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I hate being sick

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BENJONA

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Acceptant d'avaler les médicaments qu'il a préparé avec un verre d'eau, je négocie cependant qu'il vienne s'installer sur moi pour dormir. J'ai pas envie de dormir seul. Qu'il prétende au moins pendant un moment, s'il veut pas rester. Il pourra bien aller dormir dans mon lit ensuite si ça lui chante. De toute façon, c'est plus à prouver que je suis trop HS pour le sentir se lever : il a réussi à entrer et cuisiner sans que je réalise quoi que ce soit! Et j'espère que ça ira mieux demain. Parce que j'ai l'impression d'être bon à rien. Ça me plaît pas du tout.

L'attirant faiblement, je lui laisse le choix, même si je préférais qu'il ne refuse pas. Il est en période d'examens et doit être au mieux de sa forme après tout. Il vient tout de même s'installer à califourchon sur moi, ramenant les couvertures sur nous deux. Presqu'automatiquement, je passe mes bras à ses côtes tandis que ses lèvres se posent sur ma mâchoire, mon menton, puis remonte finalement à la rencontre des miennes. Je réponds plus faiblement que je ne le voudrais à son baiser. Et ça me fait rager intérieurement. Cependant, lorsqu'il m'assure qu'il est là pour me réchauffer, il me tire un plutôt un sourire que des grognements.

- Thanks, ma fouine, murmurais-je.

J'ai les yeux qui veulent fermer tous seuls. Le sentant bouger, je fais un nouvel effort de concentration pour comprendre ce qu'il me dit. Dormir. Ouais. J'ai l'impression que je fais que ça depuis trois jours, mais ouais, c'est ce qu'il faudrait que je fasse. Il bouge à nouveau, se laissant glisser et j'ai un mouvement pour le rattraper avant de réaliser qu'il ne fait que s'étendre près de moi et non sur moi. Manque de confort peut-être. Voulant me rassurer, il me garanti qu'il restera là et que je n'ai qu'à demander si j'ai besoin. J'étouffe un soupir. C'est moi qui devrait prendre soin de toi Jona, pas l'inverse. Je tais ma pensée. Faudra que je pense à le remercier demain. Me couchant sur le côté, je resserre un peu m'a prise tandis qu'il vient appuyer son dos contre mon torse, comme souvent. Paresseusement, mon menton s'appuie sur sa tête. Et mes yeux ferment d'eux-mêmes.

- 'nuit, baby, marmonnais-je avant de sombrer.

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”In Sickness and Health...”


Ce n’était pas l’heur pour moi de dormir.
D’habitude du moins.
Aujourd’hui, en semaine de révision, après plusieurs jours, mon esprit ne pensant qu’aux cours, aux études, à la bibliothèque et privé de sommeil … Ce n’est toujours pas l’heur pour moi de dormir. Hyperactivité oblige, je dois avoir une hygiène de sommeil des plus stricte.
Sauf que s’ajoute à l’équation un grand gaillard de qui je veux prendre soin. Et avec qui j’ai pas l’impression d’être hyperactif la plupart du temps.
Voilà pourquoi, même quand ce n’est pas l’heur de dormir, je dors. Je sens chaque muscle de mon corps se détendre, et ma respiration ralentir. Son torse contre mon dos envoie vers moi des vagues de chaleur. Ses mains qui m'entourent n’ont aucune force, et je les rapproche encore, pour lui communiquer la mienne. Je veux qu’il sache, que je suis la, et qu’il pourra compter sur moi dés il en a besoin.
Soupirant d’aise, un peu moins inquiet pour mon homme, je somnole encore un peu. Le calme qu’il m’inspire alourdit mes paupières, et bientôt je perds pied avec la réalité.

