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Waves of Past

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JONATHAN & BENJI

► WAVES OF PAST
The wind blew strongly and made high waves

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Levé et douché, j’ai profité un peu de l’eau chaude pour m’aider à me réveiller et pouvoir être moindrement efficace. Je mentirai pas : j’ai pas encore la totalité de mes facultés. Mais pour le moment, mes priorités, c’est prendre un café et manger. Ensuite, ça ira peut-être mieux. J'ai texté Jonathan pour le prévenir que j'étais réveillé et savoir s'il a déjà mangé et que je fais couvert seul. J'entends la notification de la réponse alors que j'ai balancé le téléphone sur le lit et que je suis retourné accroché la serviette dans la salle de bain. J'ai le choix, mais il veut manger. Je ne connais pas cet hôtel, l'un de ses points positifs, alors je ne sais pas quel genre de nourriture on pourra bien y trouver, mais de ce que j'en sais, on trouve toujours mieux dans les restaurants autour. Et puis, ça me permettra de me mettre un peu dans le bain, de prendre le pou de la ville. Savoir un peu si ça a changer depuis que je suis parti. Miami et Fairbanks, c'est deux modes de vie totalement différents. Boston, ça se rapproche encore un peu plus de Miami, mais même à ça... les villes côtières, la plage, le surf, les touristes... c'est pas la même chose. Pas la même énergie. J'ai besoin de retrouver cette énergie pour passer sans trop me faire remarquer et ne pas me griller. Parce que j'ai besoin de savoir ce qui s'est tramé et qui a pu envoyer la lettre a Frederick. J'ai rien trouvé au manoir. Rien dans ses filières, rien dans ses tiroirs. Pas la moindre trace de cette lettre et l'avocat m'assure qu'il sait pas où elle est passé. Je le crois pas. Mais j'ai fait le mec déçu qui savait pas trop où chercher et qui insistait pas. Je veux pas l'avoir sur le dos.

Ma nouvelle réponse envoyée au brun, je glisse mon cellulaire dans ma poche avant. Vu l’heure qu’il est, j’arriverai probablement pas à me trouver de quoi me faire un petit déjeuner et devrai sauter directement au diner, mais on finira bien par trouver quelque chose qui n'implique pas que je doives avaler trois tonnes d’oignons au réveil. Je récupère une nouvelle paire de bas dans mon sac, puis m’assois sur le lit pour les enfilé avant de virer ceux de la veille de mes chaussures pour pouvoir les mettre. Par habitude, je flanque mon linge salle dans l’une des poche de sac. À peine le mouvement terminé que ça cogne à ma porte. Je m’assure que j’ai bien tout mes trucs, attrape mes lunettes de soleil et sors dans le couloir, refermant derrière.

- Salut, fis-je simplement.

Un signe de tête vers le bout du corridor et je me dirige vers l'ascenseur. Normalement je pendrais les escaliers, mais autant avoir l'air d'un client normal pour ce genre d'endroit. J'enclanche le bouton pour le rez-de-chaussé et appuyé au fond de la cabine, je tourne la tête vers le copilote.

- Tu veux quelque chose en particulier? Le questionnais-je.

Pitié me dit pas un resto cinq étoiles. De toute façon, en jeans et t-shirt, on me laissera jamais entrer.

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Je suis devant sa porte, celle ou il est entré tout à l’heur, je la regarde.
Pendant quelques secondes, ou minutes… Aucune idée.
Je tape trois coups, et j’ai une impulsion pour  cogner encore plus. Que je contrôle.
Parce que je n’ai pas envie de perdre plus d’énergie que ce que j’étais entrain de perdre… Ce qui m’arrive là, je l’ai vécu des centaines de fois auparavant. Même s’il arrivait qu’elles en aient , ces pilules, d’habitudes, n’avaient pas d’effets secondaires, il y avait même des étudiants qui en prenaient pour mieux se concentrer durant leurs examens.
Alors qu’ils étaient en pleine santé.
La chance …
Je regarde encore cette porte, je ne sais pas non plus pour combien de temps, avant que Benji n’ouvre la porte, lui aussi s’était douché.
Je crois.
Les cernes sous ses yeux étaient toujours aussi présentes.
Ouai la culpabilité de l’avoir fait conduire pendant plusieurs heures à la file… blablabla. Non je ne ressens plus ça, ou du moins c’est quelque part, dans un coins de ma tête, un sentiment sourd, enterré sous plein d’autres pas très joyeux.
Quelque chose que j’avais appris pendant toutes les années ou j’avais suivi ce traitement, c’était que… celui que je deviens, la tout de suite, n’est pas moi. Il va repartir. Dans quelques heures.
Je dois juste m’en accommoder.
J’ai toujours des pensées claire, de ce genre là , avant que l’autre Jonathan ne revienne à la charge.

