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Je regarde les gens qui m’entourent en l’attendant. J’avais vraiment envie qu’il m’appelle avant de venir, car ce que j’avais à lui demander, je voulais le faire avant de le présenter a qui que ce soit. Et je voulais aussi l’avoir pour moi tout seul.
Benji m’avait envoyé plus tôt dans la journée, un SMS me disant qu’il allait venir en retard, et pour passer le temps, je m’étais occupé de mes invités, j’avais bu un verre, un shooter, et la j’avais un autre verre dans une main, mais je ne buvais pas.
Je stressais juste.
Ses mains dans mes cheveux, il les ébouriffe comme à son habitude, geste que j’aimais beaucoup, l’un des premiers gestes d’affections qu’il a eu envers moi. Et même si Beth en a aussi droit, je ne ressens pas de jalousie, rien. La relation entre ces colocataires ressemblait plus à celle de frère et soeur, que de gens qui ne se sont connu il y a un an. Et puis je n’ai pas de raisons d’être jaloux. N’est ce pas?
Voilà pourquoi fallait qu’on parle, cette indécision m’afféctais… Un peu.
Je me tournes vers lui. Comme d’habitude sa vue me fait sourire, ou plutôt, dans ce cas la, il l'élargit, Je me hisse un peu et dépose les lèvres au coins des siennes. Je ne veux pas choquer, mais je veux en profiter, restant quelques secondes de plus que ce qu’il fallait "Salut toi !" Lui dis je, puis m’approchant de son oreille je chuchotte "J'aurais besoin de te voir en privé." Je lui fait un clin d’oeil, et me tourne vers mes amis "Benji je te présente : Kyla, Tyler, Darwin, Taiana et la bas y a Anna, Aileen, Victoire et heu ... Happy, et je sais pas qui. Tout le monde je vous présente Benji " mes doigts effleuraient les siens depuis qu’il était entré, et s’était posté a coté de moi. "On va juste vous laisser pour quelques instants " ajoutais je, en prenant la main de Benji dans la mienne, paume contre paume.
Je le regarde, marche à reculons pour quelques pas, dépose mon verre sur une table, puis le guide. La volée de marches est vite grimpé, la porte de la chambre ouverte puis fermé derrière nous…
Et cette fois je l’embrasse, pour de vrai.
Ce qu’il m’avait manqué !
Ce que ça bouche m’avait manqué !
Son corps ! Tout !
Je pose les mains sur ses épaules, et sur la pointe des pieds, j’approche ma bouche de la sienne, collant nos corps qui s’emboitent parfaitement bien, je m’enivrais de son odeur, en même temps que du gout de ses lèvres, j’effleurais leurs douceur, et du bout de la langue demandais l’accès.
On devra parler… mais dans quelques instants.AVENGEDINCHAINS @Benji Skelton(Invité)
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-02/11/2016-
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Je suis arrivé en retard et ça m'énerve. Je déteste ça. J'ai beau l'avoir prévenu, ça m'énerve. Parce qu'il y a déjà une bonne poignée de monde quand je passe la porte. Et je sais qu'il m'a attendu. Il ne m'en voudra peut-être pas, mais je n'aime pas pour autant. Même si j'avais techniquement une bonne raison, étant retenu au boulot parce qu'un collègue n'est pas rentré et que j'ai du faire tous ses appels en plus des miens. Je pensais finir à 15h et me voilà nettement plus tard dans la soirée. Encore heureux, quand j'arrive, personne n'est à la porte pour m'indiquer l'horloge et tourner le fer et je me glisse à l'intérieur presque ni vu ni connu. D'ailleurs c'est pas mal le cas, puisque dans la foule, je ne reconnais que deux silhouettes. Beth et Jona. Sans plus, je me dirige rapidement vers eux et leur ébouriffe le crâne pour les saluer. Chose qui ne semble pas particulièrement plaire à blonde qui râle un peu. Oh allez, t'es toujours aussi jolie Blondie!
Recentrant mon attention sur Jona qui se colle, ma main passe dans son dos lorsqu'il s'étire pour déposer un léger baiser à la commissure de mes lèvres. Dommage, j'aurais préféré plus, mais c'est déjà ça. Il ne semble pas trop m'en vouloir, me saluant en souriant. Mais ça c'est quasi constant chez lui - prise de médicaments non-inclus. Il sourit d'ailleurs peut-être un peu plus ce soir. Chuchotant à mon oreille qu'il doit me voir en privé, j'approuve simplement d'un hochement de tête. De quoi veut-il me parler. Je vais me faire remonter les bretelles parce que j'étais pas là avant tout le monde. Pitié, dites-moi que non. Mais j'ai des doutes que ce ne soit pas le sujet, car, m'entraînant à l'étage, loin des oreilles indiscrètes, je remarque sa nervosité. Qu'est-ce qui se passe?
