TG Eliot - Yacht party !

Forcément, mon entrée en matière faisait débat. Agathe piquante demandait directement la date de début de notre histoire, Nina, elle était plus enthousiaste, Malicia, ma nouvelle bizut se montrait plutôt cordiale, mon cousin faisait déjà son charmeur, forcément, le charme à la Wildingham c’était dans nos gênes, et là horreur, l’autre blondasse voleuse de téléphone (Léo) débarquait parmi notre petit groupe. « T’as rien à faire ici. J’espère que tu sais nager blondie parce que tu vas passer par dessus bord. » répliquai-je à l’autre arnaqueuse. Sloan citait alors le règlement, avec une certaine ironie, affirmant l’appartenance de Lucky à la mather house en riant, se rapprochant de l’intruse de Léo en lui proposant de révéler leur amour avec un humour certain. « Je te déconseille de faire Sloan, mon ami. » répliquai-je calmement, et poliment. « Déjà tu devrais t’éloigner, cette fille est une pickpocket, et deuxio, si elle, cette Léo, est apparemment une racaille de mather, vous serez tous soulagés d’apprendre que je n’enfreins aucune règle : Lucky est student. » annonçai-je. Bon ça aurait été encore plus parfait qu’elle ait rejoint nos rangs, hein, mais je ne désespérais pas. Agathe elle l’avait fait ce parcours là, Mather, Quincy et finalement Eliot non ? Peut être qu’elle pourrait trouver les arguments pour convaincre ma copine de suivre le même cheminement. C’est d’ailleurs vers ma bizut que je me tournais pour répondre à sa question première : « On s’est mis ensemble juste avant le Spring Break, juste après que Lucky se soit désinscrite de sa confrérie. » Super pratique hein, ce timing, vous noterez… Par contre pour la date exacte de sa désinscription, je lançais un regard vers ma petite amie, pour qu’elle me sauve la mise et qu’elle approuve mes dires.

Vous voyez, nous venons à peine de mettre le pied sur ce bateau que déjà, nous sommes attaqués. Le gynéco m'avait interdit toute tension et pourtant, je suis venue. C'était déjà tendu, une pression incroyable s'ajoutait sur nos épaules. Léo se pointe par la même occasion en me présentant la fameuse Agathe qui pouffait de rire face à l'annonce officielle de notre couple. Je n'ai rien contre cette fille et je pense que Cole lui doit quand même des excuses, c'est pour cela que je laisse mon petit-ami lui répondre. Quant à Léo, je plonge mon regard dans le sien. « Ils n'ont pas couché ensemble. J'pense pas qu'elle aurait pu tromper son petit-ami. » En gros, c'est bien pour ça qu'elle était furax contre Cole. Nina se joint à nous et je lui fais la bise, heureuse de l'avoir à mes côtés. Ash n'était pas là, mais c'est tout comme et penser à elle m'aiderait à faire face à tout ce monde. « J'suis contente de passer une soirée avec toi Nina, ça me manquait. » Affirmais-je alors que Malicia se rapproche aussi de nous pour nous soutenir. Bien, ça fait plaisir de voir des gens qui se foutent un peu de mon statut ou bien ancien statut de mather. « Heureuse aussi Malicia. Au plaisir d'avoir encore l'occasion de parler avec toi. » Je repense à nos sms échangés par hasard, elle pense comme moi concernant Cole et le fait qu'il ne montre que ce qu'il a envie de montrer aux autres pour protéger sa carapace. Seulement, moi j'ai vu que ce que d'autres n'ont pas su voir, acceptant le masque du mauvais garçon et ne cherchant pas plus loin que ça. Un jeune garçon (Dimitri) se pointe avec trois verres en se présentant à moi comme étant le cousin du Vice-Président. « Aussi charmant que ton cousin, enchantée Dimitri et merci pour le verre, c'est vraiment gentil. » Rajoutais-je accompagnée d'un clin d'œil. Reposant mon regard sur mon petit-ami, ce dernier répondit à Agathe sur notre pseudo récente relation et comme je lis un "à l'aide sauve-moi" dans ses yeux, je ne peux m'empêcher de soupirer discrètement avant de surenchérir. « En effet, ayant un emploi du temps de fou, je n'ai plus d'temps à consacrer à une confrérie. » Histoire d'être convaincante, j'offre mon plus beau sourire. Puis je regarde Léo, si c'était vraiment mon amie, elle ne s'aventurera pas à m'humilier en balançant la vraie raison. Si c'était mon amie, elle attendra que je lui explique tout ça en privé et ne fera aucun scandale et ce, même si c'était pour m'aider, me protéger ou m'ouvrir les yeux.