Me réveillant, il me faut encore quelques minutes pour me situer. Je sais déjà que je suis avec Benji, vu que je me réveille de plus en plus souvent dans ses bras ou contre lui. Il me faut juste les autres informations : Où je suis? Sur le canapé. Pourquoi ? Benji est malade. Quand? Je bouge légèrement afin d’atteindre mon téléphone sur la table, tâtonnant dans ce noir qui nous entoure, devinant qu’il faisait nuit dehors.
2h48 affiche mon écran.
Évitant toujours de bouger brutalement, je ramène la télécommande. Allume la télévision, et diminue le volume au maximum. Les images sans son qui colorent les murs, me tiendront compagnie au moins une heure, avant que je retrouves le sommeil.
Une heure et trente minutes plus tard j’étais toujours aussi éveillé, et j’avais envie d’aller aux toilettes, de boir de l’eau, d’enlever mon jean… Oui je me suis retenu comme j’ai pu de bouger, mais j’y arrivais plus.
Peut être que si je le fais très vite Benji ne se réveillera pas.
Je tentes ma chance, glissant hors de son étreinte, caressant sa joue et le regardant encore un moment pour m’assurer de son bien être. Il dort, beaucoup moins chaud que tout à l’heur.
Je rabat la couverture sur lui, et regagne la salle de bain de sa chambre, puis le placard de sa chambre. Je ne penses pas qu’il va m’en vouloir si je prends un de ses bas de pyjamas, je l’ai fait plein de nuits de celles que j’ai passé ici, et même si les pantalons sont toujours beaucoup trop long au niveaux des chevilles, j’aime beaucoup en porter, et j’oublie souvent de ramener mes propres vêtements.
Seul problème quand on porte des vêtements trop grands au niveau des chevilles, qu’on est aussi maladroit que moi, qu’il faut aussi noir et qu’on se hâte pour revenir au lit, c’est qu’on se prends souvent les pieds dans des éléments banales comme des chaussures, des chaises, ou alors dans mon cas présent : un sac.
Summum de la malchance on peut aussi renverser tout le contenu du sac, alors même qu’on ne voulait pas faire de bruit au début.
Soupirant en allumant la lumière, je contemple ce que j’ai fait pendant plusieurs secondes avant de me mettre à genoux et de les ramasser les remettant à leurs places.
Ne serait ce pas le sac qu’il avait à Miami ?
Ah Miami !
Les bons souvenirs, la mer, la piscine, Key west … la chambre. Lui.
Qu’est ce que c’est que cette petite boîte à la forme si reconnaissable ?
Une boîte de bijoux, me répondis-je avant même de la prendre entre mes doigts.
Une boite de …
L’ouvrant ma bouche prononce les mots “Alliances”.

Cette douche glacé mentale, que j’ai reçu en ouvrant la boîte, s’est quelque peu dissipé. Je ne l’ai pas remise dans le sac. Je l’ai déposé sur la table basse du salon, celle avec tous les médicaments aligné, et m’étais allongé à côté de mon petit ami. Fixant le plafond. Implorant le sommeil de m’emmener loin d’ici. Parce qu’en vérité je ne savais vraiment pas quoi penser.
L’alliance ne m’étais clairement pas destiné a moins qu’il veuille me voir avec une perle. On n’en était pas du tout la. Je n’avais même jamais songé à cette éventualité. Et surtout je ne pensais pas que lui y avait déjà pensé… avec ou sans moi.
Etait ce les alliances de quelqu’un d’autre ? un ami ? peut être.
Je ne veux plus que mon esprit tourne et retourne la question. Une voix dans ma tête me susurre que je n’avais pas le droit. Pas le droit de fouiner dans ses affaires.
Je ne l’ai pas fait exprès !!!
Fermant les yeux, j’évite de penser. Et dors.

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Je n'ai pas besoin d'ouvrir les yeux pour le constater. Émergeant doucement du coma sans rêves dans lequel je plonge chaque fois que je m'endors, je sais déjà que je vais mieux. Ça fait deux jours que je ne fais que dormir, réussissant à manger par moment. Plus par obligation de me nourrir que par réelle envie. J'avais l'impression que chacun de mes muscles voulaient me faire payer leur utilisation et même au repos, allongé dans mon lit sans bouger, mon corps me semblait peser une tonne. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Je retrouve mes capacités. Je ne suis pas au mieux de ma forme, mais c'est déjà une nette amélioration. Je pourrai bouger. Je pourrai réagir s'il arrive quelque chose. Une inquiétude vague qui ne sort jamais véritablement de mon esprit. Me faisant être constamment sur mes gardes. Bien que je n'ai par moment plus l'impression que ce soit aussi utile ici. Une vieille habitude tenace.