Pénétrant dans sa chambre, il referme la porte derrière et je le suis des yeux, attendant une réponse. ...Qui vient assez rapidement. Ses mains mes épaules, il s'étire à nouveau et ses lèvres se posent sur les miennes pour un vrai baiser cette fois. Il aurait pu le faire en bas, c'est pas moi que ça aurait dérangé. Mais bon, peu importe. Mes mains glissent naturellement sur lui, une à ses côtes, une à sa nuque, et, suite à sa demande muette, j'entrouvre la bouche pour que ma langue aille à la rencontre de la sienne. Autant profiter pendant qu'on peut!
- Hello, finis-je par dire, alors qu'on se sépare. C'était le gros sujet pour lequel tu voulais me voir en privé? demandais-je avec un sourire en coin.
Recentrant mon attention sur Jona qui se colle, ma main passe dans son dos lorsqu'il s'étire pour déposer un léger baiser à la commissure de mes lèvres. Dommage, j'aurais préféré plus, mais c'est déjà ça. Il ne semble pas trop m'en vouloir, me saluant en souriant. Mais ça c'est quasi constant chez lui - prise de médicaments non-inclus. Il sourit d'ailleurs peut-être un peu plus ce soir. Chuchotant à mon oreille qu'il doit me voir en privé, j'approuve simplement d'un hochement de tête. De quoi veut-il me parler. Je vais me faire remonter les bretelles parce que j'étais pas là avant tout le monde. Pitié, dites-moi que non. Mais j'ai des doutes que ce ne soit pas le sujet, car, m'entraînant à l'étage, loin des oreilles indiscrètes, je remarque sa nervosité. Qu'est-ce qui se passe?
Pénétrant dans sa chambre, il referme la porte derrière et je le suis des yeux, attendant une réponse. ...Qui vient assez rapidement. Ses mains mes épaules, il s'étire à nouveau et ses lèvres se posent sur les miennes pour un vrai baiser cette fois. Il aurait pu le faire en bas, c'est pas moi que ça aurait dérangé. Mais bon, peu importe. Mes mains glissent naturellement sur lui, une à ses côtes, une à sa nuque, et, suite à sa demande muette, j'entrouvre la bouche pour que ma langue aille à la rencontre de la sienne. Autant profiter pendant qu'on peut!
- Hello, finis-je par dire, alors qu'on se sépare. C'était le gros sujet pour lequel tu voulais me voir en privé? demandais-je avec un sourire en coin.
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Quand je suis comme ça, contre lui, entrain de l’embrasser à en perdre halein, je me sens bien, je suis instantanément plus calme.
Ou pour être plus précis, je suis plus calme quant à ce que je vais demander, parce qu’en vrai, je veux approffondir notre baiser, lui enlever son haut, déboutonner son jean … Mais je ne fais rien, me contentant de coller mon bassin contre le sien.
Quand il se détache, je reste collé avec mon bas ventre, passe mes mains autour de sa taille et les fourre dans les poches arrières de son jean. Je lève la tête pour le regarder dans les yeux, et lui souris, avant de déposer mes lèvres sur les siens en réponse.
"J’avoue que c’est tentant de ne faire que ça! Mais je t’ai pris à part pour … autre chose"
Je me passe une lèvre sur l’autre avant de parler. Comme toujours avec lui, je m’aide de son calme, pour me calmer moi même. ça marche, puisque je sens ma nervosité diminuer.
Faut juste que je me rappel le speech que j’ai préparé un peu plus tôt dans ma tête.
Ou que j’improvise … Parce que je l’ai complètement oublié.
Mon sourire vacille, juste un peu, et j'enlève mes mains de ses poches, préfèrent le contact de la peau de ses avant bras que je caresse de haut en bas, distraitement.
