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because, there’s a million reason why ( romare )

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Allongée sur le lit, il rêvassait un peu. Seul, pour ne pas changer, il revoyait ses années passées à Boston, quand il n’avait que quinze ans. Quand il était encore jeune. Innocent ? Pas vraiment. S’il y a bien une chose que le mather savait, c’est que son innocence n’a jamais vu le jour. Elle n’a jamais existé. Sinon, il n’aurait jamais accepté la proposition de madame Rossbury. Sinon, il n’aurait jamais touché cette femme, couché avec cette femme qui aurait pu être sa mère, voir sa grand mère. Il le sait bien, et n’en a pas grand chose à faire de l’avis de gens à ce propos. Il a fait ce qu’il fallait pour survivre. Il a profité de son argent, de son toit, de sa nourriture. De son corps aussi. Il a tout pris et est partis avec les services de l’enfant, la laissant entre les barreaux de la justice américaine. « Tu te souviens de madame Rossbury, Romy ? » Il sait tout d’elle, elle sait tout de lui. Leur vie aussi dérangeante que compliquée, aussi tordue que leur être. Madame Rossburry, c’est bien le point noir de la vie du jeune homme. Quel jeune homme de quinze ans aurait accepté d’être carrément soumis à une femme de plus de cinquante ans pour avoir un toit. Pas grand monde, mais Amare l’a fait. Et il ne regrette pas car sans cela, il serait sans doute mort de faim dans les rues de Boston. Pourtant, Romy connait ce point noir. Romy a ce don pour le rendre malléable. Il s’est toujours demandé comment leur relation avait vu le jour. Même lycée, oui. Même « cercle » d’amis. Sans doute. Mais leur caractère tellement différents auraient du les éloigner l’un de l’autre, pas les rapprocher autant. Et pourtant. Les deux orphelins, les deux adoptés, les deux enfants du système qui n’ont que l’autre pour se soutenir durant de longues années. Et puis la séparation. Lui qui part à l’autre bout du monde, eux qui ne tiennent pas la distance. Le couple se sépare mais l’amitié primaire est toujours là. Toujours présente. L’amour qu’il lui porte est aussi toujours là. « Alors jeune femme. Que se passe-t-il dans la vie trépignante de la belle Romy Oswald ? » Pas de sourire en coin, pas de rire nerveux. Il garde un calme exemplaire. Il sait bien qu’elle n’a pas été seule durant les longues années qui les ont séparé. Quand ils se sont revus il y a presque un an, lui non plus n’était pas seul. Les deux sont comme des aimants pourtant, toujours à se tourner autours. Ils ont perdu contact une fois, pas deux. Leur retrouvailles les a remis ensemble, des meilleurs amis, des âmes soeurs. Amare se plait à penser que dans un univers parallèle, ils étaient un couple solide et incomparable car leur complicité est bien réelle. La seule chose sure dans la vie du jeune homme d’ailleurs. Se remettant en position assise, il ralluma sa cigarette qui s’était éteinte à cause du vent qui passait par la fenêtre de la chambre. « J’ai rencontré une fille. Jolie, petite, brune. Malléable. Manipulable. Ça me fait presque de la peine pour elle. » Lola, ce petit bout de femme qui était aussi imprévisible qu’adorable. Il aimait bien parler d’elle aux personnes importantes de sa vie. Il sentait bien qu’elle lui réservait bien des surprises alors ça le changeait pour une fois. Pour une fois, il allait être surpris. Un peu comme avec Romy peut-être. Déjà, leur rencontre l’avait surpris plus que de mesure.

@Romy Oswald
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Deux corps innertes sur un matelas un peu trop dur et trop peu confortables. Je scrutte le plafond en silence, je me perds dans mes pensées, la tête posée sur mes avant bras. Un froncement de sourcils par moments, un sourire de temps en temps, tout et rien me passe par la tête. Je me sens un peu mélancolique, comme si j'avais mal au coeur. Moi qui pensais ne pas en avoir. Alors ça fait du bien de savoir Amare à quelques centimètres de moi, lui aussi silencieux. Nous n'avons pas toujours besoin de parler pour communiquer tous les deux. On a passé ce stade. Lui et moi, ça remonte à loin, c'est pas rien. Alors sa présence me rassure, m'apporte un peu de sérénité. Il est là quand ça va, il est là quand ça va pas et c'est tout ce qui compte à mes yeux. Si j'ai pas envie de parler, je n'aurais qu'à me taire, et si au contraire j'ai besoin de me confier, je sais qu'il sera là aussi pour m'écouter. Sa voix vient finalement briser le silence qui régnait dans ma chambre, rapidement suivie par un petit rire qui s'échappe de ma gorge. Je sais que c'est pas forcément un sujet marrant, mais c'est ma façon à moi de réagir. L'auto-dérision, c'est bien mon truc. « Bien sûr que je me souviens d'elle. » je lâche, haussant les yeux au ciel. Comment pourrais-je oublier ? « J'espère que tu me parle d'elle pour m'annoncer son décès. » je ne peux pas m'empêcher de rajouter avec cynisme. Je suis pas du genre à cacher ce que je pense, à mettre un filtre devant ma bouche quand je veux parler. Je m'exprime, je dis le fond de ma pensée et je l'assume. Cette femme, je n'ai jamais pu l'aimer. Je ne sais pas si c'était ma jalousie à son égard, ou simplement le fait qu'elle était complètement timbrée à mes yeux. Dans tous les cas, elle méritait ma haine. Je