Mes sens se réveillent. Je capte un échange de paroles et de la musique. La télé ou la radio. Très faible. Peut-être Jona ou Beth qui ont voulu regarder en essayant de ne pas me réveiller. Même si ce n'est pas ce qui me nuit le plus pour dormir. S'il s'agit de la blonde, elle n'est plus dans la pièce, car je ne l'entends pas. L'odeur des produits qu'il utilise pour ses cheveux me vient au nez, puis son odeur à lui et stupidement ça me tire un sourire en coin. Ouvrant les yeux, il me faut quelques secondes pour m'habituer à la lueur du jour, même si la journée s'annonce grise. Quelle heure il peut être? Ça j'en sais rien, mais si Jona a besoin d'aller en cours, j'imagine qu'il aura mis son cadran. J'ai perdu la notion du temps en étant malade, je ne sais plus quel jour on est. Mais je profite comme s'il s'agissait d'un weekend et qu'il n'a pas à se préparer et que je le conduise à l'université.

Une petite traction pour le ramener vers moi, même s'il n'est pas réellement éloigné, et j'ai le plaisir de constater que j'ai retrouvé assez de force pour le faire sans mal. Bougeant légèrement, mon visage va rejoindre son cou et je dépose mes lèvres à sa nuque, puis remonte en quelques baisers jusqu'à son épaule.

- Bon matin, murmurais-je en le regardant, la voix toujours aussi rocailleuse qu'à l'habituelle au petit matin.

Un bras passé à son torse, je le regarde émerger, cherchant peut-être ses repères. Ce n'est pas la première fois qu'on s'endort sur le canapé, mais c'est quand même plus habituel de se réveiller dans mon lit.

- Comment va mon infirmier? le questionnais-je.

Bien que ce ne soit pas un truc que j'apprécie, il a veillé sur moi depuis qu'il est arrivé, hier. Qu'on se comprenne : c'est la situation que je n'apprécie pas. Il ne devrait pas avoir à prendre soin de moi. Mais comme toujours, il était des plus attentionné. Et en a peut-être fait un peu trop. Mais c'est lui. J'irai pas le changer. Ça fait partie de ses charmes.

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”In Sickness and Health...”


Sa bouche embrasse doucement ma nuque, glisse sur ma peau nue, et passe sur mon épaule, m’arrachant un soupir d’aise, me tirant du sommeil de la plus merveilleuse des manières.
Je sens ses bras se raffermir sur moi, me ramener à lui et m’entourer de sa chaleur, beaucoup moins prononcé qu’hier soir. Il va mieux. J’en soupire encore, ravi que tout se soit arrangé, finalement, refusant cependant d’ouvrir les yeux. Pas encore.
”Bon matin” me souhaite t il de cette voix qui parcourt mon corps en frissons, et que j’apprécie d’un gémissement de contentement ”Bonjour Babe” .
La encore, il me faut quelques minutes pour me retrouver. “Dans ses bras” me suffit amplement, je n’ai pas envie de savoir autre chose pour le moment. “Sur le canapé” est une bonne information aussi, cela m’évitera de tomber en me tournant pour lui faire face. L’envie de l’embrasser beaucoup trop présente pour que j’attende de me brosser les dents.
Me rapprochant de sa bouche, je dépose mes lèvres sur les siennes, et encore endormis, je niche ma tête dans son cou, déposant des baiser la ou ma bouche rencontre sa peau. L’enlaçant, je le mordille, avant de répondre ”Ton infirmier est content que tu aille mieux”
Très content même.
”Tu vas mieux n’est ce pas?”
M’enquis je. Seul la force dans ses bras, et sa température qui a diminué m’ont permis de supposer son regain d'énergie.
Une minute encore passe, avant que mon esprit ne remémore une autre information ”je porte ton pantalon babe” dis je encore contre son épaule. Ce fut une sorte de demande de permission tardive. Mais aussi … le moyen que mon esprit a trouvé pour me rappeler de tout ce qui entoure l’histoire de ce pantalon : Trébucher, tomber, ramasser les affaires.
La boite.
Les alliances.
Arrêtant ce que je faisais, lui lécher le cou et embrasser sa nuque, je me dégage lentement tout en évitant tout mouvements brusques pour me remettre assis sur ce canapé. Je me frotte la nuque, et jette un coup d’oeil sur la table ”Je vais me brosser les dents” annonçais je. Je m'exécute sans attendre de réponse.
Oui je fuis. Je ne sais pas ce que je dois faire, ou dire, donc je fuis.