"C’est rien de grave je voulais juste te voir tout seul avant de revenir vers les autres. Et te montrer ma chambre aussi, accessoirement“ je me tourne vers la pièce sans le lâcher," Voilà tu vois, tu devrais passer un de ces jours, ou de ces nuits, quand les filles seraient pas la. “ Je continue à parler. Juste pour parler. Mon flux de mots ne tarissant jamais.AVENGEDINCHAINS (Invité)
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-02/11/2016-
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Le dos appuyé à la porte, je profite de sa proximité renouvelée. C'est certain qu'il a des limites à ne pas trop dépasser en publique, mais l'embrasser, ça m'aurait pas déranger. Quoi que sa solution est pas trop mal non plus. Le questionnant, un sourire au coin des lèvres, je reçois un nouveau baiser en réponse avant qu'il ne glisse ses mains à ma taille, jusqu'à atteindre les poches arrière de mon jeans. Sage Jona... Ses mouvements m'ont fait frissonner, mais je le laisse s'installer puisqu'il n'insiste pas.
Suivant son regard, tandis qu'il m'explique, je relève la tête pour contempler l'environnement qui nous entoure. Sa chambre. Plus personnalisée que la mienne. Je l'y reconnais un peu. De ce que je connais de lui.
- Je retiens l'invitation, affirmais-je simplement.
Mes yeux s'attardent encore, mais bien vite, je me reconcentre sur le brun en face de moi. Loin d'être contre sa proposition, je suis sérieux quand je dis que je garde ça en mémoire. Je ne sais pas ce que ça va donner lui et moi, mais j'ai jamais été du genre à me casser la tête avec ça. Je prends les choses comme elles viennent. Avant, j'avais pas trop le choix. Là, je pourrais me permettre de décider. Alors, on verra.
Autrement, je suis certain qu'il ne voulait pas me dire que ça. Pliant légèrement les genoux, les omoplates toujours collées au battant, je me laisse glisser pour avoir les yeux à la hauteur des siens et j'attends qu'il tourne à nouveau la tête vers moi.
- Tu m'expliques pourquoi t'es nerveux? Finis-je par demander quand je croise ses pupilles. Quand tu sais pas quoi dire ou que t'es trop tendu, tu parles sans t'arrêter, notais-je à voix haute.
Ça lui a causé des ennuis que je sois pas là avant ou quoi? Distraitement, je passe mes doigts à sa nuque. Tentative inconsciente de lui calmer les nerfs.
- Alors qu'est-ce qui se passe?
Qu'il me dise. Je pourrai peut-être l'aidé au lieu qu'il se prenne la tête tout seul.
Suivant son regard, tandis qu'il m'explique, je relève la tête pour contempler l'environnement qui nous entoure. Sa chambre. Plus personnalisée que la mienne. Je l'y reconnais un peu. De ce que je connais de lui.
- Je retiens l'invitation, affirmais-je simplement.
Mes yeux s'attardent encore, mais bien vite, je me reconcentre sur le brun en face de moi. Loin d'être contre sa proposition, je suis sérieux quand je dis que je garde ça en mémoire. Je ne sais pas ce que ça va donner lui et moi, mais j'ai jamais été du genre à me casser la tête avec ça. Je prends les choses comme elles viennent. Avant, j'avais pas trop le choix. Là, je pourrais me permettre de décider. Alors, on verra.
Autrement, je suis certain qu'il ne voulait pas me dire que ça. Pliant légèrement les genoux, les omoplates toujours collées au battant, je me laisse glisser pour avoir les yeux à la hauteur des siens et j'attends qu'il tourne à nouveau la tête vers moi.
- Tu m'expliques pourquoi t'es nerveux? Finis-je par demander quand je croise ses pupilles. Quand tu sais pas quoi dire ou que t'es trop tendu, tu parles sans t'arrêter, notais-je à voix haute.
Ça lui a causé des ennuis que je sois pas là avant ou quoi? Distraitement, je passe mes doigts à sa nuque. Tentative inconsciente de lui calmer les nerfs.
- Alors qu'est-ce qui se passe?
Qu'il me dise. Je pourrai peut-être l'aidé au lieu qu'il se prenne la tête tout seul.
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Je me prends encore la tête.
Ce n’est pas la premiére fois que ça arrive avec lui, alors il le découvre très vite, surtout que je ne suis pas des plus discret. Quand je stresse … je parles.
Benji se laisse glisser pour se retrouver à ma hauteur et j'apprécie beaucoup ce geste de sa part.
- Alors qu'est-ce qui se passe?