Je me déplace de côté pour lui permettre de sortir, il me salue et je lui réponds par le même mot.

Salut

Autant calquer ses actions, ça m’évitera de trop penser, de trop me relayer sur mes propres choix.
Je le suis jusqu'à l'ascenseur et  m’arrête à côté de lui.
Pendant cette attente, j’ai envie de cliquer frénétiquement sur le bouton d’appel, mais je me retiens. Au lieu de ça je me tiens les mains, l’une dans l’autre, crispant les doigts pour m’en empêcher.
Faisant le moins d'expression possibles.
Ouai ça au moins je ne l’avais pas oublié… il ne faut pas montrer que je me sent mal. Avant c’était quelque chose qui faisait soupirer mère, et m’envoyait directe chez le docteur. Depuis j’ai appris à me contrôler… Ce ne sont que quelques heures de tortures. ça va passer.
Je compte jusqu'à 26, quand les portes s'ouvrent et qu’on s’engouffre dans la cabine. Mes yeux se posent sur mon reflet que les parois me renvoient : ma crête n’étais pas en place, j’avais l’air débraillé avec mon pull et ce jean.
Je me passe alors la main dans les cheveux, pour les lisser, ou en faire une forme plus acceptable, avant que les paroles de Benji ne me ramènent à la réalité. Je compris alors, que je n’avais pas à m'acharner ainsi, puisque  l’image que le mirroire me renvoie est, d’un coup, beaucoup plus potable.

Encore quelques heures Jonathan. Respire, concentre toi sur Benji, il est calme. Il est fatigué mais calme.
Il vient de te demander ou tu voulais aller… lui dire que tu veux rentrer chez toi et dormir dans ton lit à Boston va certainement te valoir un coup de poing. Et tu vas te rendre compte plus tard que tu n’en as pas du tout envie. Alors réfléchis bien et réponds.
Non… Un haussement d’épaule n’est pas une réponse.

Ce que tu veux, j’ai juste envie de sortir d’ici.

Tu n’es pas claustrophobe, mais si tu y penses beaucoup tu vas le devenir, alors arréte.
Les portes s’ouvrent à cet instant précis, et je sors, un peu plus rapidement que je l’aurais dû.
Il faut vite que je trouve quelque chose à dire…

On prends ta voiture, ou on marche?

Peut importe ce que tu choisis, parles moi, s’il te plait.
Mon contrôle mental m’avait servi une fois, la deuxième fois aussi ?

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JONATHAN & BENJI

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Réveillé depuis peu, douché et changé, j'ai informé Jonathan et lui ai demandé si on sortait pour manger ou non. Réponse affirmative, même s'il me laisse décider si on se contente de la cafet de l'hôtel ou du room service. Non. J'ai besoin d'avoir un tour d'horizon. Lorsqu'il tape à la porte, je sors, refermant derrière et le salue avant de nous diriger vers l'ascenseur sans plus de formalité. Attendant la cabine, je constate qu'il a l'air un plus calme que je le peu que je le connais. Il est encore mal parce que j'ai fait tout le chemin en camion? Faut qu'il arrête avec ça. Il en savait rien. Tentant de changer un peu l'ambiance, je lui demande ce qu'il veut manger. J'espère simplement qu'il n'a pas les mêmes goûts de luxe que la suite qu'il habitait en Nouvelle-Écosse, parce que ça risque pas trop de le faire. La réponse met un temps à venir et sa nonchalance m'étonne un peu. De même que son empressement à sortir de l'ascenseur. Il est claustrophobe?

- On marche un peu. J'ai besoin de m'habituer au rythme de la ville.

Et ça me permettra de revisiter un peu le quartier. Les bonnes vieilles habitudes qui veulent pas se perdre. Mon regard se porte sur la foule piétonnière et pourtant, derrière mes lunettes de soleil que j'ai enfiler en sortant de l'hôtel, j'évalue. Je cherche des points de sortie, ou se trouve les ruelles, tente de voir où elles débouchent, si les balcons sont facilement accessibles... N'importe quoi d'utile. Cependant avec le brun à mes côtés, ça change un peu la donne. Parce que je me doute qu'il ne passera pas nécessairement où moi je peux passer. Alors je dois me calmer sur le parkour, à moins d'être certain de pouvoir le tracter rapidement.

- Mon camion est trop facilement reconnaissable, expliquais-je. Il ne ressemblait pas encore tout à fait à ça quand on habitait Miami, mais je veux pas prendre de risque. Ils ont beau être deux imbéciles, sait-on jamais qu'ils auraient un éclair de génie.

Sait-on jamais, oui. Le camion était turquoise à l'époque quand on est arrivé. Un espèce de couleur de fond de piscine fade à cause du soleil, puis j'ai réparé les marques de corrosions, donner un coup de frais à toute la carrosserie et je l'ai peinturé gris, assez neutre. C'est à Fairbanks que j'ai fini par lui donner son look actuel noir et chrome. Même si ici, ça aurait été moins compliqué. Miami, c'est encore le paradis de la bagnole modifiée. Et surtout tape à l'oeil.