n'ai jamais jugé Amare pour ses choix, ses actions ou quoi que ce soit d'autre, car je ne supporte pas moi-même d'être jugée par qui que se soit, alors j'ai préféré mettre toute ma rancoeur sur le dos de cette vieille peau. Amare a fait ce qu'il avait à faire pour survivre, on est tous dans la même barque. Mais elle ... Je soupire comme pour me forcer à me calmer. Puis le voilà qui me demande ce qu'il se passe dans ma vie. Nouveau rire jaune. « Justement, elle est loin d'être trépignante en ce moment. Le train train d'une étudiante à Harvard quoi. » je lui réponds avec une pointe d'amertume dans la voix. Clairement, j'ai du mal à me faire à une vie trop banale. Les quelques mois passés autour du monde ont changé ma vie et ma vision de ce qu'est la vie. Dommage que je ne puisse pas retourner à cette époque et n'en jamais revenir. « Et toi de ton côté ? » je lui dis en tournant la tête vers lui, un sourcil arqué. Je suis curieuse tiens. Il s'assieds et moi je reste couchée, fidèle à moi-même, trop flegmarde pour bouger. Mais je trouve la force de me redresser alors que je l'entends me parler d'une jeune fille. Un sourire vient illuminer mon visage. « C'est quoi cette histoire ? » que je lui demande, amusée. Oui, c'est qui cette fille ? Est-ce que je devrais être jalouse ? C'est vrai qu'Amare c'est pas n'importe qui à mes yeux. Si je suis du genre à vouloir l'attention de tout le monde, celle d'Amare compte bien plus. Car même s'il semble se moquer de cette fille, je peux entendre de l'attachement dans le ton de sa voix. On me la fait pas à moi.


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Désolée pour le retard :TT:
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Faut pas se mentir, Amare a le coeur sur le sol, piétiné par des années d’un manque d’affection chronique. Il ne sait pas aimer, ou du moins, il n’aime que lorsqu’il est sur de ne pas souffrir en retour. Il aime quand l’appel devient si fort qu’il ne peut plus résister, quand l’affection présente entre lui et l’autre personne devient inévitable, devient si réelle qu’il ne peut pas passer à côté. C’était ainsi avec Romy. La seule fille qu’il ait jamais aimé. Il n’en a pas aimé d’autre. A quoi bon ? A quoi bon faire son coeur subir tant de maltraitance ? Il ne comprenait donc pas les meufs qui tombaient amoureuse dès le premier coup d’oeil qu’un pauvre type leur lançait. Il trouvait ça vraiment trop pathétique pour y croire. C’était trop fake, trop sur-joué. Trop comédie romantique à deux balles comme le Titanic. Il préfère de loin être dans le calme d’une relation, la discrétion et les délicates attentions qu’il ne fait plus car plus personne n’arrive à capter son attention, n’arrive à capter son coeur de la manière dont sa meilleure amie a pu le faire. Il rit lorsqu’il entend les paroles de Romy. Elle est une vraie tigresse lorsque l’on s’approche de lui d’un peu trop près et n’a jamais caché son dégout pour Madare Rossbury. « Non, elle n’est pas morte. D’ailleurs, elle m’envoie une carte d’anniversaire tous les ans depuis son incarcération. » Il est bien content qu’elle soit aussi possessive avec lui mais lui même se montre très sur-protecteur avec elle. « Je me disais juste que cette époque me manquait. Pas le fait d’avoir à couché avec elle et tout le blabla, mais plus notre rencontre à toi et moi, notre histoire. Ouais, je suis nostalgique. » Il rit jaune à sa propre remarque mais c’est la putain de vérité. Cette époque lui manque. Ces moments passés avec elle, ces choses qu’ils ont vu, ces sentiments qu’il a ressenti. Amare est quelqu’un de secret, de mystérieux, de cachotiers, et il n’a jamais réellement admis avoir aimé Romy a quelqu’un d’autre qu’elle-même. Il n’est même pas sur de le lui avoir déjà dit d’ailleurs. Mais bon, cette époque est finie, et il faut qu’il la laisse partir. Il demande de ses nouvelles, ils ont eut tellement peu de temps de se voir ces temps ci. « Sérieusement ? Pas de petits copains qui refont surface après ton départ ? Pas de filles que t’as envie de voir la tête dans les toilettes ? » Il est étonné de sa réponse à vrai dire. Quand ils se sont revus lors du tours du monde de la brune, elle vivait une vie à cent à l’heure, toujours de sortie, jamais en place. Elle visitait, rencontrait du monde, buvait des cocktails dont il n’avait jamais entendu parlé. Alors oui, l’étonnement était de mise à présent quand elle lui disait ça. « Oh moi, entre les shootings, la guerre des confréries qui me gonfle, et puis les soirées, j’ai pas trop le temps de m’ennuyer. » Et puis, il y avait elle, qui surgissait parfois dans sa tête sans la moindre annonce. « Rencontre dans un bar, je l’ai aidé à se débarrasser d’un gars trop collant en l’embrassant. Je connais que son prénom et pour le moment, c’est pas aller très loin. » Il ne peut pas en dire plus. Dire son nom rendrait la chose trop réelle, trop concrète. Il ne veut absolument pas ça. Il veut la garder dans ses rêves et fantasmes. Quand elle disparaîtrait, ce sera comme si elle n’avait jamais existé alors. Il résonne ainsi le jeune homme. Jamais trop en dire afin de ne pas le rendre réel. « J’ai rendez vous chez l’oncologue cette semaine. » Il ne voulait pas trop l’inquiéter mais elle devait savoir. Elle devait être au courant. Elle est sa meilleure amie.