Inspirant pour me donner du courage, je le regarde dans les yeux
Il se passe que je stresse parce que ces petits gestes du quotidien me font fondre, Je pointe la manière dont on est enlacé et continue que je t’aprécie beaucoup en tant qu’ami… et plus encore. ajoutais je quand je sentit sa caresse sur ma nuque que j’adore t’embrasser je pose mes lèvres sur les siennes et encore plus, te toucher, La encore j’illustre mes paroles par un léger va et vient de mes doigts sur ses avant bras que tu me rends calme alors que d’habitude je suis une tempête, et que tu trouves toujours la chose à me dire pour me faire sourire. Je lui souris Sauf que … je ne sais pas comment définir tout ça Je nous montre du doigts quand je parle de toi, je dis “Quelqu’un”. Je dis que “je vois quelqu’un”, ou que “j’ai quelqu’un”, parce que je ne sais pas quoi t'appeler d’autre. Et je voulais te demander justement … ce que tu voulais que ce soit.
Le stresse recommence à gagner du terrain, plus facile à maîtriser cette fois, vu que j’avais tout déballé. Maintenant, ça passe ou ça casse …
à toi de voir hein ! Je peux te présenté comme :" Benji Skelton le filleule de mon père... avec qui je fais des trucs", ou " Benji Skelton mon ami …. avec qui je fais des trucs". Ou juste "Benji Skelton".
Je m’en foutais un peu de ce que les gens pouvaient penser, même s’ils étaient mes amis, et les choix que j’ai mis à sa disposition étaient bien sure à prendre au second degrés. Je n’ai dit ça que pour avoir SA réponse, et non pas en imposer une.
Je voulais juste savoir ce qu'il voulait que ce soit, en fin de compte.AVENGEDINCHAINS (Invité)
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Suite à mon interrogation, il semble prendre son courage à deux mains et m'affronter. Qu'est-ce qu'il a à me dire de si terrible pour paniquer de la sorte? J'écoute ses paroles, ma main gauche jouant distraitement dans sa nuque. Un sourire étire le coin de mes lèvres tandis qu'il m'embrasse et bouge et parle. Il est incapable d'être immobile. Après plusieurs hésitations, il finit tout de même sa tirade, proposant plusieurs solutions, même s'il veut mon idée.
- Déjà juste "Benji", c'est pas mal. Mon patronyme complet est pas si important, je crois, affirmais-je en haussant les épaules nonchalamment. On peut passer le pseudo lien familiale, au risque de te faire bombarder de questions et de commentaires comme quoi c'est weird, même si techniquement, on se connaissait pas.
Ouais, parce que, techniquement, de leur "côté de la famille"... je suis mort depuis plus de vingt ans quoi.
- Et… t'as besoin de préciser qu'on dort ensemble et plus? Le questionnais-je.
Pour ma part, je me casse jamais la tête avec ce genre de questions. Pour la simple raison que ça soulève l'éternel "Pour combien de temps avant que je disparaisse?" Et la réponse est toujours "Ça je sais pas." Ou du moins ça l'était. Avant. Je subissais parfois les emmerdes de ma mere, d'autres fois c'était ses charmants copains et leurs amis, parfois c'était autre chose. Enfin, bref. Là, c'est moi qui décide. À moins de vraiment m'enfoncer dans la merde avec l'histoire de la succession de mon père ou de la véritable histoire de ma mère. On verra rendu là, j'imagine.
- C'est pas un reproche, précisais-je au brun avant qu'il ne se mette à stresser deux fois plus. J'essaie de comprendre. Tu veux un label officiel pour nous qualifier, c'est ça?
J'officialise jamais. Avec Becca, ça aurait été la seule fois où j'aurais dû. Apparemment. En même temps, ça aurait peut-être pas changé grand chose vu ce qu'il s'est passé.
-Dire qu'on se fréquente, ça te convient? Proposais-je. Où ça revient trop à dire "j'ai quelqu'un"?
Probablement trop la même chose. Il veut un titre si je comprends bien. ...où ne veut pas se retrouver avec ceux qu'il m'a déjà entendu dire? Après tout, j'ai déjà dû lui sortir une liste de mes anciens contacts pour les recherches. C'est ça qui le fait stresser et qu'il veut mettre au clair?
- Tu connais les termes que j'utilise Jona, commençais-je en penchant légèrement la tête sur le côté, le regardant directement dans les yeux. Mais, si t'as besoin d'être rassuré sur ce point : tu n'es pas ce que je qualifie de "coup régulier". Sinon, on ne serait pas comme ça, fis-je en nous pointant, présentement.
