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Waves of Past

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JONATHAN & BENJI

► WAVES OF PAST
The wind blew strongly and made high waves

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Ce qu'il m'a raconté lorsqu'on s'est vu pour la première fois, n'est pas totalement vrai. Il vient de se confesser, de m'avouer avoir menti et si, normalement, ça m'aurait fait frustré qu'il me prenne pour un imbécile et me fasse marcher dans ses bobards, là, ça ne me fait pas vraiment réagir. Probablement, parce que ça ne change pas réellement grand chose. Les questions reste les mêmes. J'en ai simplement quelques unes de plus à poser à "Oncle Stephan", mais je suis à peu près certain qu'il ne me dira rien si je n'ai pas de preuve sur lesquels m'appuyer. Il a déjà arguer que si mon père n'avait pas repris contact avec moi, c'est qu'il était malade et qu'il s'était coupé de la société. Se retirant comme le font les grands oiseaux. Sauf que, si je ne doute pas nécessairement que Frederick se soit retiré, je doute cependant que ce soit l'unique raison qui fasse que je n'ai pas eu de ses nouvelles. Pas tandis qu'il m'a tout légué.

- Je t'aurais probablement pris pour plus cinglé que tu ne l'es si tu me l'avais dit comme ça, avouais-je à Jonathan.

Parce que sans savoir l'histoire des explosions et de son accident, je me serais dit qu'un amnésique avait probablement peu de chance de se souvenir d'une conversation qui ne le regardait pas et qui ne le concernait en rien. C’est donc même peut-être mieux qu’il ne m’aie pas présenter le tout comme il vient de le faire. Qui plus est, on ne serait pas à Miami si je l’avais pris pour un cinglé.

- C’est pas à prendre en exemple, mais, pour cette fois-là, c’est peut-être mieux de la façon dont ça s’est passé. Sinon, j’aurais pas accès à tes talents de fouine, affirmais-je. Et comme, jusqu’ici t’as fait tes preuves…

Parce que ce qu’il m’a rapporter sur mes contacts de Fairbanks, je pouvais - et je les ai - vérifié. Une partie de ce qu’il m’a dit pour mes contacts ici collaient aussi. Donc, je considère que son talent est prouvé. Safe.

- Faut que t’apprennes à relaxer par moment, lui fis-je remarquer. Et sans Adderall, précisais-je.

Parce que le mec amorphe qu’il devient, c’est pas nécessairement une manière de se relaxer. Et pour l’instant, j’ai surtout pas besoin qu’il aie autant de tonus qu’une galette. Un coup d’oeil à ma montre, puis d’un trait, je vide mon gobelet.

- T’as fini et on y va où t’as encore besoin de temps? demandais-je en faisant un bref signe de tête vers la rue.

C’est l’heure d’aller poser des questions. Je sais qu’il va faire son entêté et vouloir venir, alors autant le demander direct. J’ai pas envie de me prendre la tête avec lui pendant une demi-heure à argumenter.

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”Let’s get lost ”


Je l'aurais probablement pris pour plus cinglé que tu ne l'es” Je souris à cette réplique, j’en aurais ris si je n’avais pas été aussi stressé un instant plus tôt. Comme si toutes l’appréhension que j’avais eu de sa réaction s’était évaporé à l’instant où il avait sorti cette blague.
Du moins je suppose que c’est une blague. Parce que sinon …
Ben je sais pas…  sinon il me prends pour un fou.
Il me traite de fouine.
Un animal allongé et fin, très “cute” et “fluffy”... mais peut être qu’il veut juste faire référence à mes pouvoirs de Wiz Kid comme il le dit si bien. Et même s’il me parle de “faire mes preuves” comme si j’étais en probation, ce n’est que la suite de sa réplique qui me marque.
Il me demande de me relaxer, rajoute la mention  sans aderrall . Et je coule un regard vers lui. J’aime bien qu’il me donne des conseils, c’est comme s’il s'inquiétait.

Ca ne marches pas toujours. Surtout quand je suis seul. Agacé. Ou frustré. Ou n’importe quel autre excès de n’importe quel autre émotion du même genre.


Hier je m’étais concentré sur autre chose, pour que mon esprit oublie les effets d’adderall : L’interaction entre Tayler Et lui.
Ce mec l’avait regardé avec une expression tellement avide, que leurs échange m’avait complètement fait oublier les effets de la pilule. Plus tard dans la soirée, c’est l’eau qui m’avait calmé.
Et tout de suite après … c’est lui qui m’avait … calmé ...aussi ….on va dire.
Je rajoute en me tournant vers lui et prenant une autre gorgé :

Hier, j’ai senti que l’eau pouvait être une bonne alternative aux pilules.  Merci pour ça.

