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Waves of Past

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JONATHAN & BENJI

► WAVES OF PAST
The wind blew strongly and made high waves

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La douche m'a un peu réveillé, mais elle m'a surtout débarrasser de l'odeur de chlore qui me collait à la peau. Rapidement habillé, je descends par la cage d'escalier et va attendre Jonathan dans le lobby. J'ai pris ma montre, mais quand on descendra dans le North Court, elle ira se planqué dans la boite à gant, pareil pour le portefeuille. Pas que ce soit un quartier mal famé, simplement que le moins de truc qu'on porte, le moins y'a de chance qu'on essaie de nous le taxer. Ouais, d'accord, je paranoïe peut-être un peu, juste que j'ai déjà vu plus d'une fois. J'ai défendu quelques fois aussi. Et stupidement, les conneries du genre, c'est souvent celle qui tourne le plus mal.

Je finis par voir la silhouette de Jonathan sortir de l'ascenseur. C'est bien, j'ai pas réellement attendu. Passant une main dans mes cheveux encore humide, je lui retourne son salut d'un signe de ma main libre.

- Nah, déclinais-je quand il me propose d'aller manger au même resto. Choisis autre part.

J'ai pas envie de me retrouver nez à nez avec le guitariste encore. Hier, j'ai enduré de me faire gribouiller dessus parce que ça pouvait être utile, mais pas question de recommencer l'expérience aujourd'hui. Je prends pas contact avec ceux que j'ai quitté. Normalement, je remets même pas les pieds où j'ai déjà habité. Là c'est exceptionnel. Mais ça change pas le principe que je reprends pas plus contact. Déjà que ça me fait pas particulièrement plaisir qu'il sache que je suis ici - même si je vais m'en foutre après notre interrogatoire. Ça reste que là, j'ai pas envie de le croiser, alors on va ailleurs. Où? Ça je m'en fous, mais pas au bistro d'hier. Je laisse au brun le soin de choisir. Une main dans son dos, je le guide d'une poussée vers la sortie, enfilant mes lunettes avant de me planter les mains dans les poches.

- Lead the way, je te suis, affirmais-je.

Je veux pas me casser la tête. Et, mine de rien, je suis pas super difficile niveau bouffe, alors ça devrait aller.

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”Let’s get lost ”


Il ne veut pas qu’on retourne au bistrot d’hier. Il est assez abrupte quand il le dit, et me demande de choisir autre chose. ça me fait rire intérieurement, qu’il dise : Lead the way, mais qu’en fin de compte c’est lui qui me pousse, une main dans le dos.
Mon analyse de sa personne, m’a dès le début fait comprendre qu’il était le genre solitaire, calme, posé, précis, sportif vu les muscles que j’ai vu à la piscine … avec de bons réflexes maintenant que je me rappelle comment il m’avait tenu hier quand j’étais tombé, mais aussi comment il avait réagi ce matin, me prenant la main quand j’ai essayé d’atteindre son téléphone.
A croire qu’il était éveillé pendant tout ce temps.
J’ai aussi remarqué qu’il était un… alpha. Celui qu’on se devait de suivre parce qu’il imposait le respect. Pas qu’il le faisait de façon consciente, il n’oblige pas les gens à le suivre… il dégage juste ce sentiment de … je ne sais pas.
Je perds le fil de mes propres pensée quand on se retrouve devant un carrefour et qu’on doit traverser la rue.

Tu veux essayer celui la ?

Demandais je en montrant le café de l’autre côté de la rue.
Il semblait assez beau vu d’ici, quelques tables hautes étaient placé du côté de la mer. Ca devait avoir une jolie vue.
Je le regarde debout à côté de moi, et passe une minute de trop à le fixer. Les cheveux séchant au vent, un pull gris, et un pantalon, on ne dirait pas l'héritier fraîchement riche de Frédérique Skelton. C’est peut être le plus étonnant chez lui.  
D'après mes recherches, il a passé son temps à voyager d’un endroit à l’autre, d'après lui, la raison est que sa mère, parano, ne voulait pas rester dans un seul endroit plus qu’une certaine période.
Après avoir eu la liste de ses fréquentations, je me rends compte que j’aurais du avoir peur de lui… n’avait il passé des années à fréquenter les maquereau, dealeurs de drogue, les arnaqueurs et autres gens tout aussi peu recommandables ?
Heureusement que je ne choisis pas les gens d'après ce qu’ils paraissent, mais ce que je ressens.
Je ne penses pas avoir besoin de faire une description sur ce que je ressens pour lui. Et puis … oui le côté mystérieux et bad boy rajoute beaucoup à mon “attirance” pour lui.

