Histoire
Partie 1.
« Elizabeth, allez viens jouer ici. » Dis ma mère lorsqu'elle me vit en compagnie d'un petit garçon qui jouait dans le carré de sable. Elle se dirigea vers moi à une vitesse fulgurante, comme si le petit garçon allait me manger. Ce n'était pas un monstre, c'était mon ami. « Mais maman... Il est gentil. » Dis-je lorsqu'elle attrapa ma main. « Maman, laisse-moi jouer encore avec lui » ajoutai-je avec ce petit regard rempli d'étoiles. Madame Floen ne pouvait refuser la demande de sa fille. Elle était trop adorable, puis de toute façon ce n'était pas comme si elle était loin d'elle. Elle pourrait jeter un coup d'oeil constant sur sa seule fille, son petit coeur. « C'est correct Elizabeth. Alors, j'irai m'asseoir sur le banc là-bas. » Puis la dame se dirigea vers le banc, quant à moi je me dirigeai, vers mon ami qui jouait dans le sable puis avec un grand sourire je le regardai, contente d'être amie avec lui et d'être en sa compagnie. « Alors, on fait un château ? »
Partie 2.
Je ne savais pas à quel point cela pouvait être douloureux pour mon ami, mais je savais à quel point j'étais impuissante face à la situation. J'avais toujours su qu'il y avait des choses ne tournaient pas rond dans la famille Parker. Je le savais simplement au faits et gestes de Kol. Il avait tendance à se retenir de partout. Il semblait souffrir et plus que je ne pouvais l'imaginer. Alors, je m'approchai de lui, allant déposer ma main sur ce qui semblait être des bleus, sa blessure, les marques que sont pères laissaient paraître sur son corps d'adolescent. Je l'aimais mais, je ne n'y pouvait rien, mise à part que de le réconforter par rapport à tout cela. « Laisse-moi voir.» Dis-je la voix remplie de trémolos. Je n'y pouvais rien, je pensais vivre les mêmes émotions que lui. Enfin non j'asseyais de ressentir la même chose que lui, la douleur et tout ce qui venait avec mais, je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas parce que je ne vivais pas tout cela. « S'il te plait Kol, laisse-moi voir. » Il me regardait les larmes aux yeux. Cela me faisait tellement de peine de le voir ainsi que les miens aussi se remplirent de larmes. Puis Kol leva son t-shirt et j'en vis les marques. C'était tellement pénible et souffrant de le voir ainsi et de pouvoir rien faire, que je m'approchai de lui et alla déposé un baiser sur son front, histoire de le réconforter un peu et de le rassurer en lui faisait comprendre physiquement que s'il y avait quoi que ce soit j'étais là pour lui.
Partie 3.
Les larmes aux yeux je ne pouvais m'empêcher de le regarder avec dégout. Je n'en revenais pas qu'il ait osé me faire une telle chose. Lui qui me disait sans cesse de m'aimer plus que tout au monde. Je lui en voulait. Je ne l'aimais plus. Je le détestais. « J'arrive pas à y croire, comment as-tu osé ? » Si seulement nous n'avions pas été ensemble, les choses auraient été plus faciles. Je ne lui en aurais pas voulu parce que nous nous serions rien dû l'un envers l'autre. Sauf que là, nous étions un couple, un jeune couple, sans expérience aussi... Il y avait des hauts et des bas, mais je n'aurais jamais imaginé que mon premier amour m'aurait trompé avec une autre fille.« Tu ne m'aimes plus ? C'est ça hein ! » Dis-je sur un ton de dégout. « T'avais juste à me le dire que tu n'avais plus envie de moi, que je ne faisais plus partie de ton coeur ! » Je lui tournai le dos puis me retourna aussi sec que lorsque je lui tournai le dos. « Sérieusement, tu me dégoûtes Kol ! » Bon okay, vous allez me dire que je suis allé plutôt fort. Oui, je sais. Sauf qu'à ce moment-là par la frustration j'ai dis des choses que je ne pensais pas vraiment.
Partie 4.
