Invité
est en ligne
Invité
JONATHAN & BENJI
► WAVES OF PAST
The wind blew strongly and made high waves
The wind blew strongly and made high waves
_______________________________________
_______________________________________
Un regard sur l’écran de cellulaire. “Count me in !” Oh non. Non. Il est pas question que je le traine près de chez Duff ou de ses petits copains! Il va se faire lyncher. Juste pour le contenu de son porte-feuille ou pour sa montre. …D’ailleurs faudra que j’enlève la mienne. Une réponse envoyée, j’essaie d’être correct, mais strict. C’est pas que je veux le tasser. Au contraire, son aide s’est révélé très utile jusqu’à présent. C’est juste que c’est pas pour lui. C’est pas mieux s’il va visiter les urgences parce qu’il a voulu m’aider.
Me disant qu’il a l’adresse, je lui dit de me l’envoyer. Quand l’écran s’allume à nouveau, je m’attends à y voir un secteur de Miami que je connais, mais à son “On dit s'il vous plait.” j’étouffe plutôt un juron. Me passant une main au visage, j’en soupire. Il me décourage, bordel! Grognant, je lui retourne tout de même son fichu message qu’il attend. Il est mieux de me la donner l'adresse!
Un bip. Court North? Ils ont changé de quartier. C'est même assez loin d'où il trainaît avant. C'est assez étonnant. Trash était tellement fier de sa réputation de caïd. Le pauvre imbécile.
Je promets à Jonathan de l'appeler quand j'y serai. J'irai faire un tour de reconnaissance en arrivant. Mais pas avec le camion. Parce qu'il est assez facilement reconnaissable et que j'ai pas envie de bousiller mes chances avant l'heure.
Je secoue la tête en voyant mon cellulaire s'allumer trois fois d'affilé. Il blablate le mec. Qu'est-ce qu'il a à me dire de plus? ...billet d'avion? Non. Juste non. Il reste ici. Pas question que je le traine à Miami! Qu'est-ce qu'il comprend pas dans le fait que ce soit dangereux pour lui? Il argumente et je lui rends la pareil. Je crois que j'ai jamais échanger autant de textos avec quelqu'un en si peut de temps. Et il démords pas, bordel!!
“Mon avion atterrit à 15h.” …Bordel d’entêté! C’est pas compliqué à comprendre pourtant : il va se faire tabasser ou pire s’il y va. Un nouveau soupir et d’un geste rageur, je planque quelques vêtements dans mon sac avant de le fermer. J’avais prévu être à Miami tard en soirée demain. Maintenant, je dois y être à 15h. Et le cadran affiche midi. Génial! J’ai pas intérêt à être pris dans les embouteillages si je veux être là à temps. Déjà que ça va être chaud de sortir de Boston!
J’agrippe mon sac, récupère une veste, mon cellulaire et mes clés. Un texto à Robin et je boucle l’appart pour me diriger vers le garage. Je voulais passer la soirée à l'appart pour lui expliquer, mais faut croire que ça attendra mon retour! Malheureusement! Étrangement, j'ai pas envie de la tasser de ma vie comme j'ai toujours fait avec tout le monde. Elle me fait confiance, ou du moins je le crois, et j'ai pas envie de lui cacher tout ce que je suis en train de trouver. Même si je sais pas trop comment elle va réagir a tout ça...
Normalement mon sac irait dans la boite arrière avec la toile fermée, mais je veux pas prendre la chance avec le portable et le cellulaire du paternel, même s'ils sont dans une malette, aussi je l’envoie sur la banquette coté passager. Lunettes de soleil sur le nez, je tourne la clé dans le contact et le moteur se fait entendre. Direction la Floride.
Je suis en retard. Et ça m'énerve franchement. Quelques bouchons de circulation de ça, de là, sur une journée de route disons que ça parait en bout de ligne! Et pour aider mon humeur, je suis fatigué. J'ai beau avoir deux canettes de boisson énergétique dans le corps et quelques cafés... je veux juste aller me coucher. De base, je voulais aller faire un tour en reconnaissance, mais là c'est même pas la peine d'y penser. Je suis trop claqué, j'ai pas toutes mes capacités.