- Je devrais pas avoir un modèle aussi distinctif, mais bon... fis-je en haussant les épaules, sans finir ma phrase.

Traversant la rue, je finis par entrer dans un bistrot avec baie vitrée. Le look des assiettes des clients à la terrasse a suffi à me convaincre. Bouffe simple sans être du fast food, café qui a l'air potable. Parfait. M'assurant du regard que Jonathan me suit, je me dirige vers le comptoir pour commander après un rapide regard sur l'ardoise qui affiche le menu.

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Il accepte ma requête, même si cette requête est silencieuse et ne s’est passé que dans mon crâne. Il me parle, il m’invite à sortir… d’ici.
Pas de jeux de mots stupide Jona’ concentre toi !
Je le suit, la main dans les poches, traînant les pieds dans un geste, qui, je le savais, aurait fait hurler ma mère : “Tiens toi bien Jonathan!”.
Benji ne semble pas s’en rendre compte et continue de regarder calmement le décor alentour. J’ai presque envie de lui rappeler qu’on est là en mission ! Celle de retrouver la source de la lettre qui lui a été envoyé, pas pour profiter de la vue !!!
Une fille en bikini et rollers passe entre nous et il la suit du regard. Après quoi il fait semblant de regarder par dessus mon épaule, alors que tout ce qu’il y a de ce côté là, c’est une ruelle sans issue.
Tssk !
Et qu’est ce que j’en ai à foutre déjà?
Il est libre d'apprécier les blondes siliconé au teint hâlé, bronzé avec une teinte orange, et un tatouage qui descend du nombrile vers les contrées sauvages de la savane.

Pour la première fois depuis longtemps, mon moi intérieur était difficile à saquer ... je détestes ce que je deviens au fil des heures. j’ai l’impression que je n’ai jamais été aussi … chiant.
J'exagère oui. Je ne suis pas chiant pour Benji, puisque je ne parles pas, et je le laisse guider, oui.
Cependant je le suis dans ma tête, je suis chiant pour moi même. Je m’auto-Exècre. Combinaison de mots que mon esprit a trouvé, rien que pour me prouver combien je le faisait chier.

Benji se met à parler. Finalement !! Quelque chose pour me sortir de mon autofocus sur moi même.
Il se met à parler de son camion… et cela me fait l’effet du petite douche froide… la mécanique c’est pas mon trip. Heureusement, ce qu’il dit est facilement compréhensible. il parle de peinture et de modèle distinctif.
Yeap je confirme, même moi je l’aurais reconnu ton joujou!
Il termine par confesser qu’il ne devrait pas avoir ce genre de caprices… Et la j’ai juste envie de répondre qu’il “devrait faire ce qu’il veut tant que ce qu’il fait ne fait de mal à personne”.
J’aurais peut être dû le faire à haute voix tien.
Au lieu de quoi je le suit à l'intérieur d’un bistrot … charmant, on s’assoit, et mes mains trouvent automatiquement le premier objet sur la table, une salière, que je ramène devant moi.
D’habitude ce geste me permet d’avoir mon catalyseur d'hypertension, la chose qui m'évite de bouger la jambe ou faire des tics nerveux, jouer avec un petit élément sur la table. Cette fois, je l’ai juste ramené devant moi, et l’ai posé là … pour le regarder.
Avec un soupire, je relève la tête et regarde les autres booths, quelques personnes ici et la
déjeunent, ou dînent. Depends de comment on lit l’heur sur l’horloge de la vie.
Encore une phrase qui ne veut rien dire, Bien jouée Jona’.
Concentre toi sur le nombre de gens dans cette pièce :
3 dans le booth derrière Benji,  2 éparpillé entre le bar et un booth, un couple vient de s'installer derrière moi,
Je ne veux pas encore tourner la tête pour voir le reste du restaurant. Trop de boulot.  

La serveuse vint prendre notre commande, et même n’ayant pas faim je voulais commander. C’est drôle en un sens.

Bonjour, je vous sers q’qchose?


Bonjour accent californien.

Moi je veux un grand verre de thé glacé, et des pancake au miel.


Oui je confirme.
Je ne vais rien manger.

DEV NERD GIRL

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Un bistrot relativement tranquille, malgré qu’il ne soit pas vide. Baie vitrée pour pouvoir adopter encore un peu le rythme de la plage et me rappeler comment Miami vibre. On s’installe dans un box et je survole à peine le menu, accrochant rapidement sur ce qui sera mon prochain repas. Jonathan tire à lui la salière pour la fixer, puis son attention se porte alentour. Il a quelque chose de pas …normal. Enfin, il est différent de d’habitude. Pour le peu que j’ai vue un “d’habitude”. Mais, juste entre notre arrivée et maintenant, y’a un monde.

