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Sabian n'était pas là par hasard. Adossé contre le mur de cet immeuble, il ne lâchait pas la fenêtre d'en face des yeux. Sa respiration était calme, son esprit semblait retrouver une certaine stabilité non négligeable. La capuche de son sweat sur la tête, il semblait attendre quelque chose ou quelqu'un. Songeur, il gardait une clope non déclarée au bout de ses doigts. La nuit était tombée sur Boston pour laisser place à une atmosphère assez festive avec les décorations de noël. Le samedi soir était le rendez-vous de tous les étudiants d'Harvard, ils en profitaient pour laisser les révisions de côtés et se concentraient sur leur jeunesse et leur besoin de liberté. Une issue inévitable pour tout jeune qui se respecte. L'étudiant cligna délicatement des yeux en voyant bouger là-haut. Une silhouette apparu à la fenêtre et un mince sourire apparu sur son visage. Il ignorait qui était présent dans cet appartement, si Cecilia était seule, avec Andrew ou même avec des copines. En réalité, il ne voulait pas risquer de tomber nez à nez avec son ennemi juré. Sabian ne savait pas vraiment comment s'y prendre pour la retrouver, tout était confus dans sa tête. Voilà environ six mois qu'il avait quitté la ville pour partir à la recherche de sa famille biologique. Le beau brun avait parcouru la moitié de l'Italie et une bonne partie du sud de la France, en vain. Il avait suivit des débuts de pistes, des brides d'informations. Son besoin d’apaisement l'avait amené à traverser la moitié de la planète, à la recherche de sa mère biologique. Loin de lui l'envie de reconstruire un semblant de famille avec une femme qui l'avait lâchement abandonné. Il voulait juste des réponses à ses multiples questions. Pourquoi ? Il arrivait à un stade dans sa vie où il avait besoin de réponses, cela en était devenu une obsession. Sa quête de vérité l'obnubilait totalement, c'est pour cette raison qu'il n'hésita pas une seule seconde à lâcher Harvard et sa petite vie afin d'essayer de retrouver sa famille. Il voulait juste atténuer son mal de vivre et trouver la paix intérieure. Ce psychopathe survivait depuis trop d'années, il voulait mettre fin à son mal être et tirer un trait sur un passé de souffrance et de solitude. Malheureusement pour lui, ses recherches l'avaient menés tout droit dans le mur. Six mois de traque et de recherches sans relâche pour finalement rentrer bredouille. Il n'avait pas trouvé sa mère et encore moins sa famille. Plus seul que jamais, il décida d'abandonner pour rentrer sur Boston pour reprendre un semblant de vie. Écorché à vif, son retour était délectable mais avait un goût amère. Les regrets ne cessaient de se bousculer dans sa tête, il craignait le pire. Les adieux avec Cecilia furent déchirant et il s'en voulait. Les deux étudiants s'étaient parlés un peu, surtout au début. Mais face à tant de défaites, le Student avait décidé de la laisser tranquille. S'interposer dans sa vie et la faire souffrir étaient deux choses qu'il ne voulait pas. Alors oui, il resta muet ces derniers mois parce qu'il voulait lui offrir l'opportunité de continuer sa vie sans lui, d'avancer. Il avait essayé de l'oublier dans les bras d'autres filles, des italiennes ou même des françaises. Dire que Sabian en a pas profité serait pure mensonge mais aucune n'arrivait à la cheville de la petite Von Lichtenstein. Cette fille l'obsédait réellement. Ce qu'il avait fait durant ce voyage, il n'en était pas vraiment fier mais qu'importe, il ne pouvait pas effacer le passé. Le présent s'offrait à lui et sa présence ici sonnait comme une certaine revanche sur la vie, une demande d'excuse inavouée. Il serra sa mâchoire avant d'inspirer profondément. Combien de fois avait-il rêvé de la revoir, rien qu'une fois. Lorsqu'il dormait dans des hôtels miteux, parfois même sous les ponts, les pensées envers cette fille lui avaient donnés la force de continuer. Six mois de solitude à ressasser, inlassablement, les moments passés en sa compagnie. Il s'était remémoré de nombreuses fois, leur première rencontre, leur première fois, leurs adieux. Des moments aussi déchirants que réconfortants. Il apporta sa clope à la bouche en repensant à tout ça, à la souffrance qu'il avait pu ressentir loin d'elle. Pour dire vrai, il semblait stressé. Et si Cecilia l'avait tout simplement oublié. Peut-être s'était-elle mariée avec Andrew, peut-être était-elle même enceinte. Il ferma les yeux trente secondes avant de les rouvrir et d'allumer le briquet pour déclarer sa clope. L'étudiant inspira profondément pour extraire un maximum de tabac, garda la fumée dans ses poumons et la recracha délicatement dans l'air froid de la rue. Il regarda autour de lui, le vent glacial de décembre semblait plonger la ville dans un silence de plomb. Il détourna son attention pour observer un homme passer devant lui mais rapidement, son regard bifurqua sur la fenêtre. La blondinette avait fermé la lumière, elle n'allait pas tarder à descendre. Sabian se redressa et apporta, une nouvelle fois, sa clope à la bouche. Il plissa les yeux en voyant la porte d'entrée s'ouvrir. Son coeur se serra, l'adrénaline monta en lui tandis qu'il essayait de noter les moindres détails qui la composait. Installé de l'autre côté de la rue, dans la pénombre, elle ne pouvait surement pas le voir. Inconsciemment, il entrouvrit la bouche en la voyant. Putain ce qu'elle lui avait manqué. Il déglutit, ne la lâchant pas du regard. Toujours aussi bonne, il avait l'impression de voir cette fille pour la première fois de sa vie. Cecilia n'était pas seule, elle était accompagnée par deux filles. Il soupira. Au moins, elle n'était pas avec Andrew, c'était déjà ça. Tous les moments qu'ils avaient vécut ensemble lui revenaient en pleine face. Beaucoup d'émotions se mélangeaient en lui, la nostalgie de voir cette fille devant lui, l'angoisse de l'avoir perdu pour de bon, la haine de ne pas avoir trouvé ce pourquoi il l'avait abandonné, la peur de se rendre compte qu'il est, en réalité, beaucoup plus attaché à elle qu'il ne voulait bien l'admettre. Le petit groupe de gonzesse commença à avancer dans la direction opposée. Sans chercher à comprendre plus loin, le Student se mit à les suivre mais en prenant soin de rester sur le trottoir d'en face. Il ne voulait pas se montrer, pas maintenant du moins. Son côté malsain reprenait le dessus et, dans l'ombre, les suivit. Son regard ne la lâchait pas, il était relativement loin et par conséquent, ne voyait pas grand chose. Néanmoins, il pouvait facilement deviner sa silhouette marchant non loin de lui. Ses longues jambes fines et envoûtantes. Un léger rictus apparu sur le coin de ses lèvres rien que d'y repenser. Les filles n'avançaient pas vite, il n'avait pas forcément envie