Ouai merci.
Tout ce à quoi je penses maintenant c’est les muscles auxquels j’ai eu droit hier. Et je bois une autre gorgée pour cacher mon sourir. Heureusement que je porte encore mes lunettes solaires parce que je sens que j’ai le regard pétillant de malice.

Il termine son breuvage et me demande pour le mien, je le fini aussi et descends de ma chaise

On commence par qui ?

Je sors mon portable, un stylet, et ouvre mes notes, pour me situer.

Normalement on commence avec Tommy. Lui il m’a l’air assez louche pour mériter notre attention. Parce que t’as beau dire qu’il a des casier judiciaires … je n’ai rien trouvé.

Je scrolle sur mon écran, suivant ses mouvement en relisant l’e-mail que je lui ai envoyé, et en regardant les notes que je m’étais fait moi même

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- Ce que je te dis c'est surtout d'arrêter de stresser pour rien, corrigeais-je, mais j'imagine que ça vient de paire avec ton hyperactivité.

Son trop plein d'énergie habituel, quoi. Mais bon, je suis pas réellement placé pour parler. Je stresse pas facilement, d'accord, mais je m'emporte assez vite. J'apprécie pas quand on essaie de jouer au con avec moi, ma patience est limitée et je suis pas des plus délicats ou des plus sociables, mais bon, chacun son caractère. Je veux pas qu'on me dises comment je dois être, alors j'irai pas lui dire qu'il devrait changer. Surtout si c'est ancrée aussi loin en lui. Sinon, c'est d'essayer de renier une part de soi et ça donne jamais de bons résultats.

- C'est ce qui a toujours mieux fonctionner pour moi, l'informais-je lorsqu'il me remercie.

C'est réellement ce que j'ai trouvé de mieux. La seule chose qui fonctionne à chaque fois. C'est un peu pour ça que ça m'a fait chier de quitter Miami pour aller me coller à Fairbanks. Ça et le fichu plâtre que j'ai dû me coltiner pendant plusieurs mois. Donc long moment sans contact avec de l'eau. On oublie le surf, on oublie la baignade... Encore heureux que j'ai réussi a convaincre ma mère d'arrêter dans une clinique pour qu'on me le change pour un plâtre en fibre de verre! Je me voyais mal essayer de prendre ma douche dans un rest area sans me mouiller le bras!

- De ce que tu as dit, Duff habite chez Tommy, donc techniquement on devrait pouvoir faire d'une pierre deux coups.

En espérant qu'il n'y aie pas vraiment plus de monde. Pas envie d'avoir un comité d'accueil. On se dirige à nouveau vers l'hôtel, mais au lieu de pénétrer dans le hall, j'oblique plutôt vers le stationnement. Côté passager, je débarre la portière, puis la lui ouvre, avant de faire le tour et de faire de même côté conducteur tandis qu'il s'installe. Je tourne la clé dans le contact et fait sortir le camion de son emplacement. Arrivé à la l'embouchure du parking, je finis par boucler ma ceinture, juste avant de nous engager sur la route. Le North Court, je sais où c'est. Le building en question, non, mais le quartier, j'ai une bonne idée.

- Joue encore au copilote, s'il-te-plait, demandais-je au brun. Je ne connais pas les rues par coeur.

***

Après être passé devant le bâtiment, j'ai décidé de laisser le pickup deux coins de rues plus loin. Avant de quitter l'habitacle, je retire ma montre, sort mon portefeuille et ouvre le coffre à gants pour les y planquer.

- Fais la même chose, indiquais-je à Jonathan. Le seul truc de valeur que tu peux garder sur toi c'est ton téléphone.

C'est la seule chose que je lui autorise. Et encore faudra pas qu'il le flashe. Parce qu'en temps normal, je lui aurait dit de l'ajouter à la pile, mais bon, aujourd'hui c'est pas plus grave. Lorsque tous les effets sont rangés, j'y flanque aussi mon trousseau de clés et referme le coffre.

- T'inquiètes, fis-je avant qu'il me crois cinglé. Je pourrai ouvrir même si les portières sont verrouillées. Et y'a que moi qui peut, précisais-je. Tes trucs sont en sûreté.

Je quitte l'habitacle et va le rejoindre de son côté, m'assurant les deux portes sont barrées avant de nous dirigé vers notre "rendez-vous".

