TG3 ► Incendie à la Eliot House

J'ai franchement la poisse il faut le dire, pour une fois qu'on était tranquilles avec Théa, non, il a fallut qu'un incendie se déclenche. Quelqu'un veut notre fin à tous apparemment, la Belgique va leur tomber dessus je le dis haut et fort. Ja galère a réveiller Théa qui dormait paisiblement, personnellement ça m'énerve qu'elle se réveille pas, elle veut rotir ou quoi ? J'essaie d'appeler Hadès et voilà que Théa me sort de le retrouver et qu'elle se barre, je la perds rapidement au milieu des flammes reprenant "Théaaaaaa !" si elle s'en sort, je la bute moi même. Je me mets à tousser à cause de la fumé avant de commencer à avancer pour aller à ma chambre, je dois récupérer deux ou trois trucs. J'ai un cadre de mon petit frère dans ma chambre, je peux pas le laisser cramer, j'ai aussi son maillot de foot, le peu qu'il me reste de lui entre autre. En voulant aller jusqu'à ma chambre je passais par une pièce noire de fumer, ça me brule la gorge c'est atroce. C'est alors que sans faire gaffe et dans la précipitation je bouscule violement une blonde, Ludmila Eliot comme moi. Pas le temps de m'excuser je continue à aller vers ma chambre elle se débrouille elle est entourée non ? Oui c'est vrai, je suis égocentrique je m'en fou un peu mais je ne partirais pas sans avoir été dans ma chambre.

@A. Hades De Belgique-S. @M. Théa Glaswell @Ludmila-Gaïa Petrova @Lennox Prior-Rothschild

Figée, je suis figée, je ne sais même pas à quoi je pense. Je suis engourdie de la tête au pied, même mon esprit est engourdi. Et je la sens la panique, je la sens monter, je sens mes muscles se crisper, ma mâchoire se resserrer, mon cœur s'accélérer et là comme un coup de massue ces mots viennent à mon esprit, d'une façon impitoyable. "Je vais risquer de le perdre, encore et ce sera de ma faute". Après avoir regardé Noah pendant des semaines sur un lit d’hôpital, après avoir supporter la peur, la peine et la colère, je l'avais amené ici, je l'avais livré à ce brasier alors que j'aurais pu rester mon cul assis sur ce fauteuil d’hôpital. Je m'en veux terriblement de l'avoir amené ici, alors même que je devine l'état dans lequel il est actuellement. Voyant sa posture, son visage, son regard, on a jamais été bon quand il s'agissait de se mentir. Je le regarde mais je suis complètement absente, j'ai peur, dieu que j'ai peur si bien que je ne réagis pas tout de suite à ses mots. Ils prennent du temps à arriver jusqu'à mon cerveau qui est entrain de se battre avec la panique pour rester lucide. Je répète comme une imbécile "Des serviettes et de l'eau ..." la voix à moitié éteinte avant que mes muscles n'arrivent enfin à bouger. Je me retourne et vois Aymalyne allongée sur le lit non loin du mien "Bordel ..." et d'un geste brusque je tire sur son pied "Debout Ayma ça crame dehors ! ", la voix plus forte, plus assurée ... je n'imaginais même pas que je pouvais être aussi bonne quand il s'agissait de prétendre. Je finis par me diriger vers la salle de bain prends toutes les serviettes que j'y trouve, rien à foutre s'il y en a trop et je les mets dans la douche jusqu'à ce qu'elles soient trempée. Je finis par me ramener dans la chambre et balance les serviettes sur le sol, les collant au passage avec mon pied.