TG Eliot - Yacht party !

« Et alors, on est très tolérants, nous les membres de la Eliot ma chère. » répliquai-je à Léo lorsqu’elle me rappela la maison où se trouvait Lucky encore il y a peu. « Pour preuve, ma très chère et très virulente bizut ici présente est une ancienne quincy et une ancienne mather, on l’a quand même accueillie ici à bras ouverts. » Bras ouverts étant peut être un grand mot. « Lucky envisage d’ailleurs très sérieusement de rejoindre elle aussi la Eliot à la rentrée prochaine. » Allez laisse moi mentir un peu Lucky, pliz. Juste parce que ça me faisait bien marrer de voir la tension entre cette blondie fouteuse de merde et ma petite amie.
Quant à Agathe, elle essayait vainement de jeter de l’huile sur le feu. Réfutant ma justification que toute cette histoire de lingerie bleue n’était qu’un test auquel elle avait échoué, elle m’attaqua en me reprochant d’être un mather refoulé. « Dit celle qui semble être la BFF de cette cleptomane de Léo… » persifflai-je avec un petit air dédaigneux en observant l’échange complice qui s’opérait entre la voleuse et ma bizut. Ha oui, je m’étais peut être trompé sur son compte. Finalement, l’agent double agissait peut être pour le compte ennemi. Lorsque je soufflai l’autorisation à l’intruse de rester, sous couvert de faire le service, c’est avec sa main dans ma tronche qu’elle répondit faisant voler mes lunettes de soleil, révélant ainsi le cocard qui ornait déjà mon œil droit, merci Aisling. Comme si déjà notre houleuse discussion n’avait pas assez attiré les regards sur nous. Je vis Jona vers quelques pas dans ma direction et échangeai un regard avec mon ami, massant ma joue meurtrie. Il sait. Je sais. On avait en notre possession de voir faire tomber cette garce. Alors qu’elle me caresse ou qu’elle me claque n’y changerait rien. Elle allait morfler… Cousine de Lennox ou pas. « Une vraie tigresse à ce que je vois… » me marrai-je avant de me pencher pour ramasser mes lunettes et les replacer sur mon nez. Pas envie qu’on m’interroge sur la couleur de mon œil. Et puis ce Aisling aussi allait bouffer au fait, rien que pour payer l’audace de sa traitresse de copine. Agathe s’apprêtait d’ailleurs à s’en aller avec Léo, non sans essayer une dernière fois de mettre son grain de sei. Mais Lucky répliqua du tac au tac. Et même si elle sauvait les apparences, je craignais un peu la discussion en tête à tête qui suivrait… Elle me chuchota qu’elle voulait s’en aller. « Comme tu veux… On se voit plus tard ? » Et mes yeux voyagèrent jusqu’à Gabrielle qui adoptait la même attitude sarcastique que Sloan. Je saisis un verre de champagne, sourire entendu, assuré qu’avec ce respect à la lettre du règlement, je ne sortais pas avec une mather, je sortais avec une étudiante, j’étais donc dans mon plein droit, et que mes arguments bidons contre Agathe, j’avais convaincu les foules. Levant ma coupe je repris donc : « Bon alors on profite ou on s’entretue ? » Bienvenue à la Eliot House guys. Et rendez vous demain pour les conséquences de tout cela… Assurément, je risquais de perdre mon sourire en apprenant pour la pétition…

En voyant mon petit-ami rajouter une couche à tout ça, je ne peux m'empêcher de rajouter. « Ah non quand même pas. Faut pas pousser le bouchon trop loin quand même. » Ça va Cole t'en a déjà assez fait comme ça. Pas la peine de t'amuser de la situation, car ça se voyait bien qu'il faisait exprès. Comme quoi, il n'a aucune limite et j'allais m'en prendre plein la gueule de le défendre là. Mais bon, j'avais eu déjà ce que je voulais, l'officialisation de notre couple. Ça allait jaser, mais peu importe. Dommage que je ne puisse pas voir les potes de mon eliot, j'aurais beaucoup aimé jouer dans la provoque moi aussi, les voir bouillir. Peut-être qu'Ayma m'a vu et qu'elle se cache. Anyway, au moment où je confiais à Cole mon envie de partir, la fameuse Gabrielle toujours égale à elle-même avec sa grande gueule, n'ayant que ça d'ailleurs, se rapproche de nous, l'air intelligente. « Ah Gabrielle, Gabrielle, celle qui croit que tout lui est acquis. Je t'enverrais une photo de Denys et Ashleigh en plein dîner romantique. Tu sais, le mather que tu fréquentais et que tu prenais plaisir à galocher. » Sérieux, il y a combien d'hypocrite ici ? Genre les amoureux de mathers refoulés il y en a beaucoup ? Elle pouvait mettre où j'pense ses réflexions de mes deux. Elle se croit intelligente ? « Ouai, je préfère m'en aller, trop de tension pour moi ici... À plus tard. » Que je balance en haussant les épaules et en prenant la sortie. Le laissant continuer à faire la fête s'il le voulait. Moi j'en avais assez entendu pour aujourd'hui.