Une fille vient se planter à côté de la table. La serveuse de toute évidence puisqu’elle demande ce que l’on prendra. Je laisse le brun passer sa commande et ajoute la mienne. Un “sandwich déjeuner” et tout ce que ça peut bien impliquer; ça devrait aller. Et du café. Très important. Elle repart, assurant que ça sera bientôt prêt. Mouais. Je la suis un instant des yeux, jusqu’à ce qu’elle salue l’un des employés qui sort, de dos, de la cuisine d’un “Bonne soirée Ryaaaaaaaan!” étirant le “A” à souhait. Je secoue la tête de gauche à droite, tranquillement. Oh le pauvre! Je suis découragé pour lui. Supporter ça tout les jours. Moi qui déteste les déformations de mon prénom, elle se serait pris un revers! Verbal. Parce que jamais je lèverai la main sur une femme et j’accepte pas non plus qu’on le fasse en ma présence. Je recentre mon attention sur mon vis-à-vis avant qu’une intonation surprise et interrogative ne me fasse lever la tête.

- Jack?

Je connais cette voix. Appelant ce surnom.

- Taylor, saluais-je simplement.

Parce que quatre ans plus tard, c’est le même mec. À peine s’il a l’air d’avoir vieilli. Toujours la même coupe ébouriffé aussi, y’a que sur scène qu’il les lèche vers l’arrière …si ça n’a pas changé. Il est peut-être un peu plus carré et bâti qu’avant, même s’il est encore slim. Il s’approche, naturellement.

- Hey! Ça faisait un moment qu’on t’avait pas vu dans le coin, Skellington! lâche-t-il avec un grand sourire, me filant une claque amicale sur l’épaule.

Fallait vraiment qu’en moins de 6 heures à Miami, je croise quelqu’un que je connais? C’est pas assez grand comme ville? Il appuie ses deux mains sur la table, me jauge et je le vois défilé les souvenirs derrière ses prunelles grises. Je sais qu’il revoit quand on couchait ensemble régulièrement. Quand j’étais le numéro qu’il appelait pour ne pas être seul dans ses déprimes d’artiste, qu’il avait envie de se défouler après une journée de merde ou qu’il voulait fêter un soirée de show réussi. Je me plains? Non. Ça m’a toujours bien convenu comme arrangement. Pas d’attaches ou presque.

- T'as été faire un tour en prison, pas vrai? finit-il par m’interroger, revenant sur terre.
- Je te demandes pardon?

Je le regarde, étonné. Il raconte quoi comme imbécilité, le guitariste?

- Ça fait quelques années qu'on te voit plus... T'as fini par aller en prison, non? questionne-t-il à nouveau, l’air …triste? navré?

Je me renfrogne à cette éventualité qu'il me sort de manière tout à fait naturelle. C’est assez insultant. D’accord, les amis de ma mère était pas de supers fréquentations, mais pourquoi c’est moi le con qui aurait finit en prison?

- Non. Christine a voulu s'établir ailleurs avant que ça porte jusque là, expliquais-je.

Il hoche la tête avant de sourire à nouveau.

- Ta fameuse Christine…

Il a quoi en tête encore? J’en lève les yeux. Encore sa version de ma vie, peut importe ce que j’ai pu lui dire. Son regard se pose sur Jonathan et le mien durci alors que je surveille ses gestes. Fais pas le con Taylor.

- C’est ton nouveau numéro? Demande-t-il en se tournant vers moi, avec un petit sourire, faisant un signe de tête vers le brun.
- T’as du culot de me demander ça, répondis-je simplement.

Il hausse les épaules, chipe le stylo de la serveuse qui passe, m’attrape la main et inscrit le numéro sur le dos.

- Si t’as envie de boire une bière et te souvenir du bon vieux temps... propose-t-il avec un clin d’oeil.
- Je suis là pour régler quelque chose, arguais-je un peu durement.
- Mais oui, mais oui… fait-il, léger, en finissant de me barbouiller.
- Je déconne pas Taylor : t’oublies que tu m’as vu, fis-je, légèrement menaçant, le fixant.

S’il bavasse, il connait assez de monde pour que ça se rende jusqu’à des oreilles non-désirées. Déposant le stylo, il soutient mon regard et me sers même un air amusé.

- T’as jamais existé mon loulou, susurre-t-il.

Un coup sur la table, du bout des doigts, et il nous informe qu'il doit filer. En partant, il laisse sa main glisser sur mon épaule, me faisant grogner son nom tandis qu'il éclate de rire. Ça l'a toujours amusé que je sois si peu porté sur le tactile, mais il a gagner du caractère et de l’assurance avec les années. Autant pour lui! La commande qui arrive finalement se charge de changer un peu l’air et, une fois que la serveuse s’est éclipsée, je m’adresse à Jonathan.