En fait, j’étais furax. Furax de le voir ici avec sa « copine » comme si tout était normal compte tenu de ce qu’il avait osé me faire en fait. Et non, je ne comptais clairement pas laisser passer les choses. Premièrement parce que ce n’était pas dans mon tempérament et deuxièmement parce qu’il était de toute façon hors de question qu’on me manque de respect et qu’on puisse s’en sortir aussi facilement par la suite. C’était d’ailleurs avec un sourire que j’accueillais Léo ravie qu’elle soit venu. Du coup, je me sentais moins seule et je savais qu’elle me soutenait entièrement dans ma démarche pour la peine. « Hors de question que tu ne la touches ! » S’il y avait bien quelqu’un qui risquait de passer par-dessus bord aujourd’hui, c’était bien Cole et non Léo. C'était par contre la réaction d'une bleue (malicia) qui ne me plaisait vraiment pas. « Et toi tu es qui au juste ? Quelqu'un qui se mêle de ce qui ne la regarde absolument pas ! T'es sympa mais tu retournes te préoccuper de ton cul pendant deux minutes. » C’était par la suite que mon regard venait se poser sur Lucky et je secouais la tête avant de prendre la parole. « Non, effectivement, je ne l’aurais pas trompé. Par contre, que ton « copain » s’amuse à raconter qu’il m’a sauté, là ça me fait pas du tout rire. » Parce que c’était dégradant et que de surcroît, ça aurait pu carrément foutre la merde dans mon couple. J’inspirais profondément tentant de garder ce calme légendaire qui pouvait me caractériser mais un second rire nerveux filtrait de mes lèvres à l’entente de la plus grosse connerie du monde. « Tiens, comme c’est pratique. » Dans tous les cas, je ne croyais aucun mot qui pouvait sortir de sa bouche. Cole était un manipulateur fourbe, il me l’avait prouvé et rien de ce qu’il pouvait dire ne méritait un tant soit peu de crédit. « Donc vas-y Cole, puisque tout le monde est là, dis-nous comment tu m’as supposément enlevé ma petite culotte. Avec les dents, c’est ça ? » J’ai tellement envie de lui mettre mon poing dans la tête à ce moment précis, je vois rouge et ouais, je pourrais tout dévaster sur mon passage sans l’ombre d’un remord. « Tu devrais avoir honte parce que s’il y a bien quelqu’un ici qui fait honte à la Eliot, c’est toi. Elles sont belles tes leçons de morale mais la vérité, c’est que tu ne mérites même pas un tant soit peu ta place ici. Vice-président de mon cul ! » Bien-sûr que je pouvais devenir vulgaire dans ce genre de moment. Et puis quoi ? Tu croyais sérieusement pas que t’allais t’en sortir comme ça.