Un coup régulier, c'est le principe d'une histoire d'un soir. Mais qui se répète plusieurs soirs. C'est purement physique, mais zéro… câlins et autres trucs du genre que je lui laisse faire. J'ai beau pas être tactile, lui l'est. Beaucoup. Alors, c'est une adaptation à faire. Je l'ai prévenu, donc il évite certain trucs et de mon côté, j'essaie de contrôler mes réactions.
- Déjà juste "Benji", c'est pas mal. Mon patronyme complet est pas si important, je crois, affirmais-je en haussant les épaules nonchalamment. On peut passer le pseudo lien familiale, au risque de te faire bombarder de questions et de commentaires comme quoi c'est weird, même si techniquement, on se connaissait pas.
Ouais, parce que, techniquement, de leur "côté de la famille"... je suis mort depuis plus de vingt ans quoi.
- Et… t'as besoin de préciser qu'on dort ensemble et plus? Le questionnais-je.
Pour ma part, je me casse jamais la tête avec ce genre de questions. Pour la simple raison que ça soulève l'éternel "Pour combien de temps avant que je disparaisse?" Et la réponse est toujours "Ça je sais pas." Ou du moins ça l'était. Avant. Je subissais parfois les emmerdes de ma mere, d'autres fois c'était ses charmants copains et leurs amis, parfois c'était autre chose. Enfin, bref. Là, c'est moi qui décide. À moins de vraiment m'enfoncer dans la merde avec l'histoire de la succession de mon père ou de la véritable histoire de ma mère. On verra rendu là, j'imagine.
- C'est pas un reproche, précisais-je au brun avant qu'il ne se mette à stresser deux fois plus. J'essaie de comprendre. Tu veux un label officiel pour nous qualifier, c'est ça?
J'officialise jamais. Avec Becca, ça aurait été la seule fois où j'aurais dû. Apparemment. En même temps, ça aurait peut-être pas changé grand chose vu ce qu'il s'est passé.
-Dire qu'on se fréquente, ça te convient? Proposais-je. Où ça revient trop à dire "j'ai quelqu'un"?
Probablement trop la même chose. Il veut un titre si je comprends bien. ...où ne veut pas se retrouver avec ceux qu'il m'a déjà entendu dire? Après tout, j'ai déjà dû lui sortir une liste de mes anciens contacts pour les recherches. C'est ça qui le fait stresser et qu'il veut mettre au clair?
- Tu connais les termes que j'utilise Jona, commençais-je en penchant légèrement la tête sur le côté, le regardant directement dans les yeux. Mais, si t'as besoin d'être rassuré sur ce point : tu n'es pas ce que je qualifie de "coup régulier". Sinon, on ne serait pas comme ça, fis-je en nous pointant, présentement.
Un coup régulier, c'est le principe d'une histoire d'un soir. Mais qui se répète plusieurs soirs. C'est purement physique, mais zéro… câlins et autres trucs du genre que je lui laisse faire. J'ai beau pas être tactile, lui l'est. Beaucoup. Alors, c'est une adaptation à faire. Je l'ai prévenu, donc il évite certain trucs et de mon côté, j'essaie de contrôler mes réactions.
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Je me tais enfin. Après ma tirade, je me tais et le laisse parler.
J’ai tout dis.
Je ne m’attends pas à grand chose, enfin je crois. Je veux juste connaître sa réponse, ce qu’il pensait de tout ça, et je me suis servis de ce que « peuvent penser les gens » comme excuse, alors qu’en réalité j’ai juste envie de savoir ce que lui veut.
Pour ma part, je …
- Déjà juste "Benji", c'est pas mal. Mon patronyme complet est pas si important, je crois. On peut passer le pseudo lien familiale, au risque de te faire bombarder de questions et de commentaires comme quoi c'est weird, même si techniquement, on se connaissait pas.
Quand il hausse les épaules, mes mains toujours sur ses avant bras, glissent un peu, dans un geste inconscient de ma part parce que … Je n’avais pas pensé à la weirdness de la relation.
Il continue
- Et… t'as besoin de préciser qu'on dort ensemble et plus?
Heu oui. Bon j’avais dit ça pour illustrer le fait, que si je me mettait à l’embrasser devant les gens, ça impliquerait qu’on a une relation intime. La encore je ne dis rien, me contentant de le regarder.
- C'est pas un reproche ,J'essaie de comprendre. Tu veux un label officiel pour nous qualifier, c'est ça?
Je hoche la tête.