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Un haussement des yeux au ciel. Nouvelle preuve de mon agacement face au sujet Rossbury. C'en est presque à me demander si Amare fait pas exprès de me parler d'elle. Exprès pour me mettre en rogne et pour pouvoir me taquiner en me disant que la Romy au coeur de pierre n'existe pas, qu'elle se fait toujours du soucis pour lui, etc. Le fait est que tout cela est vrai. Je pense qu'il n'y aura jamais un jour où je ne m’inquiéterais pas pour lui. Amare fait partie de ces personnes qui sont entrées dans ma vie à grands coups de pieds dans la porte. Ces personnes qui ont réussi à se faire une place dans mon coeur malgré toutes mes tentatives pour ne pas m'attacher à elles. Amare, c'est ma grande faiblesse. Le premier et sûrement l'unique que je me suis autorisée à aimer, celui qui sera toujours dans mes pensées. Alors oui, je suis possessive envers lui. Le contraire aurait été complètement impossible car je suis de ceux qui aiment être au centre de l'attention, qui aiment être aimés sans forcément aimer en retour. Un vrai paradoxe. Alors je supporte pas qu'il puisse y avoir d'autres femmes dans la vie d'Amare, ce qui compte également pour cette foutue Rossbury. « Qu'elle s'étouffe avec ces cartes. » que je ronchonne d'une voix presque inaudible. Voilà qu'il aurait presque réussi à me rendre de mauvaise humeur, s'il n'avait pas commencé à me faire une petite déclaration. Alors comme ça, Amare est nostalgique ? De nous, de notre histoire ? Je lâche un petit rire en écho au sien. « C'est vrai que ça me manque aussi. Bizarrement, tout était tellement plus simple à cette époque. » je finis par répondre d'un air pensif. On aurait pu croire que nos sentiments l'un pour l'autre auraient compliqué notre relation ou nos vies, mais pas du tout. Je me rappelle qu'à cette époque, personne ne se posait de questions. On vivait, tout simplement. Pas d'ennuis, pas de prises de têtes. Nous étions jeunes et innocents. Même la Romy de cette époque me manque. Celle qui avait encore moins de responsabilité que celle d'aujourd'hui. Car maintenant je suis une adulte. Je dois assurer mon avenir, payer mon loyer, aller en prison si je fais trop de conneries. Fini la liberté. Amare me demande de mes nouvelles, je lui réponds sans entrain et le voilà qui s'étonne de ma réponse. Sa réaction m'amuse et il faut admettre qu'il n'a pas tord. Même lorsqu'il ne se passe rien dans ma vie, hé bien il se passe quelque chose. C'est comme ça, j'y peux rien, un vrai aimant à ennuis. « Puisque tu insiste, je dois t'avouer que tu n'es pas le seul à être nostalgique de moi. » je dis en faisant mine d'être une fille innaccessible. « Faut croire que je rends les gens fous, j'en sais rien. Entre une fille qui m'en veut d'être partie sans donner de nouvelles, un mec qui trouve que notre relation s'est compliquée et j'en passe ... » je lui dis. La vérité, c'est qu'avec tout ça, je suis complètement perdue. Je me rends compte que les gens en attendent beaucoup trop de moi et que je ne suis clairement pas à la hauteur de leurs attentes. Et que je finis indéniablement pas les décevoir. Bref, mon quotidien quoi. Puis nous en venons au quotidien d'Amare, qui m'arrache au passage un sourire. « C'est pas allé très loin ? Vu la façon dont t'en parle j'aurais presque du mal à y croire. » je lui dis avec un regard suspicieux. Attendez, pour qu'il me parle d'une fille, il faut déjà qu'elle soit un minimum spéciale. Et s'il en vient à dire que c'était rien, c'est que c'est pas tellement rien que ça. Sinon, il en parlerait pas. Puis il en vient à me parler d'un rendez-vous chez l'oncologue, et je fronce les sourcils. « Comment ça ? » je lui demande peut-être un peu trop brusquement. Parce que c'est pas franchement le genre de nouvelle qu'on a envie d'entre, surtout lorsqu'il s'agit de son meilleur ami. Parce que j'ai besoin d'être rassurée en quelques mots avant que je ne commence à me faire des films et à devenir dingue.

