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JONATHAN & BENJI

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Je viens de lui apprendre pour le décès de mon père. Parce que clairement, personne ne lui avait fait le message.  

- Merci, répondis-je simplement alors qu'il me présente ses condoléances.

Même si, au fond, il l'a connu plus que moi. Toute ma vie c'était qu'un point d'interrogation, une ombre floue quelque part dans le passé de ma mère et dont j'ai jamais réellement chercher à connaître les précisions. Encore là, j'avais pas les meilleures ressources disponibles pour ça. Allez demander à une junkie de chercher dans sa mémoire pour trouver des détails qui datent de plus de dix ans! Bonjour l'incohérence qui risque d'en ressortir! Le meilleur temps pour ça, ça aurait été entre deux villes, sur la route, quand elle ne touchait à aucunes substances, mais même encore, elle était affectée parce qu'elle avait déjà pris. Les cellules ça se régénèrent, mais jusqu'à un certain point. Et oui, ça parait salaud de dire ça de ma propre mère, mais en même temps, c'est la stricte vérité. Plus j'ai vieilli, moins elle a eu de contrôle sur ses consommations, sachant que je pourrais me débrouiller seul et que s'il lui arrivait quelque chose j'étais là pour elle.

Un instant, je fixe la main de Jonathan sur mon épaule quand il me propose de m'asseoir. Je suis pas tactile. J'aime pas qu'on me touche. Mais vraiment pas. Disons que c'est encore acceptable, tant qu'il se met pas à me masser ou de quoi du genre, parce que là il va savoir assez vite. Avec Robin, c'est différent : j'ai fini par m'habituer à force de vivre avec elle. Elle est super câline, alors au lieu de toujours lui reprocher, j'ai juste fini par laisser glisser. Elle abuse pas non plus, passe pas son temps à tripoter, c'est que des câlins. Elle sait que j'endure pas. Elle sait pas pourquoi, mais elle respecte. Ou du moins elle fait des efforts. Alors j'en fais aussi. Je voudrais pas me brouiller avec la blonde pour ça.

Revenant à Jonathan, je ne réponds pas verbalement à son invitation, mais le suit et prend place sur le siège qu'il me désigne. Il m'explique qu'il a déjà entendu parler de moi, du moins le croit-il. Ça a pas l'air vraiment stable comme idée. Il dit ça en espérant me faire plaisir? Lorsqu'il précise le temps, je lui accorde un sourire en coin.

- Ça va, si ça date d'aussi loin, les souvenirs c'est jamais ultra précis, lui concédais-je. Je trouve juste ça étonnant en fait.

Savoir que mon père voulait me connaître et qu'il n'a pas pu ou voulu reprendre contact... Il a peut-être tergiversé trop longtemps avant que la maladie prenne le pas. De ce que j'en sais, la fin était pas super. D'accord, c'est jamais "super", mais y'a quand même des morts plus paisible que d'autres. Moins souffrantes aussi. Savoir qu'une maladie te ronge ça doit être horrible, qui plus est si y'a des complications ou des effets douloureux. J'en sais rien, en fait. Je sais pas laquelle en fait, parce que ça évidement, c'est le blanc pour faire parler l'autre coincé! Du moment que c'est sur la vie privé de Frederick, Môssieu est aussi muet qu'une tombe. Et je finis par en avoir marre d'essayer de lui tirer les vers du nez.

- Faut croire qu'il avait ses raisons pour ne pas qu'on se rencontre ou se parle, fis-je en haussant les épaules. Remarque, s'il m'avait téléphoner en disant "Bonjour, je suis ton père." ...je sais pas si je l'aurais cru, admis-je. T'arrives un peu à te rappeler ça tournait autour de quoi la conversation?

Parce que, pour le coup, je suis quand même curieux. Ça pourra peut-être éclaircir ce qui s'est passé pour qu'on se rate.