- Tu voulais que je sois plus précis sur Taylor dans ton courriel? demandais-je. Tu viens de le rencontrer, assurais-je. Et t’as son numéro maintenant si tu veux t’amuser à faire des recherches, ajoutais-je, plus bas, en montrant le dos de ma main, prenant ma tasse de café dans l’autre pour en prendre une gorgée. ...Et apparement, il s'appelle Ryan Taylor, constatais-je en lisant son nom inscrit au stylo.

Je redépose ma tasse et sort mon téléphone pour y inscrire le numéro. Parce que je me baladerai pas avec ça sur la main toute la soirée.

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La serveuse s’en alla. J’en étais réduit à rester en compagnie de Benji.
Pas que cette compagnie était désagréable… Mais disons que quand je suis à tendances muettes, et sujet à une dépression passagère, j’aime bien qu’on essaie de me sortir de mes pensées. Même si je rembarre ceux qui le faisaient parce que … dépression, j’aime bien qu’on s’intéresse à moi.
Qu’on essaie juste de me parler. Cela ne risquait pas d’arriver avec Benji.

“Rayaaaaaaannnnn” Le cri de la serveuse, juste quand elle nous quitte, me sort de la monotonie de cette situation. La monotonie n’ayant duré que du moment ou elle avait fini de prendre nos commandes, jusqu’au moment où elle s’était mise à jacasser.
Mes yeux suivirent le son de sa (pas tres) douce voix, pour que je voie celui au nom si loooooolg. Un brun ,qui ne m’était pas du tout inconnus.
Non pas du tout.
“-Et merde”
dis je entre mes dents, quand le brun en question s’approcha, et que je pus enfin me rappeler d'où je le connaissais.

Dieu…
Je sais qu’on est pote, et que j’ai demandé a ce qu’on se mette a parler Devant/à moi.
But …really ?
Lui ?
Que j’aie rêvé de lui le jour ou j’ai reçu le mail de Benji avec sa photo ne veut pas dire que j’étais intéressé… Ca veut seulement dire que j’étais intrigué.
Et puis il était pas le seul dans mon rêve, tu te rappel ? Il y avait aussi l’autre brun de la conversation.
Dieu, s’il te plaît fais le partir. Je vais me reprendre.
Quand il pose sa main sur l’avant bras de Skelton Junior, j’en ai des frissons dans tout le corps.
Reprends toi Jona’ !
Je me redresse sur ma chaise, et lâche la salière des mains. La scène qui se passe sous mes yeux devenant de plus en plus attrayante pour une raison qui m'est inconnu.

Quand Taylor… ou Rayan ou peut importe lequel est son nom, pose le regard sur moi, je maintient le contact de nos yeux, et sens que le mien est insolent. Comme si je confirmais ses dires, à savoir que j’étais le nouveau « numéro » de Benji. Un nom de code que je soupçonnais vouloir dire : coup régulier.
Sur le bout de ma langue s’était formé la parfaite réponse à cette presque accusation :
« Je ne penses pas que je sois le même genre de numéro que toi. »
Quand Benji m’appelle c’est pour autre chose qu’avec lui, je suis la pour l’aider a fouiner, et autres trucs tout aussi ennuyeux. Cependant, ma phrase aurait été assez ambiguë, pour provoquer chez lui un brin de jalousie… peut être ?
En tout cas elle aurait été assez ambiguë pour m’attirer, de la part de Benji, le même regard noir qu’il jetait à son ancien ami.
Un beau regard noir, le visage aux traits durcis…
Arrête de penser a ton rêve Jona’ !
Pourquoi est ce que tu redeviens tout d’un coup normal ?! T’en a encore pour une heure, au minimum, avec ta dépressions.
J’étais resté tellement longtemps dans mes pensées, que j’avais oublié de sortir ma phrase. Ou alors je l’avais sciemment omise , puisqu’au finale, je n’étais pas sûr que Benji veuille donner l’impression d’avoir ce nouveau numéro. Peut être voulait il reprendre l’ancien.
Ah ben tien, quand on pense au pire… Il écrit son avant bras.
Encore ce sentiment étrange qui me reprends. Un mélange d’envie et de jalousie…
Benji ne se dégage pas, même s’il semble ne pas vouloir renouer contact, il ne se dégage pas et se laisse faire, pour « une bière ou autre », il dit même être la pour régler quelque chose…
Après l’accusation de Taylor qu’il se soit fait incarcérer en prison, je me rends compte qu’il n’avait aucune idée de la situation présente de l’héritier Skelton. Auquel cas, il était peut être loin de toute cette histoire, ou alors il était très bon acteur… auquel cas je voudrais bien avoir des cours avec lui.

