Anastasiya V-I Kataïeva ►Candice Swanepoel

La famille Kataïeva attendait un heureux évènement en effet Irina était enceinte d'une petite fille. Le prénom pour cette futur petite princesse qui allait naître était déjà tout décidé. Elle s'appellerait Anastasiya en souvenir à la famille Romanov qui régnait sur le pays un siècle auparavant. Cette petite fille était attendue non seulement par la famille, mais aussi par toute la Russie. En effet la royauté avait repris sa place dans les coeurs des Russes balayé par les années et les siècles. Toute la Russie retenait son souffle, à l'extérieur de l'un des hôpitaux rivé de Saint Petersburg. Quelques heures après un communiqué de presse express paru dans les rues de St Petersburg dévoilant déjà les traits angéliques de la grande duchesse, héritière du trône. Le peuple fut en émois et attendrit devant le petit minois blondinet qui se présentait devant eux et les ressemblances avec la petite Romanov ne mirent pas longtemps à être dévoilé. Tous les habitants parlaient d'une résurrection des Romanov. Protégé pour ne pas dire surprotégé la petite fille ne sortait jamais sans au moins quatre garde du corps autour d'elle, mais surtout Irina ne la laissait jamais seule ayant peur qu'un malheur n'arrive à sa petite fille chérie, à sa petite princesse, surtout que cet enfant, fut l'enfant du miracle car les époux avait tenté à plusieurs reprises d'avoir un héritier, une héritière, mais en vain. Dès ça plus tendre enfance la petite blondinette fut adulée de la foule, traînait de soirée en soirée, sortant à chaque apparition publique ceci ne semblait pas lui déplaire au contraire, pleine de malice âgée seulement de 4 ans la petite duchesse s'amusait des photographes et des caméramans. Les parents fièrent de leur progéniture, firent tout pour que celle-ci ne manque de rien. La petite Anastasiya née avec une cuillère non pas en or, mais en diamant dans la bouche était la fille la plus chouchouté, la plus adulé que la Russie ait portée jusqu'ici s'en été certain. De nombreuses réceptions se déroulaient au palais impérial en s'en honneur et tout le monde cultivé sa ressemblance avec la petite Anastasia ce qui n'était pas pour déplaire à la petite blondinette, qui aimait être comparé à cette princesse à cette « tzarine »

En 1917 alors que la guerre civile éclate en Russie , la dynastie des Romanov devient peu à peu impopulaire, fini les grands bals, les grandes réceptions. La famille impériale et retrouvée prisonnière dans sa cage dorée. Tandis que le Tzarévitch Alexeï est atteint d'hémophilie, la petite Anastasia, bout en train de la famille n'a de cesse que de faire rire son père et surtout sa grand-mère avec qui elle a une relation des plus fusionnelles. Perdu et totalement désemparée , les époux Romanov laisse entrer dans le palais un certain moine , gourou un dénommé Raspoutine qui promet de guérir le Tzarévitch ce qui leur créa d'autant plus de problèmes cependant comment reproché à Alexandra de subir l'influence de cet étrange personne qui lui promet la guérison total de son seul fils, du futur Tzar ? Pendant ce temps, la Révolution éclate en Russie, le peuple est obligé de faire la queue nuit et jour pour obtenir des tickets afin d'avoir de nouvelles chaussures, de quoi se nourrir et surtout de quoi affronter ce froid polaire qui s'était abattu sur le pays. En Avril 1917 Lénine reprend la direction du pays et le bolchevik alimente la révolution tout en dénigrant le pouvoir impérial retenant la famille en otage. Sachant pertinemment que leur jour était compté, ici, en Russie, le Tzar Nicolaï tente le tout pour le tout et demande à son cousin George II de lui accorder l'exile en Grande Bretagne cependant celui-ci refuse tout comme la France qui pourtant était un pays Allié lors de la première guerre mondiale. Personne ne veut prendre le risque d'héberger cette famille tant contre versé. Alors que Lénine arrive à gagner un certain climat de paix avec l'Allemagne, la guerre civile éclate en URSS entre les blancs (les fidèles du tzar) et les rouges (les antiroyalistes). Les Romanov furent enfermé dans une maison ou des grillages entouraient la maison, grandissant de jour en jour les retenant comme en prison. La guerre civile met à feux le pays et Lénine ordonne l'exécution de la dynastie. Cependant, deux corps manque à l'appelle, notamment celui d'Anastasia, la plus espiègle des soeurs. Un soir de février 1920 au bord du canal de la Landwehr à Berlin, une femme tente de se suicider dans ce grand canal lorsqu'un policier la sauve et la ramène sur la berge. Cette femme clamera quelque année après qu'elle est la grande duchesse Anastasia. Des preuves troublantes pourraient confirmer les dire de cette dernière, certaines anecdotes, certains témoins confirmant son identité, des traits physiques qui lui étaient propres à la petite princesse (atteinte d'une petite malformation, une coquetterie dans l'oeil ). Voulant rencontrer sa grand-mère afin de prouver qu'elle était belle et bien la personne qu'elle disait être cette dernière refusera pendant longtemps jusqu'à ce que la rencontre arrive. La grand-mère niera l'identité de la jeune femme, mais partira troublé de cette rencontre, est-ce vraiment Anastasia ? Beaucoup de fait prouve que c'était elle cependant, l'affaire tombera dans l'oublie quelque année plus tard. Encore papa , encore dit-la petite fille, les yeux grand ouvert.

