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valerie maxine zahra watson ► sierra kusterbeck

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Valerie M. Z. Watson
fiche; terminée


C'est le 27 décembre 1989 à Toronto, que la famille Watson m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Valerie Maxine Zahra. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis bisexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale moyenne. J'ai décidé(e) de poursuive des études à Harvard en musique comme majeure et en arts visuels comme mineure depuis maintenant un an je travail comme livreuse de pizza. Et pour terminer, je fais partie des Dunster.

Études
Je n'ai pas eu vraiment le temps d'exploiter mon potentiel étant enfant. Les moyens financier de ma mère et de mes grand-parents ne me l'ont pas permis. C'est donc très tard que je découvris ma passion, qui deviendra mon domaine d'étude. Suite au drame que j'ai vécu, c'est la musique qui m'a permis de m'évader, de sortir tout ce que je gardais en moi. Je n'ai jamais été très loquace, mais lorsque l'on me met ne serait-ce qu'une brosse à cheveux ou une bouteille d'eau dans les mains et que l'on me demande de chanter, tout ce qui me ronge sort. Je joue également de la guitare et du piano, deux instruments qui sont tout aussi thérapeutiques pour moi. Sans musique, je serais morte depuis deux ans.


Caractère
« Maxine est une jeune fille discrète, réservée, introvertie et peu bavarde. Compte tenu de ses antécédents, c’est tout à fait compréhensible. Elle est très renfermée, solitaire et cache sa sensibilité sous une carapace. Elle veut faire croire à tout le monde qu’elle est forte, que rien ne l’atteint, mais c’est faux. Elle ne veut pas que les gens autour d’elle la voient pleurer. Cette jeune fille est sans contre dit une battante qui peut surmonter à peu près toutes les épreuves que la vie mettra sur son chemin. On ne peut pas dire, pourtant, qu’elle est quelqu’un d’optimiste. Elle est plutôt du genre à voir les choses telles qu’elles sont, sans toujours rechercher ce qu’il y a de bon dans chaque situation. » ─ Dr. Beauchemin, psychologue

« Maxine, c'est quelqu'un de complexe. Je veux dire, elle peut avoir l'air excentrique avec ses tatouages, son side, mais au fond, tout le monde sait qu'elle est plutôt timide. Ça n'empêche pas qu'elle soit quelqu'un de très attachant. Elle a toujours le coeur sur la main, prête à aider son prochain. Elle est généreuse, rêveuse, passionnée et digne de confiance. Elle est cependant imprévisible, il faut être sur ses gardes lorsqu'on lui parle pour la première fois. Elle est franche et n'hésite pas à parler quand quelque chose lui déplait. Bien qu'elle aie quelques défauts, Maxine reste quelqu'un qu'il faut absolument apprendre à connaître. Elle est une amie loyale, fidèle et attentive.»

► J'ai plusieurs tatouages. Un sur le genoux représentant un pansement, parce que je suis excessivement maladroite. J'en ai un sur le doigt, une flèche, qui me guide toujours vers la bonne direction. J'ai en aussi sur le pied, mais ils s'effacent tranquillement. Voyez, mon corps est une oeuvre d'art.


Everyone Has Their Own Story

Valerie Maxine Zahra Watson. On pourrait qualifier ce prénom d’étrange, aprèps tout il est un savoureux mélange de cultures. Nous avons Valerie et Maxine qui reflètent les origines françaises de la jeune femme et finalement Zahra qui est un prénom africain – la mère de la jeune femme voulait qu’elle aie quelque chose qui la relie à son père. Si elle avait pu choisir, la demoiselle aurait sans doute laissé tomber ce dernier prénom. Trop de rancune envers son père. Enfin, avant d’étaler la vie de la jeune femme, il faudrait commencer par le commencement. L’histoire ne débute pas par « Il était une fois » comme dans les contes de fées. Elle ne commence pas non plus à la naissance de Valerie. Il faut avant tout vous mettre en contexte. Débutons avec la rencontre entre ses parents, entre deux cultures.
« Donc. C'est lors d'un voyage d'une durée d'un mois en Afrique, comme bénévole pour un groupe humanitaire, que Holly Watson a rencontré Tarik Seye. Ce ne fut pas le coup de foudre, loin de là. Au départ, Clair trouvais que Tarik était arrogant, trop sûr de lui et fendant. Il était tout ce qu'elle n'aimait pas. De son côté, il la trouvait trop fleur bleue à s'offusquer à la moindre remarquer et il la trouvait trop peu aventureuse. Chat et chien. Leur histoire n'était en rien un conte de fée et n'avait rien de très magique. C'était plutôt la guerre constante. Le pire c'était que ça partait souvent en vrille pour peu de choses.