OUT

Le Spring Break commençait seulement, pour toi, aujourd'hui. Tu venais à peine de débarquer en Jamaïque, passant par l'hôtel pour déposer des baguages. Ton combat a été durement mené contre l'avis des médecins pour que tu puisses ramener tes jolies fesses dans cet endroit paradisiaque mais il le fallait, t'en avais besoin et c'est pas cette foutue maladie qui va te dicter ta façon de vivre. Oksanna t'avais envoyé un message quelques heures plus tôt pour te prévenir de cette petite fête sur un bateau et sachant, qu'une fois débarqué, tu voudrais certainement te vider l'esprit et prendre du bon temps loin de tous tes soucis. Ce pendant, tu mets, à peine, un pied sur la passerelle que Lucky te bourre dedans, furieuse. Je... désolé, Lucky. t'excuses-tu pour ce léger désagrément bien moins insupportable que ce qu'elle a pu vivre quelques minutes avant ta collision. Tu montes enfin sur le bateau et tu sens une froideur telle un iceberg dans l'air. Ouaip... toi qui voulais passer un bon moment, bah c'est loupé pour le coup. Tu aperçois ta meilleure amie, Agathe tout aussi furieuse que ta rencontre précédente. Tu plisses les yeux et tu souffles. Qu'est ce qu'il s'est encore passé, là ? Tu ne dis rien, les laissant se calmer un peu et tu te diriges vers le bar, prenant plusieurs verres de rhum-pomme et tu les places sur un plateau avant de te diriger vers le cecle qui s'était formé peu avant ton arrivée. Sérieux, les gars ? Demandes-tu en leur proposant un verre pour essayer de détendre l'atmosphère. T'as vraiment pas envie de te prendre la tête, ce soir. Tu veux juste pouvoir respirer à nouveau et penser à autre chose.

@Cole S.-Wildingham  @Agathe Thomspers @E. Léo De Rothschild @Lucky E. Burberry

Je suis super contente parce que c'est le spring break et c'est le premier que je passe à Harvard. Faut dire que ces dernières années ont été un peu mouvementées pour moi. Je travaillais pour mon oncle, je partais en voyage avec mon père ou des amis de Los Angeles dès que j'en avais l'occasion et puis l'année dernière, j'ai suivi des cours par correspondance pour pouvoir voyager tout au long de l'année. J'avoue que je ne sais pas vraiment où donner de la tête. Je suis un peu perdue au milieu de tout ce monde alors, je me pose dans un coin et je profite du soleil sur le yacht, mesurant la chance incroyable que j'ai d'être ici.

Je n'avais pas très envie de venir à cette party pour la simple et bonne raison que la plupart des Eliots sont simplement des menteurs lâches sans aucune loyauté. Tout particulièrement Cole et Tate. La seule raison de ma présence ici est Gabrielle. C'est dans un coin retiré que j’assiste à la scène regardant Cole avec Lucky. Comment avait-il pu emmener cette salope ici ? Il se foutait complètement de nous mais surtout de notre amitié. Dire que je suis folle de rage n'est qu'un euphémisme ! J'inspire un grand coup avant d'aller rejoindre mes amis levant mon verre à mon tour affichant un sourire hypocrite vers mon soi-disant ami. Ou peut-être que tu aurais envie d'une orgie Mather - Eliot ? C'est vrai quoi maintenant que Tate et toi avez goûté à la morue vous avez sans doute envie de nous en faire profiter non ? lançais-je avant de boire une gorgée de mon verre sans perdre Cole du regard. Je sens que cette party va être épique !

Je m’éloignai du couple, allant vers Agathe et celle qui l’accompagnait (léo) et bien que sa compagnie ne m’allait pas vraiment, je pris sur moi, parce qu’Agathe était une Eliot en devenir et une femme de surcroit, alors je me voyais mal rester là à applaudir un comportement si vulgaire et inconvenant de la part de Cole. Je n’ai jamais apprécié l’impolitesse et la vulgarité, malgré tout ce qu’on pouvait me reprocher. Ce fut à ce moment-là que Lucky s’adressa à moi, pourquoi elle me parlait ? A quel moment s’était-elle sentie assez en confiance pour m’adresser la parole ? « Ah Gabrielle, Gabrielle, celle qui croit que tout lui est acquis», le début de sa phrase me fit sourire et je lui répondis, le ton léger « Elle-même ! », me risquant même à une petite révérence histoire de me moquer d’elle. Les mots qui suivirent manquèrent de faire disparaitre le sourire que j’avais aux lèvres, mais il était hors de question que je me laisse avoir par cette fille. Je fis une petite moue en sa direction « Oh … c’est mignon, tu penses que j’en ai quelque chose à faire  » évidemment que j’en avais quelque chose à faire, si j’avais toujours plus ou moins repoussé Denys, ce n’était pas pour autant que cela avait été facile. Lucky finit par partir, alléluia ! Et ce fut avec un piquant que je lui reconnaissais qu’Ayma fit son entrée, mon sourire s’élargit à ses mots, sourire qui ne dura puisque l’intru à côté de moi (léo) ne manqua pas de faire allusion à la pseudo relation que j’avais pu avoir avec Denys. Je roulai des yeux avant de tourner le visage vers elle « La morue ?  » Lui dis-je, l’air faussement innocent « Oh, tu veux parler de celui que j’ai toujours repoussé ? Vois-tu je ne suis pas responsable des fantasmes qu’il pouvait avoir à mon sujet.  D’ailleurs, je suis heureuse de savoir qu’il s’est fait une raison et qu’il ait enfin décidé de viser plus bas ». Sourire faux en sa direction, alors que je déposais le verre qu'elle m'avait volé sur une table à coté, je n'allais pas m'énerver, pas pour elle, pas pour ça. Même si tout ça me donnait envie d’étriper Denys, lui et sa grande bouche que visiblement il ne savait pas fermer. Je la laissai ne voulant perdre plus de temps à me justifier auprès d’une … moins que rien, pour me diriger vers Ayma et déposer un baiser sur sa joue « j’ai cru que j’allais devoir supporter tout ce beau monde sans toi ».