DU NUCLEAIRE DANS UN BAR || elipso

du nucléaire dans un bar

Elias & Calypso

"ça devait simplement être l'histoire d'un soir, mais tu t'es frotté à bien plus féroce qu'à tes habitudes. mélange entre haine et séduction, c'est une guerre sans fin qui est engagée."

Ce soir s'est sortie pour Caly, et qui dit sortie, dit ne pas se prendre la tête, et en profiter jusqu'au bout. Elle ne compte pas se mettre dans un état lamentable. Elle n'a jamais aimé ne plus être maître de la situation, enfin au moins à cinquante pour-cent. Peut-être qu'elle fera une exception ce soir si elle est réellement prise dans l'ambiance. Après tout, tout est possible dans un bar. Elle peut rencontrer un mec à tomber par terre, le genre de mec avec qui tu fais un malaise, et tu tombes dans un coma. Ce n'est jamais encore arrivé, mais on n'est jamais à l’abri de ce genre de situation. Et comme Caly a une réputation de Satan qui la suit alors peut-être qu'on la laissera mourir dans son coin. Non, impossible, il y aura toujours un bizut de première envergure qui lui viendra en aide sans aucun merci en retour. Il y a des personnes comme ça. Elles sont nombreuses, et elles se demandent pourquoi on est si cruel avec eux. Mais parce que c'est la vie, la jungle. Alors habillée d'une légère robe, Calypso se rend dans ce bar si fréquenté à Boston. Un bar qui n'accepte pas n'importe qui. Aucun clochard à vu d'oeil. C'est un bon plan pour se faire payer des verres. Une technique qu'use régulièrement la belle italienne. Ainsi, accompagnée d'amies, elle quitte le groupe pour se diriger vers le bar et se prendre un verre sans perdre une seule seconde. À quoi bon attendre pour se faire servir ? On est dans un bar, pas sur un place de rencontres. Les hommes peuvent attendre que la demoiselle se soit rafraîchie pour agir. « Un mojito bien corsé ! » Dit-elle au serveur sans lui adresser un merci. Elle ne voit pas l'intérêt, et puis honnêtement, elle s'en fiche de la politesse. Il fait son job, il aura son argent, point barre. En attendant son verre, elle pianote sur le bar, et observe les environs. Il y a bien plus de monde qu'elle ne pensait, mais l'ambiance est assez enfantine contrairement à d'habitude. Elle constate que la sélection d'entrée a également baissé. Enfin c'est ce qu'elle conclut lorsqu'elle voit un visage familier. Un visage qu'elle rêve de passer à la casserole : Elias le brésilien. Il n'y a rien de sain entre eux, tout est une question de guerre. Une question de fierté, et d'agacement. S'ils pouvaient se tirer dessus à balle réelles, alors ils le feraient sans aucun doute. Bien qu'elle le trouve mignon. Elle se demande comment un corps aussi parfait peut renfermer une personne aussi pourrie. Là, je me pose encore des questions. Pourquoi ils se détestent ? Certes ils se sont fait des coups bas, et ce n'est pas terminé, mais l'un est l'autre. Ils ne sont pas si différents que ça, alors pourquoi avoir une haine pareille. Surtout le brésilien est typiquement le genre de personne que Calypso aime fréquenter. Le mauvais genre. Elle roule des yeux, et retourne son attention vers le serveur qui lui tend son verre avec un sourire béa. « Merci. » Dit-elle avec un certain dégoût tout en lui laissant sa monnaie sur le comptoir. Tournant des talons, elle ne perd pas de temps pour apporter la paille à sa bouche et déguster son alcool si parfaitement fait.