Bon je m’égare.
La dernière fois que y a eu une conversation à laquelle j’ai assisté sans parler, c’était la rencontre Skelton/Lynch, Pére et son filleule. Ce jour la, je m’étais tu pour écouter... cette fois il me semble m’être tu pour regarder … et aussi de peur de dire une bêtise.
Jusqu'à ce que Taylor parte, dans un geste de tendresse très mal reçu, et que Benji se mette à me parler.
j'ai un moment de silence avant de lui répondre :

“ Tu crois que… Tu pourrais l’appeler ?”

Je me retourne, comme si je pouvais encore le trouver alors que j’avais entendu la porte se refermer à sa sortie.

“Je peux faire mes recherches avec ça”

je prends par réflexe le bras de Benji pour regarder le numéro de téléphone, et le lâche très vite, ce simple contact m’ayant … chatouillé.
Concentre toi Jona’

Mais tu penses que tu pourrais le rencontrer et essayer de peut être lui soutirer des informations ? Rien de bien sérieux, tu demanderais à ce qu’il te parle de vos anciennes connaissances, ceux que j’ai pas réussi à tracer, ou peut être des choses que mes doigts magiques n’aurait pas découverts ?

Finissant mes questions, je me rendis compte que je m’étais penché sur la table, repris la salière entre les mains et m’étais mis à jouer avec.

Merci dieu. T’es un vrai pote !


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À sa question, je relève la tête, arrêtant de pianoter sur le clavier de mon cellulaire pour le fixer, haussant un sourcil.

- Il t’intéresse? demandais-je simplement.

Pas que ça me dérange et je serais mal placé pour critiquer considérant que j’ai fréquenté Taylor pendant quatre mois. Je lui souhaite simplement de pas avoir eu le coup de foudre pour le guitariste. Il va se manger un mur, si l’autre n’a pas changé. Parce que, de ce que j’en sais, je n’étais pas le seul. Il avait un autre mec aussi dans ses numéros. Qui lui donnait ce que moi je lui refusais. Et je sais qu’il était très familier avec le bassiste de son groupe. Donc en gros, pour une nuit ou pour quelques unes, je dis pas, il peut bien s’amuser si ça lui chante et que Taylor est intéressé. S’il pense le faire fondre pour lui par contre, bonne chance!

À son tour, Jonathan me saisi le bras. Ça va devenir une manie chez les mecs ou quoi!? Cependant il le relâche rapidement, avant que je ne m’extirpe tout seul. Je ne sais pas si c’est parce qu’il a senti mes muscles se contracter ou s’il a senti de la résistance qui l’a fait réaliser, mais le résultat est là. Il m’a lâché et c’est d’autant mieux. Il m’explique son plan tandis que je prends une nouvelle gorgée de café. Lorsqu’il complète son idée et qu’il reprend sa place, je le fixe un instant au-dessus de ma tasse. Finissant par déposer le gobelet, sans lâcher le brun des yeux, je laisse tomber le verdict.

- Je ne le rappellerai pas. Libre à toi si tu veux le faire, mais je te demanderais d’attendre qu’on aie vu Duff et/ou Trash. Parce que s’il bavasse suite à tes questions, j’ai pas envie de les voir débarquer dans le quartier. Ça pourrait être merdique comme situation.

Pigeant un frite dans mon assiette, je la croque en deux bouchées. Prenant le temps de l’avaler avant de continuer à parler, j’ai le réflexe de regarder la montre sur mon poignet droit. Encore assez tôt pour allez faire une virée, mais ça commence à être juste.

- Je peux aller poser des questions ailleurs, confirmais-je. Et l’entêté que tu es pourra y être si tu trouves que c’est si nécessaire.

Du bout des doigts, j’active l’écran de mon téléphone, puis le glisse vers lui sur la table.

- Pour tes recherches, fis-je simplement attrapant un sachet d’essuie-doigts pour effacer l’encre sur ma main : c’est pas vrai que je vais garder ça longtemps. Je ne crois pas que Taylor en sache beaucoup. Il ne fréquentait pas Duff, ni les Barrow et s’en tenait même loin. Le mieux que t’arriverait à trouver, c’est probablement qu’il était client au salon de tatouage de Tony Montoya ou au strip-club de Vinnie s’il fait dans le mâle. Limite, il pourrait y travailler : il aime avoir l’attention. Après, je crois pas qu’il soit mêlé à toute l’histoire… mais bon, sait-on jamais ce que tes “doigts magiques” découvriront whiz kid, fis-je, reprenant ses mots.

Ma main débarrassée de l’identification, je laisse la serviette de côté et entame mon lunch. Je ne sais pas ce qu’on va ce soir, mais demain matin, je vais voir si je peux aller à la plage aux aurores pour trouver les anciens surfeurs du coin. Ensuite, on ira voir l’ancien gérant du café si Jonathan veut poser des questions. Parce que je penses pas rappeler Taylor.