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Lentement, il se réveille, semblant particulièrement apprécier ma manière de faire, puisqu'un gémissement de contentement franchi ses lèvres avant qu'il ne me salue. Une légère vague de frissons me le long de l'échine à ce son et j'embrasse encore son épaule. Je serais pas contre l'entendre gémir un peu plus, mais vu que je suis pas encore au top de ma forme, je risquerais la piètre performance. Il bouge et mes mains glissent sur lui, cherchant à l'empêcher de tomber en bas du canapé, alors qu'il se tourne pour me faire face. Encore à moitié endormi, il vient chercher mes lèvres et c'est avec plaisir que je lui réponds. Difficile de résister. Surtout quand il a cette tête. Ébourriffé, pas encore assez là pour réaliser tout ce qui l'entoure. Dans ces moments-là, il reste normalement collé à moi. Et si, de base, je suis pas quelqu'un qui accepte facilement de se faire toucher, avec lui, je me suis habitué. Et j'en suis rendu à bien aimer ce moment avec lui. Pour l'heure, j'étire simplement le cou, tournant un peu la tête pour profiter de sa bouche sur ma peau.

Voulant répondre à ma question sur comment il va, je me retrouve avec une nouvelle question en guise de réponse. Une expiration en guise de rire, un sourire en coin.

- Oui, je vais mieux, répondis-je. Demain, je serai probablement guéri.

Je m'avance avec cette prédiction. Mais comme je suis rarement malade, j'ose croire que si je vais mieux depuis deux jours, demain je pourrai être assez bien pour reprendre mon mode de vie habituel.

Il m'informe qu'il porte l'un de mes pantalons et je me contente d'hocher la tête, glissant mes doigts le long de sa colonne vertébrale jusqu'à la taille de tissus. Il m'emprunte souvent de mes pantalons de sport pour dormir. Au début, je le lui sortais, puis j'ai simplement fini par lui montrer ou les trouver. Il flotte dans mon linge, mais ça n'a pas l'air de le deranger. C'est juste dangereux par moment, parce qu'il est maladroit de nature. Mais là non plus, il n'a pas l'air de paniquer, alors je le laisse faire. Il sait juste que je n'aime pas qu'il fouille partout dans mes affaires, mais il n'a jamais démontrer le besoin de le faire.

Doucement, il se redresse et se lance dans ses préparations habituelles. Me redressant également, je le suis des yeux me contorsionnant alors qu'il quitte le salon.

- Tu prends ta douche avec moi? Demandais-je, attendant plus ou moins sa réponse.

Je redemanderai tantôt s'il ne sait pas encore. En mode infirmier aux petits soins, il peut tout aussi bien entreprendre de me savonner. Ou, puisque c'est sa période d'examen, me dire qu'il veut pas prendre le risque. Je lui en voudrais pas. C'est encore logique. Je dois d'ailleurs être dû pour une nouvelle dose de médicaments. Il m'a donner quoi hier? Me tournant vers le plateau, encore posé sur la table, dans le but de prendre un boite, ma main reste cependant suspendu à mi-chemin lorsque je remarque ce qui trône au milieu du contenu de pharmacie.

- Qu'est-ce…?

Boite bleue que je connais parfaitement bien. C'est une hantise, ce truc. J'ai de la difficulté à même la saisir. Je veux pas la voir. Mais je suis pas capable de m'en débarrasser. Normalement, elle est planqué dans le fond de mon sac de voyage. Alors qu'est-ce qu'elle fout là? Pourquoi il l'a sorti?

- Jonathan! Lachais-je, le ton plus brusque et plus fort qu'il ne l'ai probablement jamais été avec lui.

Je me lève rapidement, gagnant l'embrasement de la porte de la salle de bain.

- Pourquoi t'as fouillé dans mon sac? Pourquoi t'as sorti ça? Le questionnais-je, incapable de me calmer.

Pourquoi tu m'as foutu un de mes démons au visage, baby?

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”In Sickness and Health...”