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”Let’s get lost”


C’est une bonne journée aujourd’hui. Je ne sais pas pourquoi je le penses maintenant. Mais c’en est une.
Le soleil, la mer, les vagues, Benji, un bon café.
Et plus de mensonges.
Non pas que celui là m'était insupportable. Je dirais plutôt que je l’avais complètement oublié jusqu'à notre conversation présente.
Sauf que… je ne sais pas. Je sens que je suis plus … proche.
Je ne suis plus qu’une personne qui aide Benji à retrouver son passé, un gars qui était le filleul de son père. le fils de son parrain.
Le mec un peu bizarre sur les bords.
J’étais devenu un ami. Ou plutôt, vu que je lui ai parlé d’une grande partie de ma vie, je me sens plus proche. Je sens que peut être… c’est comme s’il me comprends un peu plus avec ces révélations.
Comme quand il me dit que mon stresse doit être plus aggravé par mon hyperactivité. ça prouve qu’il m’a compris. Parce que ça résume a peu prés ce qui m’arrive dans la vie de tous les jours.
Ou alors… comme d'habitude ….je m’imagine des trucs parce que je me parle beaucoup dans ma tête et que je suranalyse les situations.
Je n’ai pas à le faire plus que ça. Je laisse mon esprit travailler en background à trop penser, et je me laisse seulement guider par mon téléphone portable. Servant de copilote à Benji.


***


Une fois la voiture arrêté il se penche à côté de moi. Cette nouvelle proximité n’est pas du tout désagréable. Je sens son odeur quand il met sa montre et son portefeuille dans le coffre devant moi, la même odeur que j’avais senti ce matin au réveil.
Bouger mes pieds pour lui laisser plus de place pour qu’il mette les affaires dans la boite à gant?
Non Pourquoi?
Quand son avant bras frôle ma jambe je ne bouge toujours pas. Quand il se tourne vers moi pour me demander de faire pareil, je m’exécute et pose mes affaires la ou il le demande. Je regarde encore ses gestes quand il y met les clé, qu’il ferme et me demande de sortir.
Sympa le système de sécurité. Je ne sais pas ce qu’il va faire, mais j’ai confiance. Et j’écoute à la lettre ce qu’il me dit.
En partie parce que … j’aime bien qu’il me commande. Une autre partie, plus grande parce que je sais que je serais un handicap si je ne fais pas ce qu’il dit.
Je suis assez intelligent pour savoir quand est ce qu’il fait que je n’écoute plus mon intelligence. Je descend à sa suite, et nous nous dirigeons vers … l’appart de Duff et Tommy.


Le quartier est assez calme, pas celui qu’on aurait associé à un quartier de dealers, ou de gangs. Il n’est ni trop modeste ni assez riche. Les immeubles sont rénové, mais pas dans les standard des nouveaux riches. Je regarde une micro fissure dans le mur de l’escalier qu’on monte, et la suit du doigt.
Arrivé au 3ème étage, je souffle un instant, et remercie le ciel qu’on soit arrivé à destination. Putain de corps qui refuse de se reprendre, mon endurance est celle d’un poussin. Quelques pas dans le couloir, et on arrive à se situer, faut aller à droite, au fond du couloir, pour arriver au bon appartement. Une porte Verte en bois.
Quand Benji tape dessus, je range mon téléphone dans la poche arrière de mon jean. Le haut du corps légèrement tournée à gauche, j’entends plus que je ne le vois, la porte s’ouvrir.
Le temps que je me tourne vers celui qui l’avait fait, je sens un mouvement bizarre, comment un feulement dans l’air et puis …
La douleurs dans ma mâchoire, les deux mains sur mon visage, de belles étoiles devant mes yeux, et un léger tournis ne me laissent pas de doute. J’avais reçu un coup de poing de la silhouette que je voyais devant la porte

TOI !!

Cria cette dernière.
J’ouvre légèrement les yeux, mes mains toujours sur ma mâchoire, la bougeant un peu comme pour la masser. Je comprends à peu près ce qui avait dû se passer.
L’homme… Duff. Se tenait dans l’encadrement de la porte, chancelant, bougeant de droite à gauche. Ivre d'après l’odeur. Il pointe un doigts vers Benji, et se tient l’autre main près de son corps. Celle avec laquelle il m’a frappé… Il voulait “apparemment” atteindre mon ami… Mais je suis la. Aimant à problèmes.

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Passant dans le quartier, je jauge, j'évalue. On est loin de la crasse dans laquelle on vivait à l'époque. C'est pas le bon quartier pour ça. Mais c'est pas encore mon appart à Boston. Ma grosse folie. Je détailles encore un peu les alentours, pose mon regard sur la façade de l'immeuble avant de finalement me décider et d'entrer, m'assurant que Jonathan me suit. Je me serais attendu à être coincé dans un cubicule de verre, mais une dame, sortant, nous a gentiment permis de passer. Suffit de tenir la porte avec un faux faible sourire et nous voici de "charmants jeunes hommes". Pas certains qu'elle sera toujours du même avis après. Parce que je ne crois pas que les questions se poseront dans le calme et la sérénité!