- Dire qu'on se fréquente, ça te convient? Où ça revient trop à dire "j'ai quelqu'un"?
Je lui souris cette fois et réponds
C’est comme tu veux Benji. Se fréquenter c’est bien aussi.
Et je le pensais vraiment.
Parce qu’en vrai… si c’est ce qu’il penses qu’on fait, alors soit ! Je peux bien accepter. Je lui ferais changer d’avis un autre jour, peut être après quelque temps, ou peut être pas.
Si c’est sa réponse, eh bien, j’ai eu ce que je voulais: Une réponse.
Il me fixe dans les yeux, et je soutiens son regard, avec un petit sourir.
- Tu connais les termes que j'utilise Jona,
“Coup régulier”… la plupart du temps.
J’avais encore la liste de ses « ex » coup réguliers en tête. J’en avais même rencontré un.
Aucun n’avait été mis sous le label Ex petit ami. A part peut être Rebecca.
La première de toute la liste.
Une relation de 3 ans.
Et la, je me demande si ce n’est pas les filles qui l'intéressent le plus, si les mecs ne sont qu’un passe temps … Si je ne suis qu’un passe temps moi aussi.
Idée qui ne me traverse l’esprit que pour quelques secondes, avant de s’évanouir complètement. Peut être, n’étais je pas très calé niveaux relations, peut être même suis je encore puceau théoriquement ou techniquement, peut être encore ai je tendance à avoir beaucoup trop confiance aux gens… Cela ne m’empêche pas de croire, que je représentais un plus qu’un passe temps pour lui. Que je le connaissais un minimum pour penser, que je n’étais pas un coup d’un soir.
- Mais, si t'as besoin d'être rassuré sur ce point : tu n'es pas ce que je qualifie de "coup régulier". Sinon, on ne serait pas comme ça présentement.
« Collé, dans ma chambre. » terminais je mentalement.
Ses paroles étaient le reflet de mes pensées et mon sourire s’agrandit un peu plus.
C’est Benji… Il est comme ça. Je n’en tirerais pas plus ce soir. Ou plutôt je ne voulais pas pousser plus ce soir.
Alors je dirais que t’es Benji. Et qu’on se fréquente.
Lui dis je.
Si on me demande ma situation amoureuse je dirais que je suis « en fréquentation »
Je voulais rire, détendre l’atmosphère, et retourner en bas, puisque … J’avais ma réponse.
Il me faudrait certainement, une bonne nuit de contemplation pour la comprendre. Mais je m’en contenterais. Je suis assez content de cette conversation.
On y retourne si tu veux ?
Je lui souris encore.
Mais peut être que mon sourire sonnait faux.AVENGEDINCHAINS (Invité)
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Il hoche la tête à ma question. Donc, il veut un label. Savoir nommer la relation qu'on s'est développé depuis Miami. Éventuellement pouvoir me présenter. Ha ben, y'en a un qui va peut-être faire le saut s'il je me repointe le museau devant lui et que Jona me qualifie. Parce que Stephan nous avait bien sortie un truc du genre qu'on était "presque frères" non? C'est beau la famille! Chassant mes pensées sarcastiques, je propose au brun de dire qu'on se fréquente. Je ne sais pas si ça lui convient ou si c'est trop ressemblant à son "j'ai quelqu'un". C'est pas particulièrement dans mes habitudes, alors reste à savoir si ça lui va. Je ne demande jamais d'officialiser une relation pour ma part. Parce que, avant, je ne savais jamais si j'étais pour être encore là le lendemain. Alors ma définition me passe un peu loin au-dessus de la tête. Je me tenais loins des attaches et j'essayais toujours d'être clair sur ce point : je ne bâtissais pas d'avenir. Parce que, par moment, j'avais l'impression d'être pire qu'un fantôme. Disparaissant un soir et n'étant plus qu'un vague souvenir quelques mois plus tard. C'est pourquoi je ne cherche pas à briser un couple pour mon plaisir personnel et pourquoi ça ne m'a jamais réellement dérangé de ne pas être le seul pour quelqu'un. C'est pourquoi je préférais les "coups réguliers" aux fréquentations. Déjà que je suis pas le mec qui adore se faire câliner ou inversement. J'avais pas grand chose à offrir en somme. Donc, c'était mieux pour tout le monde ainsi.