« C'était pas cette route qu'il fallait prendre. »

« Si, on est sur la bonne voie. On devrait arriver à l'hôtel dans quelques minutes. »

« Non, j'te dis, ce n'est pas par ici qu'on devait passer. »

Et encore une dispute pour presque rien. C'était la sixième de la journée. Ça faisait déjà une semaine et demie que ça durait. Constamment chercher des poux à l'autre, chercher le truc qui fera qu'il s'énervera. Cette dispute ne fit pas exception à la règle. Tarik s'énerva et Holly commença à paniquer, comme toujours. Il était du genre à garder son sang-froid et elle, à prendre peur dès que l'avenir n'était plus comme elle l'avait planifié. Peut-être qu'il avait raison et qu'ils étaient perdus ? Elle s'imaginait les pires scénarios, comme toujours. Pourtant, ce fut bien la première fois que Tarik se calma et tenta de réconforter la jeune femme.

« On est perdu, on va mourir. »

Oui, avec Holly, c'était toujours tout ou rien. Soit on va sortir vivant, soit on meurt. Tarik poussa un soupire avant de prendre la parole.

« On ne va pas mourir. On a juste à rebrousser chemin et on suit mon idée. »

La française poussa un soupire avant d'acquiescer d'un signe de la tête. Les jours ont passé et évidemment, ils ont été forcés à se côtoyer tous les foutus jours de ce mois. Ils ne passaient pas vingt-quatre heures sur vingt-quatre ensembles, fort heureusement. Ils ont cependant dû apprendre à vivre ensemble et à s'apprécier un minimum. Mais n'est-ce pas la façon dont on tombe amoureux ? En passant du temps avec une personne ? Reprenons, donc. Les jours défilèrent soudainement à une vitesse folle. Avant même qu'ils n'aient le temps de s'en rencontre compte, le voyage tirait à sa fin... et tous deux étaient en amour. Ils durent cependant se séparer. Holly devait rentrer en France. Après tout, elle avait des études à terminer. Tarik lui, ne pouvait pas abandonner sa famille sur un coup de tête. Une chose était certaine, ils se reverraient.

Lorsque Holly revint chez elle, évidemment, elle parla de son voyage, à quel point elle avait aimé son expérience et tout ça. Elle ne mentionna pas, cependant, Tarik. Si son père apprenait qu'elle était tombée amoureuse d'un africain, sa vie était finie. En effet, papa Watson était de la vieille école, il n'avait jamais vu d'immigrant de sa vie jusqu'à récemment. Il disait que ces gens allaient venir voler les emplois des travailleurs comme lui qui avaient donné leur vie pour la compagnie dont il faisait partie. Il mettait toujours tout sur la faute des immigrants et surtout des arabes. Si la vie allait mal, c'était la faute des arabes. Si on avait plus d'électricité à la maison, les arabes encore. Vous voyez le tableau ? Bien.

Elle ne put cependant pas le cacher bien longtemps. Elle et Tarik étaient bien décidés à garder contacte de toutes les façons possibles. Ils évitaient de s’appeler, parce que forcément ça couterait les yeux de la tête. Les SMS étaient une très bonne option, mais tous deux avaient convenus que les bonnes vieilles lettres écrites à la main étaient encore le meilleur moyen de communication. C’est donc deux semaines après son départ que le moment fatidique arriva. Denise Watson, la mère de Holly, revint à la maison, du courrier dans les mains. Parmi les missives, une lettres d’un dénommé Tarik Abiad. La femme, pensant que c’était une erreur ou une arnaque laissa cette lettre de côté avec la ferme intention de la jeter plus tard. Pourtant, alors qu’elle avait le dos tourné, Holly prit la lettre avec subtilité et monta dans sa chambre, lire ce que lui avait écrit son amoureux.


Elle venait à peine de terminer sa lecture qu’elle entendit toquer à la porte. La tête encore dans les nuages, elle accueillit sa mère, un sourire béat sur le visage. Madame Watson se doutait bien que sa fille lui cachait quelque chose, pourtant elle ne voulait pas la forcer à parler. Un silence régna donc dans la pièce pendant un moment avant que Holly ne décide d’ouvrir son cœur et tout raconter à sa mère. Elle ne négligea pas un seul détail. Elle lui raconta leur rencontre, leurs nombreuses disputes, sa première impression. Aucun détail ne fût négligé. Holly termina son récit par un « N’en parle pas à papa s’il te plait! » parce qu’elle craignait bien trop sa réaction.