de se faire remarquer, pas comme ça. Cecilia et ses copines s'arrêtèrent devant une maison et ne mirent pas longtemps avant d'y entrer. Sabian attendit qu'elles soient hors de sa vue pour traverser la route et s'approcher de la maison en question. De la musique s'émanait de la bâtisse, c'était certainement une fête étudiante où l'alcool coulait à flot. Ce genre de soirée lui manquait terriblement, il ne demandait qu'une seule chose : retrouver un semblant de vie. Une fois devant la porte d'entrée, il enleva sa capuche et jeta le mégot de sa clope par terre. Il attendit qu'un petit groupe de jeunes se pointe pour pouvoir entrer avec eux car ouais, à la base il n'était pas vraiment invité. La musique allait fort et l'ambiance était plutôt folle. Il y avait du monde, il allait pouvoir passer inaperçu encore un petit moment. L'étudiant se faufila donc à l'intérieur et prit directement un verre de vodka qu'il bu dans son intégralité avant de le poser n'importe où. Il croisa un mec qui le reconnu presque instantanément. « Wow Sabian, qu'est-ce-que tu fou là ? » lui dit-il d'un ton imbibé d'alcool. Le beau brun leva les yeux au ciel avant de regarder autour de lui. Non mais quel connard, il avait qu'à crier encore plus fort celui là. Il posa son bras sur son épaule avant de serrer son emprise. Il lui lança un regard qui voulait clairement dire fait pas chier. « Ça te regarde ? » grogna-t-il, pas content. Il manquerait plus qu'il lui foire ses plans. Sabian plissa les yeux avant de lui tapoter la joue ironiquement. « Si jamais on te demande, tu m'as pas vu, ok ? » balança-t-il, en prenant soin de bien insister sur la claque. Il lui fit un sourire un peu étrange avant de contourner son pote et de continuer d'avancer dans la maison. Le Student cherchait la blondinette des yeux mais ne la trouvait pas. Pourtant il n'avait pas rêvé, il l'avait vu entrer ici avec ses copines. Perplexe, il entra dans la cuisine et attrapa un autre gobelet au passage. Pas de trace de Cecilia. Mais où pouvait-elle bien être ? Il reparti dans le salon et la vit au loin. Il s'humidifia les lèvres, cherchant un moyen de l'aborder. Se pointer comme une fleur devant elle ne lui ressemblait tellement pas. Il se mit un peu à l'écart pour ne pas qu'elle le remarque. Il laissa passer la soirée tranquillement, en profita pour boire quelques verres et renouer le contact avec deux de ses connaissances. Néanmoins, il ne lâchait pas son objectif des yeux. Sabian était là pour Cecilia et pour personne d'autre, il laissait une oreille attentive à ses conversations. Son rire lui parvenait parfois, réchauffant son coeur et alimentant son esprit dérangé. Putain, il ne pouvait plus attendre, fallait qu'il lui parle, qu'il la touche, qu'elle le regarde. Le jeune homme n'écoutait rien de ce qu'ils pouvaient dire, d'ailleurs il commençait à en avoir marre. Il quitta ces gens pour aller fumer dehors. Il emprunta un couloir assez étroit qui, bizarrement, était vide. Autant la baraque était pleine à craquée, autant là, c'était plutôt calme. Il emprunta donc ce fameux couloir avant de sortir pour fumer une clope. Il rejoignit rapidement la petite cour afin de s'en griller une calme. Retrouver Boston lui faisait du bien, il se sentait enfin chez lui. Plus les minutes passaient et plus le beau brun songeait à partir de là. Ce n'était surement pas le moment ni l'endroit adéquat pour renouer le contact avec sa belle. Il allait la laisser passer une bonne soirée et reviendra demain pour lui faire la surprise. Après tout, il venait de passer six mois sans elle, il n'était pas à ça prêt. Il faisait vraiment froid dehors, il mit de nouveau sa capuche sur la tête, surement pour éviter d'attraper froid aux oreilles. Une fois sa cigarette terminée, il ne tarda pas à rentrer à l'intérieur, histoire de traverser la maison et de rentrer chez lui. Mais c'était sans compter sur une présence dans ce couloir très étroit. Son rythme cardiaque s'accéléra immédiatement lorsqu'il reconnu Cecilia. Elle était là, juste devant lui, lui tournant le dos. Elle venait certainement d'aller aux toilettes ou une connerie du genre. C'était l'occasion ou jamais. Sabian laissa ses yeux se balader sur son corps avant de la rattraper. Sans un bruit, il s'approcha d'elle et, une fois à sa hauteur, se racla la gorge. La blondinette sursauta et se retourna, surement pour voir à qui elle avait à faire. Sans chercher à comprendre quoique ce soit, le Student se précipita sur elle et la plaqua au mur. Une sensation de puissance, de virilité vint l'envahir, un sentiment qu'il n'avait pas ressenti depuis des lustres. Cecilia laissa échapper un petit cri tandis que la porte s'ouvrit. C'était surement l'une de ses copines qui venait de l'entendre crier, hurler. « Cece, est-ce que tout va b... » Sabian pressa son corps contre celui de la blondinette et appuya sa main sur la porte pour la refermer brusquement. Sans même tourner la tête, il mit le verrou pour éviter que sa copine ne rentre dans le couloir et ne les dérange. Le beau brun avait encore sa capuche sur la tête, il n'était pas évident qu'elle le reconnaisse tout de suite mais sa nature malsain avait prit le dessus. C'était plus fort que lui, il était incapable d'agir normalement avec elle. Cette fille le rendait fou, complètement fou. @Cecilia Von Liechtenstein
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Mon appartement pouvait sembler si désertique d’habitude avec mon horaire chargé mais depuis que le mois de décembre était arrivé, j’y passais un peu plus de temps. C’était mon château fort, ma prison, comme mon île paradisiaque, il fallait simplement déterminer l’occasion. J’étais réuni avec des copines de la Cabot House, ce soir c’était samedi et on allait sortir. Je ne disais pas non à laisser mes cahiers de notes pour aller picoler et m’amuser, l’oiseau de nuit que j’étais avait été retenu en cage un peu trop longtemps. Je n’écoutais plus les filles parlées entre elle, j’allais directement à la fenêtre de mon salon pour regarder à l’extérieur. Boston, la nuit, c’était magnifique. Il fallait rajouter à cela les quelques flocons qui descendait paresseusement du ciel pour aller s’écraser contre le sol. Les rues étaient décorées pour les Fêtes qui approchaient à grand pas. Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire en ayant le regard fixé à l’horizon malgré la noirceur de cette nuit, c’était ma période préféré de l’année qui arrivait et au fond de moi, je ne demandais que cela, que cette année se termine, voulant oublier mes déceptions, mes amours disparues et surtout mes emmerdes. J’avais annoncé à Andrew que je fêtais ce soir et il comprenait totalement, m’ayant même souhaité de m’éclater. Je comptais bien le faire, de boire jusqu’au temps que mon cœur ne saigne plus, jusqu’au temps que je me rappelle de rien avant de recommencer la même foutu routine depuis bientôt 6 mois. Je cachais bien mon jeu, tout le monde pouvait croire que j’allais bien, que je jouais la fiancée parfaite alors que j’avais plusieurs défauts, que mes intentions n’étaient pas si bonnes que ça. Est-ce qu’il y avait quelqu’un qui voyait que je souffrais dans cette histoire? Mon conte de fée ne serait pas digne d’un scénario d’Hollywood? La réponse était plutôt claire. Je me sentais bien, j’étais heureuse, je tentais de continuer mon chemin mais en ayant l’impression d’avoir une chaîne à mes pieds. Le départ de Sabian avait été douloureux, un peu trop même, il avait encore ce trou dans mon cœur avait ses initiales dessus, je sais que cela remontait à plus de 6 mois mais la puissance de son baiser de départ ou même d’adieu était encore imprégné sur mes lèvres, ses mots d’amour comme il savait le faire était encore dans ma tête et c’était ma motivation à continuer de vivre malgré qu’il n’était plus ici. La communication entre nous avait été rompue et je lui en voulais certainement mais au fond de moi, je ne voulais pas me montrer égoïste car je l’aime et s’il avait besoin de réponses à ses questions, je ferais vœu de silence pour son bien. Avec Ael, c’était toujours aussi compliqué et Andrew, c’était bien pour le moment, du moins je crois? Les préparatifs du mariage avançaient mais ce n’était pas encore le grand jour. Je refusais toute communication avec mes parents, malgré la peine que cela causait à ma mère, elle comprenait ma position et n’insistait pas pour que je m’ouvre à elle. J’étais fermée comme une huître sur mes sentiments, ma confiance était quelque chose que quelqu’un devait être prêt à payer une fortune pour obtenir. Mon chat me passait entre les jambes, me sortant de ma rêverie et c’était enfin l’heure de sortir! J’avais hâte de m’éclater. J’étais habillée d’une façon assez séduisante, une robe moulante rouge qui tenait par la fermeture éclair le long de mon dos, un décolleté invitant, la longueur de la robe donnait à mes jambes une longueur interminable, mes cheveux bouclés, un rouge à lèvres qui allait avec, des talons hauts noirs, me donnant un air impériale et surtout de femme fatale qu’il ne fallait pas chercher. Je fermais la lumière, remerciait Klaus mon majordome et moi, Willow et Khalilah, on descendait en bas. Lorsque j’ouvris la porte, je sentais le vent me caresser le visage, l’air froid me donnait des frissons et pesait un peu comme le regard d’un étranger qui pouvait observer quelque chose pendant de longues minutes. Je resserrais ma veste de cuir noir un peu plus contre moi et un bras par-dessous celui de mes copines, on se dirigeait à la fête en ville dans cette baraque occupé par plusieurs étudiants d’Harvard. Au bout d’une dizaine de minutes, on s’arrêtait de marcher pour se consulter du regard et confirmer qu’on était au bon endroit avant de filer à l’intérieur. J’étais de bonne humeur ce soir malgré tout, j’adorais les fêtes. Ce sentiment de liberté, d’aventure et d’adrénaline, c’était ma drogue. Avec les filles, on réussissait à trouver nos autres copines malgré la foule de personnes qui était déjà présente. Un verre de bière à la main et hop, on pouvait commencer à parler plaisir. Un moment idéal pour se retrouver et rester unis quand une bande de meufs sont à une fête, c’est sûr qu’elles font tourner les têtes. On papotait comme si cela faisait des lustres qu’on ne s’était pas vu, jouait des parties de beerpong et repoussait toutes les avances des mecs qui croyait avoir une chance avec nous, les pauvres. J’éclatais de rire quand un mec me prenait pour Ariana et qui me comptait qu’il avait déjà couché avec elle, je le renvoyais de ou il venait, protégeant ma jumelle. Quand une fille avait besoin d’aller aux toilettes, toute la bande se déplaçait. Je suivais les autres et en profitait pour aller me refaire une beauté. Je prenais le temps de me regarder dans le miroir, replaçant ma veste, mes cheveux, une nouvelle touche de rouge à lèvres. Je sortais des toilettes après m'assurer d'être impeccable, pour personne en particulier, seulement pour moi et aussitôt, une fille rentrait dans la salle de bain pour aller gerber sa vie. La pauvre, je comprenais un peu trop le sentiment. Je retrouvais les filles et on était solidaires. Je sentais quelqu'un se racler la gorge, alors je me retournais pour m'excuser d'avoir été dans le chemin de cette personne sauf que je me sentais plaqué au mur par un type à capuche. Je laissais échapper un cri de surprise et me retrouvait plaquer au mur d'une chambre. Mon coeur s'accélérait, un peu sous la panique, y'a quelqu'un qui croyait en ses chances ou quoi? Son corps se pressait sur le mien et il refermait la porte. Tout mon corps était en alerte, je refusais de revivre l'enfer de nouveau. Plus jamais un homme allait abuser de mon corps sans mon consentement, j'entendais la voix de Khalilah qui me demandait si tout allait bien. J'avais eu le temps de me dire : ''Oui tout va bien!''. Erreur, j'étais morte de peur. Ma respiration s'accélérait, je sentais mon coeur qui voulait sortir de ma poitrine. Instinctivement, je le gifflais du revers de la main: ''Lorsqu'on cache son visage pour agresser une fille, c'est vraiment être un pauvre connard! Sale lâche!''. J'y avais mis tant de force que sa tête devait avoir reculer et malgré le poids de son corps contre le mien, je lui arrachais sa capuche, j'avais appris à me battre et surtout lutter: ''Montre-toi espèce de merde.''. La capuche tombait et mon coeur s'arrêta. Non, impossible. Je tremblais, les larmes me montaient aux yeux, je mis mes mains sur ma bouche. Je devais rêver. ''Sabian?....si je suis entrain de rêver, je tuerais qui compte qui tenterait de me réveiller.''. C'était l'état de choc dans ma tête, ma main allait se poser contre sa joue, comme si c'était la première fois que je le touchais. Mon autre main soulevait sa tête pour voir son visage. Mon coeur se serrait, reconnaissant Sabian. Mon corps cessa toute lutte contre ce corps pressé contre le mien...Il était à la maison. J'espérais que je ne rêvais pas, que je n'étais pas une victime d'un petit con qui aurait mis de la drogue dans mon verre et que j'étais entrain d'halluciner. Je tentais de le repousser mais sans vraiment de succès, il était toujours plus fort que moi.