Alors qu'elle discutait avec Gabrielle, une occasion pour apprendre à la connaître, d'ailleurs, Cole finit par arriver, en compagnie de Lucky, avouant aux personnes présentes, qu'ils étaient en couple. Nina est au courant depuis un moment déjà, étant dans la confidence. Voir même plus et honnêtement, elle est contente pour eux. Ce sont ses deux meilleurs amis, elle veut les voir heureux et surtout, la fin d'une guerre. Pas des maisons mais terminé d'être partagé par les deux. Moi aussi mais fais attention, quand même. C'est surtout pour sa grossesse, qu'elle dit ça mais aussi, à tout ce qui peut se dire. D'ailleurs, ça commence à s'échauffer. Mais avant tout, elle se tourne vers Dimitri. Ce cher Dimitri, à qui, elle ne manque pas de lui adresser ce sourire en coin. Et en posant doucement sa main contre l'épaule du jeune homme, elle lui murmure à l'oreille : C'est bien que tu sois venu.. Puis, elle se recule pour faire face à quelques Eliot face à une affaire. Faudrait qu'elle se mette au courant des choses. Elle parait tellement à l'ouest. C'est bon, laissez-les. Qu'elle soit Mather ou n'importe quelle autre maison, peu importe. Parce que vous croyez que ça sera encore comme ça, après le diplôme ? C'est une question qu'elle se pose, de plus en plus, maintenant mais qu'elle garde pour elle. Mais ça va plus loin, une histoire de coucherie, de tromperie ? Impossible. Pas depuis qu'il est avec Lucky. Elle fronce le regard en entendant les propos de cette fille (Agathe). Bien remontée contre Cole et de ce qu'il a pu raconter. Rien ne l'étonne, là-dedans. Elle le connaît que trop bien. Mais est-il raisonnable de prendre parti ? Après tout, elle ne se mêle jamais de ces histoires. Sérieusement, vous pouvez pas choisir un autre moment pour vos conneries ? Je sais pas, c'est censé être un bon moment. Certes, dans le fond, ça ne va rien servir. Tout le monde est déterminé. Hé, je pense que tu devrais te calmer, tu vas loin. dit-elle envers Agathe. Bien qu'elle ne connaît pas toute l'histoire et en vrai, ça ne l'intéresse pas. Juste calme-toi et va faire ta diva, ailleurs.

Okey là, ça commençait à fuser de reproches et d'insultes et pas que je ne veuille défendre mon petit-ami pour ce qu'il a fait ein. Mais ça me sidère un peu d'assister à la scène qui était en train de se passer. Alors je voulais quand même mettre un point sur quelque chose. « Rien de tout ça ne serait arrivé si tu ne lui avais pas donné ta culotte. Je pars du principe que bizutage ou pas, tu n'avais pas à lui donner ta culotte, tu aurais très bien pu refuser la demande du Vice-Président. Après tout, autant de ne pas faire partie d'une confrérie si c'est pour se plier à quelque chose qu'on refuse de faire non ? » Jouer les innocentes aussi était mal. Franchement, je ne comprends pas ces filles qui se compliquent la vie. Appuyer sur le frein quand on en a pas envie, elles connaissaient ça ? Cole est fautif, c'est vrai, mais dans ce cas Agathe aussi, alors pourquoi venir se plaindre après de l'erreur qu'elle a comise. « Il ne t'a pas menacé de mort ou de viol pour que tu lui donnes ta culotte, si  ? » Franchement je peux voir Cole en manipulateur né, mais en meurtrier  ? Jamais. Il n'avait que de la gueule pour parler, il était très fort à ce jeu et je peux comprendre qu'elle soit en colère, mais tout rabâcher sur lui alors qu'elle y était un peu pour quelque chose aussi ? Il n'y a pas de fumée sans feu non ? Je regarde mon petit-ami, le fusillant du regard. « T'as merdé Cole et la moindre des choses, c'était de t'excuser... » Dis-je en secouant la tête. Faut qu'il arrête ses magouilles, sinon ça le perdra, mais vraiment. Il risque de se prendre plein la tête à cause de toutes ses erreurs. Cette soirée tourne vraiment au règlement de compte. Et mon dieu je ne remercierais jamais assez Nina pour dire à ce moment précis, ce que je pense. Elle n'avait pas trouvé mieux comme moment pour régler ses comptes avec lui ?