Je monte les marches rapidement, quatre à quatre, jetant un regard sur chaque palier avant d'arrêter au troisième étage tel que le copilote l'a dit. Il souffle un moment et mon regard s'attarde sur sa silhouette. La discussion autour du café me revient en tête. Il a dit avoir été dans le coma pendant trois ans et apparement son corps s'en remet pas trop. Ça prendra du temps j'imagine. Les muscles ont dû fondre à être sans activité pendant aussi longtemps. Même si y'avait quelqu'un pour le bouger une fois de temps en temps, c'est loin d'être la même chose que d'être conscient. Je ne le pousse pas, de toute façon, ça ne lui prends pas vraiment de temps et on est à arpenter les couloirs, suivant ses indications. Faut juste que j'en tienne compte si ça vient à merder.

Une porte verte avec un numéro faussement doré pour identifier. De coups avec le côté du poing et j'attends. J'aurais pu y aller plus doucement et être plus subtil, mais bon. Lorsque la porte ouvre, j'entrevois à peine la silhouette que j'ai un mouvement de côté pour éviter un coup de poing. Duff beugle, mais il a l'air seul ou du moins, il n'y a pas de mouvements derrière lui. Un coup d'oeil rapide vers Jonathan pour m'assurer qu'il va bien et je constate qu'il a l'air un peu sonné. Normal. Mais au moins, il n'est pas à terre, même s'il se tient la mâchoire. Un mouvement en périphérie et je réagis d'instinct. Déviant le nouveau coup de poing, mes doigts se referme sur son poignet et, profitant qu'il s'est débalancé pour frapper, je lui tords le bras vers l'arrière, ma main droite allant crocheter son collet pour lui plaquer le visage contre le cadrage. Quelques fractions de secondes.

- TU RETIRES TES PATTES, LE CONNARD!!! gueule-t-il.
- Et toi, tu baisses d'un ton, répliquais-je froidement, calmement, faisant un peu plus pression.

Il va avoir le rail de la porte étampé au visage s'il continue de s'égosiller, je vous le garanti. Un regard vers Jonathan et je lui fais signe de me suivre : on va aller faire un tour à l'intérieur. Plus discret. Et s'il pouvait fermé la porte, ça serait bien. En espérant qu'il soit correct pour s'y rendre. Je pousse Duff dans l'appart, maintenant son poignet haut dans son dos, bien tordu, et le tenant par le collet.

- SKELTON, TU VAS ME LÂCHER, OUI?!

Je le secoue un peu pour lui montrer que j'ai encore le contrôle.

- Non. Et toi, si tu continues comme ça, t'auras plus trop le loisir de te branler, le menaçais-je, glacial.

Avec lui, j'aurais pas vraiment de scrupule à lui casser le poignet, disons.

- C'est nouveau que tu m'appelles par mon nom, remarquais-je calmement. Toi que ça amusait tellement de m'emmerder en m'appelant Benjamin.

Je garde mon calme. C'est encore la meilleure tactique. Ça permet de mieux analyser, d'être plus efficace. Accessoirement, ça permet peut-être aussi qu'il reste conscient.

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”Good cop/ Bad cop”


Je repenses à l’Email que j’ai envoyé à Benji quelques jours plus tôt. Je l’avais relu hier soir, pendant que je refaisais mes recherches sur Taylor et que je me préparait pour aujourd’hui.
Duff est le petit ami de Christine. Tommy est le meilleur ami slash celui qui s’est fait cassé la gueule par Benji. Slash celui qui n'apparaît dans aucune de mes recherches à part celle que j’ai fait sur Duff. Il a une jolie photo sur un réseau social où il le marque comme son meilleur pote/colocataire.
Pour de la discrétion… heu Duff n’en avait rien à faire. Bref j’ai pu assez facilement les traquer.
Je regarde Benji et sans dire un mot rapproche une chaise de notre “prisonnier”. Le menacer de ne plus le laisser se branler était surement la chose qui le pousserait le plus à répondre à nos questions, mais il risquait surtout de pousser des gémissement ou de proférer des menaces, plutôt que de répondre par la vérité.
Et puis… jouons la : good cop Bad cop.
Je serais le good.
Pendant un tout petit moment (minime) je pensais à Benji en tenue de policier. Il pourrait me mettre les menottes quand il voulait.
Je me reprends secouant légèrement la tête, le regardant faire pour asseoir l’homme qui nous avait ouvert. Et qui m’avait collé un poing dans la gueule.
Celui qui maintenant assis, marmonnait des paroles incohérentes, surement beaucoup trop soul pour tout à fait assimiler ce qui se passait autour de lui. Un peu plus calme peut être parce qu’il avait compris qu’il n’aurait jamais le dessus contre un jeune plus musclé, plus en forme, et surtout plus sobre que lui.

Je ne me branle jamais! On le fait pour moi!

Il regarde Benji, sans vraiment le voir

Comme le faisait ta mère !

