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Waves of Past

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JONATHAN & BENJI

► WAVES OF PAST
The wind blew strongly and made high waves

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J'aurais préféré qu'il ne remarque pas les cicatrices sur mes poignets, mais maintenant, je peux plus trop reculer. C'est pas comme si je pouvais lui dire "C'est rien, oublies.". Têtu comme il est, je risque de le voir insister et je vais me mettre à gueuler. J'évite normalement d'en parler. Je n'aborde pas le sujet moi-même. Je daigne cependant fournir une explication vague parfois. Comme là, à Jonathan. Définissant bien ce qui a causé les deux types de marques, sans toutefois lui dévoiler l'origine. Je précise simplement que je ne me les ai pas fait seul. Je n'ai rien demandé à personne pour ça. Et il semble facilement vouloir me croire. Ses pupilles croisant les miennes, je crois y lire une certaine curiosité et de l'appréhension. Savoir qui se trouve devant lui, mais pas l'horreur de ce qu'il cache.

- Plusieurs le pensent quand ils les voient, affirmais-je. Ils font leur déductions, puisque c'est à ça que ça ressemble. Je ne contredis pas toujours. Je les laisses penser ce qu'ils veulent.

Je n'aime pas expliquer. Mal à l'aise, je détourne la tête, fixant plutôt mes mains, les ouvrant et les fermant, comme pour juger que j'ai encore le contrôle alors que ce n'est pas toujours le cas. Mon attention est portée sur les mouvements de la peau de mes avant-bras, les muscles bougeant faisant par moment ressortir certains traits plus que d'autres. Lorsque sa question tombe, j'arrête de bouger. Je pose un temps de silence, puis regarde les vagues qui s'agite selon le vent.

- Oui et non, finis-je par dire. Des copains de ma mère et de leurs amis. Des connards, comme Duff et Tommy. Mais nettement plus baraqués, imposants ou même simplement plus vicieux.

Ou peut-être était-ce seulement ma vision des fréquentations de ma mère à cet époque. Quand on est plus petit, tout nous semble plus grand. Quand on est plus faible, tout nous semble plus dominant. Et dans ce temps-là, je n'était ni grand, ni fort. Avec les années, j'ai développé de la férocité et les premiers temps, ça m'a pas plus servi. Au contraire, on trouvait d'autres moyens de me faire payer. Et j'en garde encore des cicatrices. Physiques et mentales.

À sa seconde question, j'en soupire. Il ne veut pas savoir. Je le vois changer de couleur : il blêmit.

- De sept à onze ou douze ans, pour les brûlures si je me souviens bien, répondis-je tout de même, en toute franchise. Dix à treize peut-être pour les tranches.

Il va être malade si je continue. Tourner de l'oeil ou je sais pas quoi.

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”Key West”


Je le voyais en petit garçon. Un petit brun maigrichon, avec un sourire heureux, le sourire d’un ange insouciant, qui s’amusait d’un rien.
Je le voyais avec Christine, âgé de quelques années, barbotant dans l’eau. Riant aux éclats.
Je le vois un peu plus âgé, sans cicatrices. Un peu moins heureux peut être, mais toujours enclin à sourire. Amoureux de la nature.
Je le vois à 7 ans cette fois.
La première fois qu’il à réalisé qu’il y avait de la laideur dans ce monde. Un homme sans visage, vague silhouette d’un Duff baraqué, lui prends la main, tourne la paume vers le haut, en découvre le poignet, et y enfonce un mégot de cigarettes.
A t il pleuré?
Est ce qu’il s’est demandé pourquoi on lui faisait ça?
Y avait il vraiment un pourquoi ?

Je suis, des yeux, la ligne sur son bras. Et encore d’autre flash de ma propre imagination se créent. Masochisme a 2 balles que je ne pouvais pas empêcher :
Il a 10 ans.
Les marques rougeâtre sur sa peau ne lui font plus mal. Ou du moins c’est ce qu’il se dit pour se donner du courage.
Est ce que sa mère l’avait su?
Etait ce la même personne.
La silhouette, ne s’amuse plus. Il ne pleure peut être plus. Ne crie plus assez fort. Alors cet “ami de sa mère” sort une lame. Une de celles qu’on garde dans la poche. Assez aiguisé pour tracer une ligne rougeâtre. Pas assez pour le faire proprement.
Peut être qu’il a bu, ou qu’il a fumé ce jour la. il voulait juste voir le petit se tortiller.
Torturer un enfant de la sorte !
Je n’en peu plus de mes propres pensées, tandis que je ne fais que les supposer. Alors lui? Benji? Qu’est ce qu’il devait ressentir?