La blague de l'année. Alors autant Sloan pouvait plus moins passer inaperçu dans sa confrérie, autant il avait du mal à cautionner tout ça. C'était du gros foutage de gueule. Cole se moquait ouvertement de tous les Eliots présents ici et semblait y prendre un malin plaisir. Ce mec n'était pas croyable, un vrai héros. Le petit Bushnell ne le portait pas vraiment dans son coeur mais bon, jusqu'ici il avait fait un effort. Au cas où. Il lui avait même rendu sa bagnole de luxe, sans nul doute l'amour de sa vie. Quoiqu'il en soit, Sloan ne pu s'empêcher de faire des réflexions et de pousser davantage le vice. Il s'amusait de cette situation sans songer une seule seconde aux conséquences. Il était comme ça, son impulsivité prenait le dessus sur le reste. A sa réponse, il leva les bras, les décollant de l'épaule de la petite Leo au passage. « Effectivement, on est tous soulagés !! On a tous eu peur que tu ne respecte pas ton propre règlement et que tu nous prennes tous pour des cons. » répondit-il, ironiquement. Il n'était pas croyable ce mec, vraiment. Sloan était partagé entre l'admiration et l'ironie. Et le pire dans cette histoire c'est que Cole semblait être persuadé de sa connerie. « Mais ça va tranquille, si tu as attendu qu'elle ne soit plus Mather pour te rapprocher d'elle, on est tous soulagés Cole. Merci de tant de générosité. » rigola-t-il. C'était l'hôpital qui se foutait de la charité. Déjà que Cole ne devait pas trop l'aimer avec son histoire avec Charline, la c'était mort. La petite Agathe s'approcha d'eux et vint déballer son sac. Le beau brun entrouvrit la bouche, faussement choqué et regarda simultanément les personnes présentes ici. Mais quelle grosse blague ce mec. Même sil ne savait rien de cette histoire, il plaignait la pauvre Lucky de tout son coeur. Bon. C'était le moment pour lui de s'éclipser de là, avant que les choses ne dégénèrent de trop. Sans un mot de plus, il quitta ce petit groupe pour aller rejoindre les vrais Eliots, ceux qui faisaient l'authenticité de cette confrérie. Jonathan, Tate, qui avait fait un super vice président au passage et le reste.

@Malicia Vanderbilt-Lewis @Jonathan T. Lynch @Agathe Thomspers @Willa M. Cavendish @Tate L.Murray @Jonathan T. Lynch @Benji Skelton @Cole S.-Wildingham @Lucky E. Burberry @E. Léo De Rothschild