Je lève les yeux en l’air, ne sais pas comment Benji va réagir, ne veux pas trop le savoir, étant moi même contre la violence, mais comprenant, plus que tout, combien cet homme avait besoin d’être remis à sa place. Sans un mot, je me retourne vers la porte à côté de moi, ouverte sur une cuisine plutôt bien entretenue, avec des bouteilles vides par ci par là, mais pas de vaisselle sale.
J’y entre et me dirige vers le réfrigérateur, ouvre la porte supérieure et sors un sachet de petit pois.
Depuis le salon j’écoute encore Duff se plaindre, ou parler, on ne sait jamais avec lui.

T’as toujours été un connard Skelton, Tu nous as jamais fait profité de ta fortune alors que ton paternel vaut des centaines de millions …

disait une voix amère.
Je stoppe tout mouvement, même de respirer, est ce qu’il venait d’avouer qu’il savait pour la fortune? Je reste encore debout quelques minutes de plus devant l'intérieur froid de ce congélateur… Non pas frigorifié, ou à cause de ces paroles... ou peut être un mix de ça et d’autre chose :
Derrière le sachet de petits pois, le quelque chose était noir, et complétement pas à sa place, posé sur un paquet de steak surgelé.
Un pistolet.
Sympa la maison, pas trop Baby friendly cela dit.


De retour dans le Salon, je regarde notre “hôte” plus en détail, le visage ravagé par le temps, il avait une expression de mépris que la quantité d’alcool dans le sang semblait creuser profondément dans son visage

Ta ramené ta bitch ?

dit il en me pointant du menton
Heu non … malheureusement. répondis je dans ma tête.
Lentement j’avance vers la pièce, le sachet de petit pois posé sur mon menton, je suis la scène sans intervenir, je ne suis la que pour regarder. Je n’agirais que si la situation le demande…

Qu’est ce qui t'amène dans notre quartier Benjamin

Il fit exprès de prononcer le “surnom” que Benji avait avoué détester un peu plus tôt. Son sourir était aussi laid que jaune… Jaune la couleur: ses dents l’étaient.

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Voulant éviter de faire une scène dans le couloir, je pousse Duff dans l’appart pendant qu’il me beugle de le lâcher. Compte pas là-dessus, mec! Tirant une chaise du bout du pied, je l’y fais choire sans délicatesse aucune, appuyant même un peu plus pour lui faire mal au poignet. Vieille connaissance oblige. Fouillant dans mes poches arrières, je récupère des attaches autobloquantes et les passe autour de ses poignets et du dossier de la chaise. J’ai toujours ce genre de trucs dans mes outils, mais normalement, c’est pas pour être utilisé sur un humain. Sauf que là c’est pratique. Un dernier coup sec pour bien serrer et le coincer les bras dans le dos, attaché au dossier, je soupire à sa réplique. Pauvre con, va.

- Même ça, t’es pas capable de le faire tout seul, fis-je avec un sourire en coin, lui tapotant la joue comme si je compatissais.

Pathétique. Et ridicule. Je tique lorsqu’il parle de ma mère. Et il rit l’imbécile! Un instant, je me force pour l'accompagner dans son rire. Je ris jaune et il le test assez vite : je lui décoche un coup de poing. Un direct, du gauche. Oses répéter, mec! Oses seulement! Ma mère a eu plusieurs mecs dans sa vie et je suis loin de cautionner toutes ses relations. Sauf qu’elle mène sa vie comme elle l’entends et a assez jugeote encore pour savoir quand elle doit se sortir du guêpier dans lequel elle s’est fourré. Qui plus est, elle m’a élevé. Seule. Alors, respect. Et une larve comme lui… je ne considère pas qu’il aie même le droit de prononcer son prénom. Je ne le lui donne pas. Je me penche pour avoir les yeux à son niveau, les mains sur mes genoux comme un appui, et m’adresse à lui assez bas pour qu’il n’y aie que lui qui m’entende, je n’ai pas besoin que Jonathan sache ça.

- Parle encore une fois de Christine et je te garantie c’est pas parce que t’auras la main brisée que tu pourras plus te branler. Et y’aura personne d’autre qui pourra le faire à ta place non plus. Oublie jamais que j’ai appris à chasser et dépecer, lui confiais-je.

C’est gore, je sais. Et je vois le message cheminer au ralenti jusqu’à son cerveau imbibé et arriéré. Lorsque les connections se font enfin et que la lumière s’allume, il me fixe semblant chercher si je déconne ou si je suis sérieux. Je me contente de soutenir son regard. Je suis calme et froid, limite détaché dans mon attitude et je vois que ça commence à l’affecter. Il ne doute plus que j’arriverai à mettre ma menace à exécution s’il venait encore à se l’ouvrir sur ma mère. Tant mieux! Le message est passé. Je ne le ferait pas. C’est particulièrement dégueulasse et cruel. Qui plus est, je suis pas un psychopathe. Mais si l’autre peut continuer à croire que j’en serais capable, ça fait bien mon affaire.