À partir de ce jour, la relation entre Tarik et Holly était un secret bien gardé entre une mère et sa fille. Ils continuèrent de s’écrire et Tarik vint même en France. À cette époque, il avait vingt-et-un ans et elle en avait vingt. Les rencontres se firent en cachette. Holly, vive d’esprit, prétexta une rencontre avec des amis, devoir rentrer travailler ou d’autre raisons de la sorte. Cependant, papa surprit sa fille à embrasser cet homme, qu’il ne considérait même pas comme tel, lorsqu’il sortir de l’édifice ou il travaillait. Quel choc ce fut! Il ne fit rien, mais bouillait de l’intérieur. Il attendrait qu’elle rentre à la maison pour avoir une bonne discussion avec elle.

Choses promise, chose faite. Le père eut une discussion avec sa fille. La mère ne désirant pas s’impliquer dans cette conversation au sujet épineux resta en retrait, mais voyant que sa fille laissa tomber, monta dans sa chambre, les larmes aux yeux, elle ne put s’empêcher de tenter de résonner son mari. Il accepta bien de le rencontrer le jour suivant, lui donner une chance. Miracle!

Comme convenue, Holly invita Tarik chez elle. Elle l’avertit tout de même qu’il risquait de se montrer hostile et peu bavard. Tarik soupira mais il était tout de même heureux de pouvoir rencontrer les parents de sa bien-aimée. La journée se déroula sans anicroche, papa affichait son air le plus fermé, maman quant à elle était aux petits soins pour les deux tourtereaux et les jeunes adultes étaient aux anges, enfin réunis sans devoir se cacher. Monsieur Watson dû se rendre à l’évidence. Cet homme faisait le bonheur de sa fille. C’était tout ce qui comptait au final. Lorsque Tarik quitta la maison, il discuta avec sa fille et lui dit qu’il ferait des efforts pour l’accepter. Bonheur!

Bien que tout aille pour le mieux, Tarik dut rentrer chez lui. Ce n’était que le temps d’obtenir les papiers nécessaires, car il comptait bien s’installer en France afin de pouvoir vivre avec celle qui détenait la clé de son cœur. Un an plus tard, il posa le pied sur le sol de son pays d’adoption. Il trouva un petit appartement et rapidement, Holly aménagea chez lui. Ils avaient trop attendus, ils voulaient vivre ensemble, maintenant. Leur vie ne fut pas toujours facile, mais les embûches ne rendirent leur couple que plus fort. C’est lorsque Holly avait vingt-trois ans qu’un événement inattendu se produisit. Nausées, fringales, les signes ne pouvaient pas mentir. Un test vint le prouver, elle était enceinte. Pourtant, à l’annonce de cette nouvelle à son partenaire, la vie de Holly s’écroula. Un soir, elle rentra à l’appartement et elle ne trouva que les meubles. Plus rien. Il était parti. Pas même un mot ne trainait sur la table. Rien. Elle savait très bien la raison de son départ.

Voilà qui allait ravir papa. Malgré tout, elle tenait à garder cet enfant. Ses parents ne la laissèrent pas tomber. Ils ne payaient pas tout, mais l’aidèrent à ce qu’elle puisse acheter le strict minimum. Et voilà que neuf mois plus tard,Valerie Maxine Zahra Watson vit le jour. »


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↬ PSEUDO/PRÉNOM - mons✝️er
↬ ÂGE - 18 ans
↬ PAYS/RÉGIONS - quebec
↬ OÙ AS-TU CONNU LE FORUM - de partenariat en partenariat
↬ TES IMPRESSIONS - valerie maxine zahra watson ► sierra kusterbeck 2488611924
↬ CRÉDIT(S) - vintage love ; tumblr ; smokedsteps
↬ AVATAR - sierra kisterbeck
↬ SCÉNA' OU PI ? - personnage inventé
↬ LE MOT DE LA FIN - valerie maxine zahra watson ► sierra kusterbeck 2727399354

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Je crois que je peux vous épargner les détails de ma naissance. De toute façon, pour les intéressés, mon grand-père a tout enregistré alors, j’vous mets en contact et tout le monde est content.