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Il la connait bien. Il sait que derrière un visage parfois froid, il y a une belle âme, une personne aimante et qui vaut le coup de se battre pour. Il sait que Romy a une énorme carapace, un peu d’amour à donner à la bonne personne. Il en a profité pendant presque qu’une année, d’un amour pur et innocent. Pour la première fois depuis sa naissance, depuis la mort de sa mère et son amour à tout épreuve, il a été aimé par une autre personne. Il a aimé la brune autant qu’elle l’a aimé et ça laisse une marque, puissante et indélébile. Alors en lui parlant de madame Rossbury, il sait qu’elle ne va pas rester de marbre. Elle va se rebeller, montrer sa jalousie et la peur que cette femme lui inspire. Oui, il a du faire bien des choses pour survivre et celle ci est sans doute la pire. Ce n’était pas de la prostitution, c’était pire. Cinquante nuances plus sombres. Il parle d’elle pourtant seulement pour se remémorer de l’époque où tout allait plus ou moins bien. Il n’avait pas à mendier, il n’avait pas à travailler - à part si vendre son corps pour un toit et de la nourriture est un travail - et il y avait elle. « Elle doit bien souffrir là où elle est Romy. » Le ton haineux de la jeune femme le fit sourire doucement. Ça faisait toujours du bien de voir que quelqu’un tenait à soit. Qu’il n’était pas seul sur Terre. Sabian partit, il ne pouvait définitivement pas compter sur son père ou même Milo, il ne les connaissait pas assez. Romy, oui. « Tout était beaucoup plus simple. Pas de père absent qui feint un intérêt, pas de cousin/frère adoptif. C’était simple. Toi, moi. Nous. On se suffisait à nous même. » Une époque bénie et regretté. Combien de fois s’était-il retourné dans son lit en pensant à ce que sa vie aurait pu être s’il n’était pas partis avec l’agence, si il n’avait pas signé avec eux et passé deux ans à parcourir le monde. Mais il ne regrette pas. Il a pu la revoir après, il a pu renouer, même si leur histoire a pris fin à l’aéroport de Boston, même si leur amour s’est peu à peu effacé pour faire renaître leur amitié. Une amitié avec une belle part de jalousie réciproque pourtant. « Ah bon ? Et qui est le jeune homme que je dois menacer ? » Il ne rigole pas. Pas question de faire du mal à Romy, même si c’est elle qui est en faute. Même si la personne a été blessé de son départ précipité après la mort de Jazmin. « Il y en a deux en plus. Deux personnes à menacer pour remettre leur cerveau en place. Comment peuvent-ils t’en vouloir après ce qui s’est passé en plus ? » Ce n’était pas comme si elle avait demandé à ce gang de je ne sais quoi à tirer sur sa meilleure amie désormais décédée. La vérité, Amare aurait totalement compris s’il avait été là à cette époque et il s’en veut de ne pas avoir été là quand elle a perdu sa meilleure amie. C’était la première année de son départ, il l’a quitté et quelques mois plus tard, elle perd sa meilleure amie. Quel désastre. Il lui parle alors de Lola. Sans mentionner son nom par contre. Elle est encore trop irréelle pour le moment. « Non, je te jure, c’est pas aller loin. Juste un baiser. Mais j’aimerais mieux la connaître, elle m’intrigue. » Il la voit parfois sur le campus, dans un coup de vent. « Un vrai mystère. » dit-il dans un souffle. Il n’arrive pas à cerner la jeune femme, ce qui est très étonnant venant de lui. Il parle alors de son rendez vous chez l’oncologue. Comme prévu, Romy s’inquiéta d’un coup, ce qui est parfaitement compréhensible. « Un check up. Normalement, j’en ai un tous les cinq ans depuis la mort de ma mère, je devais en avoir un l’an dernier mais j’y ai échappé. Mais pas cette année. » Son premier rendez vous chez l’oncologue depuis la mort de sa mère, depuis le cancer fulgurant de la femme qui comptait le plus pour lui. « C’est pour vérifier si je n’ai rien de suspect et je pense pour savoir si j’ai des gènes qui rendent les cancers plus probables ou je ne sais pas quoi. Je suis pas un putain d’oncologue. » dit-il un peu trop fort. Il ne voulait pas en parler à la base, mais ça devait sortir. Il sortit du lit, pris son paquet de cigarette et en alluma une avec nervosité. Deux taff plus tard, il regarda son amie. « Désolé. J’ai juste pas envie de savoir si je vais mourir d’un putain de cancer. »