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Je ne me rendis compte de son aversion quant au contact de ma main avec son épaule qu’au moment ou il s’en fût soustrait. D’une secousse. Sec, mais très subtile.
Je n’en prit pas ombrage,  ne demandant pas pardon pour autant.
Je pris place à côté de lui, puis me rappelais que je devais agir en parfait hôte. Séquelles de mes années d’études avec précepteur, et des années passé au salon avec mère et ses invités.
“Toujours proposer quelques chose, même si on n’avait rien à proposer.”
Ce qui était très rare. Par exemple, ici à l’hôtel, on avait demandé à un groom de nous apporter une carafe de citronnade bien fraîche, ainsi que du thé glacé, quelques petits gâteaux, et des macarons. Mmm! Mes préférés.
Je ne pris pas la peine de proposer quelque chose à Benji. Je le soupçonnais d’être le genre de personnes à décliner ce genre d’offres rien que pour le plaisir de le faire.
C’est alors, tout en l’écoutant, que je m’étais relevé, et avait rapporté deux verres remplis de citronnade ainsi qu’une assiette de gâteaux, et l’avait posé devant nous sur la table basse.
Je pris mon temps, en me rasseyant, faisant très attention à ce que mes gestes ne soient pas brusque… pour ne pas m’étourdir trop vite… Mais aussi, pour préparer ce que j’allais répondre à mon nouvel ami ici présent.
Je ne voulais pas lui dire que la conversation que j’avais entendu, était une conversation privé, qui ne me concernait aucunement , mais je ne voulais pas non plus qu’il s’en aille tout de suite.
Je pris l’un des verres.
Et me remit dans la peau de mon père, quelques instants. Faisant en sorte d’être inclu dans la conversation que je m'étais rappelé plus tôt.

Oncle Fred avait reçu une lettre, avec des tests de paternité, ta photo, et quelques informations te concernant.

lui dis je.

Il était plutôt chamboulé par cette nouvelle, et avait, je penses, peur de reprendre contact avec toi. Peut être pour les mêmes raisons que toi. Peut être qu’il avait peur de ta réaction.

Repensant un peu plus à la deuxième partie de la conversation. Je sus que je ratais quelque chose d’important.

Saurait tu qui aurait pu lui envoyer cette lettre?  

Demandais je

Je ne l’ai jamais su.


Eh bien quoi c’est la vérité… Je ne l’ai jamais su, je vous ai dit que j’étais curieux.



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D'un mouvement d'épaule, je dégage sa main, mais accepte de lui suivre tandis qu'il me propose un siège. Il part, ramène deux verres de ce que je devine être une citronnade ou semblable, ainsi qu'une assiette de pâtisserie. Je le remercie, appuyé d'un signe de tête, même si je ne touche pas à l'assiette et que je me contente de refermer mes doigts autour du verre tandis qu'il essaie de se rappeler. Une lettre et des tests de paternité? What the f***! Mais ça sortait d'où ce genre trucs? La seule personne qui aurait pu le contacter, parce qu'elle le connaissait, c'est ma mère. Et elle est bien trop parano pour le faire!  

- Comme je t'ai dit, j'imagine que j'aurais eu de la difficulté à le croire s'il c'était pointé chez moi un matin en m'annonçant la nouvelle. Et par téléphone ça aurait pas été mieux. ...Même si ça aurait toujours été préférable que le gratte-papier, ajoutais-je en levant les yeux. Pour l'émetteur du "colis", honnêtement, j'en sais rien, admis-je. Ma mère est la seule personne avec qui j'ai passé ma vie et elle n'aurait jamais fait ça.

Plongeant dans mes pensées, je défile la liste de potentiels connaissances que j'ai pu me faire durant les dernières années, j'essaie de voir d'où ça pourrait venir. De ce que j'en sais, pour avoir du en passer pour assurer les documents de succession, ces tests de paternité, ça prends de l'ADN, mais genre cheveux, sangs ou salive... Alors d'où ça peut venir? Je crois pas avoir eu personne qui s'amusait à collecter mon ADN derrière moi. Et vu la paranoïa de ma mère quand les autorités posent trop de questions... disons que j'ai appris assez rapidement comment faire des points de suture et à quel point ça peut ne pas faire du bien quand c'est pas fait à l'hosto. J'y ai rarement séjourné. Et quand c'était obligatoire pour elle ou pour moi, on y restait le moins longtemps possible et on était de retour sur la route dès la sortie, fuyant la ville où on avait séjournée, parfois ma mère réussissait à embarquer le dossier médical. La dernière fois, c'était...

- T'as dit que ça fait 3 ou 4 ans, c'est ça? Demandais-je soudainement.

