ANDREA ► Lea Michele

" Félicitation, c'est une charmante petite fille" La sage femme emmena le bébé dans les bras de sa maman encore un peu éssouflée par l'effort, le bébé c 'était moi, Andrea Joyce Montgomery. Ma mère, Kate Parker, médecin dans ce grand hôpital de Miami, était une très belle femme et attirait le regard de beaucoup de patients dans cet hôpital. Mon père, John Montgomery, un architecte modeste travaillait dans une petite entreprise de la côte. Nous étions une famille très unie et ne manquions pas une occasion de nous amuser. J'ai vécu une enfance digne d'un conte de fée, fille unique, vous allez penser que j'étais pourrie gâtée. Pas du tout, j'étais une enfant simple, j'aimais tout ce que tous les enfants aime. Ma famille ne convoitait pas que des famille étant dans la même catégorie financière et ma mère était souvent appréciée aussi pour son aide dans le quartier où nous vivions. J'avais des bonnes notes et avais une passion immense pour la scène. J'aimais participer aux spectacles de mon école, chanter une chanson pendant les repas de famille ou bien inventer des pièces de théâtre avec mes copines. Je baignais dans l'art depuis déjà ma plus tendre enfance.


Ce jour là, j'étais sortie du collège pour rejoindre l'hôpital où je devais retrouver ma mère avant qu'elle finisse son service. Je marchais et passai par le sous sol, ou se garaient les voitures, quand soudain quelqu'un vint me pousser violemment contre un mur. Ce quelqu'un était un homme, avec une très grande carrure, très impressionnante pour une fille de mon âge. Je ne comprenais pas, je ne comprenais plus, il commençait à passer sa tête dans mon cou et à déboutonner mon pantalon. Je me débattais, mais à chaque fois il me remettais en place en me frappant très violemment. Il continuai de dégrafer mon chemisier et mon pantalon et je continuai de me débattre, tout en essayant de crier, sans grand résultat... Il continua et arriva à ses fins. Une heure après, je me réveillai, en sous vêtements, et encore. J'avais mal très mal partout, il n'avait pas hésité ... Je me levai alors et courut vers l'hôpital, arrivé à celui-ci, je demandai ma mère qui arriva aussitôt. Lorsqu'elle me vis elle éclata en sanglot, oui j'étais bien mal foutue, mais ce n'était pas très drôle de se faire violer ... à 14 ans.


Deux après le drame, j'avais repris le cours de ma vie. Ça avait été très dur, j'avais encore un peu mal à certains endroits de mon corps, faisais des cauchemars et avais peur d'arpenter les rues seule mais j'étais repartie de zéro. J'étais rentrée au lycée, tout se passait bien, j'avais de bonnes notes, pleins d'amis et m’épanouissais, sans jamais parler à personne de mon traumatisme, sauf à ma meilleure amie, elle m'avais aidé à surmonter tout ça et quand les blessures se voyaient encore, je trouvais le mensonge de la chute dans les escaliers. Tout allait bien, un jour, un garçon avec qui je sortais, m'as invité chez lui. J'étais stressée, mais n'avais pas renoncé. Il m'avais fait à dîner, comme un vrai gentleman et n'avait fait que me complimenter pendant tout la soirée. Vers cette fin de soirée, nous allâmes donc se blottir l'un conte l'autre sur son canapé, mais je voyais à son regard et à la façon dont il me touchais, qu'il voulait aller plus loin, j'étais prête à essayer. On se coucha alors sur son canapé, lui sur moi. Il commença à m'embrasser et déboutonner ma chemise, tout était bien, mais c'était trop dur et des images du viol revenaient en tête. Je le poussai alors. " Que se passe-t-il Andrea ? Tu ne veux plus ? " Je le regardais, bien sur que je le désirais et que j'aurais aimé que nous couchions ensemble, mais j'étais traumatisée et je ne pouvais rien y faire. " Mhm... Il est tard, je vais rentrer. C'était vraiment très gentil de ta part ... Je t'aime ... " Je l'embrassai et me levai, je me sentais vraiment honteuse, mais c'était plus fort que moi. J'ai eu par la suite quelques autres petits amis, pas mal d'amourettes de vacances. J'eus mon diplômes et fut admise à la grande école d'Harvard. C'était une immense chance de pouvoir entrer dans cette université, un nouveau départ.

Je suis maintenant à Harvard et une étudiante très heureuse. Mon lourd secret n'est plus qu'une cicatrice, je n'ai toujours pas passer le cap avec un garçon que j'aime et ce n'est peut-être pas plus mal pour l'instant. J'ai plutôt la côte avec les garçons, suis une bonne élève et toujours aussi passionnée par la scène. Le seul hic est Noah, un beau brun, sportif. Nous sommes amis et rigolons bien ensemble, seulement, j'ai craqué sur lui, littéralement, bien sur je ne suis pas la seule, mais moi il me parle, fais beaucoup attention à moi, me fais rire et me complimente, jamais un garçon n'a su faire tout ça en même temps. Réussirais-je à tout lui dire ? Ou bien je garderais-je en amis? ....