On s’installe à l’une des tables hautes dans la terrasse, après avoir choisi nos cafés : Moka au chocolat blanc pour moi.
Quelqu’un me tape sur l’épaule, je me retourne, cigarette au bec il me demande d’un geste si j’ai un briquet. Je lui réponds que non et retourne à mon ami

Je fumais avant, apparement.

C’était sortit tout seul. Une information que mon docteur m’avait dit sur moi, et dont je ne me rappelle pas, je ne ressentais même plus le besoin de le faire… Après 3 ans dans le coma.

DEV NERD GIRL

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Il me propose le resto d'hier, mais non merci. N'importe quoi d'autre, je le laisse choisir. Relax encore ce matin, je cale mes pas aux siens et je le laisse déambuler comme bon lui semble. Dans un coin de ma tête, j'essaie de rassembler tout ce que je sais sur Duff, les Barrow et les autres qui envahissait souvent le salon de notre appartement. Tous les soirs ou presque. Y'avait des quotidiens, des hebdos et aussi ceux que j'appelle les saisonniers. Ceux qui collent parce qu'ils ont pas d'autres endroits où aller jusqu'à ce qu'ils refassent une conneries et retourne en taule pour un temps indéterminés. Une saison d'un côté des barreaux, une saison de l'autre.

On arrête à un carrefour et à la suggestion de Jonathan, j'hausse les épaules, fait un faible hochement de tête.

- Ouais, ça me va.

Vu sur l'océan, c'est sur que ça me va. Mon regard s'y attarde d'ailleurs plus on s'approche. Si je vais pas y faire un tour d'ici demain matin, je vais devenir dingue. On commande et s'installe. Un café colombien, noir, simple. Auquel je finirai probablement par mettre un sucre et un lait. Le coude sur la table, le menton appuyé dans ma paume, je fixe encore les vagues. Elles me calment autant qu'elles m'appellent présentement. Mais c'est encore supportables. À cette heure-ci les plages commencent à trop se remplir pour que ce soit véritablement agréable.

Lorsqu'un mec tape sur l'épaule du brun je tourne la tête et fixe l'échange, un peu plus aux aguets, mais il part sans rien de plus. Par défaut, mon regard se porte à nouveau vers les crêtes blanches, mais je tique sur ce que Jonathan me dit et reviens vers lui.

- Apparemment? répétais-je en haussant un sourcil. C'est quoi, on te collais une réputation de fumeur, mais t'y touchais pas?

Parce que, normalement tu le sais quand tu fumes. C'est dur de nier quand t'as un cigarette au bec. Ou de ce que j'en sais, le besoin se fait sentir assez vite.

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”Let’s get lost ”


Pourquoi fallait il que je dises ça ?
Je me sent tellement à l’aise dans ce cadre que je me met à blablatter. Disons aussi que j’ai l’impression de tellement savoir sur lui, mais qu’il ne sait rien sur moi. C’est comme si je l’avais stalk comme un pervers détraqué.
Alors que je lui dise pour mon amnésie ne sera pas vraiment une mauvaise chose. Il faut bien qu’on fasse connaissance autre part que : moi faisant des recherches sur lui. Et lui … ben je sais pas à part mon père qui lui à dit qu’Oncle Fred était mon parrain, à part ce qu’il sait sur mes pouvoirs informatiques, et ce que je lui ai avoué hier sur mon hyperactivité, et les pilules magiques … je suis même pas sur qu’il sache que j’étudie à Harvard.
Je prends une gorgé de mon café, et me tourne vers lui, tantôt concentré sur les vagues.

J’ai eu un accident ou j’ai perdu la mémoire, pour 3 ans.

Je m’installe sur la haute chaise mise à disposition et continue

C’est après un coma de 3 ans que je me suis réveillé, Ya … genre 3 ou 4 mois.

Vous savez … quand vous racontez une histoire assez souvent, elle n’est plus aussi difficile à expliquer.

L’accident s’est passé à Harvard… Tu sais les explosions de Janvier 2013.