Je sens les larmes affluer. Des larmes silencieuses que je ne veux pas lui montrer… je ne remonte pas mon visage vers lui préférant fixer encore ses bras.
Comment est ce que des gens de cette espèce pouvaient exister?
Les larmes qui me brûlent les joues, sont amères, car plus que de la tristesses, c’était des larmes de rages.
Je tourne la tête vers les vagues, et essaie de me contenir.

Pourquoi je pleure? ce n’est pas moi qui ait eu mal.

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Je savais bien que je n'aurais pas dû lui dire. Lui expliquer que je me trimballais ces cauchemars depuis aussi longtemps et comment ils avaient été fait. Je m'attendais à ce qu'il tourne de l'oeil parce que je le voyais blêmir. Pire, je le fais pleurer. Je pose la main sur sa tête, la lui faisant relever pour me regarder.

- Arrêtes ça. Tout de suite, ordonnais-je peut-être un peu trop abruptement. Je ne supporte pas la pitié.

Je ne veux pas qu'on me plaigne. Ça m'horripile. C'est la même chose avec ceux qui passent leur journées à geindre que leur vie est merdique alors qui n'essaie pas de voir plus loin. On vit tous des tuiles, certains sont pires que d'autres. Certains épisodes sont plus bouleversants. Si je m'étais arrêté à ça, probable que certaines marques auraient été plus profondes et que je ne serais pas là aujourd'hui en train de lui expliquer. Plusieurs fois, j'ai appelé la mort, mais jamais je n'ai voulu lui rendre visite moi-même. Même étant kiddo. Elle ne venait pas, alors je n'irais pas la retrouver. La vie suit son cours.

- Ça s'est passé y'a des années et ça ne veut pas la peine de t'en faire, expliquais-je. Je suis là, je suis vivant, j'ai passé au travers. Maintenant, c'est un autre jour. Alors ça sert à rien de te sentir mal pour quelque chose qui date de dix ans.

J'ai appris à vivre avec. J'ai vécu pire aussi. Négligemment, je laisse tomber ma main pour reprendre mon observation, guettant ses réactions du coin de l'oeil.

- Par moment, ça m'a permis de continuer à avancer, finis-je par dire passant à nouveau les doigts sur mes poignets, distraitement. Si j'ai passé à travers ça, y'a des trucs beaucoup plus minimes que je suis capable de faire. Je n'ai pas peur de la mort Jona, affirmais-je en ancrant mes pupilles aux siennes, elle viendra me chercher quand ce sera le temps. Comme tout le monde. C'était juste pas encore l'heure…

...ou elle m'a oublié. Ça, je l'ai pensé longtemps. Enfant, pas tant. Jeune ado, beaucoup plus. Je le saurai un jour. Demain, dans dix ans, dans soixante. J'en sais rien. Je vivrai ma vie entre les deux. Comme j'ai toujours fait.

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”Key West”


J

e ne ressens pas de la pitié pour toi ! qu’on soit clair.

Ma voix est égale, pendant que je sèche les larmes qui coulent silencieusement sur mes joues.

Je penses qu’on est tous la somme de nos actions, de ce que l’on a vécu, de bien et de mal. Et que tu dises que ça t’as permis de continuer à avancer … je trouves ça tout à ton honneur.  Je ne vais pas prétendre que je n’aurais pas eu ton courage... ce serait une insulte pour toi que d’essayer de me mettre à ta place.

Dis je en le regardant au fond des yeux.

Et je n’ai pas pitié. Je suis enragé, envers un monde où des gens, de ce genre, existent. C’est juste mes glandes lacrymales qui sont détraqué, et réagissent à leurs manière.

N’étant pas une personne très à l’aise pendant les discussions sérieuses, et surtout n’ayant pas du tout envie qu’il croit que j’avais pitié de lui, j’essaie peut être, d’alléger la situation, avec de l’humour.
Mais ce n’est que la vérité.
“Je n'ai pas peur de la mort Jona,” avait il dit.
Je soutiens son regard, appréciant beaucoup plus le bleu de ses pupilles à ceux de la mer, aussi belle fut la vue. Ressentant un frisson, ne sachant si c’était son regard, ou ses paroles qui le provoquait. Je réponds, m’ouvrant à lui autant qu’il le faisait.