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Il y a des personnes, qui en un regard, viennent marquer votre âme. Qui en quelques mots, chamboulent votre univers. Pour qui vous seriez prêt à aller jusqu'au bout du monde, à affronter mille et unes épreuves. C'est un amour franchement pas facile à expliquer, ultra compliqué, un amour qui dépasse l'imaginable. C'est pas simplement l'histoire d'un garçon et d'une fille, ou d'un garçon et d'un garçon, ou encore d'une fille et d'une fille qui sont simplement tombés amoureux, qui ont décidé de construire un futur ensemble, une famille ou que sais-je. C'est plutôt l'histoire d'une amitié qui s'est mélangée à l'amour, une amitié plus forte que les liens du sang, qui peut vous faire faire n'importe quelle connerie par loyauté, vous faire souffrir autant qu'elle peut vous faire rire. Cette amitié, je l'ai avec Amare. Lui et moi, c'est profond, c'est complexe et à la fois si simple. Evident même. J'aurais été capable de tuer cette Madame Rossbury pour lui, s'il me l'avait demandé. De voler les joyaux de la reine d'Angleterre, de décrocher la lune. Amare, c'est quelqu'un sans qui je ne peux pas imaginer la vie. Un sourire de sa part vient faire s'envoller tous mes soucis, toutes les responsabilités qu'une vie d'adulte impose. Et qu'une vie d'orpheline adoptée imposait à l'époque. « Tu es là, je suis là. On est toujours là, ensemble. » je ne peux m'empêcher de lui dire. C'est vrai. Tout n'est pas perdu. Si aujourd'hui, tout se complique, au moins nous sommes là l'un pour l'autre. Peut-être plus de la même façon que lorsque nous étions jeunes et amoureux, mais cela n'amoindri pas l'affection que je ressens pour lui. « C'est juste un pote avec qui je couchais. On a commencé à se prendre la tête, des jalousies et des conneries qui ont fait qu'aujourd'hui c'est plus pareil. » que je me contente de répondre à sa question dans un haussement d'épaules. Je me cache derrière mon indifférence. Fatiguée de toutes ses histoires, j'ai besoin de répis. J'en ai marre d'avoir cette boule au ventre, ce pincement au coeur à chaque fois que je repense au passé. Parce qu'avec lui aussi, j'avais un passé sans complications. Comme si chacune de mes relations étaient destinées à évoluer sans que je n'ait le moindre contrôle là dessus. C'est franchement frustrant. Comme si tout m'échappait, encore et encore. « Lui il m'en veut pas, mais elle oui. Après j'avoue que c'est de ma faute, je lui ai pas raconté. » je rajoute, me refusant encore et encore à prononcer le moindre prénom. Surtout celui de Jazmin. C'est tellement plus simple de réduire les autres à de simples choses. Des choses que je peux utiliser à ma guise, et dont je me débarrasserait sans un regard en arrière. J'ai donné, vous savez. J'ai mit tous mes espoirs en Jazmin, je l'ai laissée me changer, faire de moi quelque chose de nouveau, quelque chose de bien. Puis elle est partie, envolée, elle a emporté dans sa tombe ma capacité à ressentir quoi que ce soit. Puis Amare en vient à me parler à son tour de sa faiblesse. Une demoiselle qu'il admet avoir embrasser. Je ne peux pas cacher l'interrogation, la jalousie et le dégoût sur mon visage. « C'est qu'elle embrasse bien si tu cherche à la retrouver. » je lâche avec une pointe d'amertume dans la voix. C'est affreux, mais j'y peux rien. C'est dur de se dire qu'une autre puisse hanter les pensées de mon Amare. C'est dur de savoir qu'on a peut-être été remplacée. Moi qui souhaite toujours avoir le monopole. Et comme une mauvaise ne vient pas seule, il me parle d'un rendez-vous chez un oncologue. Ce mot avait résonné dans mon esprit, avait éveillé des souvenirs. Le souvenir de la maladie de sa mère. La peur d'une hérédité. J'en sais rien, peut-être juste la crainte de le perdre. Je bois alors ses paroles, n'osant presque plus respirer de peur de rater un mot, une explication. Surprise par le ton de sa voix qui monte, je le regarde avec de grands yeux sortir du lit et s'allumer une cigarette. A cet instant, je me garde bien de lui faire savoir que fumer n'est pas très intelligent si on a peur d'attraper un "putain de cancer". Je suis pas sa mère, je pense qu'il le sait déjà tout ça. Je secoue la tête face à ses excuse et me relève à mon tour pour venir lui faire face et passer mes bras autour de lui. « T'inquiètes, je comprends. » je dis calmement en posant ma tête sur son épaule. C'est à se demander lequel a le plus besoin d'être rassuré. « Vas-y, mais je sais que t’auras rien. Tu peux pas être malade, tu m'as comprise ? » que je lui dis en fronçant les sourcils, mes mains plaquées sur ses joues. Il a pas intérêt, il est trop fort pour ça. Je peux pas laisser un "putain de cancer" me prendre la plus belle chose que je possède. La seule chose.