C’est comme si je racontais un résumé à l’arrière d’un livre, ou le trailer d’un film

Je me rappel plus les années passées la bas, alors je sais pas vraiment si je fumais… Du moins je ne crois pas que mon docteur me mentait, donc  « apparemment », je fumais.


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J'ai fait une suggestion quant à son "apparemment, je fumais", mais au final, j'étais loin du compte. Perte de mémoire. Sévère. Ça ne semble pas trop le déranger de me raconter tout ça. Ça fait combien de fois qu'il le répète? Parce qu'il a l'air plus à l'aise que lorsqu'il m'a parlé de son hyperactivité et de sa médicamentation. Lorsqu'il précise que le tout s'est passé durant les explosions de janvier 2013, le coin de mes lèvres se retroussent légèrement.

- J'étais loin de Cambridge à cette époque, lui rappelais-je tranquillement. Mais j'en ai entendu parler, ajoutais-je en hochant la tête.

Comment ne pas en avoir entendu parler, ça a secoué une partie du pays comme nouvelle. Alors forcément, même des années après, les gens en parlent. Lui, ce qui lui est arrivé par contre… J'écoute ce qu'il m'en raconte, prenant une gorgée de café et le regarde un instant. Ça doit être le bordel. Avoir l'impression qu'on a des années en moins. Se réveiller alors que la terre a continué de tourner.

- Et tu vies bien avec les "apparement"? le questionnais-je.

Parce que ça doit pleuvoir. Tout le monde autour de lui doit essayer de lui dire comment il était, ce qu'il faisait, ce qu'il devrait donc faire…

- Je déteste qu'on me dises comment je devrais me comporter. C'est l'un des raisons pourquoi Edouard et moi, on s'entendra jamais.

Je devrais être comme mon père, je devrais suivre la lignée, je devrais pas ressembler à ma mère, je devrais pas l'avoir fréquenté, je devrais pas avoir un passé, je devrais pas exister… En gros, pour le gratte-papier, mon existence ne sera jamais une bonne chose. Ça aurait peut-être été différent si j'avais grandi avec mon père. Son point de vue aurait peut-être changé. Mais avec des "si" on refait le monde.

- Ça doit être un vrai calvaire… laissais-je tomber en soupirant.

Chacun son bordel, le mien est pas mieux qu'un autre, pas plus triste. Et là, je découvre une partie de celui de Jonathan. Différent. Et pourtant, c'est une vague impression familière. Ou c'est moi qui fait des associations étranges.

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”Let’s get lost ”


Les bombardements tout le monde s’en rappelle bien sure. Benji n’échappe pas à la régle, même si d'après les dates … ben non il était même pas près de Cambridge.
Me rappelant cette partie de notre relation, la partie “recherche”, un souvenir récent remonte à la surface, et je le garde dans un coins de ma mémoire, afin d’écouter mon ami parler. Il me demande si je vis avec les “apparement” Et bizarrement ma réponse est :

Non… Enfin pas beaucoup. J’ai rencontré plein de personnes au summer camp cet été, c’était l’idée du doc’ que nous allions tous passer notre été avec les riches élèves de Harvard, et ceux qui ont pu y aller. Son idée était que je rencontre plein de monde qui pouvaient être susceptible de me rafraichir la mémoire.

Je me tais un instant pour reprendre

J’y ai rencontré mon ancienne colocataire, et mon ex copine… deux personnes qui ne m’avait pas oublié mais dont mère ne m’a jamais parlé. Faut dire que tout ce qu’elle sait de cette époque c’est que j’étais Eliot.. Je penses pas que je lui aurais dit plus que ça à cette époque.

Je le regarde, pendant qu’il me parle d’Edouard, le mec que je déteste sans jamais l’avoir vu. Comme si à chaque fois qu’on l’évoque de lui j’ai un frisson de dégoût qui me parcourt l’échine.
Savoir qu’il demande a Benji d’être ce qu’il n’est pas, est tout à fait normal. C’est à peu près ce que ma mère m’a toujours demandé de faire… alors je connais son sentiment. C’est donc sans le préméditer que je pose ma main à côté de la sienne. Quand je m’en rends compte je la laisse ainsi, un peu plus loins que je l’aurais voulu, mais la …

Il finit par me plaindre et je déteste ça.
Parce que la chose dont je me suis rappelé et que j’ai gardé dans une partie de mon crâne plus tôt dans la conversation, redevient de plus en plus présente et envahissante dans mon esprit .
Je devrais le lui dire

Tu sais que … en fait je suis désolé parce que je t’ai un peu menti … la première fois qu’on s’est rencontré.