Sauf que Jona, peut importe ce qu'on est réellement. Je peux pas le qualifier de coup régulier. Premièrement, faudrait déjà qu'on l'ait fait pour que ce soit plausible. Ensuite, c'est c'est assez rare que je passe simplement du temps "collé" à un coup régulier. Oui, parfois ça réchauffe le lit pour une nuit ou deux, mais sinon, on a juste l'air de deux amis. Si on passe du temps ensemble. Tandis qu'avec Jona, c'est pas ça. Alors je précise. Juste au cas où il s'en inquiétait.
Son sourire revient et il acquiesce, me disant les termes qu'il utilisera à l'avenir. Cependant, je tique sur "situation amoureuse". C'est ça qu'il veut. Plus défini. Qui n'attire pas un regard de mépris ou d'incompréhension. Alors, quand il me propose de retourner en bas, je fais une légère pression à ses côtes pour qu'il s'approche au lieu de possiblement s'éloigner.
- Non. Viens là deux minutes, objectais-je.
Je suis à sa hauteur, mais mon pouce glisse tout de même sous son menton alors que je l'embrasse, même si je n'ai pas besoin de lui faire relever la tête. Il a dit que ça le faisait fondre, non? Et, moi, j'aime bien. Lorsque je le lâche, j'en profite pour me redresser.
- Boyfriend, ça te convient mieux? Suggérais-je.
Sauf que Jona, peut importe ce qu'on est réellement. Je peux pas le qualifier de coup régulier. Premièrement, faudrait déjà qu'on l'ait fait pour que ce soit plausible. Ensuite, c'est c'est assez rare que je passe simplement du temps "collé" à un coup régulier. Oui, parfois ça réchauffe le lit pour une nuit ou deux, mais sinon, on a juste l'air de deux amis. Si on passe du temps ensemble. Tandis qu'avec Jona, c'est pas ça. Alors je précise. Juste au cas où il s'en inquiétait.
Son sourire revient et il acquiesce, me disant les termes qu'il utilisera à l'avenir. Cependant, je tique sur "situation amoureuse". C'est ça qu'il veut. Plus défini. Qui n'attire pas un regard de mépris ou d'incompréhension. Alors, quand il me propose de retourner en bas, je fais une légère pression à ses côtes pour qu'il s'approche au lieu de possiblement s'éloigner.
- Non. Viens là deux minutes, objectais-je.
Je suis à sa hauteur, mais mon pouce glisse tout de même sous son menton alors que je l'embrasse, même si je n'ai pas besoin de lui faire relever la tête. Il a dit que ça le faisait fondre, non? Et, moi, j'aime bien. Lorsque je le lâche, j'en profite pour me redresser.
- Boyfriend, ça te convient mieux? Suggérais-je.
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Ses mains sur mes côtes me rapprochent de lui, m'empêchent de revenir en bas, comme je l'ai annoncé. Il me rapproche, et m'embrasse, un pouce m'effleure la gorge, me faisant fendre… j’en aurais ronronné de plaisir, si j’avais été plus détendus. Ce genre de gestes, doux, étant l’une des choses que j'aimais le plus dans notre relation.
Dans notre fréquentation.
Je n'étais pas ... déçu. Ou plutôt, je l'étais mais je ferais en sorte de ne plus l'être. Relativiser n'est il pas mon plus grand atout?
Allez du nerf Jona !
Je lui souris, prêt à ajouter que pour "ça" je serais prêt à rester encore plus que deux minutes, même avec tous les invités qui m'attendaient en bas. Oui j'aime bien être dans ses bras, alors mon sourire passe de mes levers à mes yeux, quand je les remontent vers lui. Mais il ajoute :
- Boyfriend, ça te convient mieux?
A la prononciation du mot, j'ai la chaire de poule, un doux frisson qui me parcours les avant bras, se niche quelque part dans mon estomac, ou dans mon bas ventre. C'est tellement beau que j'ai envie qu'il le dise à nouveau. Sauf que ce sentiment de bonheur intense, semble éphémère. ça ne dure que quelques secondes, avant que mon sourire ne vacille, et que je lui réponde
-Non
Je viens réellement de dire non? Faut que j'explique la n'est ce pas?
-Je veux dire... ça me va, ça me va même beaucoup ! mais non je peux pas l'accepter. Parce que la, j'aurais l'impression de t'avoir forcé la main.
Je déglutis difficilement, ne sachant dire s'il me comprend vraiment.