Je me redresse, le fixant encore un moment avant de me détourner pour aller voir ce que fait Jonathan. À peine j’ai fait un pas qu’il s’égosille. Ouais, ouais, je suis un connard et… Je stoppe mes mouvements et me tourne pour le regarder à nouveau. Eh ben! Pas besoin de poser trop de questions pour avoir des réponses! La piste de Jonathan et mes déductions étaient bonnes apparement. Charmant. Et assez étonnant, je dois le reconnaître. Je reviens sur mes pas, voulant le questionner davantage, mais l’arrivée du brun dans la pièce détourne son attention. Il se l'ouvre encore. Je passe ma langue sur mes lèvres, ferme les yeux une seconde. Le poing part tout seul.

- Faut vraiment que t’apprennes à dialoguer correctement, commentais-je. Répètes un truc du genre et je recommence jusqu’à ce que ça s’imprime dans le peu de cervelle que tu peux avoir.

Déjà qu’il saigne du nez… il crache d’ailleurs par terre, un jet teinté rouge. Il a pas perdu ses bonnes vieilles habitudes, tiens! Il lève vers moi son regard, tentant une nouvelle fois de me provoquer. En réponse, je lui files une claque en arrière de la tête. Sèche et puissante. Puis, nonchalamment, je vais me poser sur le bord d’un meuble, à un pas ou deux de lui, les bras lâchement croisé.

- Tu peux croire que c’est ta pomme qui m’a fait revenir à Miami? Ça va t’enfler la tête, pas vrai? demandais-je sur le ton de la conversation, me foutant de sa gueule au passage. Plus sérieusement Duff… Tu sais quoi de mon père? le questionnais-je, redevenant froid et sérieux.

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”Good cop/ Bad cop”


Je déteste la violence, aussi quand le premier coup de poing s’abat sur la joue de monsieur Duff, j’ai le réflexe de fermer les yeux.
Je m’empêche, cependant, de faire ma grimace habituelle, et me dit que ce n’est rien, qu’il le mérite, qu’il m’avait traité de Bitch, qu’il avait traité la mère de Benji très mal, qu’il faisait partie des méchants.
Tant de qualificatifs pour me convaincre qu’il devrait être remis à sa place et que de toute façon il avait fait de même pour moi 5 minutes plus tôt.
Je m’adosse au chambranle de l’entrée au Salon, un tout petit peu plus loin de cet homme que mon ami.
Mon emplacement me permettait de voir la situation avec assez de recul pour peut être remarquer des détails que le bad cop ne verrais pas. Je pouvais aussi suivre leur échange en me massant la mâchoire avec le sachet de petits pois… me faisant oublier par le prisonnier.
Qu’il croit qu’il n’est là qu’avec Benji, qu’il oublie jusqu'à ma présence…

Tu viens pour moi ? Trop d’honneur…

Il est aussi sarcastique que Benji. Perds beaucoup trop vite son sens de l’humour quand il relève la tête vers l’autre brun, comme s’il venait de se rendre compte d’un truc qui le calme instantanément...Ou plutôt...l’effraie vu qu’il repose les yeux quelque part loin de ceux inquisiteurs de Benji, regarde par terre et continue pour lui même, plus que pour nous. D’une petite voix amère

Ouai ta mère n’a jamais partagé, elle pensait pas que le loyer que je payais j’en avais besoin pour faire des affaires, elle aurait pu demander à ton paternel et d’un claquement de doigts on aurait eu une fortune

Il renifle dégouté

Mais non elle m’a jamais dit d'où tu venais… jamais parlé de « Fred et ses millions ». Elle a juste posé ses valises et joué les put…

Il a un regard furtif vers benji et se reprends.

… les sangsues.  Sans nous faire profiter…

La rage de cette dernière déclaration se reflète dans ses yeux quand il les ramène vers ceux de mon ami.

Je l’ai pris chez moi! j’l’ai traité comme une princesse ! et elle tout ce qu’elle trouves à faire c’est me mentir… et fuir ! Je serais d’venu riche si elle m’avait prêté un peu d’sa fortune, je n’avais besoin que d’un petit prêt pour mes placements… Mais Christine … elle disait qu’elle n’avait rien … TOI t’en avais !

Le sang coule encore sur son visage, ses paroles n’ont pas beaucoup de sens, il ne réponds pas à la question, mais s’en approche. Effleure la surface.

Et toi p’tit con! T’as jamais partagé !