Voilà c’est lâché, mieux vaut jouer la franchise. J’aime bien la franchise, c’est moins fatiguant.

DEV NERD GIRL

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Non. Sans surprise, je l'entends dire que c'est pas top de vivre avec les "apparemment" que tout le monde lui lance. Il me raconte l'immersion qu'il a fait durant l'été. L'idée du doc. Côtoyer ses pairs pour que les souvenirs fusent. L'idée est pas bête. Et j'imagine que le Summer Camp d'Harvard, c'était l'un des meilleurs plans à ce moment de l'année. On y a été avec Beth aussi. D'ailleurs, c'est de là qu'on tient notre rencontre. En arrivant là-bas, je connaissais sensiblement que ma coloc, et j'en ressort avec un bout de famille. Weird things. Lui a rencontré une coloc et son ex. Lorsqu'il affirme que sa mère ne connaisse aucunes des deux filles, j'ai un sourire en coin.

- Si tu crois que ma mère a déjà rencontré de mes fréquentations… commentais-je en étouffant un léger rire dans ma tasse.

Dans le genre ridicule… Taylor pensait - et semble encore plus ou moins le penser d'ailleurs - que Christine c'était ma femme, même si j'ai eu beau lui répéter cent fois que c'était ma mère. Alors ça donne une bonne idée qu'il l'a jamais rencontré! Et pour les autres, c'est pas vraiment mieux. Y'a à peu près juste Rebecca qu'elle a rencontrer. L'habitude aussi de ne pas ramener ceux ou celles que fréquentait dans les lieux où j'ai vécu. Histoire de ne pas leur causer d'ennuis non plus. La vie avec ma mère, c'était de vivre entouré de toxicos, alors comment je suis censé avoir l'air et me comporter comme un hériter de la haute? C'est un peu ce qu'on me reproche, de ne pas me conduire comme je le devrais supposément, alors que je n'en connais rien. J'imagine que c'est un peu ce que ça que Jonathan doit vivre. À échelle plus ou moins comparable.

Un instant, je suis distrait par un groupe de surfeuses que je vois passer du coin de l'oeil et détourne le regard. Mais allez savoir si, de dos, c'est quelqu'un que je connais. Aucune des planches ne vient sonner une cloche dans mon esprit. D'ailleurs, elles semblent toutes trop neuves. Maillots agencés. C'est pas de vraies : ces filles-là ne viennent que pour s'attirer des mecs. Tant pis. Je fixe mon attention sur Jonathan lorsqu'il parle à nouveau, m'avouant m'avoir menti. Je penche légèrement la tête sur le côté, attentif.

- Tu m'as menti sur quoi? demandais-je calmement.

Tu t'appelles pas Lynch et t'as engagé un acteur pour jouer ton père? Tout ce qui a pu être dit sur l'histoire de Frederick, j'ai pas de grande chance de savoir, alors crache le morceau, ça sera déjà ça.

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”Let’s get lost ”


Une nouvelle gorgé de café me réveille un peu plus, je ne détourne pas les yeux quand il cite sa mère, la comparant à la mienne. Ou plutôt comparant   leurs connaissances de nos vies respectives. Pour ma part je ne pouvais rien dire quant aux années perdues, je sais seulement que quand j’étais conscient, je ne lui racontais pas ce que je faisais les Week End à Londres. Qu’elle ne connaît pas mes amis du temps ou j’étais au théâtre, ni ce que je pensais vraiment, sur à peu près tous        les sujets.
C’est donc logique qu’elle ne sache rien sur moi à Harvard. Dommage que personne d’autre ne semble savoir non plus.

L’attention de Benji est distraite un instant, je suis son regard et lève les yeux au ciel en voyant le groupe qu’il regardait.
J’ai compris. Je sais. Il apprécie filles et garçons confondus, je l’ai compris dés que j’ai fais des recherches sur ses fréquentations et que j’ai vu Tayler après …
Moi aussi peut être … quand je me rappel Aurora.  Alors pourquoi est ce que le fait qu’il les suive du regard me fait autant chier ?