Ça colle sensiblement avec mon dernier séjour, juste avant qu'on ne parte pour l'Alaska. L'incident remonte à 4 ans, mais les tests prennent sûrement un peu de temps avant de produire des résultats quand c'est pas pour mettre en jeu une fortune colossale. Mais pour le détour à l'hosto, c'était pour la cicatrice qui me court sur l'avant-bras droit, souvent blanche, parfois bleue, elle paraît pas toujours à la vue, mais je la sens tout le temps quand je passe mes doigts. Je me suis cassé le radius dans une bagarre qui s'était déclenchée dans notre appart entre deux drogués. Y'en a un qui a voulu se tourner vers ma mère et l'une de ses amies de l'époque - s'attendant probablement à pouvoir frapper sans se faire contrer. J'ai vu rouge et je l'ai flanqué dehors avec ses petits amis. Ça a rapidement dégénéré et on a cumulé les présences aux urgences parce que quelqu'un a appelé la police et qu'on a pas eu le choix de suivre le mouvement. Si on est passé et sorti rapidement, c'est grâce au copain de ma mère à l'époque, qui faisait surveillant à l'hosto. Un vrai taré que j'ai jamais apprécié et qui me l'a toujours rendu quand on était seul. Mais il aurait tout fait pour bien se faire voir de ma mère. Parce qu'elle lui refilait souvent de l'argent et l'aidait pour ses projets qui était censé rapporté une fortune. Il passait ses payes en actions financières.

- Y'a peut-être quelqu'un a bien y penser, finis-je pas dire. Faudrait que je vérifie quelques trucs pour en être plus certain. Je ne sais pas si le nom de Skelton Intercorp. apparaît directement dans les actions de la bourse ou si c'est les différentes sous-entreprises qui y sont quottés...

En même temps, j'ai beau pas y connaître grand-chose en ce sujet, j'imagine que sinon, c'est facile d'associé les filiales à l'entreprise mère.

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Pendant un instant, on n'entendait plus que la radio que j’ai laissé en marche dans ma chambre.
Quelques notes d’une chanson que je ne connaissais pas du tout s'infiltrent dans le petit salon où nous étions installé.
Mon esprit vagabondait autre part. Je repensais à ce qu’il venait de dire.
“Il se demandait si le nom de Skelton Intercorp. apparaissait dans les actions de la bourse ou si les différentes sous-entreprises y étaient côté “
Je ne le savais pas moi même. J’avais eu des cours de Finance, j’avais passé un été dans le bureau de mon père , après que celui ci m’ait jugé assez grand pour m'intéresser à autre chose que la danse, ou servir le thé avec mère.
Je l’avais vu parler bourse avec des boursiers, avait compris les chiffres et leurs implications, savait que les actions rapportaient à leurs détenteur le pourcentage de ce qu’ils avaient investi.
Si l’on dépense 100$ pour avoir une action qui est le 0.01% d’une entreprise, que du jour au lendemain sa cote en bourse augmente, le détenteur de l’action peut revendre cette petite partie de l’entreprise pour le double voir le triple ou le centuple de son prix d’achat.
Le patron d’une entreprise se devait d’avoir la plus grande partie. Les autres, les investisseurs, sont des membres du conseil, leurs voix compte. Mais seulement s’ils se liguent contre le grand patron. Et surtout si ce dernier leurs a permis d’avoir l'avantage sur lui.
Ceci est la conversation la plus aboutie que j’ai jamais eu avec Monsieur Lynch Senior.
Il est temps qu’on en aie une autre.
Me levant d’un bond je lançais à mon invité :  

Une seconde je reviens.



Bonsoir père

Je ne pensais pas qu’il allait me répondre, quand je m’étais relevé pour chercher mon nouveau téléphone.
Achat “Vitale”, qui venait avec les costumes et la nouvelle garde robe. J’enlevais ma jaquette, calant le téléphone entre mon épaule et mon oreille, regardant Benji et lui demandant d’attendre juste un instant.
J’avais un sourire en coin tout heureux de mon plan.

Comment tu vas?

J’attendis qu’il me réponde par l’habituel “ça va et toi” mais cela n'était pas habituel chez lui. Ca ne me dérangeait pas plus que ça, passant à la suite des bonnes manières.

Et Marjaury ?

Sa nouvelle bimbo.

Bien! Si je t’appelle c’est pour te dire qu’un coursier est passé tôt dans la journée, il a apporté des papiers pour Monsieur Lynch et comme il n’a pas précisé le prénom je pensais que ça m'appartenait.

Voila la partie délicate.