Hum… un peu de sérieux, reprenons. Donc je suis née dans une famille monoparentale. Ouais, encore un autre homme incapable d’assumer le fait qu’il allait être papa. Tout ce que j’ai à dire c’est que si vous êtes assez stupides pour faire l’amour sans condom alors que vous ne voulez pas d’enfant, faudrait peut-être assumer. Enfin, c’est que mon opinion. Reprenons. J’ai vu le jour dans la plus petite ville d’Ontario, soit Dryden, avec une population d’un peu plus de huit milles habitants. On m’a souvent dit que c’était chouette, parce que les gens se parlaient beaucoup entre eux. Les ragots, il y en avait beaucoup dans notre ville. Et ma mère a fait l’objet de plusieurs racontards . Quand je demande à maman comment c’était quand j’étais petite, elle préfère ne rien dire. Peut-être qu’on la regardait d’un mauvais œil. Elle avait un enfant et pas de mari. Son enfant avait été conçu en dehors des liens sacrés du mariage. Et ils l’avaient tous vu cet homme que je n’ai jamais eu la chance de connaître. Il n’était pas aimé. Enfin, assez parlé de lui. Ma mère, au fil des années devint rapidement ma meilleure amie et ce fut mes grands-parents que je considérai comme mes parents. Ma mère a toujours été aux petits soins avec moi, du moins c’est ce qu’elle raconte. Ça doit bien être vrai puisque ma grand-mère le confirme. Holly m’a toujours dit que j’étais un enfant sage. Je ne faisais que très rarement des crises, j’écoutais toujours les consignes. Nous n’étions pas très fortunés et j’ai rapidement appris à vivre avec le strict minimum, à me débrouiller sans l’aide de personne. À l’école, j’étais celle que l’on rejetait. On riait de moi parce qu’on savait mon histoire. J’étais le mouton noir. Pourtant, j’avais de bons résultats. C’est probablement l’une des raisons qui poussa les autres élèves à s’en prendre à moi. J’étais douée et les gens étaient jaloux.

Maman disait qu’il valait mieux être doué, être intelligent qu’être populaire, qu’on a plus à gagner lorsque l’on peut défendre des idées, que c’est bien plus valorisant. Et quand ma mère disait quelque chose, ses paroles se transformaient en or. Elle était mon modèle. Un jour, je me souviens, j’avais sept ans, on m’avait demandé ce que je voulais faire plus tard et j’avais dit avec toute la conviction que ma réponse était magnifique, que je voulais ressembler à ma maman. J’avais dit que je voulais être intelligente. Bon, ça partait mal, je n’avais pas bien saisis le sens de la question, il faut croire. L’année scolaire s’écoula lentement. Si j’avais su ce qui m’arriverait, j’aurais probablement troqué une vie à passer sur les bancs d’école plutôt que ÇA. Je vous explique.
Je jouais dans le parc avec des amis, j’étais tranquille comme à mon habitude. Je me suis levée et dirigée vers cette petite cabane ou se trouvaient les toilettes. J’y suis entrée, enfin je passe les détails et en sortant, on a plaqué une main sur ma bouche, de l’autre on m’a pris les jambes et on m’a amené dans un camion. Une fois assise, on m’a attaché un ruban noir sur la tête, histoire de couvrir mes yeux. Les hommes, ils parlaient une langue que je ne connaissais pas. J’avais peur, c’était horrible.




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Je me souviens, la sueur perlait sur mon front. J’avais le souffle rapide et saccadé, j’étais perdue. Dans ma tête de petite fille de huit ans avec une imagination débordante, j’imaginais pleins de choses. Au départ, je m’étais dit que c’était peut-être un jeu, une surprise, mais quand la voiture s’est arrêtée, qu’on m’a bâillonnée – je ne devais pas crier et je le savais – et on m’a transportée sur l’épaule de quelqu’un. Je me souviens de l’odeur du bâtiment dans lequel je me suis retrouvée ensuite. C’était terrible. Dégoutant. J’avais envie de vomir. L’homme qui me tenait m’a presque jeté sur le sol comme un vulgaire sac de pomme de terre. J’ai entendu un autre homme parler. Il devait être son patron, je ne sais pas. Il n’avait pas l’air content en tout cas. Je l’ai ensuite senti qui s’est assis, ou accroupis je ne sais pas trop, à côté de moi. Et c’est là que j’ai craint pour ma vie. Je sentis mes lèvres trembloter et quelques larmes couler sur mes joues, les autres humectant ce qui me recouvrait les yeux. J’ai murmuré un « je veux voir ma maman » et à peine eussè-je le temps de terminer ma phrase qu’une main vint s’abattre sur ma joue, le flot de larmes quittant mes yeux se fit alors plus dense. L’homme accroupit à côté de moi a alors parlé dans ce langage que je ne comprenais pas, mais ça ne lui avait vraisemblablement pas plus.