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Amare voyait la vie différemment des autres. Pas parce qu’il était noir, ou parce qu’il avait perdu sa mère trop jeune, ou encore parce qu’il a du pratiquement se prostituer pour vivre. Mais plus parce que la vie est trop belle pour ne pas être vécu au maximum. Pour ne pas risquer de perdre et de gagner encore et encore. Il voulait gagner la vie, car on ne sait jamais la date de notre mort. Même si on nous donne quatre mois à vivre, on ne sait pas la date exacte où notre vie prendra fin. Si l’on souffrira, si l’on sera heureux, si ce sera en dormant ou en train de faire l’amour à celle que l’on aime … ou pas. Rien n’est certains, rien n’est linéaire. Tout est en vague constante et irrégulière. Comme on dit : la vie est tissé de fil de différentes couleurs formant un assemblage que l’on ne verra qu’à la fin. Alors il profite de sa vie Amare. Et même si il a perdu Romy, il reste avec elle, dans sa vie, profitant tout de même de sa présence car elle est si importante pour lui, si unique qu’il ne veut pas la perdre une seconde fois. « On l’est toujours c’est vrai. » Il sourit doucement. Il sourit rarement le jeune homme. Son visage est très souvent fermé et froid. Son sourire n’est pas quelque chose qu’il donne à beaucoup de personnes autours de lui. Aussi fermé que son coeur d’ailleurs. Peu y entre, et peu en ressorte aussi. Ce n’est pas un masque qu’il porte Amare, il est très difficile de l’atteindre depuis sa plus petite enfance. Sa mère avait l’habitude de lui dire qu’il est comme une calebasse, dur à l’extérieur mais plein d’espace à remplir à l’intérieur. Il n’a pas compris ce qu’elle lui disait jusqu’à ce qu’il rencontre Romy, et Sabian, puis Cece, Ashleigh, Orysia. Il les laisse entrer, doucement, petit à petit, mais bientôt, il n’y aura plus beaucoup de place à remplir et il fermera son coeur à tout jamais. Il croit à l’amour pourtant, mais avec qui. C’est la grande question. « C’est jamais pareil lorsque l’on couche avec un pote, Romy. » Il était bien placé pour le savoir Amare. Le nombre de copine qu’il avait baisé juste pour le fun et ensuite le compliqué s’est installé, et il a fuit. Il ne veut pas de compliqué Amare. Il veut juste de l’amusement, profité de sa jeunesse. Il est trop jeune pour s’inquiéter d’une vie de couple, d’amour réciproque et tout ce que ça implique. Elle lui parle aussi d’une amie qui a mal pris son départ. Il ne comprend pas comment on peut en vouloir à la gentille Romy. Quoique cet adjectif peut être faux souvent, mais il ne comprend quand même pas. « Si elle est assez proche de toi, elle doit tout de même savoir que tu n’es pas partie pour rien. Que tu n’as pas fuit cette vie que l’on t’a imposé avec plaisir. » Il se souvient encore quand elle lui a raconté ce qui s’était passé, la perte de sa meilleure amie, les larmes. Il se souvient et ne veut plus jamais la revoir ainsi. Aussi triste et malheureuse. Aussi impuissante dans une situation si horrible. Amare a beau être dur et sans émotion apparente, il comprend que l’on puisse être triste de la perte d’un proche. Il l’a vécu, il sait ce que c’est. Et il lui parla de Lola. Il ne la voit qu’en coup de vent mais il se rappelle encore de ses lèvres sur les siennes. Elle l’a marqué et ce n’est pas peu dire. « Assez oui. Pas comme une certaine brune à mes côtés mais tout de même. » dit-il en riant. Rire qui ne dura pas puisqu’il lui annonça aussi son rendez vous chez l’oncologue. Il explosa presque suite à ça. Il explosa car la frustration de ne pas avoir de contrôle sur sa vie, sur sa santé - alors qu’il fume comme un pompier - le rend nerveux, inquiet. Romy posa sa tête sur son épaule et la pression diminue peu à peu. Elle a cette emprise sur lui Romy. Elle le calme, le réconforte, le rend aussi doux qu’un agneau alors qu’il aurai explosé en des milliers de petits morceaux en temps normal. Mais elle aussi, elle a besoin d’être rassuré. Elle l’exprime par des mots simples et par ses sourcils froncés, inquiet, ses mains sur les joues lisses du métisse. « Je le serais pas. Mais … » Il a peur de le dire. Il a peur de montrer sa faiblesse, de montrer son côté encore enfant. « J’ai peur, Romy. » Il a peur car il perdra la seule chose de bien qu’il a. Elle. Il s’allonge sur le dos, fixant le plafond avec une concentration effarante. « Dire qu’il a six ans, elle mourrait. Dans mes bras, avec un sourire. Elle est morte en souriant. C’est le dernier souvenir que j’ai d’elle. » Il tourne ses yeux vers Romy. « Si je meurs, je veux mourir avec toi, en souriant. » Mourir avec la seule personne qu’il a réellement aimé. Ce serait beau.