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Euh non.
Je ne cherche pas à l’inviter quelque part, je ne voulais absolument pas dire ce que Benji avait compris.
Comment lui expliquer que je n’étais pas gay sans le froisser?
Je sortait avec Aurora avant mon amnésie… bon j’avais embrassé un mec pendant une soirée trop arrosé quelques années plus tôt. Mais c’était … juste ça, une beuverie.
Bon j’avoue que je n’ai aucune appréhension sur ma séxualité. Comment dire… j’aime tout le monde.
Je ne veux pas faire de différence entre les sexes.
Mais je ne veux pas non plus trop m'éloigner du “moi” des années perdues. Lui il était hétéro. Ma relation avec Aurora le prouve bien.
Comment est ce qu’on est passé de parler de Tayler, à penser à ma sexualité?

Je le regarde un instant faire, quand il prends de quoi enlever le numéro écrit sur son avant bras.
Quand j’ai proposé qu’il appelle le jeune homme qui vient de partir, je voulais juste parler de lui soutirer des information en faisant comme s’il était encore intéressé par lui.
Toujours fixant le geste de Benji, je me rends compte que peut être n’aimerait il pas reprendre contact avec lui, peu importe qu’ils aient partagé une intimité plus tôt dans leurs vie, peu importe si ça lui donne des informations précieuses.
Benji n’est plus ce qu’il était… Peut être.
Tout n’était que supposition avec lui.

Il m’informe que le mec serait peut être un dead end, et je le crois. Il sait plus que moi l’environnement dans lequel il a vécu, et je ne fais qu’agir avec la logique des filmes et autres livres policier que j’ai regardé/lu. Tout ce en quoi je suis doué , comme il le dit si bien, c’est avoir les doigts magiques… Je souris à sa référence sur ces petits génies de l’informatique et le regarde dans les yeux pour répondre

D’accord on fait comme ça alors, je n’ai pas besoin de lui parler, si tu dis qu’il en vaut pas la peine.



La serveuse nous apporte notre commande, et j’ai juste le temps de la remercier, quand je vois le regard qu’elle jette à Benji. Elle semble essayer de lui dire quelque chose, regarde son “tatouage” à base d’encre et de numéro de téléphone, esquisse un mouvement comme encore pour dire quelque chose, mais se reprends s’en va.

Je l’ignore et reporte mon attention sur Skelton devant moi… Jack comme l’a appelé Rayan plus tôt

Qu’est ce qu’on fait maintenant?


Miam ces pancake sont très alléchants.
Ravi d’avoir repris goût, même si les effets vont se faire ressentir plus tard quand j’aurais plus tant d’adrénaline dans le sang. Je dormirais certainement de manière très agité.

On verra plus tard.
Chaque chose en son temps.


DEV NERD GIRL

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JONATHAN & BENJI

► WAVES OF PAST
The wind blew strongly and made high waves

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J'hoche la tête lorsqu'il accepte de ne pas continuer sur une possible piste avec le guitariste. Il peut. J'ai rien contre. Il fait ce qu'il veut. Plus tard. Pas là. Pas avant que j'aie vu le sans-génie qui tournait autour de ma mère y'a quatre ans. Pour ma part, je n'ai pas besoin de mon ex fréquentation pour avoir des réponses à mes questions. J'ai d'autres sources ou je peux aller glaner de l'info. Savoir si ceux que je vais devoir confronter ont changé leurs habitudes où non.

La serveuse ayant apporté les assiettes, je prends quelques bouchés et savoure. Le premier repas solide et qui a moindrement du sens après une journée ou plusieurs jours de route est toujours plus satisfaisant. Après la question de Jonathan, je prends le temps d'avaler, m'éclaircir la gorge.

- À cette heure-ci, on peut se risquer à aller voir si le patron du bar/café où on travaillait, Taylor et moi est encore là, mais à moins qu'il y aie une soirée spéciale, j'ai des doutes de le trouver dans une des succursales, expliquais-je. Et j'ai pas particulièrement envie de croiser du monde que je connais.

Comme je l'ai déjà dit, je préfèrerais me la jouer discret. Pas envie que ça bavasse et d'avoir un comité d'accueil. Aussi pour ça, faudra pas trop trainer.

- Demain après-midi, on ira voir les deux zigotos. Le soir, si leurs habitudes ont pas changées, y'aura trop de monde pour faire quoi que ce soit. Et du douze contre un…

Je ne termine pas ma phrase, grimaçant légèrement pour expliquer que je ne trouve pas ça logique. Un oui, sans problèmes. Deux, ça se gère. Trois, ça commence à devenir heavy. Quatre, c'est carrément stupide. Cinq et plus, c'est suicidaire. Et oui, j'ai dit contre un, parce que je n'ai aucune idée de comment réagira le brun si une bagarre se déclenche ou si on doit filer pronto. Parce que ses réactions depuis tantôt...