Mon voyage en enfer n’était pas encore terminé. Je n’avais pas atteint destination. On aurait pu croire qu’ils ne voulaient que de l’argent, une rançon. Loin de là. Ce qui m’attendait était bien plus horrible qu’un simple enlèvement. On m’a expliqué que je n’avais rien à craindre, qu’on allait s’occuper de moi. J’étais un brin naïf, je crois parce que je les ai crus. Je ne sais pas si c’était volontaire ou simplement une façon pour moi de préserver ma vie, mais j’ai obéis à tout ce qu’ils m’ont dit. Ils m’ont amené des vêtements pour que je me change, ils m’ont coupé les cheveux, ils m’ont donné un nouveau nom. J’avais encore là, envie de pleurer. On m’a ensuite annoncé ce qui allait se passer le lendemain. On irait faire un voyage. On prendrait l’avion vers un pays chaud. Ça allait être un superbe périple. Mensonges! La journée s’est ensuite déroulée calmement. On est resté dans le bâtiment, les messieurs ont discutés entre eux, ils m’ont amené à manger, de quoi pour la nuit, parce que le sol en béton, ce n’est pas génial et un ourson en peluche parce que j’avais peur.

Le jour suivant, on me réveilla aux aurores afin que nous puissions prendre notre vol à l’heure. Le voyage fut long de l’endroit où nous nous trouvions à l’aéroport. Encore plus jusqu’en Afrique. Telle était donc la destination vers laquelle nous volions. Je n’avais aucune d’idée de l’emplacement de ce pays par rapport au reste du monde, ni à quoi je devais m’attendre. Une fois arrivé, on m’a conduite vers une maison qui semblait, à priori, tout à fait normale. Seulement, en descendant au sous-sol, comme on me l’a demandé, j’ai découvert l’horreur. Il y avait dix autres filles comme moi. Je suis sure, elles n’étaient pas plus âgée que moi. Sauf une. Je crois qu’elle était là pour rassurer toutes les autres. Enfin, quand j’ai vu, j’ai tenté de rebrousser chemin, mais un géant me barrait la route. Je suis descendue, tête baissée et j’ai rejoint ce qui allait être, pour les dix prochaines années, ma nouvelle famille. J’ai été chanceuse dans ma malchance, parce que le lendemain, un homme est venu et nous as toutes achetées. Il nous a permis de rester ensemble. Je ne connaissais ces filles que depuis quelques heures, mais je savais que sans elles, je ne survivrais pas.

Les dix prochaines années peuvent être décrites très brièvement parce que c’était toujours la même routine. On dormait peu, et quand on y arrivait on dormait très mal, on se réveillait en entendant des bruits de pas sur les marches. On tremblait, on avait peur. Là, un des hommes de main du grand patron venait nous assigner à toutes, notre premier client. Il nous donnait des tenues qui auraient choqué toutes les mères de la terre et qui ne convenait certainement pas pour les enfants que nous étions. Ensuite, nous escaladions les marches puis, nos « patrons » nous présentaient nos clients. Ensuite, soit nous montions à l’étage supérieur, lorsque « notre chambre » s’y trouvait ou nous nous dirigions directement vers la pièce si celle-ci se trouvait au rez-de-chaussée. Ensuite, nous faisions notre boulot. Procurer du plaisir à ces hommes qui avaient quatre fois notre âge. C’était dégoutant. Pourtant, je ne pouvais pas m’en sauver. Ils étaient là, étendus sur le lit, attendant que, de mes petites mains frêles, je déboutonne leur pantalon, je leur enlève leur boxer et que … juste à y penser ça me lève le cœur. Quand j’avais leur … membre dans ma bouche, je n’avais qu’une envie. Vomir. Eux ne semblaient pas comprendre ce que c’était. Hier encore, je jouais dans le parc avec mes amis, nous faisions des châteaux de sable. Tout à coup, je me retrouvais là, à devoir assouvir les désirs sexuels les plus tordus de mâles en chaleur. Répugnant. Je ne savais rien de la sexualité, ou presque, mais là, je dois dire que c’était mieux que n’importe quel cours. J’ai fait des trucs que je n’aurais jamais crus possible. Je ne pensais pas que, mon dans mon corps de petite fille de huit ans, j’étais aussi flexible. Nous avons environ en moyenne 5 clients par jour. C’était exténuent, dégoutant, comme je l’ai mentionné plus tôt et terriblement humiliant. Comment les hommes pouvaient-ils ressentir du plaisir à voir un enfant les toucher? Étaient-ils tous pédophiles ou quoi? Enfin, lorsque nous avions terminé avec nos clients, il nous fallait attendre dans la chambre, que l’un des grands gaillards vienne nous voir et nous annonce officiellement que notre journée était terminée pour que l’on puisse sortir. Ensuite, on retournait au sous-sol, ou l’on venait nous servir un truc à manger. Puis on essayait de dormir. Nous étions toujours collées les unes aux autres, parce qu’on était toujours frigorifiées. À croire que la maison n’était pas isolée. La même routine, 365 jours par année. Pendant dix ans. Parfois, quand nous ne voulions pas répondre aux « commandes » des clients, on nous saoulait pour que nous soyons plus détendues, plus relaxe et plus docile surtout. C’était surtout ça le but. Autant vous dire que c’était horrible. J’ai tenté maintes fois de mourir. J’ai tenté par tous les moyens possibles, mais je ne suis jamais parvenue à un résultat concret. Logique me direz-vous, sinon je ne serais pas là pour tout vous raconter.