Il s’est avéré que c’était pour toi ! c’est de la part d’oncle Fred.

Silence au bout de la ligne. J’attendis quelques secondes puis rajoutais

Allo? Père?

Un raclement de gorge. J’y étais peut être allé fort … Ou pas

Oui Jonathan?

C’est des papiers pour un Centre de recherche Pharmaceutique.

Je ne fis pas durer le silence cette fois.

Je ne savais pas que tu t'intéressait à ce domaine

Dis je d’un ton désinvolte.

ISH ?

Dit il tout simplement. Plus une affirmation qu’une question.

Ouai …

Et puis avec une illumination j'ajoutais:

Y avait aussi une note avec écrit dessus : “Tu sais quoi faire”

Hum … ça va. Plus j’y repenses plus je trouve que c’est une très bonne note imaginaire que j’ai créé .
S’il y avait quoi que ce soit en rapport avec des manigances dans la bourse, la note voudrais dire : "voilà tu sais ce que tu dois faire maintenant".
S’il y avait un rapport entre la mort d’oncle Fred et ces papiers, la note sera un message de l’au delà. Parce que oui … la conversion entre père et oncle Fred me trottait encore dans la tête. Père avait affirmé que son ami “n’avait plus beaucoup de temps”.
Si cette entreprise était juste un cadeau d’un ami à un autre … Alors cette note imaginaire voudrait seulement dire: “La balle est dans ton camps, t’es encore vivant, alors joue”
Silence.

Père?

Oui fils.

Mot qu’il n’avait pas prononcé depuis … longtemps.

Je…

Je bégayais avant de me reprendre en voyant le regard que Benji me lançais.

Non rien. Je voulais juste savoir si tu allais venir prendre ces papiers ou si tu voulais que je vienne te les ramener?

Quel sottise! Je regrettais ces mots après les avoir prononcé. Il allait bien sure envoyer quelqu’un les chercher.

Je te rappelle.

Tuuuuut.
Oui je sais. Les portables ne font pas Tuuut quand quelqu’un raccroche. Mais l’effet dramatique l'exige. J’étais tellement sidéré par cette réponse, que je fus encore plus tenté de croire à une anguille sous roche.

Benji? Je suis prêt à répondre à ta question. Ton père était un génie de la finance. Pour lui les actions de Skelton Intercorp. avaient une grande valeur, sentimentale et (surtout) financière. Il devait en posséder la grande majorité, et s’il était un tant soit peu l’homme que j'avais rencontré, il devrait avoir éparpiller les autres actions… Les avoir côté à la bourse. Ainsi personne n’aurait assez de pouvoir pour lui imposer n’importe quel décision. Les différentes sous entreprises de Skelton Intercorp sont des filiales spécialisé dans l’un ou l’autre des domaines. Et d’après ce que j’ai compris, Ces domaines sont aussi varié que different. Cela permet à l’entreprise mère d’être un peu plus connue et aux filiales de gagner en notoriété. Les filiales côté en bourses sont les plus matures, celle qui peuvent eventuellement devenir des entités à part entiére.

Ouvrant le dossier que j’avait posé sur la table, je pointait du doigt une ligne

Comme celle si.

Ou voulais je en venir?
Me voila.

Je ne sais pas vraiment pourquoi tu avais besoin de cette information. Et tu pourras facilement la vérifier plus tard. Cependant, pendant que tu me parlais de finance, je me suis rappelé de la personne la plus proche de ton pére. A savoir le mien. Je penses l’avoir assez titillé pour lui donner envie de me rendre visite

Dis je tout sourire.
Oui j’étais assez fier de moi.
Non je n’étudie pas la finance.

DEV NERD GIRL

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Je vais devoir vérifier quelques trucs pour valider mon hypothèse. Si c'est bien un des anciens tarés de ma mère qui a fait le contact entre mon père et moi. Ça aurait été son genre de magouille débile. Reste à savoir comment il aurait pu faire un lien quelconque. D'accord, mon nom de famille court pas les rues et Môssieu s'intéressait à la finance et aux trucs de la bourses, espérant un jour y remporter le pactole. ...il a plutôt failli finir sur la paille à plusieurs reprises. D'ailleurs, ça a pas dû aider son cas quand on s'est tiré ma mère et moi.  