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La capuche sur la tête, Sabian prenait des allures de psychopathe à l'affût du moindre mouvement de sa proie, prêt à bondir à tout moment. Il était aux aguets et de voir Cecilia sortir des toilettes et emprunter ce petit couloir juste devant ses yeux était presque inespéré. Un signe du destin, une véritable aubaine qu'il n'allait certainement pas laisser filer. Son coeur semblait s'emballer à la vue de cette déesse blonde, l'adrénaline refaisait surface en lui, comme si elle ne l'avait jamais quitté. Elle marchait juste devant lui, laissant ses longues jambes fines bouger au rythme du tempo régulier de ses talons sur le sol. Le silence régnait en maître dans le couloir, tout était propice à des retrouvailles dignes de ce nom. Il aurait pu simplement l'approcher et lui balancer quelque chose du style Cecillia, qu'est ce que tu m'as manquée ma belle. Mais non, ce ne serait pas digne de lui. Au lieu de se comporter comme le commun des mortels, il prenait un malin plaisir à laisser s'exprimer son côté malsain et enragé. Il était ainsi et rien ni personne ne pourra le changer. Le Mather se laissait guider par ses pulsions, aussi primaires soient-elles, il agissait avant de réfléchir. Marchant juste derrière la blondinette, il pouvait très facilement passer pour une mec mal intentionné mais c'était vraiment le cadet de ses soucis. Il ne voyait qu'elle, le reste de ses problèmes semblait avoir disparu en un claquement de doigts. Sans un bruit, il pressa son pas pour arriver à sa hauteur. Son odeur ainsi que les détails qui la composaient lui revenaient tout d'un coup. Dicté par une obsession pour cette fille, il n'hésita pas une seule seconde avant de la plaquer contre le mur derrière elle. Son corps se colla littéralement contre le sien, se fichant pas mal de l'impact qu'il pouvait avoir sur elle. Le choc de son bassin contre le mur lui arracha un petit cri de stupeur et en l'entendant, Sabian afficha un petit rictus sur le coin de ses lèvres. Leurs parties endiablées de jambes en l'air lui venaient à l'esprit, ses gémissements, ses cris de plaisir, cette fille avait décidément un pouvoir assez incroyable sur lui. Ils retrouvaient une proximité enivrante en plus de ça, Cecilia ignorait qui il était réellement, c'était encore meilleur ainsi. Sa capuche le cachait de la lumière, il y avait très peu de chance qu'elle le reconnaisse tout de suite. Pourtant il n'y avait que le jeune homme pour se comporter de la sorte, une espère de brute sans coeur et sans pitié. La Cabot semblait obtempérer et envoya limite bouler sa copine. Il leva les yeux pour espérer croiser son regard, il allait enfin avoir ce qu'il était venu chercher ici ce soir. Le beau brun n'espérait qu'une seul chose, qu'elle le regarde. Il voulait qu'elle pose ses yeux sur lui, qu'elle le regarde comme elle le faisait avant. Dans ses prunelles, il pouvait ressentir les émotions qu'elle lui transmettait, entre autre : la compassion, le soutien, l'envie, la peur et l'appréhension. Des sentiments qu'il était justement incapable d'exprimer. Cette fille le comprenait et en sa compagnie, il pouvait être lui-même. Sabian aimait qu'elle lui porte de l'attention, qu'elle le regarde tout simplement. Et alors qu'elle essaya de le fixer malgré la noirceur de son visage, il se prit une gifle, le remettant directement à sa place. Le choc contre sa joue fut si violent, si inattendu qu'il recula la tête. Le Student serra sa mâchoire tout en continuant de la fixer silencieusement. Ah la salope. Il l'avait bien mérité mais cette claque venait de réveiller sa rage qui somnolait bien sagement en lui. Sa respiration se fit plus soutenue et il du lutter pour ne pas lui mettre le retour de son poing. Il respectait cette fille et consciemment, jamais il ne serait capable de lui faire de mal. Il plissa les yeux, ne sachant pas vraiment comment réagir. Il essayait de contrôler un minimum les émotions qui passaient en lui mais c'était peine perdue. Par mesure de précaution, il ne réagissait pas et ne parlait pas non plus, comme figé sur place, il ne pouvait détacher son regard d'elle. En réalité, il méritait tellement cette claque. Après tout, il s'était barré du jour au lendemain tout en restant vague sur un quelconque retour. Il avait lâchement abandonné la seule fille qui croyait en lui pour rien. Ses recherches étaient vaines et il s'en mordait les doigts aujourd'hui mais son retour était juste pour elle. C'était la seule raison qui l'avait poussé à revenir à Boston, Cecilia et rien d'autre. En six mois, il n'avait fait que de penser à elle et à leur discussion avant l'avion. Des paroles avaient étés dites et, encore aujourd'hui, il ignorait ce que ça pouvait bien signifier. Il lui avait dit je t'aime, putain, Sabian avait prononcé ces mots pour la première fois de sa vie. C'était confus dans sa tête, lui avait-il avoué ces mots parce qu'il savait qu'il partait pour longtemps et qu'à son retour, tout aurait changé ? Bonne question, il était incapable d'y répondre. Tandis qu'il se replongeait dans la nostalgie de ses sentiments, la blondinette le coupa dans sa réflexion et l'insulta sur place. Connard, lâche. Ces mots lui étaient inconsciemment destinés. Cecilia ne semblait pas l'avoir reconnu et pourtant, elle avait choisit ses mots-là. Il la regardait, toujours sans bouger, et pencha légèrement sa tête sur le côté avant de froncer les sourcils. Putain l'entendre parler était tellement bon, c'était une jouissance dont il se délectait avec envie. Et là, tout s'enchaîna très vite. La blondinette lui enleva sa capuche, dévoilant ainsi son visage à la lumière. En une fraction de seconde, son coeur se serra et cessa de battre. L'adrénaline se faisait plus instante en lui et il se surprit même à arrêter de respirer. C'était le moment où la Cabot allait le reconnaître et réagir à son retour. Son premier réflexe fut d'apporter ses mains à sa bouche, signe de grande surprise. En la voyant faire, un léger rictus apparu sur le visage du jeune homme. Elle prononça son prénom distinctement tandis il ferma les yeux avant d'inspirer profondément. Sa main sur la porte à côté de lui et l'autre main plaquée contre le mur, il ne bougea pas. Néanmoins, il approcha un peu plus son visage du sien, laissant assez de distance pour permettre à leurs nez de se frôler. « Salut princesse. » dit-il d'une voix faible et virile. Il était de retour, il ne rêvait pas. Combien de fois avait-il espérer se retrouver face à elle pour l'embrasser, ne serait-ce qu'une seule fois ? Et là, il avait cette opportunité, il n'allait certainement pas la gâcher, il prenait son temps, imprimant les moindres détails dans sa tête. Sabian n'osait pas la toucher de peur qu'elle ne soit qu'une énième mirage, une illumination ou encore son cerveau qui lui jouait un tour. Pourtant, il sentait son souffle se mélanger au sien, il sentait sa joue douloureuse à cause la claque, ça il ne l'avait pas rêvé. « Tu ne rêves pas, j'suis revenu pour toi. » lança-t-il, presque dans un murmure. Il avait besoin de retrouver la complicité qu'ils avaient et la proximité qui les unissait. Sa main droite quitta le mur et vint se