Moi j’essaie de ne pas penser à la mort. C’est la finalité à toute chose. Je ne l’attends pas, je ne la fuis pas. C’est une fatalité. Alors je te comprends…

Je pose une main sur son avant bras, continuant sur ma lancé.

Peut être même que je te comprends mieux.


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Si je dis : J’en ai marre de mon PC. Vous me dites?
Que vous vous en foutez. Oui je sais. J’aurais dit pareil.
Et quand je commence à me parler moi même c’est un peu le signe que j’ai vraiment marre de ce que je fais.
Même si en rentrant vers 14h cet après midi, j’étais motivé avec une liste de tâches, de recherches, d’informations pertinentes et nouvelles découvertes à répertorier… Et bien maintenant à 22h du soir, après un déjeuner dans ma chambre d'hôtel, et quelques en cas qu’on s’est commandé, allongé sur mon lit, mon pc sur les genoux… je menaçait de m’endormir.
Beaucoup trop d'énergie dépensé aujourd’hui.
Ce que je sais : Duff et Tommy sont inoffensifs devant celui/celle/ceux qui les avaient mis en garde de porter plainte envers Benji, des gens assez puissant pour leurs faire peur. Il/elle/ils ont de l’argent et s’en sont servi pour les faire taire. Maintenant, je comprends “Pourquoi” Tommy a eu un versement de l’entreprise ISH. Ou du moins, je soupçonne que c’est le cas.
Mais …

Plus j’y penses moins ça à de sens. Ton père ne savait PAS pour ton existance avant de recevoir la lettre, et même si je ne me rappel pas trop quand est ce que ça s’est passé, je penses que c’est vers les vacances d’été de ma 3ème année à Harvard.  

Je ne peux pas l’expliquer mais je le sais

Ton accident à eu lieu avant ça… et Tommy a reçu de l’argent d’ISH à la même période. Sauf que … si c’est ton papa qui lui a fait le transfert, il devrait donc avoir été contacté par Christine…Peut être qu’elle lui a dit qu’elle en avait besoin pour elle. Mais … d’un autre côté Tommy et Duff parlent de quelqu’un qui est venu les voirs. Et je penses vraiment pas qu’oncle Fred avait le pouvoir d’effacer toutes les informations de la vie de quelqu’un … AVEC son numéro de sécurité sociale. Peut importe le montant de la somme qu’il a versé.  

Je soupire et ferme l’écran. complètement impuissant face à toutes ces questions qui se formaient dans mon esprit au lieux d’être résolues.

Je comprends plus rien !

Je me relève du lit et m’étire, faisant craquer mes articulations et poussant un petit son étouffé de soulagement.  

Je penses que je vais m’attaquer aux email d’Oncle Fred maintenant.

Ajoutais je sans grande conviction.

DEV NERD GIRL

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Sa manière de penser m'étonne, je dois l'avouer. Mais c'est en rien mauvais. La somme de nos actions, de ce qu'on a vécu… Ouais, c'est pas mal ça. J'hoche la tête doucement. On est sensiblement sur la même lignée, même si je ne l'ai jamais exprimer de la sorte. Étonnant. On est peut-être pas si éloignés que ça finalement, même si on a grandi dans deux univers opposés.

Quand à m'insulter en se mettant à ma place. Dépendamment de la formulation, peut-être que je pourrais mal le prendre. De ce que je peux en comprendre, par contre, il n'essaiera jamais de le faire. C'est un peu le même principe avec son amnésie. Je n'ai aucune idée de ce que ça fait exactement, je n'ai jamais perdu la mémoire. Je ne peux me fier qu'à mes expériences pour essayer de comprendre. Parce que je ne sais pas.

Sinon, pour ce qui est de mes expériences justement, c'est de relativiser, rendu à un certain point. Sinon, je serais devenu dingue depuis longtemps. J'ai mis de côté les merdes, j'ai essayé de les tasser dans un coin sombre de ma mémoire. Mais quand il m'arrive quelque chose, ça me fait serrer des dents et me dire "C'est rien ça, tu peux continuer." alors je fais un pas de plus.

