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sandylène nellie-lova peterson fiche; terminée C'est le treize février dix-neuf cent quatre-vingt-dix à Göteborg, que la famille Peterson m'ont accueillie dans leurs bras, ils m'ont prénommée Sandylène Nellie-Lova. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale légèrement en dessous de la moyenne. J'ai décidé de poursuive des études à Harvard en Médecine, je suis maintenant en quatrième. Et pour terminer, je fais partie des Quincy House. |
Études En quelques secondes, des cris puis le silence. Un silence froid, apeuré, terrifié. Il lui arrive encore parfois d’entendre le crac qui l’avait autrefois tant terrorisé. Les sirènes des ambulances, l’agitation sur le terrain, puis son père sur une civière. Les yeux remplis de larmes, elle observait sans défense ces hommes aux côtés de son géniteur qui lui parlaient avec calmes, les yeux rassurants. C’est là qu’elle avait su. Durant cette longue période de rééducation, elle vit son père au plus bas moralement, jamais elle ne l’avait vu ainsi. Elle vit, au fil des séances, comme le sourire reprenait peu à peu places sur ses lèvres roses. Depuis, cette idée, cette envie n’avait jamais quitté sa tête. Elle aussi voulait rendre les rêves des gens à nouveau possibles. Elle aussi voulait prouver aux gens que rien n’était perdu, qu’au fond il y a toujours de l’espoir. Ayant grandi dans le monde du football, elle s’est vite rendue compte à quel point les os avaient une place importante dans notre corps comme dans notre moral. Au fil des années, le football était devenu sa passion à elle aussi, elle son plus grand rêve aurait été de jouer professionnellement, cependant, un problème de croissance ayant endommagé son genou l’en a toujours empêché. Cependant, ce n’est pas parce que son rêve à elle est brisé que les autres ne doivent pas réaliser les leurs à cause du simple blessure. Voilà pourquoi c’est décidé. Elle sera là, tout au long de leur réhabilitation, pour leur permettre de vivre de leur passion. | Caractère Nellie-Lova est une fille très perfectionniste. Elle ne lâche absolument rien tant que cette chose n’est pas parfaitement aboutie. Nombreuses sont les heures qu’elle a passées penchée sur un devoir, quel qu’il soit, à chercher le moindre mot mal placé, mal utilisé. C’est une très grosse tête qui ne cherche qu’à agrandir sa culture, chaque jour un peu plus. Ses livres sont, en dehors de son ballon de football, ses meilleurs amis. Petite, elle était toujours au premier rang, prête à répondre à la moindre question posée par ses professeurs. Ce comportement lui valut beaucoup de moqueries de la part de ses camarades, cependant, le mal que pouvaient lui causer ces mots était rapidement compensé par les bonnes notes à la fin de l’année. Peu importe ce que les gens pensent, se disait-elle, moi, j’ai un but dans la vie et je ferai tout pour l’atteindre. Outre ses capacités à se concentrer toute une journée durant, c’est une personne très agréable et passionnée. On pourrait la croire ennuyante à en mourir, et pourtant, sa compagnie en est tout le contraire. Dans sa tête, elle reste une éternelle enfant qui aime profiter de chaque instant que la vie lui offre. Elle aime passer son temps libre à flâner dans les parcs, allongée dans l’herbe tout en grignotant diverses sucreries. L’hiver, elle pourrait passer des semaines dans les marchés de Noël qu’elle ne s’en rendrait sans doute même pas compte. Cependant, elle reste une personne très réservée et a généralement du mal à aborder les gens la première. Elle a tendance à bafouiller la première fois qu’elle s’adresse à une personne inconnue, mais elle essaye d’y remédier afin que cette timidité n’affecte pas son rendu professionnel. Timide, certes, mais Nellie-Lova a également un caractère de feu. Elle peut démarrer au quart de tour lorsqu’elle entend quelque chose qui ne lui plait pas ou encore quelque chose d’immoral. Elle a comme mot d’ordre le respect, et quiconque osera en manquer, que ce soit à son égard ou même à l’égard d’un inconnu, elle n’hésitera pas à aller le remettre en place. Dans ce genre de situations, la Peterson timide n’existe plus, elle se transforme tout simplement en chipie enragée. L’un de ses plus grands défauts reste sans doute son stress continu. Au travail, à l'université, et tout comme dans la vie courante, elle ressent le besoin de tout faire vite de peur de ne pas arriver à le faire à temps. Elle met en route ses devoirs deux minutes après qu'ils aient été donnés, commence ses recherches pour le boulot à peine arrivée à la