’offrande. « Ouais.. Mais je ne peux ignorer le fait que notre vice-président est une ordure de première. » P’tain mais tout le monde était aveugle où quoi ? Non mais parce que c’était limite s’il n’y avait pas un panneau en lettre lumineuse clignotant sur son front portant l’insigne « bâtard ». Bref, fallait croire que dans tout les cas les esprits n’étaient pas prêts de se calmer puisque les piques continuaient à fuser et que Léo reprenait de plus belle. « Calme toi » que je soufflais. « Non pas que je m’inquiète pour toi mais ils risquent de te sauter à la gorge et ça sera pas beau à voir. » Elle était en minorité pour le moment, c’était pas le mieux pour insulter tout le monde. « En tout cas, pour l’avoir frappé, t’es mon idole. » Clairement.

L’avantage que Cole se soit ramener avec Lucky s’est que les bleu étaient occupé avec les travers de leur vice-président, suffisamment pour ne pas se poser de question sur elle et sa présence ici, alors qu’on la pensait encore Lowell. Malicia avait échangé quelque sms avec Lucky et un fait lui était de suite sauté aux yeux : cette fille était adorable ! C’est donc tout naturellement qu’elle avait essayé de la défendre quand Léo c’était ramener sur le bateau sans invitation et pour foutre la merde. Seulement, on lui fit vite comprendre qu’elle aurait bien mieux fait de se taire et de ne pas s’en mêler... Tout d’abort Agathe qui avait l’air hystérique. «  Quelqu’un qui pense qu’on peut régler ça de façon un peu plus civilisé qu’en essayant de se blesser les uns les autres. Cette fille n’était juste pas invité donc il est logique que… » Mais Malicia n’eut pas le temps d’en dire plus que cette fille ( Léo ) s’attaqua à son tour à elle, la traitant de chien de garde. Si elle avait toujours était chez les Lowell elle aurait attrapé un verre et l’aurait versé l’une des deux filles histoire de les «  refroidir » un peu. Mais le règlement des Eliots étaient clair : pas de scandale ! Nouvelle arrivante, il était évident qu’elle voulait éviter ça. Serrant les dents elle préféra rejoindre Jonathan, à qui elle n’avait pas répondu à cause de l’arrivé de Cole. En soit, il est vrai que Malicia ne faisait pas partit de cette histoire et ne connaissait pas tout les faits. Si elle s’était adresser à Léo, c’était parce que de son point de vue, on attaquait juste Lucky à cause de son appartenance à la Mather. Doucement elle commençait à comprendre que c’était plus compliqué que ça… Une histoire de bizut, de manipulation et on passe des pires et des meilleures. Malicia préféra se mettre en retrait, vers Benji, Jonathan, Sloan et Tate. «  Alors comme ça tu es Eliot ? » demanda-t-elle à l’intention de Jonathan. «  Tu ne serais pas le Jonathan d’Oliver par hasard ? » questionna-t-elle avant que Cole ne se prenne un coup de poing. Waw. On ne s’ennuyait pas chez les Eliots.

Lucky partie, j’espérais, coupe en main, que l’effet bombe de mon annonce se dissiperait sauf que je me leurrais. L’ambiance était toujours électrique. Ayma faisait son entrée, s’approchant de Gabrielle, et elle se fit aussitôt piquante. « Je ne me sens pas  visé, je ne sors pas avec une mather. » Mauvaise foie jusqu’au bout. Je me croyais encore maître du jeu, au dessus des règles que j’avais moi même instauré. Si moi, la pique de miss Strauss me passait au dessus, Léo elle, réagissait au quart de tour, défendant avec une véhémence fatigante sa confrérie de débiles. Soupir lassé, je la regardais accuser Gabrielle de s’encanailler avec de la racaille. « N’importe quoi… Cleptomane et mythomane. Cette nana est désespérante… » Gab avec des mathers ? Non mais n’importe quoi, si y’en avait bien une droite et fidèle à la Eliot c’était elle. Bref, ça prouvait juste le côté fouteuse de merde de cette Léo de mes deux. Elle avait du être adoptée, c’était pas possible qu’elle ait des gènes communs avec Lennox. (<3 @Lennox Rothschild ) Et, fait intéressant, en restant un peu en retrait verre de champ' en main, ça m’apparaissait évident désormais qu’Agathe ne faisait pas partie de la famille. Elle soufflait à l’intruse de se calmer, comme c’était mignon ce copinage Eliot/Mather, et après c’est moi qu’on accusait de ne pas respecter le règlement ?  Puis mon regard se posa sur une de mes anciennes bizuts Reagan, qui se tenait un peu en retrait et je l’interpellai : « Hey Reagan, toi qui as été ma bizute, dis nous comment c’était d’être bizutée par moi ? » Je ne pouvais pas laisser Agathe leur monter la tête juste pour une histoire de petite culotte quoi…