Si je faisais le paon, sûr de moi, rappelant à l’ordre Léo, Agathe elle, prenait sa défense avec une véhémence suspecte. « On pactise avec l’ennemie ? » D’ailleurs c’était suspect quand même, que la voleuse de téléphone débarque là, sur notre yacht privatisé, en pleine mer. Ca sentait l’espion parmi nos rangs ça. Peut être que mon agent double avait finalement retourné sa veste. Agathe, agressive, mordante, affirmait qu’elle n’aurait jamais trompé son mec, contrairement à ce que mes propos à son sujet à l’intention d’Abé avaient laissé sous entendre. Quel dommage que cette garce de Léo ait mis la main sur mon iphone, sinon le plan était parfait. Personne n’aurait entendu parler de cette histoire et on ne serait pas en train de jouer une drama scène sur ce pont… Quand ma bizut s’amusa à reprendre mes mots, la façon dont je m’étais vanté d’avoir retiré sa culotte, imperturbable, j’eus simplement un petit rire : « J’ai laissé mon imagination me dépasser, j’ai juste visualisé ce que tu aurais adoré que je te fasse… Mais ce n’est plus possible, dans une autre vie peut être ? » Petite tape doucereuse sur son épaule quand elle s’emballa, et ton obligeant pour la calmer : « Surveille ton langage Agathe, tu n’es plus à la mather, dois-je te le rappeler ? » Mais la voix de Nina s’élevait déjà pour essayer de calmer les esprits, ainsi que celle de ma petite amie. Lucky, étonnamment, se faisait mon avocate dans l’histoire en abattant ses propres arguments auprès d’Agathe. Ha j’aime. « Oui voilà, c’est ça Agathe, c’était un test de dépravation pour voir si tu étais facile à sortir du droit chemin. Bad choice, tu n’aurais jamais du me refiler ta culotte. Test raté. Mais en voilà un autre : arrête de faire ta diva et comporte toi en digne Eliot un peu. » Faire le malin donneur de leçon, amen, ça je savais parfaitement faire sauf que quand Lucky me souffla de m’excuser, je perdis mon petit sourire satisfait. Si je ravalais pas un peu mon égo, elle allait encore dire que je ne faisais aucun effort alors… Le ton n’y était pas, l’attitude non plus, aucune trace de remord en vérité, mais allons-y : « Ouais ouais, pardon Agathe… » Sloan, lui, semblait s’amuser de tout ce cirque. On pouvait clairement discerné l’ironie de ses propos, mais je ne relevai pas, préférant fermer le yeux sur le sarcasme évident de ses mots : on était ici pour célébrer le début du SB non ? Pas pour épiloguer sur mon nouveau couple. Je me tournai finalement de nouveau vers Léo : « Tu peux rester en fait. Tu feras le service, apparemment j’ai pas embauché assez de serveurs puisque c’est Dim’ qui doit s’occuper de nous ravitailler en verre. Essaie de rien chourer, cleptogirl. »

Je crois que c’était typiquement le genre de moment où il ne valait mieux pas se mettre en travers de mon chemin. Parce que quand j’entrais dans ce genre de colère, je tapais dans tout le monde et pas que le principal concerné. Alors ouais, tout ceux qui était en train de se mêler de cette histoire prenant la défense de Cole par la même occasion ça me donnait envie de les traîner sur une surface goudronné. Comme la Nina là. « Moi je vais loin ? Assure toi de savoir de quoi tu parles avant de donner des conseils à qui que ce soit. » Parce que celui qui allait loin dans l’histoire, c’était Cole et ses mensonges personne d’autre et certainement pas moi. J’avais tous les droits du monde d’être en colère. Et le pire, c’était certainement Lucky elle-même qui venait prendre la défense de l’abruti pendu à son bras. Non mais ma cocotte, j’ai aucune leçon de morale à recevoir de la nana qui s’fait prendre pour une conne h24 et qui est toujours assez stupide pour rester là. « J’ai refusé, il m’a menacé. Alors tu vois, t’as tout faux. » Donc maintenant t’es sympa et tu ne parles pas de ce que tu ne connais pas. Après tout, t’es juste la quiche qui serait prête à croire n’importe laquelle de ses conneries, je pense pas que t’ais ta place dans le débat pour la peine. Serrant les dents, j’étais en train de devenir folle de rage en entendant les mots que Cole osait prononcer. « Mais, arrête de t’enfoncer putain ! Arrête d’être dégradant pour les gens autour de toi. » T’es sérieux là d’insinuer que j’aurais voulu un truc pareil quand je n’ai fait que te repousser encore et encore ? T’es vraiment sérieux là ? « Je suis des milliers de fois plus Eliot que ce que tu peux être et tu veux la vérité Cole ? T’es juste un mather refoulé. Tu craches sur cette maison parce que t’as honte d’être exactement au même niveau. » Et tes excuses pittoresques, tu peux te les mettre là où je le pense en fait. Parce que ça ne changera strictement rien. Et putain, j’étais soulagée que Léo soit de mon côté en fait. Parce que j’étais pas la seule à voir l’injustice dans tout ça et je me rendais compte au final que la sois disant « famille » que devait être la EH n’était qu’un tas de merde où les gens soutenaient les abuseurs. Merci les gars, étouffez-vous tous avec votre champagne hors de prix ! Et quand Léo m’entraînait finalement pour m’éloigner de tout ça, je lançais quand même une dernière pique me fichant totalement des conséquences. « C’est marrant le timing de votre mise en couple n’empêche. Du coup, je suppose que ça te gêne pas Lucky de savoir que le soir de la st valentin Cole avait réservé une suite au Mandarin pour ma personne et qu’il a eu la gentillesse de m’offrir un collier de perle tout en fantasmant à l’idée de me voir retirer ma robe ? » Sourire hypocrite en guise de conclusion. Mon cul que le timing était bon dans tout ça. J’y croyais pas une seule seconde. Et légèrement à l’écart, j’plongeais mes yeux océans dans ceux de Léo secouant la tête. « Merci de me soutenir un minimum. »