Sa réponse en forme de question, me suit au moment où j’entre dans la salle de bain. Je l’entends distraitement, et veut vaguement y répondre sans le faire. Par peur de ce que je pourrais dire, étant donné que “Non” est le premier mot qui me vient à l’esprit.
Pour le moment je me retiens de parler, me baissant sur mon sac qui contient depuis quelque temps une brosse à dent de “voyage” pour la prendre et pénétrer dans la salle de bain. Je ne suis pas encore en mesure de laisser une brosse attitré chez Benji, et je passe beaucoup trop de nuits ici pour ne pas en avoir. La solution la plus facile a été que j’en garde une, sur moi.
La prenant et faisant attention à mes pas cette fois, je me demande comment je vais évoquer le sujet des alliances avec lui. Mon esprit ayant décrété hier soir, juste avant que le sommeil ne m’emporte, que cette boite appartenait à quelqu’un d’autre. Peut importe qui de ces quelqu’un. Un ami qui aurait trop peur que sa copine fouine dans ses affaires.
Fouine…
Benji m’appelle sa fouine, me rappelais je en déposant du dentifrice sur ma brosse… Mais cette fois j’ai pas fouiné. j’ai rien cherché, je suis littéralement tombé dessus … Et j’ai…
MERDE !
“-Jonathan!”
MERDE !
Sa voix ne présage rien de bon. Elle me parvient du salon et m’arrache un frisson d’appréhension que je ne me connais pas avec lui. Sa question vient confirmer ce que mon esprit vient tout juste de se rappeler : J’ai posé la boite sur la table hier soir, avant de m’endormir.Je l’ai regardé plusieurs minutes, une demi heure, ou plus, avant que son décor ne se soit imprimé dans ma rétine pour la vie.
Je suis con de l’avoir laissé la.
La grimace que me renvoie le miroir n’a rien à voir avec la pâte que je crache avant de me rincer la bouche. Ce n’est que le résultat de cette “peur” irrationnelle qui me guette dès que j’entends ses pas, puis quand je le vois dans le reflet du miroir.
“-Pourquoi t'as fouillé dans mon sac? Pourquoi t'as sorti ça? “
Sa voix. Ses reproches. Sa manière de parler .
Non ! Jona ne te braque pas! Me dit une voix intérieure. Un conseil d’ami, que je suis incapable de suivre, pour une raison qui ne m’échappe pas du tout. Je sens mes yeux se refroidir, et l’impression que mes muscles se contractent sous le reproche… Parce que je comprends. S’il est dans la défensive, cela n’implique qu’une seule chose : ce n’est pas la boite de quelqu’un d’autre.
Je finis consciencieusement, de me rincer la bouche avant de tourner la tête et faire semblant de regarder le « ça »
« Je n’ai rien fouillé Babe. »
Ma voix m’est méconnaissable … en sa présence.
« J’ai trébuché sur ton sac. Et c’est ce qui en est sorti »
M’adossant sur l’évier, je lui fait face, et de la voix la plus nonchalamment acerbe que j’ai, je plisse les yeux et demande
« Tu compte demander quelqu’un en mariage babe ? je dois savoir quelque chose peut être ? »
Jona t’es dans la merde ! Me rappelle cette voix amicale dans ma tête. Benji n’est pas le genre avec qui je peux parler comme ça. Il n’est pas l’un de mes deux géniteurs pour qui parler en commentaire froid est monnaie courante, fortement recommandé même. Ma façon de faire risque de le mettre encore plus en rogne.
Et je le sais.
Sauf que cette fois… moi aussi je le suis. Je suis en colère, et je ne le comprends qu'à moitié.
L’explication la plus rationnelle, et qui n’arrive pas du tout à me calmer, est que j’ai l’impression que tout ce que j’ai dit à Bambi pendant notre dernière rencontre, tombe à l’eau. Le fait de tout savoir sur Benji, cette franchise mutuelle entre nous qui me rassure et me conforte dans l’idée qu’il ressent quelque chose pour moi. Quelque chose de fort, autre que la simple habitude de m’avoir à côté. Tout ça me parait maintenant comme le fruit de mon imagination, et le reflet de ce dont j’ai envie.
Ce que je ressens.

Jonathan, arrête de TROP penser et calme toi! Il y a encore une possibilité que cette boite appartienne à quelqu’un d’autre, et qu’il soit juste furieux que tu l’ai trouvé ! me souffle cette voix que je n’entends plus.