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feat. Calypso

Si pour Elias, se préparer un bel avenir était son objectif principal, comme ça avait toujours été le cas, depuis son entrée dans le monde de la mode et du luxe, le jeune homme s'était découvert une certaine passion pour ce qui était de sortir et faire la fête. Rejoindre les bancs de l'université d'Harvard et plus récemment ceux de la winthrop house n'était pas pour arranger les choses. Travailler, il aimait toujours ça mais s'éclater, il aimait encore plus. Et puis, l'avantage d'avoir une aussi belle gueule que la sienne, c'était qu'on ne lui refusait rien. Bien au contraire. Pourquoi dépenser son argent à offrir des verres aux filles alors qu'elles venaient d'elles-mêmes ? Oui, le garçon d'autrefois avait bien changé et pas forcément de la meilleure manière qui soit puisqu'il devenait exactement comme le genre de personnes qu'il n'aimait pas à la base mais... ça il préférait faire comme si ce n'était pas vrai. Ce n'était pas sa richesse qu'il étalait à profusion aux yeux des autres mais sa fierté. Sans la moindre gêne qui plus est mais ça, vous vous doutez bien qu'il s'en fichait pas mal. C'est donc tout naturellement en ce milieu de soirée qu'il fit son entrée dans ce bar réputé de la ville, vêtu d'une chemise bleue nuit qui n'avait rien d'extraordinaire si ce n'est sa marque. Contrairement à d'autres il n'avait pas besoin d'en faire des tonnes, un simple sourire sur son visage suffisait pour que le Caldeira ne fasse son petit effet. Passant sa main dans sa chevelure bien aimée, il balaya rapidement le lieu du regard - et surtout les filles - avant de se diriger vers le bar. Et pour le suite, il verrait après. Il s'apprêtait donc à commander un quelque chose lorsque son attention se porte sur une silhouette qui se trouvait un peu plus loin. Et pas n'importe quelle silhouette. Des courbes voluptueuse, une poitrine dans la norme et des lèvres pulpeuses... Lèvres auxquelles il avait déjà goûté d'ailleurs, tout comme le reste de ce corps qu'il ne se gênait d'ailleurs pas pour détailler de bas en haut. Ouais, cette fille il l'avait déjà eue dans son lit et en avait même profité pour lui piquer son fric, comme à son habitude. Sauf que cette garce l'avait sans doute remarqué et s'était vengée à sa manière, ce qu'il n'avait que moyennement apprécié. Calypso. C'était comme ça qu'elle s'appelait et étrangement le Caldeira ne l'avait pas oublié tiens. On se demande bien pourquoi. Enfin soit, elle était là aussi et il était prêt à parier qu'elle l'avait vu lui aussi. Et puisque il était loin de la porter dans son coeur, l'ignorer aurait été agir de manière raisonnable mais quiconque connaissait Elias savait qu'il n'était pas raisonnable. Alors au lieu de commander tout de suite un verre, il s'avança vers elle, un sourire plein de haine sur son beau visage. Et il lui glissa à l'oreille de la manière la plus naturelle qui soit : "Que c'est triste... J'espère que tu apprécies au moins le cocktail..." Son ton se voulait ironique, bien entendu. Parce qu'il n'avait aucune raison d'espérer ne serait-ce qu'un petit quelque chose de positif et que la voir là toute seule le faisait sourire. L'air ironique qu'il affichait témoignait pour lui et l'air de rien il s'accouda au bar pour observer les alentours avant d'ajouter d'un ton plus ferme : "Les gens ont enfin découvert ta véritable nature on dirait..." De quelle nature parlait-il ? Et bien juste le fait que cette fille soit une de ces filles à papa détestables et pathétiques, mais en pire, encore. Le genre qui croyait pouvoir tout avoir en un claquement de doigts. Ouais, cette fille était aussi bandante qu'exécrable et ça, ça le faisait bien chier.

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@Elias Caldeira désolée de l'attente. DU NUCLEAIRE DANS UN BAR || elipso 3087562708

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Elias & Calypso

"ça devait simplement être l'histoire d'un soir, mais tu t'es frotté à bien plus féroce qu'à tes habitudes. mélange entre haine et séduction, c'est une guerre sans fin qui est engagée."

Bien évidemment ça aurait été trop facile que le brésilien passe à côté de la jeune italienne comme si rien n'était. Il était obligatoire qu'il lui rappelle sa présence, chose qui agace fort Calypso. Elle sait qu'il existe, elle l'a vu, mais généralement quand on ignore une personne ce n'est pas pour faire joli, et encore moins quand il est question d'Elias. Ils sont comme chien et chat, avec en bonus une réelle attirance. Comme toujours ça allait être un moment fort en rebondissement entre les deux, et allez savoir qui sera le premier à déclarer forfait, celui qui s'avouera vaincu, et partira sans dire un mot de plus. Mais à cette heure, c'est Elias qui lance les hostile en venant taquiner la demoiselle. En entendant le son de sa voix au creux de son oreille, Calypso ressent un léger dégoût, et retrousse un coin de sa bouche tout en essayer de s'écarter de lui le plus possible. Il la répugne au plus au point, elle le hait. « Moins, j'ai comme un arrière-goût immonde qui me vient à la bouche désormais que t'es là. » Elle continue à boire son cocktail sans même le regarder, mais à contre cœur, elle constate qu'il commence à prendre ses aises et à s'accouder au bar tout en restant au même endroit. Le verre en main, elle daigne de le regarder et s'agace rapidement de le voir sourire comme un niais. Même sans parler il est exaspérant. Ça ne fonctionnera jamais entre eux deux, et ils font tout pour que ça se détériore le plus possible. Au moins ils ont une chose en commun, ils aiment pourrir les autres. La preuve, il lui lance encore une fois un pic, mais Calypso ne prend rien à cœur. Et encore moins quand cela vient d'Elias. Au contraire, ça lui passe au-dessus du chignon. Si elle se prenait au sérieux, elle dirait que la bave du crapaud n'atteint pas la blanche colombe. « Comme quoi je suis totalement capable de m'assumer toute seule sans avoie besoin d'un minable comme toi ? » Elle boit rapidement une gorgée avec de reprendre. « Wouah, on m'a démasqué. Ça m'attriste. » D'un ton ironique suivi d'un moue, elle tourne à nouveau la tête pensant que c'est un gros con. Elle le pense si fort qu'il pourrait l'entendre. Elle reprend son verre en main, tournant des talons prête à retourner auprès des siens, mais voir Elias collé à elle comme ça, c'est tellement bon finalement. Elle se dit qu'il n'est pas capable de passer une soirée loin d'elle. Il a beau dire qu'elle le dégoûte, elle sait que c'est le contraire. « Mais dis-moi, c'est que je te manque tant que ça ? Tu espères à nouveau te faire afficher ? Ou peut-être que tu espères que ma personne souhaite te payer un verre ? » Elle joue avec l'un de ses sourcils, et le regarde droit dans les yeux, essayant de le déstabiliser au passage.

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