Je me souviendrai toujours du jour ou l’on m’a libéré. Je ne sais plus exactement quel jour nous étions, j’avais perdu la notion du temps depuis bien longtemps. Tout ce que je sais c’est que j’avais finalement réussi à m’endormir quand j’ai entendus ce vacarme qui venait de l’étage au-dessus. Je crois que bien que toutes les filles se sont réveillées. Nous étions en état d’alerte. Qui osait pénétrer ici à une heure pareille? J’entendais des gens crier, il y a même eu échange de coups de feu. Nous nous sommes toutes réunies, entassées dans un coin. Nous avions terriblement peur, peur que l’on vienne nous enlever. Après tout, il y avait déjà eu des tentatives de vol à notre encontre. Pourtant, le patron sortait toujours gagnant des conflits. Cette fois-ci, la fin fut tragique pour lui. J’ai entendu un gros « boom » puis des bruits de pas, quelqu’un courrait. Un autre bruit sourd est parvenu à mes oreilles, puis j’ai vu de la lumière. J’ai retenu mon souffle, attendant de voir qui était là. Quand je les ai vus, ces hommes avec leurs fusils, leurs vêtements noirs, je me disais que la fin était proche pour nous. Pourtant, ils nous ont rassurés. Ils étaient là pour nous faire sortir d’ici. Ils voulaient nous aider. Lentement, avec toutes les précautions du monde, ils ont jetées leurs armes par terre et se sont approchées de nous. Ils nous ont ensuite guidé vers la sortie.

Une fois à l’extérieur de la bâtisse, le soleil m’aveugla, mais je n’allais pas m’en plaindre. J’étais libre. Je ne suis mise à pleurer tandis que l’on me conduisait vers l’un des camions sensé nous amener à un bureau, histoire qu’ils retrouvent qui nous étions, qu’ils puissent nous conduire à nos familles respectives. Ça a pris des jours, parce que je crois que plus personne d’entre nous n’avais de réel souvenirs de notre vie d’avant. Peut-être était-ce parce qu’on ne voulait pas se souvenir comment c’était d’être heureux. Finalement, une femme est venue me voir, me disant que je pouvais rentrer à la maison, que l’on m’attendait. C’était parti pour un vol direction le Canada.




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Évidemment, le retour à la maison ne fut pas facile. J’étais très fragile émotivement. Lorsque j’ai revu ma mère, j’ai pleurée comme une madeleine. J’étais heureuse, mais j’avais si peur. Peur de voir le dégout dans leur regard parce que j’étais devenue une chose plutôt qu’un être humain. Peur qu’ils soient effrayés par moi parce qu’il faut le dire, je n’étais pas belle à voir. Et pourtant. Ma mère a couru vers moi, m’a serré dans ses bras avant de me bombarder de dix-milles questions. C’était trop me demander de tout raconter du moins, pour le moment.

Pendant des semaines je me suis terrée dans ma chambre, ne voulant parler à personne. Je restais assise sur mon lit, ou j’étais couchée, et je pleurais toutes les larmes de mon corps. J’avais mal et je devais me faire soigner. C’est pour cette raison que l’on me conseilla l’aide d’une psychologue.

« Non maman, il est hors de question que tu m’envoies chez un psy’. Tu sais ce qu’elle va dire? Que j’suis folle et qu’il va falloir m’interner. Elle va me dire de prendre un million de pilules, je le sais. Je n’ai pas envie de raconter tout ça à une inconnue. Je n’arrive même pas à tout te dire. Je ne serai pas capable. »

Et pourtant. Trois jours plus tard, on me poussait pour que je franchisse la porte de ce fichu bureau. On s’empressa de fermer la porte une fois que j’eus mis les pieds dans cette pièce. Je poussai un soupire et allai m’asseoir. La dame se présenta à moi. Je n’avais pas du tout l’envie de lui parler et elle sembla l’avoir compris. Elle attendit en silence que je prononce le moindre son, mais ça ne vint pas. Elle me demanda, peu de temps avant la fin de notre session si j’étais d’accord pour que l’on se revoit.