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En quelques enjambées à peine, j’ai franchi la distance qui sépare le canapé de la porte de la salle de bain. Les mains crispées sur le cadre, je lui lance deux questions. Fort et brusque. Agressif. Alors que je ne l’ai jamais été avec lui. Pas contre lui. Et ce n’est pas encore totalement contre lui, mais il fait parti de l’équation. Je suis simplement incapable de me calmer. Pourquoi il a sorti ça? Il n’avait pas besoin de savoir. Ou j’aurais peut-être fini par lui dire. Un jour. Pas là. Jamais si possible. Cette boite, c’est rien de bon. Ça n’a rien donné de bon avant, ça ne donnera jamais rien de bon maintenant. Et pourtant, je suis incapable de m’en débarrasser. Ça reste tapis dans le fond de mon sac comme un monstre qui couve. Et comme c’était à prévoir, c’est ressorti. Amenant avec lui une réaction que je n’avais jamais vu de la part de Jona. Sa voix est lente et posée alors qu’il me dit qu’il n’a pas fouillé dans mon sac. Qu’il s’est simplement prit les pieds dedans. Mais c’est lorsque ses accusations tombent que je reste un instant figé. C’est de ça que ça l’air. Et pourtant… j’ai l’impression que cette simple idée me glace les entrailles. Je me mure et le fixe un moment avant de laisser tomber, des plus froidement :

- Je ne veux plus jamais entendre parler de mariage…

Il n’est plus question que j’essaie. Que je parcours les bijouteries pour ça. J’ai même encore de la difficulté à y mettre les pieds. Je ne serai pas celui qui attendra au bout de l’allée de l’église ou de peut importe la salle, tremblant comme pas deux, que sa moitié franchisse la porte et que le coeur lui flanche lorsque ses yeux croiseront les siens. Je n’enterrerai pas ma vie de garçon. Je ne fêterai pas ça. Je n’assisterai plus à ça. Un, c’est assez douloureux.

Je me détourne avant qu’il ne voit la faille, ne pouvant m’empêcher de ficher mon poing sur le mur entre ma chambre et la salle de bain. Contrariété. Colère. Douleur. Y’a rien de clair. C’est juste un immense puit cette histoire.

Un vague regain. À son attention. Je lui dois la vérité. Dos à lui, je n’ai fait que quelques pas à peine avant de m’immobiliser. Je la vois d’ici cette fichue boite. Deux alliances. Qui n’ont jamais servi. Et ne serviront jamais.

Je tourne la tête, simplement pour avoir sa silhouette au coin de l’oeil.

- Elles ne sont plus pour personne, Jona, finis-je par lui répondre, plus doucement, retrouvant un timbre de voix auquel il est plus habitué, bien que j'ai à nouveau l'impression d'être épuisé. Et si, un jour, y’avait une intention de demande, dis-toi qu’elle est depuis longtemps morte et enterrée.

Il ne me croira peut-être pas. Ou ne voudra peut-être plus le faire avec tout ce qui découvre sur moi depuis le début. J’en sais rien. Par moment, je me dis que ça me semble beaucoup trop gros à avaler pour ce que je peux apporter en retour.

Elles m’auront porter malheur d’un bout à l’autre ces putains de bagues.

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Le froid de mes paroles me glace le sang. Quoi de plus normal quand tout ce en quoi je suis habitué change en l’espace d’une nuit. De quelques secondes.
Son attaque, sous la forme de paroles durement prononcé, me pousse à la défensive. Et ma défensive face à la rage bouillonnante de quelqu’un, n’est autre que le venin glaçant de mes paroles.
Mes questions n’étaient posé que pour le provoquer, plus par envie de l’enrager et de lui rendre la blessure que je ressentais, que par conviction qu’il allait vraiment se marier. Sa réponse ne se fait pas attendre.
“Je ne veux plus jamais entendre parler de mariage…”
Tranchant. Quelque chose en moi se romps. Je ne sais pas quoi. Je n’ai pas envie d’y penser. Je tournes juste sa phrase dans ma tête encore quelques secondes et déglutit difficilement.
Je ne t’ai jamais rien demandé” Lui répondis je silencieusement. Dans ma tête. Mon mutisme continue, mes yeux dissèquent ses moindres gestes, et je cherche à lire dans ses pupilles ce qu’il est entrain de penser en cet instant. D’habitude je n’ai aucune difficultés à le faire… Alors que la…
Que veut il dire par ne plus parler de mariage?
Je n’en ai jamais parlé. N’y ai jamais fait allusion. Pour moi, le mec qui a perdu quelques années de sa vie, je suis encore beaucoup trop jeune. Pour moi, le mec qui a vécu avec des parents marié seulement sur les papiers, le mariage est loin d’être le reflet de l’affection entre deux personnes. Alors non. Le mariage n’a jamais traversé mon esprit.
Sauf qu’avec ce qu’il vient de dire… il me refuse même le droit d’y penser. Un jour peut être. Je …
Son coup de poing ramène mon attention sur lui, me faisant sursauter, fermer les yeux un moment avant de les rouvrir pour ne voir que son dos, tandis qu’il me réponds. Son calme revenu. Pas le mien.
“Elles ne sont plus pour personne, Jona. Et si, un jour, y’avait une intention de demande, dis-toi qu’elle est depuis longtemps morte et enterrée.”
Elle est morte.
C’est ça… le blocage qu’il a. Ce mur qu’il a érigé autour de lui, et que je pensais avoir franchit. C’est a cause d’elle? Cette fille pour qui la bague à la perle était destiné… Ce n’est pas du tout à cause de son enfance, ou de Christine, comme je l’ai déduis seul. Comme un con.
Elle est morte. Voilà pourquoi il ne tourne pas la page.
Serais je toujours comparé à elle?
A t elle eu un accident?
Arrivera t il jamais à l’oublier?
Qu’est ce que je dois faire?
Tant de questions, que mon esprit n’arrive pas à procéder. Pour la première fois depuis longtemps, je ne trouves pas de réponses, et n’en ai pas vraiment envie. J’ai l’impression que je vais encore me gourrer si je cherches une réponse, une solution… Parce que s’il garde encore ces alliances, un signe de son amour pour elle, et qu’elle n’est plus la pour les avoir… Je ne…
Je n’arriverais jamais à battre un fantôme.
“Alors je suis désolé.”
Dis je d’une voix cassé. Je ne savais même pas que j’aurais cette intonation la, celle de quelqu’un de brisé.
Putain Jona! Reprends toi.
Ca ne change rien… Elle est morte, et l’a toujours été depuis que tu le connais. La seule chose qui a changé c’est que maintenant tu le sais.
Tu sais qu’en fait… il à déjà “aimé” quelqu’un d’autre. Quelqu’un d’autre que toi.