- D'ailleurs… fis-je pour attirer son attention, délaissant momentanément mon assiette pour le fixer. T'as pris quoi exactement? Demandais-je directement. Et sois honnête, ajoutais-je, un peu plus abrupte, en fronçant les sourcils.

Pas de conneries de "j'ai rien pris" et d'essayer de me prendre pour une valise. J'ai pas de poignée dans le dos, ça sert à rien d'essayer de me bourrer. Et niveau substances, j'en ai vu passé plus d'une masse. Je connais plusieurs effets aussi, alors y'a des trucs que je sais qui ne donne pas l'état par lequel il est passé et qui semble se dissiper peu à peu. Le problème c'est que y'en a quelques unes qui peuvent donner ça.

- Qu'on se comprenne : je me fous que tu boives ou te drogues. T'es un mec libre, tu fais ce que tu veux, clarifiais-je. Je veux simplement savoir si je dois prendre en considération que tu seras peut-être amorphe une fois de temps en temps, expliquais-je. ...Et surtout si ça vient à valser un peu trop.

Parce que si j'ai besoin de le traîner hors d'un lieu, faut que je calcule par où passer et si je cogne quelqu'un ou non. Le genre de petits détails qui fait une putain de différences au milieu de l'action.

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FICHE BY LAVENDER J. TREVENA
 


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► Waves of the past


The wind blew strongly and made high waves


C e pancake est super bon, j’en prends une nouvelle bouché pendant que Benji m’expliquait son idée. On commencera les recherches demains, parce qu’aujourd’hui c’est grillé. Il est déjà, soit trop tard, pour les gens qui travaillent la journée, soit trop tôt, pour ceux qui font la fête la nuit. Du moins c’est comme ça que j’ai fait la conversion de ce qu’il avait dit.
J’acquisse en continuant à manger
D’après lui, ça sera dur qu’il trouve Duff et Timothy tout seuls. Et il ne pourra pas se défendre contre 12 personnes.
Un coin de mes lèvres se relève face à sa grimace, il avait dit Douze contre 1, le 1 c’est lui, il aurait pu dire 12 contre nous deux, mais il comprenait déjà que je ne lui serait d’aucun secours . Je ne suis même pas au meilleur de ma forme, alors pour toute réponse j’acquisse a nouveau.

D'ailleurs…

Je relève la tête, et m’arrête de mâcher en remarquant son regard

T'as pris quoi exactement?

Je déglutis, ne saisissant pas tout à fait ce qu’il voulait dire par la

Et sois honnête

Oui ben … je sais pas de quoi tu parle.
Je pose les couvert que j’avais dans les mains, sur la table, pour gagner un peu de temps, quand il continue sur son idée. Il me rassure en gros que je suis libre de faire ce que je veux, mais qu’il veut savoir si je vais pas être un fardeau plus qu’autre chose.
Et la je comprends, je prends la serviette posé sur la table, prends mon temps pour m’essuyer la bouche, et gagner un répit qui me permet de préparer ma réponse.
Je ne sais pas quoi lui dire. Avais je été aussi transparent tout à l’heur ?
Heureusement que ça n’avait pas duré, même si dans ma tête, il s’est passé deux semaines depuis que j’ai pris la pilule. Faut croire que j’ai pas été aussi discret.

Des pilules magiques ...

Heu ouai, c’est comme ça que je les appelle, sauf que pour lui ça doit avoir un tout autre sens

J’ai des prescriptions pour ça ...

C’est toujours pas convaincant Jona’… t’as l’air d’un dealer

J’en prends une de temps en temps à cause de ma condition…  

Quelque part dans ma tête quelqu’un se fait un facepalm : Explique toi !
Je me redresse sur ma chaise et m’y adosse m’éloignant  de la table, comme pour prendre mes distances de lui

Je suis atteint d’Hyperactivité et déficit de l’attention. Pendant les crises plus ou moins aigues, j’ai besoin de prendre une pilule d’adderall pour me calmer. Sinon, en temps normal… c’est un peu l’une des raisons qui fait que j’ai l’air aussi agaçant : Je bouge, penses, parle beaucoup, et peut passer du coq à l’âne d’un claquement de doigt.

Je claque mes doigts, et pose l’indexe sur la salière, distraitement, ne détournant pas mes yeux de ceux de Benji

Mais comme les pilules ont des effets secondaires très désagréables, notamment le « Jonathan amorphe » Mais aussi « Jonathan Chiant » « Jonathan ébété » et « Jonathan ferme ta gueule » j’essaie d’en prendre le moins possible.

Voilà. Il sait pour moi. Enfin, il ne sait pas tout, il connaît juste cette partie de ma vie maintenant.
Dans le prochain épisode, amnésie et coma … stay tuned

D’un signe à la serveuse je demande un coca. Attendant que le brun se remette à parler.

DEV NERD GIRL

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