« C’est quand tu voudras. Si jamais tu as envie de parler, tu m’appelles. »

Puis, elle me tendit sa carte. Je sortis du bureau et évitai de croiser le regard de ma mère qui espérait tant que j’aie parlé. Elle qui croyait que ça me ferait du bien.

Il s’écoula plus d’un mois avant que je ne contacte la femme. Je cédulai un rendez-vous avec elle dans la semaine suivante. À ce fameux rendez-vous, je lui racontai brièvement ce que j’avais vécu, parce que ça aurait pu prendre des heures et nous étions limitées dans le temps. J’ai donc repris rendez-vous avec la dame parce que ça m’avait enlevé un poids de sur les épaules. De fil en aiguille, je lui ai tout raconté. Elle me conseillait de sortir, elle disait que voir des gens me serait bénéfique, mais j’étais catégorique sur ce point, je me cloitrerais chez moi et n’en sortirais que si c’était nécessaire. Puisque je n’avais plus d’amis, je me tournai vers l’art. Je m'exprimai à travers l'écriture, la musique. Je composait. Maman m'avait acheté un clavier et mes grand-parents m'avaient offert une guitare. Je faisais sortir toute ma rage, ma colère, ma peine et je hurlais, crachais ces mots. Ce venin qui m'empoisonnait sortait peu à peu de mon corps.

Comme ma mère ne voulait plus subvenir à mes besoins, du moins elle voulait que je l’aide financièrement, elle me conseilla de recommencer l’école. Comme ma mère voyait que la présence des hommes, des garçons, m’intimidait elle engagea une enseignante privée qui venait m’enseigner à la maison. J’étais assez douée selon ses dires et j’atteins, après deux ans et demi d’enseignement intense, le niveau que les jeunes de mon âge avaient atteint. Il faut dire que j’avais le nez dans les bouquins environ quatorze heures par jour. Je n’avais que ça à faire.

J’alternais, à vrai dire, entre les études et la création. J’aimais avoir trente-six milles projets en même temps, ne plus savoir ou donné de la tête. Mon esprit était occupé à penser à autres choses qu’à ce qui m’était arrivé. Je ne m’apitoyais pas sur mon sort. Maman trouvait que j’en faisais trop, que j’allais tomber dans une dépression ou un truc du genre. N’importe quoi. J’étais au meilleur de ma forme. Le fait de toujours faire quelque chose m’épuisait et je dormais plus longtemps et mieux, je pensais à mes projets pour la journée suivante, tout allait pour le mieux. Du moins, c’est ce que je croyais.

Lors d’une discussion avec mon enseignante, elle me demanda quels étaient mes plans, après que j’aie atteint les connaissances nécessaires pour retourner étudier dans un établissement scolaire.

« Je ne sais pas. Je n’y ai jamais vraiment réfléchi. »

« Parce que tu ne pourras pas toujours rester chez ta mère, tu ne pourras pas te faire vivre par elle. »

« Je sais, j’en suis consciente. »

Je savais tout ce qu’elle venait de me dire, je n’avais juste jamais songé à ce qui viendrait par la suite, trop absorbée par les milles et uns projets que j’avais commencé. Pourtant, cette discussion réveilla quelque chose en moi. Ça m’a frappé alors que je regardais par la fenêtre de ma chambre. J’aimais le Canada, mais j’avais envie de voir du pays. J’avais envie de sortir, de découvrir le monde. C’est pour cette raison que je regardai divers programmes universitaires s’offrant à l’étranger. Mon enseignante, qui était affiliée à une école – me dit qu’elle pourrait s’arranger pour que j’obtienne une bourse, étant donné mes résultats scolaires exemplaires. Mon choix final s’arrêta sur Harvard. Je ne connaissais pas vraiment la réputation de cette école. C’était juste une école loin de chez moi, qui semblait sympa et ou je pourrais poursuivre mes rêves. C’était fou, presque impossible, mais je savais que je pouvais y arriver. C’est donc après une courte réflexion que j’annonçai la nouvelle à ma famille.