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Je n'ai pas envie d'en parler. Mais je veux qu'il comprenne. Pas nécessairement ce qui s'est passé, mais… je veux pas qu'il pense que c'est pour quelqu'un d'autre. Que je lui joue dans le dos. Ou que depuis le début, je me fous de sa gueule parce que je suis promis à quelque part. Ça doit plus être réellement courant les mariages arrangés. Quoi que dans les grandes familles nobles et ...fuck. Faut que je parle au gratte-papier. Pas question qu'il m'arrange un truc, il se mèle déjà assez du fait que je suis pas assez digne du nom Skelton. Il pousserait pas juste que là quand même? L'inquiétude qui me passe avec cette idée que je déteste a au moins le bon côté qu'il m'aide à sortir du passé. Ou du moins me tenir un peu plus droit et m'éclaircir assez les idées pour être capable de discerner le timbre de voix de Jona. Brisé. JE l'ai blessé.

- Tu n'as pas à t'excuser. Tu n'y es pour absolument rien.

Me tournant vers lui, je croise son regard et me décide. Il le saura. Je ne sais pas comment il prendra toute l'histoire. Une de plus. Mais je vais lui dire.

- Jona… hésitais-je, en m'approchant, captant le bout de ses doigts pour le ramener vers moi comme je le fais souvent.

Il voudra encore? Si je n'essaie pas je le saurai pas. Mais s'il ne veut pas, je n'insisterai pas. M'appuyant au mur, je me laisse glisser tout le et le regarde, analysant ses traits et les dommages que j'ai pu causer. La suite ne sera pas mieux. Tu me rouleras de coups, ensuite si tu veux, ma fouine : je l'aurai mérité. Prenant une plus grande inspiration sans réellement m'en rendre compte, je me décide à ouvrir la bouche.