poser sur sa hanche. Oh bordel, son rythme cardiaque s'intensifia et, par je ne sais quel miracle, il arriva à ne pas sauter dessus. Sabian laissa sa main glisser sur le côté de sa hanche puis remonter jusqu'à son cou, frôlant son sein droit au passage. Il déglutit bruyamment avant de venir caresser sa joue non pas sans une certaine brutalité. La douceur n'a jamais fait parti de lui, aussi, il pressa sa mâchoire de sa main virile et puissante. Son regard se posa sur les lèvres de la blondinette et il vint déglutir de nouveau. Elle lui avait tellement manqué et ce moment hors du temps semblait être magique. « Pardonne ma folie Cecilia. » dit-il comme un besoin surhumain de lui demander pardon. Ce n'était pas son genre de s'excuser mais ce soir, Cecilia avait devant elle un homme fatigué de se battre, épuisé par ses recherches et par son mal-être, démuni face à son propre reflet. La blondinette était finalement, tout ce qui lui restait. Sans chercher à comprendre plus loin, il décolla sa main de la porte et vint encadrer son visage. Il baissa son regard une dernière fois sur ses lèvres avant de venir les capturer sauvagement. L'heure de la libération avait sonné. Sabian l'embrassa fougueusement, lui transmettant ainsi toute la passion qui brûlait pour elle, toute la rage contenue dans son âme et toute la triste qui le composait.
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J’avais attendu cette soirée avec impatience. Mon monde s’effondrait, lentement, je pouvais sentir le poids d’une ancre fixée à mes chevilles. Je voulais profiter de cette soirée pour faire le vide, oublier mes déboires et que mon meilleur ami m’avait caché avoir été en couple avec ma sœur, c’était simple comme histoire mais cela faisait aussi mal que le lendemain de mon agression. Une chance que je pouvais compter sur Andrew pour éviter de couler à fond mais on était encore au stade de s’apprécier mutuellement sauf que parfois, on dérapait et on se réveillait dans le même lit. Plus que jamais, je questionnais mon futur, remettait des choses en questions. Qui pourrait m’aider à voir plus clair? Qui pourrait m’aider à panser les blessures que j’avais mais qui n’était pas visible? Mon avenir à la Cabot House était remis en question parce que je posais souvent : Où était ma vraie place? Je commençais à sentir les années de rebelle revenir, me souffler dans le cou comme une vieille amie qui voulait m’amener avec elle et simplement faire renaître à la surface un côté de moi qui avait peut-être un peu trop hiberné. Mon goût de l’aventure, du risque, de l’interdit et surtout du pêché était toujours aussi fort. Je brûlais d’envie de redevenir moi-même, une chance qu’il y avait aussi Amare qui avait le rôle de l’ange sur mon épaule pour me guider. Je devais arrêter de brouiller du noir parce que si mes copines m’écouteraient en ce moment, elles voudraient sûrement me botter les fesses. Je secouais la tête en les retrouvant après avoir laissé ma place à la salle de bain pour qu’une fille aille gerber sa vie, je ne savais plus si je l’enviais. Je voulais que l’alcool m’enivre les sens, de retrouver cette sensation de tomber dans le vide. Je ne m’attendais pas à ce qu’un inconnu me plaque dans le mur d’une chambre en refermant la porte. Avant ce genre de geste brusque aurait pu m’exciter devant autant de sauvagerie mais ce n’était pas ce soir qu’on allait profiter que j’étais vulnérable pour en tirer un bon coup. J’aurais pu crier à l’aide, mes sens étaient en alerte, mon corps se raidissait devant une telle emprise. Je rassurais Khalilah, j’allais m’en sortir même si la peur me gagnait au ventre malgré un sentiment familier de ce genre de position adossé contre le mur, cela me rappelait des parties de jambes infernales, du suspense face au déjà vu chez un mec mais encore là, je ne serais pas une victime, je devais me montrer forte et pas me laisser faire, j’allais être une vraie Rocky Balboa. Malgré que cet inconnu était collé contre mon corps, tentant de m’immobiliser, la peur me gagnait et surtout la rage quel lâche tentait de s’en prendre à une fille sans montrer son vrai visage, cela me rappelait que c’était même une des raisons pourquoi j’avais quitté le Liechtenstein. Je le voyais un peu trop confiant que j’en profitais pour le gifler du revers de la main, la petite blonde d’une contrée étrangère n’hésitait pas à le frapper, c’était ce qu’il méritait. Je voulais croiser ses yeux, voir ce regard sombre comme la nuit, tenter de repérer cette étincelle de perversité qui pourrait l’animer pour s’en prendre à une jolie fille comme moi. Au fond de moi, j’avais eu peur d’une réplique, j’avais arrêté de respirer une seconde, un soulagement m’envahissait sans m’en rendre compte, est-ce que j’avais secoué mon agresseur? Je tentais toujours de dissimuler ses yeux sous sa capuche, à la recherche de cet instinct primale qui pouvait l’envahir avant que je lui enlève sa capuche. Mon cœur arrêtait, mon univers arrêtait de tourner, ce visage qui était là, je le reconnaîtrais entre milles, je pourrais être souffrante, souffrir d’amnésie que je reconnaîtrais ce visage, le visage de son grand amour on ne l’oublie pas, on prie seulement qu’il revient nous hanter pour le restant de notre vie. Je portais mes mains à mon visage pour retenir mes larmes de couler, mon vœu de Noel s’était réalisé. Il était là devant moi, toujours aussi brusque, sauvage et caractère de merde. Tremblante, ma main allait caresser sa joue doucement, mes fins doigts traçaient la ligne de sa mâchoire, pour passer sur ses lèvres, son visage marqué par la fatigue comme par la violence de ses combats de rue. Mon regard dans le sien, nos nez se frôlaient. Un simple contact aussi bénin, me faisait revivre un tas de flashbacks, nos moments intimes, nos disputes, notre premier baiser et surtout notre adieu à l’aéroport. J’étais bouleversée par sa présence, mon cœur voulait sortir de ma poitrine. Je réussis à lui dire : ‘’Salut psychopathe de ma vie…’ La chaleur de son souffle m’excitait, j’étais sous le choc oui mais mon cœur se débattait face à ce grand amour que je retrouvais. Lorsqu’il m’annonçait revenir pour moi, une larme coulait le long de ma joue. Je m’autorisais de le toucher un peu plus, passant mes bras autour de sa taille, désormais mon front contre le sien. ‘’N’ose plus jamais partir sans moi.’’ Je fermais les yeux en sentant ses mains se poser sur mon corps, lorsqu’il frôlait mon sein, je sentais aussitôt ma poitrine se durcir sous l’effet. Lui pardonner sa folie? Depuis quand il s’excusait pour ça? Cela ne lui ressemblait pas. D’autres larmes coulaient le long de mes joues, je lui répondis, ne quittant pas son regard : ‘’Je m’en aurais voulu de te retenir, même si j’aurais pu te casser la gueule pour m’avoir dit des mots si puissants et partir. Je te pardonne Sabian si seulement tu acceptes de partager ta folie avec moi désormais…’’ Tel Harley Quinn qui pourrait s’adresser au Joker. Je guettais ses moindres faits et gestes avant de le voir passer un dernier regard sur mes lèvres. La suite des choses brûlait jusqu’au plus profond de mon âme. Ce baiser était une libération, je ressentais les émotions de Sabian qui me frappait autant, je pouvais sentir sa rage comme un côté plus sensible, un côté triste que je voudrais bien définir mais plus tard. Mes mains prenaient son visage et je répondais avec autant d’acharnement et de passion. Je me sentais libéré, comme si on m’enlevait un poids supplémentaire que je portais sur mes épaules. Mon cœur criait de bonheur et ma tête avait un côté perfide, voulant lui faire payer son silence, qui aurait dû jouer la fille inaccessible, de laisser le temps nous réunir mais au diable ce côté faux-cul, il détestait mon côté princesse. Si les baisers se faisaient avec dureté et presque violence passionnelle, je me disais que je devrais peut-être lui rappeler ce qu’il avait manqué. Je levais une jambe et la faisait le long de son côté droit, le caressant, voulant voir jusqu’où il irait. Mes mains allaient rouvrir les portes de l’enfer, je les laissais descendre le long de son cou pour venir presque tracer la ligne de sa jugulaire avant de se frayer un chemin le long de ses épaules. Je passais mes mains sur ses muscles tendus mais relâchés également sous la passion de notre moment. Une main venait descendre le long de son torse pour venir toucher ses abdos, toujours aussi parfaitement découpé tandis que l’autre main s’occupait de son dos. J’avais un besoin de revisiter son corps, d’en avoir la mémoire fraîche malgré mes souvenirs. La main qui s’occupait de ses abdos s’aventurait jusqu’à ses hanches. Je laissais un doigt à l’intérieur de son jean pour venir tracer la ligne v de son intimité. Mon cœur battait fort, mon corps se raidissait sous le plaisir, mon intimité s’animait quand je collais mon corps désormais contre le sien. Je voulais ravoir une nuit avec lui, le retrouver comme avant.
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S'excuser ne faisait pas parti de ses prérogatives, c'était un principe qu'il ne connaissait pas et n'appliquait jamais. Pardonne ma folie. Ces trois petits mots sortirent de sa bouche à son insu, sans qu'il ne puisse les arrêter ou même les contrôler. Pour la première fois de sa vie, son coeur avait parlé à sa place, c'était aussi perturbant que choquant. Cela ne lui ressemblait tellement pas et pourtant, il l'avait dit très clairement. Au delà de sa demande, Sabian avait besoin qu'elle lui pardonne car il se sentait lâche et faible de l'avoir abandonné pour son propre intérêt. Sa quête d'identité l'avait poussé à agir comme le dernier des salopards, bafouant ses propres principes. Il avait envoyé valser, d'un revers de la main, tout ce qu'il avait construit avec Cecilia, la seule personne qui semblait encore vouloir de lui dans ce bas monde. Il n'y avait même pas de mots pour décrire ce qu'il pouvait ressentir à ce moment-là, lorsqu'elle posait ses yeux sur lui. Il se sentait plus vivant que jamais. Il puisait sa force dans son regard bleu ciel, il la savait réceptive à sa folie et ça lui faisait un bien fou de pouvoir lâcher prise. Les derniers fois furent si intense en émotion, il était fatigué, usé. A bout de force, il venait chercher en elle, un dernier espoir, une lueur de bonheur, aussi infime soit-elle. Une force comparable à la pire des faiblesse, cette fille le rendait complètement dingue. Le Mather n'avait cessé de penser à elle et à ce moment passé à l'aéroport. Des mots furent échangés et pas des moindres. Obnubilant ses pensées les plus profondes, Cecilia avait réussit là où toutes les autres avaient vainement et lamentablement échouées. Elle avait fait de lui un drogué en manque de sa dose, un accro à ses formes félines et un psychopathe presque dompté. Petit à petit, il reprenait ses droits avec cette fille. Les yeux rivés sur ses lèvres pulpeuses, il sentait l'adrénaline monter en lui, il n'allait pas tenir bien longtemps, oh que non. De longs mois à attendre ce moment, se tapant de parfaites inconnues dans l'espoir que l'une d'entre elle lui ressemble un peu. Il avait essayé de combler ce manque avec d'autres filles, en vain. Parfois même passait-il des nuits à se faire des plaisirs solitaires, se remémorant les parties enragées de sexe. Ils n'avaient jamais rien fait comme tout le monde, aussi, il fallait s'attendre à du sauvage entre ces deux-là. La bouche entrouverte, le regard insistant sur l'objet de toutes les convoitises, il la dévorait. Sabian était incapable de se détacher d'elle, son rythme cardiaque commença à s'accélérer et la rage monter en lui. Une rage dévastatrice qui s’apparentaient à des pulsions animales, dominatrices. La blondinette savait à quoi s'en tenir avec lui, il ne faisait pas dans le câlin doux et sensuel, non il était plutôt partisan du hard. Et ce soir, il allait s'en donner à coeur joie. Rassuré de ne voir aucun anneau autour de doigt, la petite Von Liechtenstein n'était donc pas encore mariée. Une aubaine pour lui. Lorsque ses lèvres se mirent à bouger, le coeur du beau brun s'arrêta de battre un instant. Captivé par la sensualité qu'elle dégageait, il dû se concentrer pour l'écouter parler. Elle lui pardonnait. Cecilia lui en voulait mais elle semblait disposée à lui pardonner sa folie. Cette fille était décidément trop bien pour lui. Des larmes coulaient sur les joues de la belle blonde depuis tout à l'heure, il essayait de ne pas y prêter attention. Il se sentait déjà assez coupable comme ça. Malgré tout, il jeta un dernier coup d'oeil à ses lèvres avant de les capturer sauvagement. Le Mather colla son corps contre le sien et l'embrassa langoureusement, il reprenait ses droits avec cette fille qui lui appartenait. Sa main placée au niveau de son cou, il essuya une lourde larme à l'aide son pouce. Aucun mot ne pourrait la calmer, il ne voulait pas la faire miroiter et lui mentir. Il se sentait coupable et seul le temps pourra pardonner son comportement indigne d'elle. Minable, il revenait vers elle presque en rampant, lui implorant son pardon. Sabian laissait le désir monter entre eux, une attirance qui ne l'avait jamais vraiment quitté. Les lèvres de la blondinette collés aux siennes, leurs souffles se mélangeaient dans une douce extase. Captivé par tout son être, il se perdait dans ce baiser chaud et excitant. De sa main libre, il vint la poser sur sa hanche puis sur sa cuisse lorsqu'elle la remonta contre lui. Il la serra fortement entre ses doigts. Sentir sa peau nue sous sa main lui donna un frisson le long de son corps. Plaqué contre