- Le monde n'est ni beau, ni sain, Jonathan, soufflais-je, presque navré qu'il s'en rende compte maintenant. Mais y'a quand même probablement moyen d'être heureux.

Concernant ses "glandes lacrymales qui sont détraquées", je peux rien faire. Mais je suis pas con, non plus. Le sujet est clos, on change. Voilà ce que ça veut dire. Et pour montrer que j'ai compris, je me contente de lui ré-ébouriffer les cheveux en silence. Lâche pas mec, c'est vachement difficile à avaler comme pilule, je sais. Y'en a qui diront que c'est les humains qui enlaidissent le monde. À quoi je répondrais qu'ils ne connaissent rien du règne animal. C'est mignon peut-être un lion qui déchiquète une gazelle? Non. Mais c'est l'ordre naturel des choses. On oublie simplement parfois qu'on est la pire espèce animal en ce bas monde.

Lorsque j'affirme que je ne crains pas la mort, je trouve encore un écho en lui. Qui aurait cru? Sa main sur mon avant-bras me fait tressaillir, mais je ne le chasse pas, allez savoir pourquoi. Je me détourne pour surveiller à nouveau l'eau tout près.

- Peut-être… murmurais-je.

***

Revenus des Keys, ça fait des heures qu'on est enfermés dans sa chambre. Sa suite n'a pas un accès balcon comme ma chambre, mais elle nous laisse un peu plus d'espace et la fenêtre ouverte, c'est encore pas si mal. Enfin, je dis plus d'espace… ça reste pas moins qu'il est allongé sur le lit à farfouiller sur son ordinateur, tandis que je suis assis au sol entouré de documents que j'ai trainé dans la malette de mon père ou qui y était déjà. Vite fait, j'ai ramassé tout ce que je trouvais concernant la compagnie que Frederick a laissé à son grand ami Stephan. D'autres papiers aussi trouvé dans les portes-documents conjoints. J'ai besoin de dire que je comprends pas la moitié de ce que je lis? Jargon légal, langage spécifique business… Une fois de temps en temps, je note deux ou trois trucs sur une tablette de feuilles à côté. Quelques choses qui me fait tiquer, que je crois important ou que je me dis qu'il faudrait que je pousse les recherches.

C'est relativement silencieux, la radio joue faiblement et Jonathan marmonne à tout moment. Je lui ai jeté des coups d'oeil les premières phrases, puisque je n'entendais pas bien et que je m'attendais à ce qu'il répète. Considérant qu'il ne me regardait pas, j'ai fini par réaliser que c'était pour lui-même ou qu'il parlait à sa machine. Ou quelque chose du genre. À ses formulations plus claires, je relève la tête. Je ne sais pas trop si c'est encore pour ordonner ses pensées ou si ça s'adresse vraiment à moi, mais je fixe mon attention sur lui. Sait-on jamais qu'à deux têtes, on trouvera une solution. Sauf que j'ai des doutes, vu le mic mac! Il finit par soupirer et fermer le couvercle de son portable, s'exclamant qu'il ne comprend plus rien.

- T'inquiètes, on est deux, fis-je en reflanquant les papiers parmi les autres.

Enough for tonight. D'ailleurs, il est quel heure? Un rapide coup d'oeil à ma montre et je relève plutôt le regard pour le voir s'étirer, petit gémissement de satisfaction à l'appui. Le fixant encore, je penche légèrement la tête sur le côté. Je m'attarde peut-être un peu là… Revenant au présent, je lui pointe la mallette de cuir à deux pas de moi lorsqu'il dit vouloir consulter les mails de mon père.

- Sers-toi, le téléphone et l'ordinateur sont dedans, lui confirmais-je. Moi, je ramasse les papiers et je vais faire un tour. J'ai besoin d'air.

Joignant l'acte à la parole, je ré-assemble les documents, mes notes et tout ça dans le but de les ranger. Je sais pas trop où je vais aller, mais la plage me tente définitivement plus que la rue. Moins de chance d'y croiser quelqu'un à cette heure. L'air frais aidera peut-être à m'éclaircir les idées.