- Je veux t'expliquer, dis-je. Je te demande juste de m'écouter jusqu'au bout et si tu décides que tu ne veux plus rien savoir de moi ensuite à cause de ses fichues alliances... je me plierai à ton volonté, soupirais-je sachant déjà que j'aurais de la difficulté à avaler le verdict. En arrivant à Fairbanks, l'une des premières personnes que j'ai connu c'est Troy. Niveau amitié, ça a tout de suite cliqué et on est devenu super pote très rapidement. En moins très peu de temps, j'étais le nouveau de sa bande. Comme si ça faisait des années que je vivais là-bas. C'est lui qui m'a présenté presque tout le monde. Dont Rebecca. Elle et Troy étaient amis depuis le kindergarden. On a commencé à déconner durant certains party, puis on s'est mis ensemble assez rapidement. Le premier qui a approuvé, c'était Troy. Et on a été ensemble presque trois ans. Et pour une fois, j'envisageais de me poser définitivement. Essayer une vie loin de la route. Et je sais plus d'où l'idée est venu, mais elle m'a tournée en tête un moment avant que je ne me décide à chercher pour les alliances. L'opale était la pierre préférée de Becca. Quand j'ai été en moyen, c'était ancré dans ma tête que c'était ça la nouvelle vie qui m'attendait. Et je me suis décidé à lui demander lors d'une soirée. Y'avait que deux personnes au courant que c'était ce soir-là. Ma mère. Et Troy. J'ai fini le boulot plus tard que prévu. Et lorsque je suis arrivé, avec la bague dans les poches, Becca s'est précipité sur moi en pleurant. IL lui avait fait une grande déclaration d'amour, puis l'avait demander en mariage avec des anneaux de jade. Avant que j'arrive. Elle lui a dit oui. Et n'a jamais même su que ça m'avait effleuré l'idée. Je ne lui ai jamais dit, finis-je par dire en relevant les yeux vers lui, ayant fixer le mur ou le plancher tout le long.

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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA
 


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► I Hate being sick


”In Sickness and Health...”


Je m’excuse.
Vaguement parce qu’elle est morte. En réalité je m’excuse de ce que ça lui fait ressentir. De ce sentiment de deuil que je devine en lui. De l’avoir énervé, et fait remonter ces souvenirs en surface.
Peut être ma voix est elle rouillé quand je prononce ces paroles. Assez, pour qu’il essaie de m’atteindre, et de prendre ma main. Me rapprocher contre son torse, comme si on était dans cette vieille routine dont nous avions d’habitude, pas comme s’il venait de m’avouer la mort de sa « fiancé »
Les habitudes ont la vie dure. Mes réflexes ne sont pas influencés par ce sentiment nouveau, qui commence à me picoter le bout des doigts. Ils me poussent à le suivre, à m’asseoir devant lui en tailleur, sur le sol froid, fixant ma main, encore dans la sienne, l’entendant me proposer une explication.
Merci Benji, mais je n’en ai pas envie. Je ne veux pas entendre combien tu l’aimais, ou les projets d’avenirs que vous aviez. Je suis assez égoïste pour détester le lien qui vous a un jour rapproché.
Je suis beaucoup trop effrayé, pour connaître tes sentiments envers elle. Je les devine. Aucune envie d’en avoir la confirmation.
Alors non… Ne me le dis pas s’il te plait.

La lassitude de toute cette situation me mure dans un mutisme inhabituel chez moi, et une éloquence tout aussi bizarre de sa part. Je n’ai même pas la force de le regarder parler, me contentant de fixer nos doigts entrelacés et les miens bouger, caresser sa paume… par un pure réflexe qui me calme.
Ses paroles, pour une fois, nombreuses, sont traitées par mon esprit, sans modifier en rien mon humeur. Je comprends alors que « la morte » n’est qu’au sens figuré.
Rebecah.
Comment ai je pu oublier la liste de ses petits amis ? Ne me rappelais je pas de tous ces noms par cœur, pourquoi n’ai je pas fait la conjecture avec l’un d’entre eux ?
Certainement parce que personne de cette liste n’est mort. Maintenant que j’évoque cette éventualité, je me rends compte que j’avais inconsciemment déduit, un peu plus tôt, qu’il n’avait sciemment pas mis le nom de cette fille dans la liste… Parce que ça aurait été trop douloureux pour lui.
Alors qu’en fait, il évoque une mort dans son cœur. Non pas une mort réelle de la personne.
Cette information ne me rassure en rien, et ne change pas grand chose à mon humeur.
A vrai dire, toutes ses paroles ne changent rien… Tout le contraire. Une vague de lassitude me guette.
3 ans. C’est la plus longue relation de sa liste.
Troy. « ex » meilleur ami.
“Se poser définitivement”.
“Demande en mariage”.
Elle lui a brisé le cœur… Encore une autre qui l’a déçue, et ça me fait mal pour lui.
Mais j’ai encore plus mal pour moi-même.
“Pourquoi tu gardes ces alliances ?”
Finis je par demander, plantant mes yeux dans les siens. Un frisson d’appréhension me parcourant l’échine, dans l’attente d’une réponse que je n’ai pas envie d’entendre.

DEV NERD GIRL


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