• Jusque sur un yacht ces fils de putes de Mather vont venir nous casser les couilles, ces raclures de chiotte tout droit envoyé d'une planète tournant en orbite autour d'un gros joins. J'voulais passer une après-midi tranquille, j'voulais juste me changer les idées et éviter de penser à tout le bordel que je peux avoir dans ma vie, mais non, ça n'a pas durer bien longtemps. Tout est très vite parti en couille, cette Mather là, @E. Léo De Rothschild , elle a débarqué de je ne sais où, elle a commencé à la ramener, elle a commencé à raconter je ne sais quoi à propos de @Cole S.-Wildingham qui sortirait avec une Mather, j'ai déjà entendu ces rumeurs là, et j'crois bien qu'il y ai une part de réalité là-dedans. Ce dernier se défend, mais t'as @Agathe Thomspers qui vient la ramener à son tour se rangeant du côté de la Mather. C'est une blague ? Putain, je m'en frotte les yeux, j'vais devenir aveugle, au secours aider moi, passer moi de la crème pour les yeux je sais pas mais putain, dites moi que c'est un scène de théâtre ou une merde du genre. "Vous êtes tous une belle bande de petite merde..." Avais-je lâché en regardant les trois intéressés. "C'est quoi ce bordel ? D'un côté on a le vice président qui baise des Mathers, et de l'autre, une Eliot qui est fier qu'une Mather frappe son vice président, mais putain, foutez vous tous à poil et enculer vous devant tout le monde pendant que vous y êtes, bande de pd." J'ai envie de les frapper, de tous les faire passer par dessus bord, on va faire une seule et unique confrérie allez, les Mathers et les Eliots regroupés, un bon paquet de merde ensemble. Je reste accoudé à ma barrière, et putain, ça me fait mal au cul de voir comment ma confrérie est devenue... •

J'étais tranquillement dans mon coin en train de me faire bronzer quand tout à coup, Cole m'interpella pour me demander de lui faire part de ce que ça faisait de se faire bizuter par lui. Je pris le temps de réfléchir tout en m'approchant du groupe et puis finalement, après avoir haussé les épaules je répondis tout naturellement : Franchement, ça s'est super bien passé. Je marquais une courte pause avant de reprendre le sourire aux lèvres : Je pensais que tu serais beaucoup plus cruel que ça. A vrai dire, je me suis éclatée et à ta place, j'aurais été beaucoup plus méchante ! C'est vrai après tout, c'est pas comme si j'étais de nature super gentille non plus comme fille du moins, je ne l'aurais pas été avec mes bizuts. Sans doute pour ça que je me suis jamais proposée de tenter l'expérience. Pourquoi ? Finis-je par demander, super curieuse de savoir pourquoi une question comme ça surgissait de nulle part.

Mon regard accroche celui de Cole et il affirme ce que je soupçonnais. Celle qui lui fait face est la blonde qui lui a volé son téléphone. Ce n’explique tout de même pas autant de violence, mais je comprends qu’il n’a pas besoin que je m’approche quand sa réponse se fait légère. Je sens qu’il va ajouter ça, à la liste des choses pour lesquels il va se venger. Pour une fois, c’est pas moi qui vait lui en vouloir, et de toute les manière, j’essaierais de contenir le plus possible l’envie vengeresse de Cole .
Je me retourne vers la présence rassurante de Benji, et lui sourit, reprenant place aux côté Tate et Sloan et espérant que toute cette histoire se termine vite. Dommage que cela implique le départ de Lucky, j’aurais pensé que notre VP allait la retenir… Mais faut croire qu’on ne pense pas pareil.
Malicia, surement épuisé par tant de drama, revient vers nous, et reprends notre conversation comme on l’a laissé. Je continue à lui sourire, et me laisse aller contre le torse de mon petit ami.
“le Jonathan d’Oliver” Le quoi?
"Ah non, moi je suis le Jonathan de Benji"  Répondis en montrant le concerné "Mais oui je suis Eliot, et je connais Oliver"  précisais je  "Tu parles d’Oliver Davis n’est ce pas?"
Je n’ai pas le temps d’avoir une réponses que des éclats de voix me parviennent un peu plus loins. Encore l’entourage de Cole. Cette fois, c’est un brun que je ne connais pas (Misha) qui parle… ou plutôt qui vomit des insultes. Les termes qu’il utilise me font faire une grimace, et le dernier qualificatif qu’il choisit comme une insulte me fait ressentir une haine envers lui que je ne peux pas contenir. “PD”
Je ne déteste pas beaucoup de personnes, et ça ne m’arrive pas facilement. Sauf que celui la… il provoque en moi une aversion qui me fait frissonner. Je me garde tout de même de parler, sachant que ce genre de personnes se délecte des conflits, l’ignorer serait la meilleurs des solutions.
”Connard ”  marmonnais je quand même, pour le brun à côté de moi.