freddy j. hernandez ► tyler posey

Bristol, United Kingdom.

Puisqu'il faut un début, faisons dans la simplicité et commençons par le jour de ma naissance. C'était un mardi ! Le douze avril de l'année mille neuf cents quatre vingt-dix. Cette date était tant attendue par mes parents ! Elle représente nulle autre que la fin de longs mois de grossesse. Ma mère était seule, dans la grande villa lorsqu'elle sentit que c'était enfin le bon moment. Elle dut demander à la femme de ménage, Maria de l'emmener au plus vite à la maternité. Bien sur elle demanda son cher et tendre mari pour l'accouchement, mais celui-ci avait mieux à faire. Le business avant tout, avait-il l'habitude de dire. Heureusement, cela n'empêcha pas la charmante britannique à mettre au monde son enfant. Elle fut seule pour me trouver un nom et c'est après des heures d'hésitation qu'elle se décida sur Freddy. Ce prénom n'a jamais eu aucune signification précise, il lui plaisait bien, elle trouvait cela original et mignon. Mon deuxième prénom par contre est un hommage à mon arrière grand-père, autrefois très admiré par ma mère. Rien ne sert de s'attarder sur le reste de mon enfance, elle a été comme celle de n'importe qui. Il n'a pas fallut plus de deux ans après ma naissance pour que ma mère décide de divorcer. Elle en avait assez de son mari fantôme. Avec la séparation des biens et la pension mensuelle, elle n'a jamais eu besoin de travaillé. Elle s'est alors occupé de moi. Elle m'a élevé, éduqué et aimé de tout son être. Concernant mon père, il a déménagé pour Cambridge. Soit disant qu'il pouvait mieux exercer sa fonction d'avocat. Je le voyais de temps à autre, mais il était surtout présent dans les enveloppes que je recevais à mon anniversaire ou à Noël. Cette vie me convenais plutôt bien. Même avec un père absent, j'étais heureux et c'est tout ce qui comptait.. mais ma vie a changé quand j'ai eu seize ans. Malheureusement, la vie ne peut pas être rose jusqu'à la fin. Ce jour là, elle n'a pas été tendre ! Alors que je dormais un dimanche matin de novembre, ma mère est sortie pour aller au marché.. et elle n'est jamais revenue. On m'a expliqué qu'elle s'était faite renversé par une voiture, et elle n'a pas survécu au choc. Évidemment, je l'ai très mal prit. C'est compréhensible me diriez vous, perdre sa mère, mais en plus en pleine adolescence, au moment où on en a le plus besoin. Je me suis totalement renfermé sur moi même. En plus de devoir tenir le coup, il a fallut que je déménage à Cambridge, chez mon père.

Cambridge, United States.

La vie aux USA est très différente de celle en UK ! Bon d'accord, la langue ne change pas, mais toute la culture est différente. Le climat, et même les gens sont différents ! Pour moi, ça a totalement été une nouvelle vie. Je ne me suis pas remis tout de suite de la mort de ma mère, je suis resté très renfermé, timide et solitaire. Je le suis encore d'ailleurs. Du coup, je me suis beaucoup plus concentré sur les études, et je suis devenu l'intello de service. Après le lycée, je suis allé à l'université d'Harvard, pour faire du droit ! Coïncidence ? Pas le moins du monde, mon père m'a poussé dans cette direction, pour "suivre ses traces". Heureusement, ce choix d'étude me plaisait plutôt bien à moi aussi. Ce que mon père ne sait pas, c'est que je ne souhaite pas vraiment être avocat de business, comme lui, mais plutôt avocat de famille pour divorces, meurtres, viols. Rien de sadique là dedans, mais la justice doit être faite, et bien ! La mort de ma mère m'a peut être renfermé, mais elle m'a aussi forgé le caractère, maintenant je sais ce que je veux. Aujourd'hui, j'entame ma troisième année de droit à Harvard. Je souhaite rejoindre la maison quincy, pour me détacher un peu de mon rôle d'intello et plutôt montrer mon dévouement aux autres. Oui, solitaire ne veut pas dire égoïste, bien au contraire !