Ce reproche était lancé avec tellement de haine…

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Appuyé sur un meuble, genre de buffet ou n'importe, dans le salon chez Tommy, je questionne l'ex de ma mère, préalablement attaché sur une chaise. Je veux savoir ce qu'il sait sur mon père. Et maintenant, avec ce qu'il a déjà dit, c'est pas comme s'il pouvait prétendre qu'il est pas au courant de rien. Assez intelligent pour comprendre qu'il vaut mieux qu'il parle, il finit par le faire. Une dernière braverie à mon égard, mais mes prunelles croisant les siennes, il change de ton et commence. On ne se souvient certainement pas de la même version de l'histoire. Mais vu ce qui se passait à cette époque, c'était assez normal.

- Elle y pensait pas plus que, toi, t'as jamais réellement réalisé que si t'arrivais à te droguer c'était parce que ma mère y passait ses paies et que c'était ses connaissances qui te filait de la cam moins cher, lui rappelais-je. Pas plus que tu sembles te souvenir que si y'avait de quoi à bouffer dans le frigo et ta si précieuse bière à boire, c'est parce que c'est moi qui ramenait du blé à l'appartement, ajoutais-je un peu plus sèchement. Tes comptes d'électricité c'est moi qui les payait la moitié du temps, imbécile.

Les comptes d'électricités, un part de loyer, de la dope, de la bière, j'en passe et des meilleurs. C'est moi qui allait faire les courses, moi qui ramenait les toxicos à l'hosto quand ça devenait trop dangereux, moi qui ramassait le bordel à tous les matins après que le party aie été fait toute la nuit, moi qui trouvait des étrangers ou étrangères dans mon lit si j'avais le malheur de m'absenter une nuit parce qu'il était trop fini pour contenir ses "invités", moi qui jouait au videur quand ça devenait trop houleux, et plus encore. Lui m'a jamais rien demandé - c'est évident que j'aurais jamais dit oui - ma mère si par contre. Et comme, elle, je peux rarement lui refuser quelque chose, bah j'étais rendu à un cumulatif de trois boulots pour tout payer et réussir à mettre un peu de côté. Mais c'est pas pour me plaindre. Je suis habitué, ça me dérange pas. Depuis que je bosse, j'ai toujours cumulé. Ça me faisait de quoi à faire. Ça nous permettait de vivre. Y'a pas de mal. Il a juste une mémoire qui occulte ce qui ne l'intéresse pas. Qui n'est pas son nombril. Mais vu le mec, l'inverse aurait été étonnant.

Il continue sur sa lancée, arguant que ma mère aurait pu demander à mon père de l'aider et qu'en un claquement de doigts, ça aurait réglé. Je crois pas non. Considérant que ma mère lui a fait croire à ma mort, je sais pas si Frederick aurait voulu revoir Christine. Ou l'aider. Remarque que je l'ai pas connu… Ça aurait peut-être été surprenant. J'en sais rien. Et je le crois quand il dit que ma mère lui a jamais dit d'où je venais. Si moi, je le savais pas, pourquoi lui l'aurait su? Mais qu'il gueule parce qu'elle lui a menti… Mec, elle a menti à tout le monde, toute sa vie, c'est pas pour ta queue que ça aurait changé! Il parle encore et je l'enligne de travers. Choisis bien tes mots, grand con. Comme s'il m'avait entendu penser, il me coule un regard et se reprend, changeant le "pute" qui allait sortir pour "sangsue". Mieux. Sans pour autant être totalement acceptable. Sauf que si je lui en colle une nouvelle, il va arrêter de jacasser. Et il a l'air bien parti pour le moment, alors ce serait dommage de gaspiller. Au pire, je lui ferai un récapitulatif à la fin de l'entrevue.

- On a pas le même façon de voir les princesses, Duff, commentais-je alors qu'il gueule encore que je ne suis qu'un con égoïste. Si ça avait été le cas, c'est toi qui serait intervenu quand Stew a voulu lui flanquer une dérouillée parce qu'il arrivait pas a avoir le dessus sur l'autre mec avec qui il s'était engueulé. Mais non, toi t'es resté le cul sur ton divan et c'est moi qui a sorti Stew de l'appart. Parce que t'aurais pas risqué ta pomme contre ton grand pote Tommy et sa famille. Pas pour ta "princesse". Pas pour personne. Les seules raisons qui te font bouger dans ce monde, c'est ton propre nombril et le fric.

Pour jouer à l'appât, parce que je sais qu'il aura pas la langue aussi bien pendue encore longtemps, je sors de poche de gauche de mon jeans une liasse entourée d'un élastique. Que des Franklin. De quoi le faire saliver. Ça n'entre pas dans mon portefeuille, même si je le voulais, mais j'ai fait exprès de le garder avec moi. J'ai toujours du cash sur moi, mais là, j'ai retiré une somme plus important que ce que j'ai l'habitude - le gratte-papier va peut-être m'en faire la morale - parce que je sais que Duff fonctionne à l'argent. Et là, ça représente beaucoup, plusieurs mois de salaire pour lui, c'est certain.