Mes interrogations filtrent à voix haute et je vois soudainement Jonathan se lever d'un bond, courant presque vers je ne sais quoi, avant de le voir revenir plus tranquille le téléphone collé à l'oreille, s'adressant à "Père", donc Stephan Lynch, celui à qui j'étais censé remettre la filière. Un peu penché vers l'avant, les coudes sur les genoux, j'écoute la moitié de conversation que j'entends entre les deux. Ben quoi? Il avait qu'à rester dans la pièce d'à côté s'il voulait pas que je porte attention! Lorsqu'il mentionne une note, je fronce les sourcils. Y'avait pas de notes. Remarque, je suis pas plus un coursier, même si de premier abord, j'en ai l'air. Mais j'imagine que ça se dit pas au téléphone "Hey P'pa, le fils perdu de ton ancien meilleur ami – paix à son âme – est assis avec moi dans mon salon, tu viendrais faire un tour?". Amusé par cette pensée, je secoue légèrement la tête, le coin de mes lèvres se retroussant légèrement.

À mon interpellation, je me redresse, fixant mon hôte tandis qu'il se lance dans des explications plus poussées sur le fonctionnement des placements des actions en bourses et tout ça. Ce que mon père aurait techniquement fait selon lui. Et pourquoi il a appelé son propre paternel. Un moment de silence et mon regard alterne entre le document et lui. Je suis étonné qu'il m'aie déblatéré ça d'un coup.

- Tu vas suivre la lignée là-dedans, ou quoi? Demandais-je, surpris. Ce qui m'intéressait, c'était de savoir si mon nom était facilement liable à l'une des entreprises quotées en bouse. Ce qui semble être le cas, de ce que j'en comprends. Ça expliquerait d'où peut venir le colis et les renseignements me concernant qui ont été envoyer à mon père y'a quelques années, dis-je. Ensuite, pourquoi on ne s'est pas parler si tu dis qu'il voulais me voir et reprendre contact, ça, par contre, je sais pas.

Mes yeux furetent un instant sur les documents, puis à nouveau sur le brun en face de moi.

- Ma mère a sorti avec mec qui aurait tout fait pour devenir riche et qui s'intéressait beaucoup au jeu de la bourse. Pas super doué par contre. Il passait toute ses paies là-dedans, en espérant que ça lui rapporterait, ce qui est jamais arrivé, expliquais-je. C'est aussi le genre de type qui écoute un peu trop de films d'actions en croyant que ça peut réellement arrivé. Tu vois le genre? Disons que ça m'étonnerais plus ou moins que ça vienne de lui. C'est la solution que je vois, sinon, les recherches viennent de quelqu'un du côté de mon père, mais rendu-là, je saurais pas dire qui. Je connais personne.

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Posant mon nouveau téléphone sur la table basse devant Benji, je me rendis compte que j’étais resté debout au milieu de la pièce pendant toute la conversation téléphonique et plus tard quand j’ai continué mon explication passionné de la bourse et des retombé monétique de ceux qui savaient la maitriser.
Père aurait été fière de son fiston.
Du moins il l’aurait été plus que mon invité qui me dit en somme que ce que mon discourt n’avait rien a voir avec ce dont il avait besoin.
Il se demandait juste si l’un des ex de sa mère n’aurait pas manigancé toute cette histoire pour gagner de l’argent sur son dos…
Ah oui pas con !
Mon esprit tournait à grande vitesse, heureux qu’il était d’avoir une énigme à résoudre. Si son ex beau père était bronché bourse et films d’actions, il semblait être vraiment très stupide… Ces deux la se mélangeaient rarement, vu que l’un était basé sur la fiction, et l’autre sur des faits réels et des chiffres … que la plus part du temps c’était chiant, et complétement frustrant, et qu’il fallait sans cesse penser à la meilleur manière de placer son argent…
Oui ça pouvait être lui, l’origine de la lettre…
Quel serait le meilleur moyens de le savoir pour de bon ?
Mon esprit continua à penser à cette éventualité. Tandis que mes jambes agirent de leur propre chef, me ramenant vers une des chaises de ce salon, que je fis tourner, et sur lequel je m’assis à califourchon posant la main sur le dos de la chaise.
Pendant un instant je fus surpris par ce que j’avais fait. C’était venu tellement naturellement, puis je sentis comme une sensation bizarre… Comme si c’était quelque chose de normal, et que je faisais souvent.
Une habitude, que j’étais content de reprendre.

