P. ZELDA C. ZYDER ► Alison Brie

« si tu veux je te passe mon adresse ? » voilà comment toute cette histoire à commencé, comment ce cauchemar féerique a commencé. C’est peut être dur à croire, mais parfois ce sont les meilleurs choses qui font les pires. Il était là devant elle, il y a encore quelques heures ils ne se connaissaient pas. Pimp’ et Gaspard se sont rencontrés à la finale par équipe mixtes du tournois junior de tennis de France, tous deux n’ont pas réussi à se qualifier avec leur équipe respectives, mais ils ont été choisis pour être les ramasseurs de balles de la finale. Etant tous les deux l’un à côté de l’autre, ils ont discutés assez longtemps ensemble. Toute cette histoire aurait pu en rester là, ils étaient destinés à ne plus jamais se revoir, mais le destin en décida autrement et Pimp’ eu un véritable coup de foudre pour Gaspard, mais seulement, n’étant pas une fille très sur d’elle et ne connaissant pas les sentiments du jeune homme, elle lui donna seulement son adresse et il en fit de même. S’en suit une correspondance épistolaire. La demoiselle lui écrit des lettres faisant des pages lui racontant de manières détournées l’amour qu’elle a pour lui.

« sincère condoléances. Tu aurais du rester chez toi. » Les choses ont bien changé depuis son coup de foudre pour Gaspard. Certes, elle est toujours aussi amoureuse, sans pourtant l’avoir revu une seule fois, ses lettres suffises. En ce moment, ce n’est pas à ça qu’elle pense, car on ne peut pas dire que la vie lui sourisse. Elle a quinze presque seize et vient de vivre la chose la plus terrible qu’une personne puisse vivre : la perte de proches. Seulement Pimprenelle, elle, a connu ça d’une manière terrible. Ses parents et ses deux frères se sont tous les deux suicidés dans un suicide collectif organisé par une secte dont ils étaient adeptes depuis maintenant quelques mois. La demoiselle a décidé, pour oublier et reprendre sa vie d’aller vivre chez ses grands-parents et de retourner en cours seulement deux jours après la catastrophe. Tout le monde la regarde bizarrement. Ce n’est pas facile d’être celle qui reste, elle se demande pourquoi elle n’était pas avec eux, pourquoi elle ne les a pas empêché de faire ça. Tout le monde voulait qu’elle reste chez elle, qu’elle se repose et qu’elle reprenne la vie petit à petit. Deux jours plus tard, l’enterrement eut lieu, mais elle n’y alla pas, c’est la meilleure façon pour elle d’oublier, ne pas y aller et faire comme-ci rien ne c’était passé.

« nous venons d’apprendre le décès de quatre personne dans une avalanche dans les Pyrénées » pourquoi lui avait-on fait ça à elle ? Ne souffrait-elle pas déjà assez ? Elle le sait, elle est malchanceuse, il n’y a pas pire qu’elle pour ça ! Voilà à peine un an que sa famille n’était plus de ce monde et voilà que celui qui détenait son cœur depuis maintenant quatre ans était mort. Elle ne l’avait vu qu’une fois, mais une seule fois avait suffit pour qu’elle sache qu’il serait celui avec qui elle se marierait. Mais le destin en décida autrement, c’est trop injuste, comme elle dirait. Pourquoi à elle ? Nul part le nom du jeune n’avait été prononcé, pourtant elle savait que c’était lui, elle le sentait et puis ça ne pouvait pas être une coïncidence, il était parti en vacances à la montagne deux jours plus tôt, c’était forcément lui, elle le ressentait.

« bienvenue à la marine nationale mademoiselle Zyder » Depuis plusieurs temps déjà, Pimprenelle, qui se fait désormais appeler par son deuxième prénom : Zelda, réfléchissait à son possible futur, l’illumination vint à peine après quelques minutes de réflexions : l’armée, la marine nationale, elle va s’engager pour sauver son pays. Elle sait que de toute façon, dans peu de temps elle va sûrement mourir de ne plus avoir personne sur qui compter réellement, alors autant que ce soit en sauvant son pays. L’autorité l’a toujours fascinée, elle ne sait pourquoi, mais c’est comme ça. Enfin, elle a un rapport assez complexe avec, elle n’aime pas qu’on lui dise ce qu’elle doit faire, mais lorsque quelqu’un arrive à la contrôler et à avoir de l’autorité sur elle, elle apprécie.

« commencez le massage cardiaque, il nous faut un défibrillateur, vite ! » en plein milieu de la mer méditerranée, un accident vient de survenir, sur un porte avion de la marine française. Un avion non prévu vient d’atterrir sur la piste, tuant ainsi trois personnes, faisant huit blessé dont trois très graves. Parmi ses blessés graves, Zelda, qui s’est fait projeté par l’aile de l’avion à plusieurs mètres de là. Elle ne respire plus, elle est entre la vie et la mort. Un hélicoptère l’emmène dans l’hôpital le plus proche pour la sauver. Elle le savait, un jour ou l’autre ça finirait mal, au moins elle allait rejoindre sa famille au paradis, à moins qu’encore une fois, son destin, ne fasse pas comme il le souhaite.

« Je m’appelle Zelda…enfin…je crois, je ne me souviens pas de tout. » La demoiselle de maintenant vingt-quatre ans est restée trois mois dans le coma, à son réveil, elle est partiellement amnésique. Trois quarts des choses de son passé sont effacés, certaines chose reviennent par des rêves, mais une grande partie de son histoire lui est encore inconnu. Parfois, elle rêve de choses qu’elle ne comprend pas. Elle ne souvient plus de ses parents, de Gaspard, de ses frères, tout ça a été oublié par son cerveau. Elle sait que ses parents sont morts, mais elle ne se souvient plus pourquoi, elle veut comprendre.