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”Let’s get lost”


Quand il m’avoue ses intentions je presque déçu… qu’il me laisse seul, et décide tout seul d’aller faire un tour… Bien vite je me reprends, commençant à me faire à l’idée que pour lui je ne suis qu’un ami, enfin peut être je sais pas. Et donc qu’il est normal que je restes seul dans ma propre chambre d'hôtel… vu aussi que j’avais annoncé avoir des trucs a faire, notamment faire des recherches sur l’ordinateur de son père.
Mais.
Le regardant ainsi penché sur les papiers entrain de les rassembler… J’avoue que je ne peux pas m'empêcher de lorgner sur son corps... ni de me mordiller la lèvre.
Secouant la tête, je me convainc de faire un mouvement vers lui, afin d’évacuer ces pensées de mon esprit...

Attends je t’aide.

Lui dis je
Mauvaise idée.
Me rendis je compte.
Son odeur que je sens dés que je m’agenouille à ses côtés, pour l’aider, me fait un court instant fermer les yeux. Putain ce qu’il sentait bon! Un mélange entre une odeur purement masculine, et de subtiles notes de parfum maritime. C’est juste l’odeur du propre apres une journée bien remplie...ou alors je commence a dire n’importe quoi, parce que je sens encore son odeur...
Je me détourne, essaie de m’éloigner un peu, me retrouve à 4 pattes entrain de rassembler des papiers et dossiers éparpillé un peu partout, après des heures de recherches. Je ne sais même pas sur quoi ils portent, mais je ne m’attarde pas non plus, puisque je me rappel que j’avais les fesses en l’air sous ses yeux…
Jona… tu devrais peut être te remettre dans une position descente.
Peut être un peu moins brusquement la prochaine fois. Me dit la petite voix dans ma tête quand je me mets brusquement debout.

Ouai moi aussi j’en ai marre, je crois pas que je vais continuer ce soir.

Déclarais je finalement.

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Penché pour tout ramasser, je ne porte pas tout de suite attention à Jonathan qui a décidé de m'aider. J'avoue que je me suis pas mal éparpillé. Cependant lorsque je lève les yeux et que la première chose que je vois, c'est son derrière, je me mords la langue. Pour ne pas rire. Je ne sais pas s'il a conscience de la vue qu'il m'offre.

Comme s'il m'avait entendu penser, il se redresse d'un coup et je reprends mes mouvements. Mec, à trois secondes près, tu te prenais une pichenette sur une fesse. C'était juste vachement tentant. Un sourire au coin des lèvres, je garde la tête baissée, riant intérieurement de ma connerie. Je suis pas certain de la tête qu'il aurait fait. Probablement le choc de me voir agir en gamin après tout ce qui s'est passé et dit aujourd'hui.

Alors qu'il affirme qu'il arrête tout pour ce soir, je finis par relever le regard pour croiser le sien.

- Tu sors aussi? le questionnais-je.

J'ai pas trop envie qu'il aille se promener un peu partout tout seul. Pas en ne sachant pas si on va recroiser les deux zigotos. La lubie pourrait leur passer de le tabasser pour la rencontre de cet après-midi. Aux vues des réactions de Tommy, je ne sais pas s'il tenterait de se prendre contre moi, mais il pourrait bien lui venir en tête de se défouler sur Jonathan s'il le voit et qu'il a quelques bières dans le corps. Autant pour se venger de ce qui lui est arrivé, que de la visite d'aujourd'hui ou simplement pour m'énerver.

- Aller faire un tour sur la plage, ça te va? proposais-je.

Comme ça, je sais qu'il lui arrive rien parce qu'il n'est pas aller traîner dans un bar et moi je n'ai pas besoin de subir une foule.

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”Let’s get lost”


Me retournant vers lui, je remarque son sourir en coin. Putain ce qu’il est beau. Et putain ce qu’il peut se moquer de moi en cet instant… Passant une main sur ma nuque je continue à ramasser les dossiers à mes pieds et l’entends me demander mes plans.
Sortir? ça n’était pas trop dans mes plans. Je pensais plutôt à une partie de jeux vidéos vite fait avant de dormir. Ou plutôt. Non. J’en avais marre des écrans. Je pourrais peut être faire du sport, ou une douche, ou je ne sais pas.
En fin de compte sortir c’est très bien.
Je me relève les mains chargé de papiers, au moment ou il me propose d’aller à la mer. Je regarde l’heur, me rappel de la veille, et hoche la tête.
Hier semblait tellement loin, mais tellement bien aussi. J’en gardait de bons souvenir, l’eau le ciel, les étoiles ... lui endormi, plus tard, dans mon lit. Ce ne sera certainement pas pareil ce soir, même aprés avoir passé 48h, presque constamment, en sa compagnie...
Jona ! rappelle toi ! il a sa propre chambre.