Je me reconcentrait sur Benji. Il évoqua la possibilité que la lettre ait été envoyée par quelqu’un du côté de son père…
Ca aussi c’était pas con.
Il était pas con.
Mais alors qui ? Qui pouvait être celui qui gagnerait à ce que son père connaisse son existence?
Je me mis à tapoter sur ma lèvre inferieure. Signe que j’étais en pleine concentration. Puis le regardant parler, je me rendis compte que pour Skelton Junior,  ça n’avait pas été tout rose. Je n’avais peut être pas la meilleur des relations avec mon paternel mais au moins je le connaissais. Lui n’avait pas eu cette chance…
Non je ne ressentais pas de la pitié pour lui, je me dis toujours que les choses arrivent pour une raison. Qu’on ne choisit pas ses parents. Mais qu’au finale, on ne choisit même pas sa vie, on fait avec ce qu’on a, et si on choisit d’être heureux avec tout ce qu’elle nous donne, et bien on se fait des citronnades avec les citrons et tout ça.
Attends ! Il avait finit de parler ?
Je ne m’en étais pas rendu compte

Tu sais ? Mon père et le tien sont … étaient les meilleurs amis. Je ne connais personne qui était aussi proche de lui qu’Oncle Fred.

Complétement vrai

Et j’ai le sentiment qu’il à été chamboulé par ce que je lui ai dit au téléphone. Il va venir ici, pour chercher les papiers. Et je penses sincèrement que tu devrais le rencontrer…

Repensant au fait que Stephan Lynch allait faire le trajet jusqu’au cap breton pour des morceaux de papier, mais qu’il ne m’avait vu que quelques heures aprés mon réveil, je ressentit une petite pointe de jalousie très vite oublié.
J’étais intrigué.
Quel est ton histoire Benji ?

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J'hoche distraitement la tête à ses dires. Ça ferait peut-être pas de mal en effet. Ça me permettra peut-être de connaître un peu plus le mec qui se trouvait derrière la présentation de portefeuille et d'actions dont on arrête pas de me vanter les mérites. L'argent, j'ai jamais nagé dedans, alors je connais sa valeur. Ou du moins la valeur que moi je lui attribue. Avec mes réflexes de bas-fond. D'accord, là, cet été, je profite et tente un deux mois de vacances avec ma coloc. Je m'essaie à ce qu'on se la coule douce. Mais j'aurais quand même pu le faire si j'avais pas hérité. J'aurais juste bosser dans les alentours. Ça exaspère le gratte-papier que j'aie ce genre de paroles ou que je me foute un peu des investissements qui se font pour un business dont j'ai hérité et dont je comprends, au final, que dalle. Non, je le clamerai pas à voix haute, mais je suis dépassé par les évènements. Et ça m'énerve. Profondément. Parce que je nage dans une mer que je ne connais pas et je me prends des mauvaises vagues à tour de bras. Mais ça reste une mer. Indomptable et capricieuse, mais qu'on peut apprendre à apprivoiser un temps soit peu. Juste assez pour souffler. Alors, je m'en sortirai. Je finirai par savoir et comprendre. Et pour ça, rencontre Lynch Senior, c'est loin d'être une mauvaise idée. S'ils étaient meilleurs amis et si proches comme le fils tends à le dire, je finirais peut-être par comprendre quel genre de personne mon père était. L'humain, pas le tas de chiffres.

Le fait que "Oncle Stephan" aie été chamboulé par ce que Jonathan a pu lui raconter, par contre ça me fatigue. Qui plus est que c'est en partie faux. S'il s'énerve pour les documents, alors c'est que ça doit être important quelque part. Mon problème, c'est que le charabia écrit dessus – oui, je les ai lu –, j'en comprends que la moitié ou de quoi du genre. Et la seule personne que je connais qui pourrait techniquement me renseigner, voudra jamais le faire. Et j'irai pas plus le lui demander. Il m'aurait rester une chance en dehors de ça. Mon meilleur ami. Même si c'est pas son domaine, il en reste pas moins avocat, alors le jargon légal, il en connait un bonne partie. Du moins, c'est certain qu'il en connait plus que moi. Sauf que j'irai pas lui bousillé son séjour en amoureux à Paris alors qu'il va rencontrer les parents de son copain pour la première fois! Alors, je tourne en rond pour le moment. Ça stagne. Niveau légal, c'est peut-être pas top, mais un sourire, des yeux doux et une ou deux piques ont suffi pour que la réceptionniste du Corson House accepte de me faire une jolie petite photocopie que j'ai planqué et que je compte passé à James quand je le reverrai. Quitte à ce que ça attende la fin de l'été. Pour le moment, y'a pas de presse. Je sens pas d'urgence. Mais ça m'agace.

