Invité
est en ligne
Invité
JONATHAN & BENJI
► WAVES OF PAST
The wind blew strongly and made high waves
The wind blew strongly and made high waves
_______________________________________
_______________________________________
Trop tôt. J'ai mal calculé et j'ai fait un mouvement trop en avance. Il vient de comprendre que je ne sais pas ce qui s'est passé ce soir là. Pas après que qu'on m'ait fait rentré en salle pour me faire mon plâtre. Encore heureux que je ne voulais rien savoir des injections de calmant que tout le monde voulait me donner! Le plâtre fini, j'avais eu droit de quitter après avoir signer des papiers. Et ma mère m'a rejoint au comptoir médical alors que je paraphais le dernier formulaire et qu'on me filait ma prescription. Tranquillement, on est descendu chercher les médocs, puis on a pris un taxi pour revenir à l'appart. Pas de panique, pas de dégâts. ...jusqu'à ce qu'on arrive. Dans le temps de le dire, on faisait nos bagages, remplissait deux ou trois caisses de trucs, embarquait tout sur le plateau du camion, sanglait la cargaison, fermait la toile et bonjour la route à nouveau!
Y'a pas un papier qui était bien signé ou bien rempli à l'hosto et avant qu'ils rappellent normalement, on a environ deux heures de tranquillité. Là, ça avait été moins. Parce qu'on ne savait pas combien de temps il retiendrait Tommy et Duff. Stew, c'était pas un problème, vu la débarque que je lui avais fait prendre, il en avait pour un ou deux jours en observation. Mais si les deux autres rappliquaient, j'aurais eu du mal à les contenir à nouveau. Alors on est parti. Comme d'habitude. On a piqué vers le sud-ouest de la Floride, le premier arrêt à été à Moulin Rouge pour trouvé un nouveau cellulaire pour ma mère, mettre du gaz dans le camion, trouver de quoi bouffer… En repartant, Christine a balancé son ancien téléphone par la fenêtre. J'ai fait pareil, mais j'ai gardé la carte mémoire du mien. On a fait le sud des États-Unis, un temps. J'ai fait changer mon plâtre pour de la fibre de verre dans une clinique privé un peu louche qui posait pas trop de questions, puis, on est remonté en passant par les déserts, jusqu'aux montagnes. On a failli s'installer au Canada, dans le Yukon, mais on a retraversé la frontière pour s'arrêter à Fairbanks.
Ça c'est ma version. Ce que moi, j'ai vécu. Ce que moi, j'ai su. Et il me manque sa partie à lui apparement, alors il s'amuse, parce qu'il a capté ça. Capté que j'ai pas la "vraie" version de ma mère. Moi, ça promet un autre appel. Un "Tu devineras jamais où je suis, m'man. À Miami. Je viens de parler à Duff. T'aurais pas un truc ou deux à m'avouer?" Je déteste faire ça. Mais depuis que j'ai reçu ce coup de fil en avril, ça arrive de plus en plus souvent.
Mon regard est rivé sur Duff. L'imbécile. Il s'amuse de la situation. Joue à "je sais plus que toi et je te dirai rien". J'ai la main qui me démange de le lui en coller une. Mais si je le fais, il aura le dessus et ne parlera plus. J'essaie de rester calme, de paraître limite insensible à ses conneries et si je suis plus tendu, si mes nerfs sont plus crispés, je sais pas si, lui, l'a remarqué avec son taux d'alcoolémie avancé. J'aimerais bien me faire craquer les jointures. Un minimum. Mais si je le fais, de un, je me trahis, de deux… le coup de poing risque de partir tout seul. Alors, je ronge mon freins et essaie de paraître comme si je m'emmerdais réellement lorsqu'il m'informe que quelqu'un est venu les payer pour leur silence. Un mec en costard. Je reprends la liasse de billets, joue négligemment avec.
- Si quelqu'un t'as déjà payé pour ton silence, alors ça vaut pas trop la peine que je casque pour savoir les questions que t'as posé ou ce que tu sais, fis-je comme une déduction avant de lui couler un regard.
Je remets le paquet dans ma poche et me relève doucement.
- J'ai plus rien à faire ici, je crois.
Y'a pas un papier qui était bien signé ou bien rempli à l'hosto et avant qu'ils rappellent normalement, on a environ deux heures de tranquillité. Là, ça avait été moins. Parce qu'on ne savait pas combien de temps il retiendrait Tommy et Duff. Stew, c'était pas un problème, vu la débarque que je lui avais fait prendre, il en avait pour un ou deux jours en observation. Mais si les deux autres rappliquaient, j'aurais eu du mal à les contenir à nouveau. Alors on est parti. Comme d'habitude. On a piqué vers le sud-ouest de la Floride, le premier arrêt à été à Moulin Rouge pour trouvé un nouveau cellulaire pour ma mère, mettre du gaz dans le camion, trouver de quoi bouffer… En repartant, Christine a balancé son ancien téléphone par la fenêtre. J'ai fait pareil, mais j'ai gardé la carte mémoire du mien. On a fait le sud des États-Unis, un temps. J'ai fait changer mon plâtre pour de la fibre de verre dans une clinique privé un peu louche qui posait pas trop de questions, puis, on est remonté en passant par les déserts, jusqu'aux montagnes. On a failli s'installer au Canada, dans le Yukon, mais on a retraversé la frontière pour s'arrêter à Fairbanks.
Ça c'est ma version. Ce que moi, j'ai vécu. Ce que moi, j'ai su. Et il me manque sa partie à lui apparement, alors il s'amuse, parce qu'il a capté ça. Capté que j'ai pas la "vraie" version de ma mère. Moi, ça promet un autre appel. Un "Tu devineras jamais où je suis, m'man. À Miami. Je viens de parler à Duff. T'aurais pas un truc ou deux à m'avouer?" Je déteste faire ça. Mais depuis que j'ai reçu ce coup de fil en avril, ça arrive de plus en plus souvent.
Mon regard est rivé sur Duff. L'imbécile. Il s'amuse de la situation. Joue à "je sais plus que toi et je te dirai rien". J'ai la main qui me démange de le lui en coller une. Mais si je le fais, il aura le dessus et ne parlera plus. J'essaie de rester calme, de paraître limite insensible à ses conneries et si je suis plus tendu, si mes nerfs sont plus crispés, je sais pas si, lui, l'a remarqué avec son taux d'alcoolémie avancé. J'aimerais bien me faire craquer les jointures. Un minimum. Mais si je le fais, de un, je me trahis, de deux… le coup de poing risque de partir tout seul. Alors, je ronge mon freins et essaie de paraître comme si je m'emmerdais réellement lorsqu'il m'informe que quelqu'un est venu les payer pour leur silence. Un mec en costard. Je reprends la liasse de billets, joue négligemment avec.
- Si quelqu'un t'as déjà payé pour ton silence, alors ça vaut pas trop la peine que je casque pour savoir les questions que t'as posé ou ce que tu sais, fis-je comme une déduction avant de lui couler un regard.
Je remets le paquet dans ma poche et me relève doucement.
- J'ai plus rien à faire ici, je crois.
_______________________________________
FICHE BY LAVENDER J. TREVENA
● ●
● ●
(Invité)