-"Moi ça va"
Ai je répondu à Tate. Me tournant vers Malicia, j’hésite pendant un moment  avant de répondre, surpris par ses paroles.  Elle me certifie avoir pensé que le yacht était privatisé pour les Eliots… Elle est Lowell n’est ce pas? Elle me demande, ensuite, si je suis venu accompagné, et je suppose qu’elle l’est aussi.
-"Oh, ben en fait. Oui je suis accompagné par Benji, mon petit ami,"  Lui répondis je en montrant le brun dont je sens la présence à côté de moi,  ”mais c’est moi qui l’ai invité. "
Courage Jona
-"En fait... heu… c’est moi l’Eliot, je n’ai jamais fait partie de votre confrérie, c’était juste mon défi de me faire faire la visite guidé déguisé en un membre des Beatles. "
Puis pour alléger la conversation, je me tourne vers Tate
-"N’est ce pas cher bizuteur?"  Demandais je avec le sourire.
Sauf que… je fus vite relégué au second plan. Comment ne pas l’être avec toute cette attention qui semble converger vers un seul point?
Quand on parle des Eliot on évoque le plus souvent d’une aversion envers les Mather qu’on doit considérer comme nos ennemis jurée ! Ou du moins c’est ce que le règlement, qui interdit de les fréquenter, stipule. Je ne dis pas que je l’ai enfreint … disons seulement que je ne considère même pas son existence. Un peu comme 70% de mes confrères, et surtout comme Cole, dont les frasques n’ont pas été des plus discrètes.
Une des frasques l’accompagne justement aujourd’hui. Une jolie jeune femme qu’il présente comme Lucky, ce nom que je ne connais que trop bien, et cette brune que j’ai brièvement rencontré un soir pendant une “confrontation” … Il ajoute tout de suite après que c’est sa petite amie, et je sens mes lèvres s’étirer légèrement. Peut importe ce qu’il cherche à accomplir par cette révélation, je sens que ça va devenir intéressant.
Et ça le devient. Beaucoup même! Une altercation pas très “digne” des rang de cette classe sociale, ou du moins le rang qu’ils prétendent avoir. J’en souris en coin, surtout pendant l’histoire de “la petite culotte”…suivit quelques instant plus tard par l’intervention de Sloan.
Je comprends pourquoi j’ai été ami avec lui auparavant, ses paroles sont d’une ironie et d’un cynisme que je ne connais que trop bien, l’utilisant moi même quand la situation le demande.

Je regarde Benji, m’excusant silencieusement d’un haussement d’épaule, devinant que ça le frustre plus qu’autre chose. Tandis que notre vice président demande “Pardon” de la manière la moins convaincante possible.
J’ai beau ne pas cautionner son attitude, j’apprécie tout particulièrement sa façon de parler, et de se défendre contre toutes ces accusations. Une part en moi se délecte de cette situation… Jusqu'à ce que les esprit s’échauffent assez, pour que Léo la voleuse de téléphone, abatte un poing sur le visage de Cole.
Mon réflexe, faire quelques pas pour… quoi? Aider? Je ne sais pas. Je m’avance, cependant, vers eux prêt à relever Cole, ou Léo, ou les filles … Ne sachant pas ce qui risque d'arriver, je reste assez en retrait pour ne pas envenimer les choses.