Tandis que les années passés, les parents de Nastya décidèrent que l'éducation passait avant tout, laissant de côté la belle petite princesse, l'enfermant à son tour dans sa cage doré. Les journalistes tentaient le tout pour le tout pour avoir des nouvelles de la jeune fille, mais sans grand succès. Tout était contrôlé. La paranoïa qu'avait connu l'ex URSS était de nouveau d'actualité. Ayant l'école à la maison, la petite fille devint peu à peu asociale , exigeante et arrogante. Élevée par sa nounou Katarina, cette dernière faisait les frais des humeurs changeantes et capricieuse de la duchesse qui cette dernière n'oubliait jamais de lui rappeler la différence de rang qu'il avait entre elles à seulement 9 ans.
Ma chérie, nous partons pour la soirée, mais avant ça j'ai une petite surprise pour toi Les yeux bleues de la blondinette s'écarquillaient à l'annonce d'un présent. Anya adorait les cadeaux et elle savait que sa mère avait des goûts tout autant raffiné et luxueux que les siens et c'est en découvrant une petite boite que la petite fille arqua un sourcil. Maman ... tu m'offres quoi ? Une boite ? . La jeune femme éclata d'un rire mélodieux ce qui arracha une grimace à la petite fille, n'aimait pas se faire prendre pour une idiote, ou bien même qu'on se moque d'elle. Mais non ma chérie attend, tu es bien trop impatiente tout ton père A cette annonce, la petite fille souria, contente de ressembler à cet homme, grand, élégant, intelligent et respectable. Irina enleva de son cou un colier en Or, ornait d'un petit pendentif en diamant en forme de huit qui avait pour signification l'infini comme l'amour qu'Irina portait pour sa fille. Surprise, Anya regarda sa mère faire et c'est lorsqu'elle vit cette soit disant boite s'ouvrir que ses yeux s'agrandir encore plus, émerveillé par une telle beauté. Levant ses yeux vers ceux de sa mère, cette dernière tourna le mécanisme afin de faire retentir une petite mélodie, une mélodie qu'Irina tenait de sa mère et qu'elle lui chantait chaque soir avant de s'endormir du moins lorsqu'elle était présente. C'est comme si j'étais là chaque soir, auprès de toi ma puce... Fredonnant la petite berceuse, lorsqu'Ivan appela sa femme une dernière fois Ina tu vas nous mettre en retard dépêche toi ! La jeune femme souffla entre ses lèvres et donna un baiser sur le front de sa fille et lui dit du bout des lèvres qu'elle l'aimait.

Le manque de ses parents se faisait sentir, cependant, la jeune femme, imbus de sa personne et peut-être bien trop fière ne le montrait jamais, se vengeant et passant ses nerfs sur cette femme qui l'élevée. Cette femme qui tentait par tous les moyens de lui inculquer des valeurs essentielles, tel que le respect, la tolérance, la gentillesse, la générosité ... et pourtant il n'y avait rien à faire. Anya était la future héritière de Russie et elle n'avait de compte à rendre à personne, elle n'avait d'ordre à recevoir de personne au contraire c'était à elle d'en donner. Katarine, tu sais à qui tu parles, tu crois sincèrement que je vais écouter une personne de ta classe, tu oublies que dans quelques années c'est moi qui serait à la tête de ce pays ?! Exaspéré du comportement de sa « patronne » la vieille femme levait toujours la tête en l'air. Il n'y avait rien à faire, les parents d'Anya lui comptaient à longueur de temps qu'elle serait celle qui prendrait la place sur le trône que personne ne lui arrivait à la cheville et qu'elle devait s'imposer, il n'y avait rien à faire, elle était une princesse pourris gâté c'était certain et pourtant Katarina savait que ce n'était qu'une façade qu'elle se donnait, qu'au fond cette petite fille était une personne gentille, bien au fond certes, mais tout de même. Reprenant les bancs de l'école, la jeune femme était adulée de tous et à la tête d'un groupe de petite peste, usant de son argent pour tout. Cependant, la jeune femme semblait avoir pris la grosse tête et les journaux n'étaient plus ses grands amis. Prenant peur de la réputation qu'elle pourrait se faire dans son futur pays, les parents de la jeune femme l'envoya aux États-Unis afin de redoré son image.