Je me rappelle de ma décision, franchise, et puis j’ai envie qu’il reporte son attention sur moi. Même si ce n’est pas la raison première de ma confessions :

C’est pas trop un grand mensonge, c’est genre…

Je soupire. Préparer une phrase, prononcer la phrase. Respire.

Tu te rappelle de notre première rencontre ? A l’hôtel… La ou j’ai agit bizarrement au début

Je parles de mon jeu d’acteur , en costume, incarnant le rôle de « Monsieur Lynch »

Je te connaissais pas, je pensais que t’étais juste la pour nous ramener des papiers, et j’avais été dans cette chambre pour les 2 ou 3 semaines qui avaient précédé. Genre… j’étais bored, je voulais jouer, j’ai fait comme mon père, comme si j’étais un héritier pédant et imbu de lui même…

Je le regrette la tout de suite. Je le regrette tellement. J’aurais peut être pas du en parler, mais bon quand je commence à expliquer… je ne m’arrête pas.

C’était que le début. Parce que quand tu t’es présenté … J’ai eu un flash

Je me rappelle du souvenir et le ressort tel qu’il est. Il doit savoir

 Je me suis rappelé de quelque chose de mon passe oublié. Un souvenir des années que j’ai perdu.. ça ne m’arrive pas souvent, des fois c’est moins nette que d’autres. Je peux me voir faire une action, revivre une scéne ou seulement avoir des impressions, me rappeler de prénoms… Ce jour la, j’ai revécu la scéne.

Je pose les coudes sur la table et continue, transformant au fur et à mesure mes pensées en mots.

Je sais que je t’ai dit que … c’est ton père qui m’a parlé de toi… Ce n’est pas le cas . L’histoire c’est que … En vrai, J’ai juste assisté à une conversation entre Oncle Fred et mon père. Je crois même que de la ou je me tenais … j’espionnais la conversation.

Autant tout avouer pour qu’il comprenne

Et si je t’ai convaincu de chercher la lettre c’est qu’en fait…. Comment dire… Quand ils parlaient j’ai eu l’impression qu’Oncle Fred ne DEVAIT pas te contacter. Qu’il y avait des contraintes sur ça. Voilà pourquoi il n’a pas pris contact avec toi. Mon pére lui expliquait qu’il ne lui restait pas beaucoup de temps et qu’il devrais… je sais pas. Oncle Fred l’a interrompu, et à dit « Ce que je devrais faire n’a rien à voir avec ce que je veux faire » ça m’avait intrigué…

Je lui expliquerais plus s’il le demande, je ne sais pas si j’ai été totalement clair. Et il doit avoir plein de questions à poser.

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Il m'avoue m'avoir menti, mais n'en rajoute pas plus, semblant attendre une sentence ou je sais pas quoi. J'ai aucune idée de quoi il parle, outre que ça date de notre première rencontre. Alors je demande. J'aime pas l'idée, mais y'a bien des trucs qu'il aurait pu me sortir et que j'aurais pu croire. Je connais rien de mon père ou presque. Et avec toute la difficulté que j'ai à entretenir une conversation avec Edouard, j'aurais même pas pu avoir confirmation de la moitié des trucs.

Il m'explique, dit qu'il a agit bizarrement lorsqu'on s'est rencontré. T'as pas agit bizarrement, men, t'as agit comme un richard. Un richard qui me prenait pour un coursier. Je suis arrivé à l'improviste avec une filière de documents à laisser à Stephan Lynch, tu voulais me prendre pour quoi d'autre? Mes jeans contre ton complet : y'avait pas trente-six options à tirer! C'était encore la plus évidente.

J'écoute alors qu'il affirme que je lui ai servi de distraction dans sa monotonie et pourquoi il a fait ça. J'avais fini par capter que t'étais pas comme la première impression, mec. À moins d'avoir un fort dédoublement de personnalité. On accusera les "pilules magiques" si c'est le cas. Et si son histoire de flash m'étonne au départ, je finis cependant par reposer ma tasse pour mieux lui porter attention quand il clarifie de quoi il s'agit, puis réexplique la scène en question. Son souvenir d'une conversation avec mon père, qui était au final une conversation entre nos deux pères. Il appuie sur des mots, cite des paroles et lorsque sa voix s'éteint mon regard se porte vers les vagues. Je sais pas plus quoi penser de cette version. Ça change pas vraiment grand chose au final. Sauf peut-être que Jonathan et mon père n'avait pas une complicité telle que Frederick lui ai dit directement que j'existais.