« Maman, grand-papa, grand-maman. Je pars pour le Massassuchets dans une semaine. Je vais poursuivre mes études là-bas. »

À cet instant, j’ai vu le doute s’afficher dans les yeux de mes grands-parents. Ma mère, elle, me comprenait. Elle savait ce que c’était d’avoir le goût de l’aventure, l’envie de découvrir de nouveaux pays, d’expérimenter de nouvelles choses. Elle me prit dans ses bras, me disant à quel point elle était fière de moi. Je poussai un soupire et montai à l’étage supérieur, m’enfermant de nouveau dans ma chambre. La semaine se déroula rapidement et le moment tant attendu arriva. Ma mère vint me reconduire à l’aéroport, j’avais deux grosses valises pleines de vêtements et surtout pleine de matériel artistique. Je savais que je devrais acheter de nouveau presque tout mon matériel une fois installée dans mon nouvel appartement, mais c’était secondaire.
J’ai donc mis les pieds à Cambridge le 28 juin 2010. J’étais un peu perdue au départ. J’ai dû trainer ma carte de la ville avec moi pendant au moins un mois. Je vins à savoir rapidement, par contre, le trajet de mon appartement – petit, certes, mais très bien insonorisé – à ma nouvelle école. Je ne commençais que quelques mois plus tard, mais je voulais me familiariser avec la ville et tout. J’ai découvert ce petit bâtiment en ruine pas loin de chez moi et c’est devenu mon sanctuaire. C’est là que je vais composer, que je m’enregistre.

Qui dit nouveau logement, nouveau pays, nouvelle ville, dit forcément nouvelle vie. J’ai teint mes cheveux avec du jaune, du vert, du bleu. Enfin que la pointe. C’est fou à quel point ces petits détails peuvent rapprocher les gens. Je suis de nature relativement timide, je ne vais pas vers les autres et j’ai constaté que quand tu te démarques, les gens viennent à toi. C’est ainsi plus facile pour moi de créer des liens, bien que je doive encore travailler sur cet aspect de ma personnalité.

Les mois ont passés et j’ai commencé les cours. C’est vraiment passionnant. Je me plais dans ce milieu. Les gens ne sont pas, pour le moment, compétitifs. Il n’y a pas de meilleur, que des gens qui veulent s’améliorer. Je sens que ça ne tardera pas par contre, mais je m’en fiche. Je fais ce que l’on me dit, je me concentre sur ma voix, mes notes, mes cours et ça va. Je maintient une bonne moyenne. Je crois que j’ai pris la bonne décision en choisissant de m’installer ici.

Je me suis fais quelques amis rapidos. Du genre, on discute pendant les cours, on fait des travaux et puis BAM, on constate que ça clique. D'ailleurs, je ne sais même plus comment on est parvenu à ce stade de notre relation, mais y'a de mec, Ocean... je ne croyais jamais être capable de m'ouvrir à quelqu'un, à un homme surtout. Pourtant, avec lui, tout est simple. Il n'y a pas de complications. On aime les même trucs, on a vécu une enfance terrible, on a une véritable passion pour la musique. Je le considère un peu comme mon guide, mon grand frère, mon meilleur. Il est tout ça à la fois et tellement plus. La personne en qui j'ai le plus confiance. D'ailleurs, il fait parti d'un groupe assez populaire à l'université et un jour, il m'a entendu chanté et au final, on a fait un duo. J'ai adoré pour être franche. C'était dans un studio et tout. J'ai eu, une fois de plus, confirmation que j'avais trouvé ma voie... et ma voix.


HI I'M VALERIE AND I'M A FULL TIME DREAMER.
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PREMIÈRE hanwii
Bienvenue parmi nous valerie maxine zahra watson ► sierra kusterbeck 1001568715
Sierra est magnifique, si tu veux un lien, je suis là! *lève le bras*
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merci hanwii

et pour le lien, ce sera avec plaisir. ♥️
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siiiiiieeeeeeerrrrrraaaaaaaaa. (aa)
j'te mpotte bientôt. valerie maxine zahra watson ► sierra kusterbeck 3850463188 très bientôt. 8DD
un«e» québécois«e» ;; ouuuh ouuuh ouuuh . (aa)
on va s'comprendre. (a)


bienvenue ici . valerie maxine zahra watson ► sierra kusterbeck 3850463188 hanwii
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Haha ouais, tu te plairas ici, on est plusieurs québécois! En plus de nos insomniaques de la box (:
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yyaaayy valerie maxine zahra watson ► sierra kusterbeck 3400909363

et ocean, j'attends ton MP hanwii
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Bienvenue parmi nous bon courage pour ta fiche
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merci valerie maxine zahra watson ► sierra kusterbeck 2474380249
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    Bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche. (a)
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