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Amare, c'est bien le seul à me comprendre. Si on s'entend aussi bien lui et moi, c'est parce qu'on est un peu pareils dans le fond. Qui se ressemble s'assemble, pas vrai ? Quand je lui parle, j'ai pas l'impression qu'il me regarde comme si j'étais un monstre. Il va pas me juger, il va pas essayer de me faire la morale, ou pire, de me changer. Il va m'accepter comme je suis, parce qu'il m'aime comme je suis et pas comme il voudrait que je sois. C'est certainement pour que ça que ça marche entre lui et moi. Qu'on ne se dispute pas, qu'on est jamais en froid. Même lorsque nous nous sommes retrouvés, c'était comme si nous ne nous étions jamais quittés. Pas une seconde j'ai pu lui en vouloir d'être partit, parce que moi-même je sais ce que c'est, parce que moi-même je suis partie. Et aujourd'hui, nous sommes à nouveau là l'un pour l'autre. Il me conseille par rapport à mes problèmes, je le réconforte par rapport aux siens. « Pourquoi est-ce que tout le monde ne peut pas être comme toi ? » que je demande rhétoriquement alors qu'il cerne si bien ma situation. Si seulement tout le monde pouvait penser comme lui. Mes amis, ma famille ... C'est comme si tout le monde me regardait en ce demandant ce que je fous, quand est-ce que je vais enfin grandir. C'est comme s'ils attendaient tous davantage de moi que ce que je pourrais jamais leur donner. Et au lieux de se contenter de ce que je leur offre, ils veulent plus. Trop. Et m'accusent alors de n'être capable de rien, de ne pas les aimer ou je sais pas quelle autre connerie. Ils m'accusent de tout parce qu'ils ont trop peur de m'accepter un jour telle que je suis. De tirer une croix sur leurs espoirs. Une belle bande de cons moi je dis. Bref, j'ai plus vraiment envie de parler de moi sinon je vais finir par monter dans le prochain avion. Ma vie me déprime assez comme ça alors je préfère me centrer sur Amare, d'autant plus que ses problèmes sont largement plus graves que les miens. Lui qui a peur de subir le même sort que sa mère. Je le prends dans mes bras, j'essaye de le rassurer comme je peux, même si en réalité, j'ai autant peur que lui, voire plus. Putain, mais qu'est-ce que je ferais sans lui ? L'idée de le perdre me donne le vertige et je suis contente qu'Amare décide de se recoucher sur le lit car je sens que mes jambes commencent à trembler. « Au moins tu as un souvenir d'elle. En train de sourire qui plus est. » je lui dis en venant m'installer près de lui. Moi j'ai pas le moindre souvenir de ma mère. Et si j'en avais un, ça aurait été l'image d'une femme fatiguée de son accouchement, qui ne désire même pas jeter un coup d'oeil à son enfant, préférant le mettre à l'adoption et ne plus jamais en entendre parler. « Elle pouvait être fière de toi. Elle est partie en sachant que tu allais devenir la personne incroyable que tu es. Et que tu allais avoir une belle et longue vie. » que je rajoute. Car c'est ce que je pense. Ce que je souhaite. Il ne tombera pas malade, il vivra longtemps, peut-être même qu'il aura d'affreux gamins que je devrais garder les samedis soirs. Ou peut-être qu'il aura pas de gosse, mais un chien. J'en sais rien, mais je veux qu'il soit heureux. « J'aime pas t'entendre dire des choses comme ça. » je lui dis. Même si je suis flatée qu'il veuille mourir dans mes bras, je suis pas vraiment chaude à l'idée de le voir mourir tout court. « Si tu meurs je meurs. » je dis en croisant les bras sur ma poitrine. C'est ma façon à moi de lui ordonner de jamais me laisser. « Qu'est-ce que je ferais sans toi ? » je termine. Amare, c'est mon âme soeur, mon double. Je peux pas vivre dans un monde où il n'est plus.

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« Si tout le monde était comme moi, le monde partirait en flamme. » Il le pensait vraiment. Il n’était pas normal comme personne, pas gentil, pas serviable, pas altruiste. Amare est unique dans son genre car son égoïsme n’est pas dicté par le simple fait qu’il n’aime que lui. Il l’est car il n’a personne pour s’occuper de lui. Il est obligé d’être égoïste sinon il se retrouvera comme à lorsqu’il avait quinze ans. Et c’est hors de question. « Il n’y a qu’avec toi que je suis aussi bon, on dira, Romy. » Profite Romy. Cet Amare n’est là que parce que toi tu l’es. Si Romy n’était pas à ses côtés, il serait certainement dans les toilettes d’un bar en train de s’envoyer en l’air avec une fille rencontré vingt minutes plus tôt. Il a parfois l’impression d’être une incarnation de Lip dans Shameless, beaucoup plus beau et black. Mais ils sont pareils. Un premier amour déchirant, une addiction pour la nicotine, un frère pas du tout normal, une famille déchirée. Au moins, ce personnage a une famille, la sienne n’est que des parties éparpillées un peu partout. Il a ses souvenirs, des souvenirs douloureux, heureux, parfois effacés. Il se souvient de sa mère, de sa souffrance, de la maladie. Il se souvient de ses sourires, de son rire, de la douceur de ses cheveux. Sa mère a toujours prit soin de ses cheveux, de longs et beaux cheveux crépus dont elle était très fière. Le cancer a tout pris. La douceur, la longueur, la santé. Ils se sont cassés petit à petit, et elle s’est retrouvé avec un petit duvet à peine visible dans ces derniers jours. Mais Amare la trouvait toujours aussi belle, toujours aussi rayonnante, car c’est cette image qu’il a