Je ferme les yeux un instant, respire l'air marin embrouillé de l'odeur du resto et par habitude, passe les doigts de ma main gauche sur mes cicatrices au poignet droit. Butant sur la montre, j'ouvre les yeux pour la fixer un moment. Héritage paternel. J'aimerais simplement comprendre. Parce que je patauge dans des contrés inconnues depuis que j'ai mis les pieds à Boston, et ça, j'aime pas. Je lève finalement la tête vers mon vis-à-vis.

- Ça ne change rien. Je reste avec les mêmes questions. Dans tes deux versions, il voulait me contacter et au final, ça ne s'est pas produit. Donc je suis encore à la case : pourquoi ça s'est passé comme ça? expliquais-je, étrangement calme. Ne me mens plus à l'avenir. Même si je n'aimerai pas la vérité. Je préfère encore une vérité douloureuse que le bonheur éphémère d'un mensonge.

Tout finit par se savoir. Du moins, beaucoup de trucs. Parce que, sinon, c'est le blackout total pour à peu près tout ce qui concerne mon père et sa famille. Mais je finirai bien par trouver. Un jour.

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”Let’s get lost ”


Je le regarde encore.
j’avais arrêté de bouger dès que j’ai fini mon plaidoyer. Une immobilité d’un accusé attendant sa sentence… Je ne savais vraiment pas comment il allait réagir.
Son silence me glaçait, et le fait qu’il se détourne de moi pour fixer la mer ne laissait rien présager de bon. J’ai les coudes encore posé sur la table, un doigt sur le couvercle de mon goblet, et l’autre juste à côté de sa main. à plat sur la table. Quand il ferme les yeux, je retient ma respiration. Tout ce que j’ai fait ce jours la me revient en mémoire.
Je l’avais traité comme un coursier, je m’étais foutu de sa gueule. Il avait raison de me détester.
N’est ce pas?
Personne n’aime qu’on le prenne pour un con.
Voilà que je lui avoue tout, alors qu’on avait tellement bien commencé.
N’est ce pas?
Ce n’est pas comme si on était les meilleurs copain… Ce n’est pas comme si je ne l’avais pas fatigué en l’obligeant à venir à Miami en un temps record, parce que j’étais un égoïste qui voulait être de l’aventure. Ce n’est pas comme si je l’avais pas “obligé” de dormir dans le même lit pour me tenir la main, parce que j’ai des cauchemars. Ce n’est pas comme si je venais d’avouer que je lui avais menti sur l’histoire de son père…
Ouai … il allait me détester .
N’est ce pas?

Mon stresse ne dure pas longtemps. Il est juste intensifié par le manque de réactions de Benji. Je m’auto-flagelle, parce que la … tout ce que je peux faire c’est me rappeler la somme de mes actions passées, pour essayer de deviner à quoi m’attendre de sa part . Jusqu'à ce qu’il se mette à parler.
C’est avec calme qu’il me réponds. Je me redresse sur ma chaise, et éloigne ma main de lui, enlevant mes coudes de la table. Je le regarde encore.

Même s’il “assure” que ça ne change rien, je sens que oui. Même quand il dit que les deux versions sont pareil, je sens que je dois lui montrer la différence, pas tout de suite, parce qu’il continue en expliquant ses paroles, que le résultat est le même.
Il termine avec une promesse que je ne suis pas prêt de rompre. Celle de ne plus lui mentir… Qu’il préfère une vérité douloureuse au bonheur éphémère d’un mensonge.

Je ne vais plus te mentir. Je ne voulais pas te mentir, plutôt t’expliquer l’histoire, parce que j’ai pensé que tu devrais le savoir mais … Ce jours la … Tu m’imagine te rencontrer et te dire: Hey, salut … je suis amnésique, mais je me rappelle que j’ai entendu ton père et le mien parler d’une lettre ou il a su que t’étais son fils… Ah et oui il voulait te rencontrer, mais ne l’a pas fait… parce que peut être mon père l’en a empêché en lui rappelant un fait que je ne connais pas…

Maintenant que je répète l’histoire, je me rends compte que j’aurais pu le dire de cette manière, sans évoquer l’amnésie. ça aurait eu du sens.
Soit! Je m’enfonce.

Ca n’allait rien changer entre nous…
N’est pas?

DEV NERD GIRL

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