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BENJONA
► I HATE BEING SICK
But it's not the same when you're here
But it's not the same when you're here
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Il m’a écouté. Jusqu’au bout. Alors qu’il aurait simplement pu partir. Ne pas accepter que j’ai eu ce morceau de vie avant de le connaître. Parce que c’est encore un étage de plus sur une tour déjà assez élevée de problèmes me concernant.
- J’ai été incapable de m’en débarrasser. Je n’y touche plus à cette fichue boite. Je l’avais planqué dans le fond de mon sac en essayant d’oublier qu’elle existe ou que j’ai passé par là, avouais-je.
Par lassitude, je me passe une main au visage et appuie ma tête contre le mur.
- Le père de Becca est un ivrogne, alors elle n’a pas voulu lui demander de la conduire à l’autel pour son mariage. C’est à moi qu’elle l’a demandé. C’est moi qui lui ai fait remonter la grande allée.
Je ferme les yeux un instant. J’aurais étranglé Troy quand il m’a fait son sourire super fier après qu’elle lui aie répéter "Oui, je le veux.". J’étais derrière elle. Et elle est la seule raison pour laquelle je ne l’ai pas envoyé à l'hôpital. Elle semblait trop heureuse pour que je ne fasse quoique ce soit contre lui. Elle l’a protégé et il ne sait pas à quel point il est chanceux qu’elle aie été là.
- Troy et moi, on vivait dans la même commune. Quand ils se sont mariés, elle est venu y habiter. C’est rapidement devenu invivable. Alors quand Edouard m’a téléphoné, j’ai pris ça comme une excuse valable pour foutre le camp. Je n’y arrivais pas tout seul. J’ai réellement commencé à me poser des questions sur Frédérick que lorsque j’ai mis les pieds au manoir.
Connaître mon géniteur n’avait jamais été une priorité dans ma vie. C’était une ombre dans le passé de ma mère. La moitié de ma génétique. Sans plus. Mais depuis que je suis ici, j’ai appris trop de chose pour ne pas m’y intéresser. Et grâce à Jona, je reçois des réponses, je trouve des trucs que je n’aurais jamais découvert. Par manque de moyens. Je n’ai pas ses talents de fouine.
Ma fouine.
Brusquement, je baisse la tête pour regarder. Blessé. Je l’ai blessé combien de fois avec qui je suis? Ou par les routes sur lesquels je me suis engagé dans ma vie? Et je le blesse encore…
Non. Hors de question.
Les traits de mon visage durcissent et c’est pourtant avec toute la douceur donc je suis capable que j’effleure sa joue.
Décidé, je me relève et franchis le chemin inverse pour me rendre au salon. Agrippant la boite d’alliances au passage, je me dirige vers la fenêtre qui, d’un basculement, accepte d’ouvrir malgré le froid. Un élan et je balance le tout dehors. Je ne veux plus les voir. Je refuse de le perdre pour un mauvais souvenir!
Toujours devant la fenêtre, je prends une grande inspiration, comme libéré. Une prise de courage pour le regarder à nouveau. Savoir s’il acceptera de …quoi? Pardonner? ...que j’aie trimballer des alliances qui n’était pas pour lui.
- Jona…
- J’ai été incapable de m’en débarrasser. Je n’y touche plus à cette fichue boite. Je l’avais planqué dans le fond de mon sac en essayant d’oublier qu’elle existe ou que j’ai passé par là, avouais-je.
Par lassitude, je me passe une main au visage et appuie ma tête contre le mur.
- Le père de Becca est un ivrogne, alors elle n’a pas voulu lui demander de la conduire à l’autel pour son mariage. C’est à moi qu’elle l’a demandé. C’est moi qui lui ai fait remonter la grande allée.
Je ferme les yeux un instant. J’aurais étranglé Troy quand il m’a fait son sourire super fier après qu’elle lui aie répéter "Oui, je le veux.". J’étais derrière elle. Et elle est la seule raison pour laquelle je ne l’ai pas envoyé à l'hôpital. Elle semblait trop heureuse pour que je ne fasse quoique ce soit contre lui. Elle l’a protégé et il ne sait pas à quel point il est chanceux qu’elle aie été là.
- Troy et moi, on vivait dans la même commune. Quand ils se sont mariés, elle est venu y habiter. C’est rapidement devenu invivable. Alors quand Edouard m’a téléphoné, j’ai pris ça comme une excuse valable pour foutre le camp. Je n’y arrivais pas tout seul. J’ai réellement commencé à me poser des questions sur Frédérick que lorsque j’ai mis les pieds au manoir.
Connaître mon géniteur n’avait jamais été une priorité dans ma vie. C’était une ombre dans le passé de ma mère. La moitié de ma génétique. Sans plus. Mais depuis que je suis ici, j’ai appris trop de chose pour ne pas m’y intéresser. Et grâce à Jona, je reçois des réponses, je trouve des trucs que je n’aurais jamais découvert. Par manque de moyens. Je n’ai pas ses talents de fouine.
Ma fouine.
Brusquement, je baisse la tête pour regarder. Blessé. Je l’ai blessé combien de fois avec qui je suis? Ou par les routes sur lesquels je me suis engagé dans ma vie? Et je le blesse encore…
Non. Hors de question.
Les traits de mon visage durcissent et c’est pourtant avec toute la douceur donc je suis capable que j’effleure sa joue.
Décidé, je me relève et franchis le chemin inverse pour me rendre au salon. Agrippant la boite d’alliances au passage, je me dirige vers la fenêtre qui, d’un basculement, accepte d’ouvrir malgré le froid. Un élan et je balance le tout dehors. Je ne veux plus les voir. Je refuse de le perdre pour un mauvais souvenir!
Toujours devant la fenêtre, je prends une grande inspiration, comme libéré. Une prise de courage pour le regarder à nouveau. Savoir s’il acceptera de …quoi? Pardonner? ...que j’aie trimballer des alliances qui n’était pas pour lui.
- Jona…
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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA
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