maison, prenant garde à ne jamais repousser rien à plus tard. C’est une folle furieuse de l’organisation, elle serait capable de composer une interview dédiée au président tout en passant l’aspirateur dans toutes les pièces de l’appartement tant elle cherche à économiser du temps. Dans son chez-soi, chaque chose est à sa place, et elle n’oserait pas sortir quelque chose avant d’avoir rangé ce qu’elle utilisait tout juste avant. Elle est comme ça, elle a juste besoin de son petit ordre personnel. Plus jeune, Nellie-Lova était un vrai garçon manqué. Bercé des bras d'un passionné de football, elle a toujours évolué dans un monde débordant de testostérone. Son placard, à l'époque, ne contenait même pas ne serait-ce le moindre collant, le moindre débardeur décolleté, ça non. En revanche, il débordait de maillots du IFK Göteborg, le club que son père lui avait apprit à aimer. Le temps qu'elle ne passait pas plongée dans ses bouquins, elle le passait au stade à supporter l'équipe de son enfance. Elle a également une aversion pour l'alcool depuis le nouvel an de l'année 2006, celui de ces seize ans. A cette époque, elle le passait pour la première fois sans ses parents, entourée seul et uniquement d'adolescence en quête d'attention, adolescents desquels elle faisait parti. L'époque ou elle aurait presque été prête à lâcher ses bouquins, ou plutôt à les abandonner, mais cette soirée lui fit rapidement changer d'avis. Voir ses soit-disant amis s'endormir dans leur vomis la refroidit entièrement et c'est depuis là qu'elle s'abstient de la moindre goute d'alcool. Après tout, elle a un but dans la vie. La jeune femme a une relation très fusionnelle avec son père, Aaron Peterson. Généralement, les petites filles passent la majorité de leur temps avec leurs mères, les suppliant de les laisser essayer leur maquillage. Or, ce n'était pas du tout le cas de Nellie-Lovah, qui elle apprenait les bases du ballon rond avec son géniteur dans le jardin. Ils se racontent tout, il n'y a aucun sujets tabous entre les deux Peterson, et c'est toujours envers lui que Samantha se rend en premier lorsqu'elle a un doute ou un problème, une peine de coeur ou un coup de sang. Il sait la calmer, lui dire les mots qu'il faut, il connait parfaitement sa fille, tout simplement. Dans un tout autre domaine, Nellie-Lova a une certaine addiction envers les pêches. Son réfrigérateur déborde de jus de pêche et le seul sirop qu'on peut espérer trouver dans ses placards sont du même fruit. Cette obsession lui est venue l'été de ces quinze ans, lors d'un voyage en Espagne, cependant, elle ne pourrait vous expliquer le phénomène. Pour finir, Nellie-Lova est capable très rapidement de paniquer pour un rien. Un bruit de l'autre côté de la porte, le regard appuyé, d'un inconnu, un mouvement dans la nuit, des voix provenant d'une autre rue. Depuis très jeune, elle a toujours eu ce même problème. Plus elle lit les journaux, plus le monde lui fait peur, plus elle dort mal le soir. Ayant peur de la nuit, lorsque le soir elle est seule dans son lit, elle se monte rapidement des scénarios, se prend la tête soi-même et passes ses nuits le cœur battant à cent à l'heure et les larmes aux yeux, attendant avec détresse le levé du jour, comme si la lumière du soleil la protégeait ne serait-ce qu'un peu du monde extérieur. |
Everyone Has Their Own Story
CHAPTER ONE : this could really be a good life.
Février 1990, Sahlgrenska University Hospital, une nouvelle âme fait son arrivée sur terre. Une petite tête blonde, couverte de taches de rousseur. Des yeux ni bruns, ni bleus, ni verts, changeants à la lumière du soleil ; des yeux uniques, qui brillent de milles étoiles. Une petite fille respirant la joie de vivre. Une petite fille prête à tout pour le bonheur.
Göteborg la grande, Göteborg la belle, Göteborg l'immortelle. La fameuse, la majestueuse, l'historique. C'est là-bas que grandit Nellie-Lova, à plus de cinq-mille cinq-cent kilomètres de la côte américaine. Göteborg c'est différent, c'est féérique. Tout est grand, tout est disproportionné. Nellie-Lova ne grandit non pas avec des histoires de princesses, mais avec des légendes de grand-mères, de rues couvertes de neige, de silence absolu et relaxant. Elle passa son enfance à jouer sur les grandes places sous le regard bienveillant de sa mère. Ses longs cheveux blonds attachés en une couette haute, elle sympathisait avec les autres enfants, tout aussi blonds, tous ayant autant de joie de vivre. C'est comme ça Göteborg. C'est calme, c'est simple et c'est reposant. Ou du moins, lorsque l'on est un enfant.