Cette semaine là, j’entrais en vacance d’été. Alors les études reprendraient quelques mois plus tard. Raison de plus pour retourner à la maison et voir ma famille, ainsi que tous mes amis qui se trouvaient loin de moi durant mes études. Je rangeai mes livres dans les étagères de ma chambre, puis je quittai le lycée à une vitesse folle. J’embarquai ensuite dans ma voiture direction, la maison. Une fois arrivé dans le driveway j’aperçu la voiture de ma mère. Parfait, je pourrai passé lui dire un petit bonjour avant d’aller rejoindre mes amis au petit bar du coin qui m’attendaient pour aller prendre une bonne bière. La première des vacances d’été. Alors j’entrai dans la maison et dis : «Maman ! Je suis là ! » je n’eu aucun réponse, ce qui me surpris d’ailleurs parce que ma mère n’avait pas vraiment l’habitude de ne pas me répondre. En quelques bons, je montai à l’étage puis me rendit directement à la chambre de mes parents. Mon père s’empressait de jeter tous les mouchoirs qu’il avait utilisé, puis essuyer ses yeux, son visage qui avaient laissé couler quelques larmes. Stupéfait, de voir mon père pleurer, je me jetai sur lui le serrant fort dans mes bras et lui demanda : «Qu’est-ce passe-t-il ? » Toujours sans réponse, mon père me surprenait. Je ne savais pas quoi dire. Était-elle morte ? C’était quoi le problème. Je savais ce que signifiait le fait de voir mon père larme, sa concernait ma mère. « Ta mère est à l’hopital, Eli. » Bon dieux qu’est-ce qu’elle faisait là ? « Hier soir elle est tombé en bas des escaliers, elle a eut une perte d’équilibre. Les ambulanciers ont voulu tout faire, mais elle est encore inconsciente. » Les larmes sur les joues de mon père coulèrent de plus belle, j’en revenais pas, tellement que mes yeux devinrent remplis d’eau. « J’ai passé la nuit là, les médecins ont passé une batterie de test à ta mère. »Il reprit son souffle, et me fixa du regard. Il me faisait encore plus peur, je me devais de l’avouer, mais j’Avais cette impression, que le pire s’en venait. « Cette perte d’équilibre, serait du à une tumeur au cerveau. » Mon corps ne pouvait plus me supporter, mes genoux devinrent mous puis je m’effondrai sur le sol, laissant quelques larmes couler sur mes joues.
Partie 5.
Il y a de cela quelques mois, j’étais parti de lycée dans la bonne humeur et la confiance d’aller retrouver mes parents pour les vacances d’été. Sauf que pas de chances, j’eux la malheureuse surprise d’Arriver trop tard. Moi qui avait passé des mois sans lui dire le moindre mot parce qu’il n’avait pas le temps et que je n’avais pas le temps. Le temps nous avait tués, si j’avais pris seulement une minute pour l’appeler et lui dire comment j’allais, prendre de ses nouvelles. Que j’avais pris le temps de prendre du temps à passer avec elle au lieu d’être avec mes amis. Peut-être serais-je aujourd’hui sans le moindre remord. Ma mère avait tombé en bas des escaliers de la maison l’envoyant directe dans le coma. Puis vint ce jour où son souffle s’arrêta. Je me retrouvais maintenant seul avec mon père puis n’ayant pas la moindre minute pour lui dire à quel point je l’aimais. J’avais eu l’espoir de le voir allongé sur sa civière et de voir ses yeux ouvrirent, la mettant directement à mon écoute, de lui dire à mon tour : écoute moi j’ai quelques chose à te dire. De le rassurer en lui disant que j’allais prendre soin de mon père. Oui, mon père, qui se trouvait à mes côtés, toujours en larmes, vêtue de cette blouse noire et ce pantalon noir et ses lunettes soleil ne laissant pas voir ses yeux rougis par ses pleurs. Les larmes me montèrent aux yeux lorsque la tombe de ma mère descendit dans le sol. « Je t’aime et t’aimerai toujours maman» dis-je en chuchotant, de sorte à ce que seul mon père m’entende.
Partie 6.
J’ai appris que parfois avec le temps, on se rend compte de biens des choses. On croit ne plus aimer une personne, mais dans le fond de nous on sait que nous somme amoureux éperdument de cette personne. Que notre à été et sera toujours destiné à elle. « T’es devenue folle ? Tu veux vraiment quitté la France. » « Oui papa ! J’ai envie de voir le monde, de faire mes études à l’extérieur de faire ma vie et ne pas rester ici. Je veux voir du pays.» « Tu n’as pas vraiment besoin d’aller loin pour cela. L’Europe est pas assez grand pour toi ma fille ? » « Non, j’ai envie de voir autre chose, puis de toute façon, tu sais très que t’ayant suivi toute ma vie durant les quelques séminaires médicaux que tu as eu, que j’ai déjà fait le tour de l’Europe. » Monsieur Floen regarda sa fille découragé, c’est ce qu’elle voulait et bien pourquoi pas. De toute façon il savait très bien qu’il ne gagnerait pas cette bataille. Puis ce qu’il voulait plus que tout au monde, c’est de rendre sa fille la plus heureuse possible. Mais ce qu'Il ne savait pas c'était que sa fille voulait aller retrouver l'amour. Alors là voilà à Harvard.
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