Un bon bain de minuit je veux bien oui. J’ai juste à me changer et on pourra y aller.

Ajoutais je en me regardant : encore en jean, et T-Shirt… en chaussettes aussi : Les rouges rayé de blanc, avec des étoiles partout dessus. Un peu patriotique.
Je pose les dossiers sur la table basse du salon, et en profite, en parfait adolescent boutonneux que je ne suis pas, pour frôler le corps de Benji “ inintentionnellement” avant de me diriger vers la salle de bain, ou j’avais laissé mon maillot à sécher. Je me déshabille, remet le short de bain, et penses cette fois à un haut pour ne pas être frigorifié au retour.

J’esquisse un mouvement pour ressortir de la salle de bain, et trouve la porte donnant vers la chambre, entrebâillé. Benji n’étant pas dans la pièce, sûrement dans la sienne pour se changer, je prends juste la clé de la chambre, et va toquer à celle d’à côté.

Magne toi Skelton ! Tu prends beaucoup trop de temps pour te préparer.

Lui dis je à travers le bâton. Je le taquinais bien entendu ne l’ayant même pas attendu 30 secondes, j’étais juste de très bonne humeur. Bizarrement.

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La plage me semble être une bonne solution. En fait, du moment que j'en suis près, je trouve toujours que c'est une bonne solution. Et stupidement, ça fait deux jours que je suis là et j'y ai pas encore mis les pieds. Alors que l'hôtel a son bout de plage privée. Presque sacrilège. Alors on va remédier à ça! J'ai besoin de sortir, de m'aérer les pensées. Ça fait trop d'heures que je passes à regarder toute cette paperasse sans pour autant y trouver des réponses. Et même si la fenêtre ouverte apporte de l'air, je commence à étouffer. Bouger ne me fera pas de tord non plus. Ha men! Je serais tellement pas doué pour faire un boulot de cubicule! Je sais pas comment Jonathan peut passer autant d'heures devant son écran d'ordinateur sans flancher. Malgré qu'il semble, pour le moment, lui aussi enclin à aller faire un tour. Autant lui proposer de m'accompagner au lieu de risquer qu'il sorte en boite et qu'il lui arrive une mauvaise rencontre. Je commence à être habitué à sa présence de toute façon. Ça fait un bon 48 heures qu'on est sur les basques l'un de l'autre. Étonnamment, je compte plusieurs moment où il était quand même assez calme. ...enfin autant qu'il peut l'être.

Quand il s'exclame au sujet d'un bain de minuit, j'hausse un sourcil. C'est pas tout à fait ce que j'avais prévu. Mais faut bien se rendre à l'évidence : c'est certain que je vais finir par avoir les pieds dans l'eau si je vais marcher sur la plage. Alors go pour le bain de minuit. Tant qu'à y être. Il dépose les dossiers qu'il a ramassés sur la table et va se préparer, pour ma part, je remballe tout et me dirige vers ma chambre. Passant la porte, je dépose les documents et la mallette sur le bureau. Je rangerai en rentrant.

Rapidement, je troque mon jeans pour un maillot. L'un des avantages de sortir à cette heure, c'est aussi que c'est très mal éclairé, j'ai donc pas trop à me soucier si mes cicatrices paraissent ou non. Attrapant une veste à manche longue et capuche, je m'apprête à sortir quand mon téléphone fait des siennes. Y'a pas beaucoup de monde qui peuvent m'appeler et normalement, c'est assez important. ...sauf peut-être dans le cas d'Edouard. Mais là c'est pas le gratte-papier. C'est ma mère. J'ai pas envie de lui parler. Pas après la journée. J'y vois pas encore assez clair et j'ai besoin de me remettre un peu les idées en place avant de la confronter. Je décroche tout de même, la saluant, je l'entends me rendre la pareille à l'autre bout de la ligne. Elle me demande comment ça va, je lui donne les réponses habituelles en enfilant la veste. Je lui pose la question également, prends de ses nouvelles, lorsque des coups sur le battant et la voix de Jonathan filtre. Le combiné sur l'oreille, je lui ouvre la porte. Et, le laissant entrer, je lui fais muettement signe que ça ne serait pas long, avançant dans la pièce, jusqu'à me planter à côté de la porte vitré menant au balcon.