Alors qu'elle grandissait, sa peau se ternissait, ses yeux perdaient de brillance et d'étoiles. Göteborg, c'est beau, c'est tout ce que vous voulez, mais c'est difficile à vivre lorsque l'on devient adulte. Les opportunités s'effacent petit à petit, les rêves que l'on avait lorsque l'on était encore enfants, ceux de poser le pied sur la lune ou de devenir pilote de chasse s’effacent; il faut avoir de l'argent pour ça, et le travail à mi-temps de maman et le chômage de papa ça ne suffit largement pas. La vie à Göteborg, c'est dur. C'est un assemblement de décisions, de refus, d'abandons, de déceptions. Mais c'est toujours cette petite étincelle d'espoir bien au fond du cœur, celle qui sait nous convaincre que quelque part, tout au bout là-bas, il y a quelque chose, il y a un futur.
Et là-bas, il y a Harvard.
CHAPTER TWO : you call me a stranger.
Juin 2008, Logan International Airport. Le fameux. Des centaines et des milliers de gens ; des enfants, des adolescents, des adultes. Et parmi eux, une jeune fille, tout juste adulte, de longs cheveux blonds ondulants par endroits et des yeux émerveillés. Elle n'en croyait vraiment pas ses yeux. Elle l'avait fait, elle était vraiment à Boston. La décision avait été difficile; tout abandonner, ses amis, ses parents, sa famille, pour une ville inconnue où rien n'est sûr, où rien de nous appartient. Mais c'est Boston, c'est Harvard. Harvard, c'est la réussite, c'est le succès, c'est la joie et la bonne humeur. C'est le rêve de tout le monde.
Les premiers mois à Boston furent bien plus difficile que ce qu'elle aurait pu imaginer. Elle reçut beaucoup de moqueries puériles quant à son accent, elle eut beaucoup de mal à s'intégrer, au départ bien trop timides pour s'adresser à des étrangers. Puis, sa passion pour le sport, celle qu'elle avait développé durant toute son enfance ces jours de beau temps avec son père dans le jardin, la conduit à s'inscrire à un cursus en kinésithérapie. Les examens d'inscription furent difficiles, elle dut travailler jour et nuit pour obtenir satisfaction. Mais la jeune fille sait ce qu'elle veut. Ayant tout quitté, tout abandonné, elle ne pouvait pas se permettre de rater sa seule ébauche de futur dans un pays qu'elle ne connaissait pas. Les cours passaient, de plus en plus vite, les premiers furent passablement difficiles, la débit de parole des professeurs bien trop rapide pour ses oreilles novices. Cependant, elle s'y fit et petit à petit, tout devint plus facile à assimiler. Jusqu'au jour fatidique.
CHAPTER ONE : we found love in a hopeless place.
Janvier 2012, Harvard University, Cambridge. Énième auditorium. L’endroit est plutôt calme, diverses bribes de conversations se dont entendre, sans pour autant déranger le cours présenté par le professeur. Assise dans sur un siège au coin de la pièce, une jeune femme. Les yeux perdus dans le vide, la tête dans les mains, un cahier posé devant elle, elle ne bouge pas. Dans sa tête, les pensées s’entrechoquent brutalement, causant dans sa tête un brouhaha terrifiant et maladif. Son monde bascule. Depuis un certain moment maintenant, elle s’efforce de refouler ses sentiments. Sur la table, ledit cahier est ouvert, et pourtant, la page que l’on peut apercevoir est immaculée. Si l’on feuilletait le livre, on verrait, sur la toute première page, un joli titre, composé simplement des deux prénoms et du nom de la jeune femme, calligraphiés avec soin. Plus l’on tournerait les pages, plus l’on verrait s’afficher de notes de cours, mieux présentés les uns que les autres. Seulement, plus l’on avançait dans le temps, plus les notes diminuaient, presque inexistantes. Depuis quelques semaines, elle ne pouvait tout simplement plus se concentrer. La cause ? Des yeux. Noirs. Profonds, captivants. Son sourire la fait rougir, elle aimerait le toucher, le frôler ne serait-ce qu'une seconde. Mais lui est là-bas, debout devant tout le monde, imposant sa présence charismatique, devant le tableau, un stylo à la main.
Sans défenses et sans remèdes, elle se demande sans cesse ce qui lui a pris de tomber amoureuse de son professeur.
the face behind
↬ PSEUDO/PRÉNOM - Jamy ↬ ÂGE - Seize ans ↬ PAYS/RÉGIONS - Suisse ((: ↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - Sur Bazzart ↬ TES IMPRESSIONS - Il est très beau ↬ CRÉDITS - Honey pie et tumblr ↬ AVATAR - Lindsay Ellingson ↬ LE MOT DE LA FIN - J'aime les brocolis |
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