- Si ça peut éclairer quelques trucs, je suis pas contre, finis-je par dire en me levant.

Sortant mon cellulaire, je navigue rapidement jusqu'à afficher mon propre numéro avant de le montrer à mon vis-à-vis.

- Tiens, c'est le mien, expliquais-je. Tu pourras me joindre quand il arrivera.

J'attends qu'il note et finis par lui tendre la main, sincère. Il avait pas besoin de m'aider dans les embrouilles familiales, mais il plonge. Et c'est peut-être pas le richard que j'avais cru quand je suis rentré. Du coup, c'est pas dit, mais la poignée vaut pas mal. Reste à savoir ce que le Sénior va penser de se retrouver face à face avec le fils perdu de son feu meilleur ami.

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Je repris mon téléphone pour marquer son numéro, et lui filer le mien.
Je fis très attention à bien le recopier pour ne pas perdre mon premier « ami ».
Non je ne le connaissais pas vraiment. Oui notre rencontre était une erreur aussi flagrante qu’impersonnelle, je l’avais pris pour un coursier, il m’avait pris pour mon père.
Mais les meilleurs choses sont le résultat d’une catastrophe. N’est ce pas ?
Du moins c’avait été ma philosophie pour quelque temps.
Si je n’avais pas eu mon hyperactivité, je n’aurais pas fait tant de choses dans ma vie. Si mes parents ne s’étaient pas marié je n’aurais pas été la. Si le Big bang n’était pas arrivé, nous ne serions pas sur cette terre.  

Je le regardais se lever. Et remarquais mon erreur, maintenant que j’avais toutes les cartes en main. C’était bien le fils de Frederik Skelton.
Les mêmes traits de visage… un je ne sais quoi dans son expression froide quand il me serra la main.

Je savais maintenant à quoi me servira la suite de la journée… Je n’allais pas continuer à faire de l’essayage, je prendrais tout ce que mère m’avait rapporter. Je demanderais deux ou trois autres pulls, et des shorts de plages pour pouvoir me balader dans l’île. Cependant ce ne sera pas le sujet de la fin d’après midi.
T’ai je dit, mon cher ami imaginaire, que j’étais douée en informatique ? Oui certainement, pour qu’Harvard me contacte et me propose une place de choix, je devais faire partie de l’élite. J’étais arrivé à hacker leur système d’admission… Après 2 mois d’efforts certes, mais je n’avais que 18 ans à l’époque.  
Je leurs ai envoyé un e-mail avec une capture d’écran d’un certain : « Alex Crément » que j’avais rajouté dans la liste des majeurs de promotion, de la filière « Biologie ». La classe ne crois tu pas !
Depuis j’avais continué mes recherches dans ce domaine, et en ai fait mon passe temps favoris. Continuant des petits larcins, et blagues, en découvrant des failles dans « 2 » systèmes informatiques de deux petites entreprises.
J’en étais tellement fier.
Imagine maintenant que j’aie l’ordinateur du PDG d’une entreprise. Imagine que j’aie accès au réseau de cette entreprise, ça ira beaucoup plus vite, et je serais beaucoup plus efficace dans mes hacks.
Quand père nous rendra visite, je n’aurais aucun scrupule à utiliser son ordinateur personnel. Et le jour où je visiterais ses locaux, je n’aurais aucune honte à me connecter à leurs WIFI.
Une idée germe dans ma tête, ami imaginaire. Et tel un poirier, je vais en prendre soins, l’arroser, et m’en occuper, jusqu'à ce qu’il fleurisse, et me fournisse avec les fruits de mes efforts.

Je te contacterais

Dis je sans préciser de date. Si je découvre quelque chose peut être que je le contacterais avant l’arrivé de Stephan Lynch.
Puis le raccompagnant vers la porte

J’étais ravi de te rencontrer Benji. Oncle Fred' aurait été ravi de toi.

Je voulais juste dire quelque chose de positif, et cette réplique bateau faisait du bien à celui qui l’entendait…
Au revoir Skelton Junior.

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