le mur, Cecilia était prisonnière de son emprise, cela rappelait de bons souvenirs. Il s'imprégnait de son odeur et de ce baiser passionnel, fougueux. Des pensées malsaines et impures lui vint alors à l'esprit, alimentant parfaitement son côté dérangé. La Cabot posa sa main sur son torse, n'hésitant pas une seule seconde à le caresser et à en reprendre possession. Machinalement, il laissa sa main glisser le long de sa cuisse avant de buter contre le rebord de sa robe. Sabian se recula légèrement, à bout de souffle. Il mettait un point d'honneur à garder cette proximité envoûtante et appréciée. Son regard baissé, il se faisait de plus en plus entreprenant avec Cecilia. Leurs lèvres se frôlaient, renouant après des mois de séparation, des mois de souffrance. Ils jouaient à un jeu dangereux. Il avait la gaule depuis un moment déjà, depuis qu'elle avait posé le regard sur lui. Cette fille était la tentation même. Ses doigts serraient allègrement sa cuisse, se fichant bien de lui faire du mal ou non. Penché vers elle, le Mather ne la laissait pas respirer. Ses lèvres planaient contre les siennes et au bout de quelques instants, il vint briser le silence enivrant. « Putain c'que ça m'a manqué. » murmura-t-il, presque dans un grondement. Il ferma les yeux et se pencha un peu plus sur elle, lui attrapa l'autre cuisse et d'un geste assez brutal, la suréleva, l'obligeant à passer ses jambes autour de lui. Sabian les rouvrit les lui lança un regard assez sombre. Il la décolla du mur et plongea son regard dans le sien. Tout n'était que force avec lui, une bête de muscle qui n'arrivait pas à se maîtriser. Ses yeux la fixait avec passion et colère. Il s'en voulait de l'avoir laissé et ne semblait pas se le pardonner. Il fin sourire pervers apparu sur ses lèvres avant qu'il ne vienne la plaquer violemment contre le mur pour l'embrasser avec rage. Tout son corps était en alerte, son érection se faisait plus dure, plus intense. Ses mains toujours posées sur ses cuisses remontèrent énergiquement. Il passa en dessous de sa robe et remonta le tissu qui semblait le gêner. Le Mather lui attrapa la lèvres inférieure et la mordilla. Acharné, passionné, Cecilia le rendait minable et à sa merci. Il était si faible face à elle. Et tandis qu'il releva sa robe pour venir coller son bassin contre celui de la blondinette, il mit fin au baiser. Prit dans le feu d'une excitation parfaite et intense, il baissa sa tête et vint l'embrasser dans le cou. Sa langue parcourue sa peau nue et sucrée tandis que son bassin de pressa contre elle. « Dis-le Cecilia. » lança-t-il, le souffle court. Perdu dans son cou, il se plaisait à la reconquérir ainsi qu'à la redécouvrir. Cette fille était tellement fraîche, bien bien loin de toutes les meufs qu'il s'était tapé en dépannage. Elle était belle et prenait, dans ses bras, des allures de divinité. Sabian n'avait d'yeux que pour elle, c'était flagrant et même s'il ne voulait pas l'admettre, il tenait énormément à elle. Le jeune homme attrapa sa peau du bout des dents et tira dessus pour la mordre. Elle était la seule à réveiller des telles pulsions inavouées et des désirs plus que douteux. Il était dans un autre monde, leur monde. Bouillant, il avait du mal à garder sa lucidité. « Dis-le que tu m'attendais ! » lui ordonna-t-il. Le Student s'en foutait pas mal de savoir si c'était vrai ou pas, il voulait juste l'entendre de sa bouche. Incapable de distinguer la réalité de la fiction, il se laissait bercer par les événements, par la douce folie qui l'animait. Et alors qu'il continuait à l'embrasser dans son cou, sa main glissa sous le peu de robe qu'il lui restait. Sa peau était froide mais particulièrement douce. Il effectua une pression avec son bassin pour bien la caler contre le mur tandis qu'il recula son torse d'elle pour lui enlever furtivement sa robe par le haut. Rapidement Sabian se recolla à elle et l'embrassa langoureusement. Il lâcha la robe qui tomba lourdement sur le sol. Bordel, il en avait presque oublié son corps de rêve et ses sous-vêtements sexy en toute circonstance. Cecilia était tellement bandante.
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C’était tout simplement inexplicable ce que je pouvais ressentir jusqu’au plus profond de mon âme. Il m’était revenu, il était là, en char et en os devant moi, son corps contre le mien, me faisant perdre la tête en si peu de temps comme seulement lui savait le faire. Je ne connaissais pas c’était quoi le sentiment de mourir à petit feu, en souhaitant d’en finir au plus vite mais à son contact, c’était tout mon être qui s’éveillait de nouveau, une étincelle rallumait la passion dans mon cœur et je sentais que je devais continuer de me battre pour une raison : lui. Il était tout ce que je voulais, de son caractère de merde à sa façon de me faire perdre la tête en me m’adonnant au plaisir charnelle des plus sauvages en sa compagnie, ma planète allait avoir de nouveau de la vie parmi elle parce que ma moitié était revenu auprès de moi, qu’il ose repartir de nouveau et je pourrais coudre ma peau à la sienne, j’avais besoin de Sabian pour vivre, il était l’amour le plus fort et dévastateur que j’avais connu. Les larmes qui pouvaient encore couler le long de mes joues ne pouvait pas ressentir la joie que j’éprouvais de le ravoir, qu’il revienne dans ma vie, je ne lui en voulais pas de m’avoir abandonné à l’aéroport après qu’il m’aille surpris en prononçant de puissants petits mots qui m’avait fait rêver la nuit, qui m’avait rendu haletant à repensant à nos moments d’intimités ensemble, ma vie reprenait son sens désormais et j’étais prête à pêcher plus d’une fois pour redécouvrir ce qui constituait le corps d’Apollon de Sabian que je rêvais de recouvrir de mon doux parfum. Mon regard bleu sur lui, je me demandais encore ce que j’avais fait pour mériter son attention, pour être celle qu’il convoitait, d’être celle à qui il rêve la nuit et voudrait embrasser le matin. Je lui pardonnais, je lui pardonnais de m’avoir laissé tomber pour une bonne cause, celle d’avoir la réponse à ses questions, ce qui le rongeait à l’intérieur de lui. Je voulais bien un compte-rendu de ce que son voyage avait pu donner mais pas en ce moment, ce n’était pas l’endroit et ni l’occasion pour ça, ce soir, je voulais profiter de mon premier cadeau de Noël : le retour d’un amour perdu. Je désirais seulement partager sa folie, qu’il m’entraîne avec lui dans ses plans, qu’il soit mon Joker comme je pourrais être sa Harley Quinn, notre univers personne le comprenait mieux que nous deux. Je sentais la pression de son corps contre le mien, il se faisait presque insistant, je pouvais ressentir les pulsions dévastatrices qu’il s’apprêtait à se déchainer. J’étais prête à faire face à cette situation, je savais qu’il