J'ai prévenu Jonathan que je serais en retard. Reste à savoir s'il a fait à sa tête encore où s'il m'a attendu. Si je dois aller le récupérer dans le North Court, je crois que je l'assome moi-même! Coupant le contact, je sors du camion que j'ai stationner un peu en retrait dans la zone des débarcadère. Je sors et m'appuis sur le capot et, les bras croisés, laisse mon regard parcourir la foule derrière mes lunettes fumées.
Me disant qu’il a l’adresse, je lui dit de me l’envoyer. Quand l’écran s’allume à nouveau, je m’attends à y voir un secteur de Miami que je connais, mais à son “On dit s'il vous plait.” j’étouffe plutôt un juron. Me passant une main au visage, j’en soupire. Il me décourage, bordel! Grognant, je lui retourne tout de même son fichu message qu’il attend. Il est mieux de me la donner l'adresse!
Un bip. Court North? Ils ont changé de quartier. C'est même assez loin d'où il trainaît avant. C'est assez étonnant. Trash était tellement fier de sa réputation de caïd. Le pauvre imbécile.
Je promets à Jonathan de l'appeler quand j'y serai. J'irai faire un tour de reconnaissance en arrivant. Mais pas avec le camion. Parce qu'il est assez facilement reconnaissable et que j'ai pas envie de bousiller mes chances avant l'heure.
Je secoue la tête en voyant mon cellulaire s'allumer trois fois d'affilé. Il blablate le mec. Qu'est-ce qu'il a à me dire de plus? ...billet d'avion? Non. Juste non. Il reste ici. Pas question que je le traine à Miami! Qu'est-ce qu'il comprend pas dans le fait que ce soit dangereux pour lui? Il argumente et je lui rends la pareil. Je crois que j'ai jamais échanger autant de textos avec quelqu'un en si peut de temps. Et il démords pas, bordel!!
“Mon avion atterrit à 15h.” …Bordel d’entêté! C’est pas compliqué à comprendre pourtant : il va se faire tabasser ou pire s’il y va. Un nouveau soupir et d’un geste rageur, je planque quelques vêtements dans mon sac avant de le fermer. J’avais prévu être à Miami tard en soirée demain. Maintenant, je dois y être à 15h. Et le cadran affiche midi. Génial! J’ai pas intérêt à être pris dans les embouteillages si je veux être là à temps. Déjà que ça va être chaud de sortir de Boston!
J’agrippe mon sac, récupère une veste, mon cellulaire et mes clés. Un texto à Robin et je boucle l’appart pour me diriger vers le garage. Je voulais passer la soirée à l'appart pour lui expliquer, mais faut croire que ça attendra mon retour! Malheureusement! Étrangement, j'ai pas envie de la tasser de ma vie comme j'ai toujours fait avec tout le monde. Elle me fait confiance, ou du moins je le crois, et j'ai pas envie de lui cacher tout ce que je suis en train de trouver. Même si je sais pas trop comment elle va réagir a tout ça...
Normalement mon sac irait dans la boite arrière avec la toile fermée, mais je veux pas prendre la chance avec le portable et le cellulaire du paternel, même s'ils sont dans une malette, aussi je l’envoie sur la banquette coté passager. Lunettes de soleil sur le nez, je tourne la clé dans le contact et le moteur se fait entendre. Direction la Floride.
***
Miami Internationnal Airport
15h39
15h39
Je suis en retard. Et ça m'énerve franchement. Quelques bouchons de circulation de ça, de là, sur une journée de route disons que ça parait en bout de ligne! Et pour aider mon humeur, je suis fatigué. J'ai beau avoir deux canettes de boisson énergétique dans le corps et quelques cafés... je veux juste aller me coucher. De base, je voulais aller faire un tour en reconnaissance, mais là c'est même pas la peine d'y penser. Je suis trop claqué, j'ai pas toutes mes capacités.
J'ai prévenu Jonathan que je serais en retard. Reste à savoir s'il a fait à sa tête encore où s'il m'a attendu. Si je dois aller le récupérer dans le North Court, je crois que je l'assome moi-même! Coupant le contact, je sors du camion que j'ai stationner un peu en retrait dans la zone des débarcadère. Je sors et m'appuis sur le capot et, les bras croisés, laisse mon regard parcourir la foule derrière mes lunettes fumées.
_______________________________________
FICHE BY LAVENDER J. TREVENA
● ●
● ●
(Invité)