toujours voulu avoir d’elle. Une image que beaucoup d’enfants n’ont pas. Romy par exemple. « Oui, j’ai eu de la chance. Mais j’aurais aimé qu’elle soit encore là. Mais bon, je ne peux pas me plaindre, je sais qui est ma mère, c’est l’important. » Allongé sur le lit, il ne pouvait pas s’empêcher de sentir la proximité de Romy plus que jamais. Ses sentiments pour elle n’ont jamais été éteint, ils les a juste mis dans un coin de sa tête, s’y habituant énormément. Si un jour, il venait à être amoureux d’une autre personne, il sait que ce ne sera pas pareil. « Une personne incroyable ? Je ne sais pas. Mais au moins, je suis entrée à l’université. Elle a toujours voulu me voir à l’université. Elle croyait en moi plus que personne. » L’éventuel cancer d’Amare rend Romy inquiète et nerveuse, ce qu’il comprend. Il n’arrange pas non plus les choses avec son discours morbide. Mais comment ne pas l’être. Il a vu sa mère mourir, il a vu ce qu’un cancer provoque, le traitement agressif qui est employé, les symptômes de la chimiothérapie. Il sait, il connait. Il l’a vécu alors la mort paraît très belle en comparaison. « Je sais bien, mais … » Il n’arrive pas à finir sa phrase. Il sait qu’elle ne mérite pas de l’être. Il a bien vécu Amare, il a vécu plus de choses que certains n’auront jamais la chance de vivre. Alors, il se permet de partir défaitiste. « Ne dis pas ça. » dit-il durement. Jamais il ne pourrait laisser Romy le suivre s’il meurt. Jamais. « Tu vis et puis c’est tout. C’est la dernière fois que je t’entends dire ça Romy. Tu m’as compris ? » Imaginer un monde sans elle est impossible pour lui. Autant sa mort serait insignifiante, autant la sienne serait désastreuse. « De toute façon, je ne suis pas malade. En tout cas, pas encore. J’ai juste un satané rendez vous et puis c’est tout. » Il faut qu’il parle ainsi, il ne peut pas imaginer le pire. Sa vie n’est pas finie, mais elle semble assez courte pour lui. « Tu m’y accompagnes ? » Il n’imagine pas recevoir une mauvaise nouvelle si elle n’est pas là.
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Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'Amare et moi on s'est bien trouvés. Je peux pas m'empêcher de hocher la tête en silence alors qu'il dit que si le monde était comme lui, il partirait en flammes. Lui et moi sommes connus pour être des personnes sans coeur, des crasses rejetées de cette société, de la mauvaise graine et j'en passe. Nous ne sommes pas de bonnes personnes, juste des personnes qui essayent de survivre à leur façon. Combien de fois ne m'a-t-il pas déjà dit que j'étais la seule à voir le bon en lui. Le fait est que lui aussi est la seule personne à voir le bon en moi. Voir Amare s'énerver, je pense que ça m'est déjà arrivé. Je l'ai déjà vu faire le mal autour de lui et pourtant je continue à le voir comme la merveilleuse personne que je pense qu'il est. « C'est une chance car tu es également le seul à être bon avec moi. » que je réplique dans un haussement d'épaules. Quoi qu'il dise, ses paroles ne pourront pas altérer l'avis que j'ai de lui. L'amour que j'ai pour lui. Bien sûr, d'autres personnes m'aiment, mais au final, ces personnes tentent de me changer et c'est là que ça coince. Lui il m'accepte comme je suis, il essaye pas de me dompter et en fin de compte, c'est envers lui que j'éprouve la plus grande loyauté. Loyauté, un terme qui m'a pourtant toujours été si inconnu. Enfant, j'étais livrée à moi-même, je n'avais pas de parents ou de famille à laquelle me référer. Et c'est pour ça que je me dis que mon ami est tout de même chanceux dans son malheur. Il a perdu sa mère, mais pour perdre quelque chose, il faut l'avoir possédée au préalable. Cela il le comprend, il se rend bien compte que sa peine est le résultat de l'amour qu'il a porté à sa mère. Si un jour on m'annonçait que ma mère biologique était morte, je ne ressentirais rien, ni joie ni peine, tout simplement car elle a toujours été une inconnue à mes yeux. Elle m'a abandonnée sans scrupule. Elle voulait pas de moi. Alors moi je veux pas d'elle. Par contre, si je perdais Amare, ce serait l’hécatombe. La fin de ma vie. J'ai déjà perdu une meilleure amie et j'ai disparu pendant un an et demi. Qu'adviendrait-il si je perdais à présent mon meilleur ami, premier et unique amour ? Très certainement ce que je lui réponds, je verrais plus de raison de vivre. Je me retrouverais seule, seule contre tous, plus seule que jamais. Les jours sont déjà durs aujourd'hui alors je ne veux même pas imaginer dans un futur sans mon double. Mais Amare pense autrement. Je fronce les sourcils alors qu'il m'ordonne de vivre. Je grogne, refusant de répondre oui ou non. « Et moi je t'interdis de me laisser. » que je réponds en croisant les bras sur ma poitrine. « On a qu'à passer un accord. Il ne m'arrive rien, s'il ne t'arrive rien. Et inversement. » je lui propose. Un pacte, un vrai. Comme ça, tout le monde est d'accord. Il finit pas me proposer de l'accompagner et je lâche un soupire. Je me demandais quand est-ce qu'il finirait par me le proposer. « Bien entendu, je te laisse pas faire ça seul. » je lui promets. Et quant bien même il n'aurait pas proposé, je me serais imposée. Je l'aurais suivi dans la rue, ou mieux, j'aurais sonné à son appartement pour lui rappeler qu'il a rendez-vous et y aller avec lui. Je lâche pas l'affaire.

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