- Si t'en veux, du fric, Duff, fis-je en agitant la liasse, crâche toute l'histoire.

Il le fera. J'en suis certain. Parce qu'il pensera surement que ça serait un bon start up pour ses investissements qui lui ont jamais rapporté. Ça changera probablement rien, puisque ça partira en fumée aussi vite que le reste, mais, rendu là, c'est pas mon problème.

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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA
 


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► Waves of the past


”Good cop/ Bad cop”


L’appartement 17 de monsieur Duff ici attaché, était l’un de ceux à l’architecture purement américaine. Ceux qu’on voyait dans les films et qui nous dépeignait la vie d’une famille modeste.
La porte ouvrait sur un couloir, pas très long. Une porte à gauche, certainement celle d’une chambre et une porte de placard à droite. Le couloir finit en ouvrant dans la pièce centrale, carré, composé « virtuellement » de deux parties : Le salon, et la salle a manger.
Les murs ont beau être blanc, les meubles relativement neuf, on y ressent un certain cachet « old school » : le canapé beige et les fauteuils qui vont avec, la table basse avec des journaux dessus … Des bouteilles aussi. Des canettes ici ou là, un cendrier qui devait être vidé.
Et la table de souper avec ses chaises, dont l’une sur laquelle Duff a été installé sans grand ménagement.
A côté de moi se trouvait la porte de la cuisine, et au fond de la pièce 2 portes, surement une deuxième chambre et une salle de bain.
Je me tenais dans un coin de la pièce regardant Duff attaché au centre, et Benji penché devant lui.
Je suis la conversation de plus en plus intrigué, portant le sachet de petits pois sur mon mentons, juste pour avoir quelque chose à faire. Je reste cependant un instant immobile quand j’écoute la réponse de Benji.
Il … il était celui qui dépensait de l’argent sur les copains de sa mère? Sa mére dépensait de l’argent sur ses copains?
Je ne comprenait absolument pas pourquoi elle acceptait une telle situation. Merde ! Oncle Fred n’aurait jamais pu être aussi … repoussant pour qu’elle le fuit et accepte de vivre ce genre de vie.
Je vois l’échange qui se passe entre eux, et écoute pour la première fois la vrai histoire de la main cassé de Benji.
Je le regarde.
Ne dis rien, ne penses rien pour ainsi dire. ça ne me surprends pas de lui qu’il défende sa mère et ses copines. Alors je me tait encore et je regarde.


Le coup d’oeil mauvais que Duff lui renvoie me glace un instant

Heureusement que j’ai mon grand pote Tommy

commence t il en répétant la même expression que l’autre brun avait dit un instant plus tôt

Si tu ne l'avais pas aussi violemment frappé, nous aurions peut être jamais su qui t’étais.

Je m'arrête de respirer.
Benji sort de sa poche une liasse de billets. Et je comprends vite ou il voulait en venir. Rien ne vaut mieux pour la pêche en gros qu’un gros appât .
Parle !
Ordonnais je dans mon fort intérieur. Je sent ma curiosité à son paroxysme. qu’est ce qu’il voulait dire par “nous aurions jamais su qui j'étais”.
Le prisonnier s'arrête lui même de respirer, regardant l’argent sur la table. Je vois les rouages de son esprit s’engrener … Il se lèche les lèvres, il va accepter.

Quoi tu le sais pas?

Mais il le fera avec du sarcasme.
Oui je le vois dans son expression maintenant. Il s’est rendu compte qu’il était en possession de quelque chose d’une grande valeur

Ta môman te l’a pas dit n’est ce pas?

Il savait que non. Que Benji était encore plus au courant des agissement de sa mère que je l'étais moi même qui ne l’ai jamais rencontré.
Et tel un chat jouant avec une sourie, il n’allait pas lâcher le morceau de si tôt.

Elle ne t’as pas raconté ce qu’elle a fait cette nuit la?

Demande t il encore. Avec un “très” “grand” sourir

Elle t’as pas dit ce qu’elle à fait quand Tommy à voulu porter plainte contre toi ?

Il émet un petit rire proche du grognement

Sacré Christine toujours avec ses surprises …

Il ne racontait pas tout ! je regarde le dos de Benji, je veux le lui dire, mais je ne veux surtout pas que l’attention de Duff se mette sur moi, il faut que Benji continue à le questionner … qu’est ce que Christine avait fait?
Il n’a pas à le faire. Les yeux de Duff se reposent sur la liasse de billet, et il vomit les dernières paroles.

Quand un mec en costume est venu nous voir pour nous “Payer” notre silence comme tu viens de le faire pour que je parles… on a commencé à nous poser des questions…


DEV NERD GIRL

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