Son arrivée à Harvard fut assez dure, cependant elle devait montrer un tout nouveau visage, souriant, mais pas trop. En effet elle n'avait pas envie d'être mielleuse avec toutes ces personnes venant du petit peuple... Elle ne pouvait pas se mélanger avec ce genre de personne, elle ne faisait pas partie de cette trempe au contraire, elle faisait partie du haut de gamme et elle se devait de s'entourer du mieux. Premièrement le choix de sa fratrie était primordial et c'est en découvrant l'Eliot House qu'elle se trouva enfin une place même si sa Russie natal lui manquait. Elle n'avait aucune envie d'être là, il faisait moite, il faisait trop beau, trop chaud, trop quelque chose, tout était dans l'excès ici. Il n'y avait qu'à regarder le nombre de personne qui se rendait dans ces chaînes de restaurations rapides et qui mangeait, mangeait sans faire attention au nombre de calorie qu'ils ingurgitaient oui carrément. Ok, Anya était ce genre de fille à faire attention à tout ce qu'elle pouvait manger, à faire autant de sport que possible et même par moment à faire quelque crise d'anorexie mais rien de sérieux. Elle avait une image à tenir après tout ! Enfin bref. Tout était fait pour qu'elle ne se plaise pas dans cet endroit. A croire que ses parents voulaient la punir en l'envoyant ici.

Faisant le tour de son nouveau lieu de vie, elle remarqua aussitôt une personne, un homme. Elle ne le remarqua pas par sa beauté, il ne lui avait pas tapée dans l'oeil bien qu'il ne soit pas déplaisant à regarder au contraire non... Il semblait être comme elle , il semblait avoir le charisme, l'intelligence, la classe, la notoriété, l'argent ... qu'il fallait pour avoir l'honneur de faire partie de son cercle d'ami. Au final peut être bien qu'elle allait se plaire dans ce pays. De file en aiguille elle noua des liens avec ce jeune homme qui se prénommait Andy, puis avec le meilleur ami de ce dernier Keanu. A eux trois il semblait régner sur le campus usant de leur argent pour se créer leur propre cour. C'était assez plaisant de savoir que certain étudiant avait peur de croiser leur regard, que seul l'idée de les bousculer leur tordait le ventre. La peur et l'angoisse qu'il laissait sur le chemin était jouissif. Ils étaient les rois d'Harvard, sa couronne était enfin à porter de main. Cependant, leur trop d'enfer bascula lorsque la jeune femme découvris que la personne envers qui elle avait le plus confiance l'avait trahi, il avait osé la tromper avec cette femme. Peut être que le terme est mal choisi, puis qu’aucun sentiment n'était en jeux dans leur groupe mais c'était ainsi qu'elle le ressentait. C'était donc pour voir cette fille de Cabot House qu'il lui mentait en lui disant qu'il allait travailler à la bibliothèque ? C'était donc pour passer la nuit dans ses bras qu'il mettait fin à certaine de leur tradition comme celle du vendredi soir ... Elle n'en revenait pas, son rang de chouchou, son rang de petite préférée lui avait été dérobé par cette fille de plus Anya se rendait compte que sa côte de popularité auprès des jeunes du campus n'était pas aussi élevé que celle d'Apple bien au contraire, la Russe était considéré comme la fille inaccessible surnommée la reine des glaces, plus frigide tu meurs quoi. Pourtant, lorsque son ami n'était pas auprès de cette fille, il était malheureux comme les pierres c'est pourquoi ravalant sa fierté, la belle blonde décida d'enterrer la hache de guerre avec Apple bien qu'Anya soit la seule en guerre --' Son aura lui empêcher d'avoir beaucoup d'ami et c'était ainsi et pourtant bien qu'elle se plaise auprès de ses amis, la seule chose dont elle rêve c'est de rentrer dans son pays , de prendre enfin la place qu'il lui ait dû mais pour ça elle sait qu'elle doit terminer ses études, qu'elle doit devenir une femme respectable et assez cultivé pour faire face et honneur à sa culture.