n’allait pas m’épargner et tant mieux, je n’étais pas une petite fille, la douceur c’était pour les fillettes, le hard c’était pour les femmes. Je lâchais presque un soupir de soulagement quand ses lèvres capturaient les miennes sauvagement. Je le trouvais attentionné d’essuyer cette larme qui coulait le long de mon visage, après ce soir, je n’allais plus pleurer pour Sabian ou à cause de lui. L’embrasser m’excitait aussitôt, je sentais le désir naître dans mon intimité, mon corps répondait simplement à son appel. Qu’il ne se fasse pas attendre parce qu’il pourrait le regretter. Sentir sa main glisser sur ma peau me rendait dingue, c’était presque une nouvelle découverte et le simple trajet de sa main de ma hanche à ma cuisse qu’il serra entre ses doigts me fit mordre ma lèvre, pécheresse, cette dureté, cette marque de passage, la puissance de son geste qui était digne d’un maître qui montrait à sa possession qu’elle n’irait nulle part, cela me faisait plaisir, me coupant le souffle. J’étais prisonnière de son emprise de nouveau, me rappelant encore à qui je devais les travaux dans mon appartement. Je répondais avec autant d’ardeur et de passion, nos langues effectuant une danse endiablée, mon cœur voulait sortir de ma poitrine. S’il y pouvait avoir un doute quant à mes sentiments pour lui, il allait rapidement découvrir que rien n’avait changé, le tout avait resté intact et qu’après ce soir, mon amour pour ce psychopathe de ma vie n’allait pas cesser de grandir. J’y mettais du mien, le caressant, redécouvrant ce torse que j’avais tant caressé, embrasser de mes lèvres pulpeuses contre chaque partiel de sa peau. Je voulais l’exciter, qu’il me désire pour le restant de sa vie, que seulement mon nom serait celui qu’il appelle quand bon lui semblera. Je sentis qu’un morceau de tissu lui empêchait d’accéder à la plus perfide de ces pensées, cela m’arrachait un sourire pervers. Il se recula, je reprenais mon souffle légèrement et surveillait ces moindres faits et gestes comme une bête qui allait se faire dévorer par une proie, sous que je voulais lui être soumise, qu’il me montre vraiment ce que je comptais pour lui. Ses mains se faisait plaisir à montrer leur présence contre mes cuisses, il ne me faisait pas mal, j’étais capable de supporter la douleur, je gémissais de plaisir, mon regard se perdait dans le sien. Je n’avais aucune échappatoire, ce qui me faisait plaisir, qu’il soit ma drogue, mon Nirvana, mon interdit. Je réussis à lui dire en mordillant sa lèvre :''ET MOI DONC TU AS PAS IDÉE!'' Je lâchais un petit bruit de surprise lorsqu’il me suréleva contre le mur. Automatiquement, je passais mes jambes sensuellement autour de lui, tel un serpent s’enroulant autour de sa victime que j’avais à ma merci. Après autant d’intensité, mon front était contre le sien, c’était tout simplement impossible de reprendre le contrôle de mes pensées, je ne pensais qu’à lui, à quel point il pouvait faire de moi sa marionnette tant aussi longtemps que son corps se retrouvait contre le mien. Je lâchais de nouveaux gémissements quand mon corps heurta violemment le mur, je ne pouvais pas lui dire que cela avait fait mal parce que la douleur était comblée par le désir de le sentir en moi, contre moi, que sa folie se transforme en pensées des plus perfides pour passer une partie de jambe de l’air digne de ce qu’on avait connu entre nous. Je fermais les yeux, profitant de chaque moment d’intimité, de passion, de dureté en sa compagnie, mon cœur était comblée de retrouver mon Sabian, celui qui donnait un sens à qui pouvait être Cecilia Von Liechtenstein. Je cambrais mon cœur pour être plus insistante contre lui, mes mains passaient le long de sa ceinture avant de finir déboutonner ses deux boutons de jeans. Je pouvais découvrir cette fameuse ligne en V qui était parfaitement découper laissant présager que son membre était bien durci, je m’amusais à le titiller, à me faire un peu plus dérangeante au niveau de son entrejambe alors qu’il en profitait pour coller son bassin contre le mien. J’étais presque sur le point de le supplier, de me rendre dingue ainsi ce n’était pas catholique, c’était carrément un billet pour les enfers. Les baisers dans le cou me rendait faible et surtout m’excitait encore plus, c’était un truc que j’adorais et qui pouvait me faire fondre par n’importe qui osait prouver que Mozart était à la musique, ce qu’un amant était capable de faire pour me faire jouir de plaisir. Mes bras passés autour de son cou, je sentais les frissons de plaisir me parcourir chaque partie de mon corps et qu’il me fasse un suçon dans le cou, c’était l’ultime marque de possession de territoire que l’on pouvait prouver à quelqu’un. Je gémissais, je le désirais, je le voulais plus que tout au monde, les gémissements de satisfaction, c’était incontrôlable. Son ton de dureté qui m’ordonnait de lui dire que je lui avais manqué me fit rire et aussitôt ma voix se faisait plus enjolêuse, je lui ai dit en un murmure à l’oreille : ''Je t’attendais avec impatience toi et ta folie que j’aime du plus profond de mon âme, surtout je t’attendais parce que la chaise de mon appartement aurait besoin de nouveaux souvenirs.''. Cette chaise avait plus de nudité que n’importe quel acteur du monde l’industrie pour adultes. Je profitais de ses caresses et de son bouche pour resserrer mon étreinte car à mes jambes et enfonçait mes longs doigts fins dans ses épaules musclés comme une tigresse, sentant que je pouvais atteindre le paradis qu’à son contact. Un nouveau soupir de surprise et je lui laissais m’enlever ma robe qui laissait révéler un ensemble de sous-vêtements en dentelle rouge, mes préférés qui ferait rougir les mannequins de Victoria’s Secret. De nouveaux baisers langoureux, mon corps denudé contre lui comme unique source de chaleur. Je reculais contre le mur, replaçait mes cheveux sur le côté, de la sueur faisait son apparition sur ma poitrine et un peu partout sur mon corps. Toujours une main autour de son cou, je laissais ma main tracé la ligne de sa mâchoire que j’aimais tant quand il prenait cet air durci, reprenant un peu mon souffle au passage, une idée me traversant l’esprit mais le couper dans son élan et surtout lutter contre mes pulsions serait probablement une erreur. J’utilisais la douceur de mes jambes pour que mes pieds poussent son jean vers le bas et venait l’embrasser sensuellement dans son cou malgré la position accoster au mur que j’avais et je lui dis en remontant vers ses lèvres : ''qu'arrive-t-il si je suis une pyromane et que le feu est ma tentation ultime? On ne sait jamais à quel point on tient à une chose qu'on a sous les yeux, je te rends dingue , à quel point Sabian? ''.. Oui oui j'osais la provocation directe.
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