-Ce dont tu as envie, c'est qu'on se fréquente, et la aussi ça me va. Ou plutôt je vais essayer de faire en sorte... Je soupire, avant de reprendre d’une manière plus assuré J'ai l'impression de t'avoir imposer quelque chose qui va contre tes principes, et je ne veux rien changer en toi. Parce qu'aprés je vais me détester pour ça. un baiser papillon sur ses lèvres, avant de continuer Je t'apprécie comme tu es
Peut importe les labels, les mots, les qualificatifs, une relations comme la notre n'en avait pas besoin. Maintenant ça me semble claire.
Et… je me sens beaucoup mieux.AVENGEDINCHAINS (Invité)
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JONATHAN & BENJI
► DTR
Define the relationship
-02/11/2016-
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Suggérant qu'on retourne avec tous les invités, je le retiens encore quelques minutes pour l'embrasser. À ses mots, j'ai fini par comprendre que "avoir quelqu'un" ou "être en fréquentation" ça ne lui convenait pas. C'est ce que j'ai l'habitude. Parce que je n'officialisais jamais une relation. J'avais mes raisons. Qui aujourd'hui ne s'applique plus tout à fait. Parce qu'à moins de vraiment me foutre dans la merde, je n'ai pas de raisons de partir. Si je suis rester quatre à Fairbanks sans trop voir le temps passer, je peux probablement faire la même chose ici. Donc je peux me permettre de lui donner ce qu'il veut. Un label plus "crédible" aux yeux du monde. Donc, me redressant, je lui propose si "boyfriend" ça lui conviendrait mieux. Et ça semble convenir car son sourire s'agrandit un peu plus et ses yeux s'allument.
...avant que tout ne vacille et qu'il ne me réponde non. Et je le regarde, attendant une explication. J'ai pas saisi là. C'est ce qu'il voulait non? Un nom à mettre sur sa relation amoureuse. Il a dit non, mais ça lui va très bien comme titre. Je pige plus. Alors je le laisse continuer, le questionnant toujours du regard, même si je me tais. Et il avance dans ses explications, nerveux. Je te boufferai pas Jona. J'apprécie qu'il affirme ne pas vouloir me changer. Parce que ça, je fais pas pour personne d'autre que moi.
Il dépose un léger baiser sur mes lèvres et avant qu'il ne s'éloigne à nouveau, ma main glisse de son cou à sa nuque et je le garde tout près, approfondissant le baiser. Trop léger son truc, je veux goûter ses lèvres. Lorsqu'on se sépare, je le regarde avec un vague sourire en coin. Il commence à me connaître, mais pas assez apparement.
- Si je te propose quelque chose, c'est que ça me convient, expliquais-je.
Un instant, je dépose un baiser sur front, jouant légèrement avec sa nuque sans trop m'en rendre compte.
- Faut que t'apprennes à relaxer, commentais-je, amusé. Et moi, j'essaierai de pas avoir si terrible que tu sois nerveux du moment que t'as besoin de me parler, promis-je.
Ça risque d'être un peu difficile, parce que y'a des moments ou je ne sais pas pourquoi il s'en fait autant, mais bon je ferai un effort.
...avant que tout ne vacille et qu'il ne me réponde non. Et je le regarde, attendant une explication. J'ai pas saisi là. C'est ce qu'il voulait non? Un nom à mettre sur sa relation amoureuse. Il a dit non, mais ça lui va très bien comme titre. Je pige plus. Alors je le laisse continuer, le questionnant toujours du regard, même si je me tais. Et il avance dans ses explications, nerveux. Je te boufferai pas Jona. J'apprécie qu'il affirme ne pas vouloir me changer. Parce que ça, je fais pas pour personne d'autre que moi.
Il dépose un léger baiser sur mes lèvres et avant qu'il ne s'éloigne à nouveau, ma main glisse de son cou à sa nuque et je le garde tout près, approfondissant le baiser. Trop léger son truc, je veux goûter ses lèvres. Lorsqu'on se sépare, je le regarde avec un vague sourire en coin. Il commence à me connaître, mais pas assez apparement.
- Si je te propose quelque chose, c'est que ça me convient, expliquais-je.
Un instant, je dépose un baiser sur front, jouant légèrement avec sa nuque sans trop m'en rendre compte.
- Faut que t'apprennes à relaxer, commentais-je, amusé. Et moi, j'essaierai de pas avoir si terrible que tu sois nerveux du moment que t'as besoin de me parler, promis-je.
Ça risque d'être un peu difficile, parce que y'a des moments ou je ne sais pas pourquoi il s'en fait autant, mais bon je ferai un effort.
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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA
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