- Oui, c'est un pote, confirmais-je à ma mère qui me questionne. … Non, Jona, répondis-je encore. En fait, t'aurais appelé dans cinq minutes et tu me loupais. Je sors me baigner, expliquais-je.

Pas comme si je pouvais pas trouver une piscine publique à Boston. J'ai pas obligation de lui dire que je suis rendu à Miami. Et j'en ai vraiment pas envie à dire vrai. Mon regard se perd sur le sable et les vagues au loin. D'ici, la plage a l'air vide.

- Oui, me baigner, répétais-je avant de laisser entendre un soupir. Je te rappelles que j'allais surfer tout près d'Homer et il faisait bien plus froid qu'à Boston. C'est pas la Californie, mais on s'y fait.

Je vois pas pourquoi ça l'étonne que j'aille me baigner en septembre quand j'habite à Boston. En quatre ans à Fairbanks, j'ai pas arrêter le surf, alors pourquoi je me tiendrais loin de mon élément préféré quand je suis sur une latitude plus basse? N'importe quoi. Je lève les yeux, légèrement exaspéré.

- Nah, je vais y aller, fis-je encore. Je te rappelles demain. … Ouais. Bonne nuit, toi aussi, la saluais-je avant de raccrocher.

Me tournant vers le brun, je m'assure de couper le son et envoi ensuite mon téléphone dans mon sac de voyage en un vol plané. Le seul truc que je garde avec moi, c'est la clé de la chambre. Je ne prends même pas mes souliers.

- Moment nouvelles, fis-je simplement avant de glisser les mains dans le poche de ma veste que je n'ai toujours pas attachée. On y va?

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”Let’s get lost”


Quand il s’approche de la porte pour l’ouvrire, j’entends sa voix. Un instant, je suppose qu’il est entrain de me parler à moi, me disant peut être de la mettre en sourdine. Jusqu’a ce qu’il ouvre et que je le vois, un téléphone à l’oreille, et d’un geste, m’informer que ça ne prendra pas trop de temps.
Je lui souris, et entre à sa suite, ferme derrière moi, et m'appuie sur le mur en l’attendant.
Il parle à quelqu’un, précisant que j’étais Jona’. un ami.
Est ce que ce quelqu’un me connaissait?
J’essaie de faire en sorte de ne pas trop me concentrer sur la conversation. Sauf que la chambre est petite. Qu’il est la juste devant moi et que même si je fais semblant de me concentrer sur un point derrière lui, je ne peux pas m'empêcher d’écouter la suite. Je le regarde donc, par excès d'honnêteté. Pour lui montrer que je l’écoutais, et que s’il en avait pas envie, il pouvait sortir sur le balcon… ou se retourner. Mais il continue.
Il ajoute que Boston c’est mieux que Homer, et que ce n’est pas la californie. Il continue en souhaitant une bonne nuit. Et raccroche, en me rajoutant que c’était le moment nouvelles.

Oh. petite amie?

Qu’on soit clair. Je n’ai absolument aucune idée de qui ça peut être. Quelqu’un d’assez proche pour me connaître. Peut être même quelqu’un de très proche à qui il n’a pas voulu dire qu’il allait en Californie.
“Petite ami” ou “Petit ami”, masculin ou féminin se prononcent  pareil. Je n’ai pas besoin d’en connaître le sexe autant que de savoir s’il est … pris. Car, je n’aime pas l’idée de m'intéresser à quelqu’un d'engagé. Et je vais certainement regretter à peu près toutes les pensées que j’ai eu pour lui, et la nuit d’hier, si c’est le cas.
A la manière dont je lui ai demandé, il pourra soit dire oui… soit non, ce qui implique que l’interlocuteur n’est pas un/une petit ami, mais pas qu’il n’en à pas. … soit non j’ai pas de petit ami, auquel cas je pourrais recommencer à respirer normalement.
Cela dit… Ce serait beaucoup plus simple s’il disait oui. Comme ça je pourrais arrêter d’espérer et me remettre à agir normalement … peut être.
Non pas que j’agissais autrement qu'à mon habitude, mais sa proximité me rendait fébrile. Et ça m'épuisais un peu. Parce que j’avais peut être un espoir à sens unique.
Alors je me tais, et j’attends sa réponse.

DEV NERD GIRL

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