Quand le chat n'est pas là, les souris dansent (Rodriel).

Cela fait trois jours que vous êtes arrivés et tu n'as pas encore vraiment dormi, proprement parlant. Hier, c'était la réunion des Carapuces sur la plage et tu es rentré assez tard ou tôt, tout dépend de comment on voit les choses. Aujourd'hui, c'est journée libre et du coup, Adriel et toi, vous avez décidés de voir et passer une petite soirée tranquille au lac. Même si vous avez passé le voyage en avion ensemble, c'est primordial pour toi de le voir. En plus, tu as des choses à lui dire, tu dois lui parler de quelque chose de très important: ta maladie et les choix que tu as du faire pour aller mieux. Tu sais pas trop comment il va réagir mais le connaissant, tu sais qu'il va très certainement te soutenir même s'il en gardera un goût amère. Il est 20h et après avoir mangé avec Oksana, Jazmin et Ael, tu montes dans ta chambre pour te préparer. Tu enfiles un short noir en lin et un t-shirt blanc avant d’attraper ta guitare et les clefs de la voiture direction le lac. Sans oublier les bouteilles de rhum et de vodka. Arrivé au lac, tu longes les dunes où tu aperçois ton meilleur ami essayer d'allumer un feu. Tu ris face à cette scène avant de déposer tes affaires. Pisse dessus, peut-être que cela fonctionnera mieux. Rétorques-tu, amusé. Tu lui fait une accolade en guise de bonsoir.

@Adriel Rhodes

(Invité)

quand le chat n'est pas là, les souris dansent
— roman

Ce lac, c'était devenu mon nouvel endroit préféré. J'y passais un temps fou, je passais plus de temps ici que dans n'importe quel endroit de toute façon c'était clair et net. Mais j'adorais ce lac, c'était beau, c'était reposant, je m'y sentais bien. Le décor changeait d'Harvard et j'aimais beaucoup. Je sentais déjà que ça allait être mon repère principale et je savais d'avance que cet endroit allait me manquer. Mais là n'était pas la question, j'étais pour l'instant en train d'essayer d'allumer un feu en attendant mon meilleur ami, Roman. J'avais déjà allumé des feus, mais alors là, pour une raison totalement inconnu, j'étais en train de galérer comme un gros connard. J'avais pourtant un briquet, alors ça devrait pas être compliqué de faire flamber quelques feuilles pour faire démarrer un feu, non ? Puis évidemment, comme si c'était pas assez ridicule, c'était à ce moment précis que Roman arrivait. « Mais dit doooonc, tu as sucé un clown pour avoir cet humour ? » rétorquais-je en levant les yeux au ciel, avant de sourire. Je n'étais pas vexé, il en fallait bien plus que cela arrive. « Je devrais peut-être prendre d'autres branches, des branches qui crament mieux. » lâchais-je en soupirant. Il me tardait juste de me poser avec de l'alcool au bout des lèvres.

(Invité)

Tu regardes ton meilleur ami galérer à allumer le feu et tu ne pas t'empêcher de rire. Non, c'est plutôt le clown qui m'a sucé, figures-toi. Tu rigoles de bon coeur. Il y a qu'avec des gens importants qui on su apprivoiser ton sale caractère comme Adriel, que tu ris de la sorte. les autres n'ont droit qu'à ton côté connard et froid. Tu regardes autour de toi et tu aperçois des branches un peu plus loin, tu t'en presses d'aller les chercher puis, tu reviens prenant ton briquet de la poche. Tu allumes une branche qui prend feu et tu la jette à l'endroit prévu par Adriel pour le feu. J'ai ramené de la vodka et du rhum. Et ta guitare, bien évidement. Tu mets une serviette près du feu et tu t'y installes. Tu as même pensé aux marshmallows ! Mais t'es parfait, dis donc. Tu t'allumes une clope et tu ouvres une bouteille de rhum. la soirée commence et elle te fera énormément de bien. t'aimes passer du temps avec ton meilleur ami, c'est sans prise de tête avec lui et c'est d'ailleurs pour cela que tu redoute pas trop sa réaction face à la nouvelle que tu vas lui annoncer. Alors, comment vas-tu depuis le trajet en avion ? Ouais, ça fait quand même trois jours que vous ne vous êtes pas vu, c'est beaucoup, oh.

@Adriel Rhodes

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quand le chat n'est pas là, les souris dansent
— roman

Normalement, j'y arrivais bien à allumer des feus. Mais il fallait croire que ce n'était pas mon jour. « Oh pardon, je ne savais pas que tu avais changé de bord ! » lâchais-je en riant légèrement alors qu'il partait prendre une branche. Bien, celle-là cramerait sûrement. Et évidemment, en deux minutes, le mec avait allumé le feu. Alors que ça faisait au moins 10 bonnes minutes que j'étais en train de galérer comme un connard. Génial. Je m'asseyais sans rien dire, histoire de ne pas m'enfoncer encore plus. « Cool ! Moi j'ai ma petite bouteille de tequila. Je pense qu'on est plutôt pas mal du coup. » disais-je avec un large sourire. J'avais grandement besoin d'alcool, étant donné que j'avais passé la journée avec Kalista, à jouer au mec parfait qui ne boit pas et qui ne fume pas. J'étais parfait même si je fumais et que je buvais, non ? Enfin, pas pour elle si elle le savait. D'ailleurs, je sortais mon paquet pour en allumer une. J'en avais teeellement besoin. « Ecoute, tout va bien ! Je m'amuse bien, je vois des gens sympas, je bronze, je drague, je bois beaucoup. Des vacances de rêve en soit ! Et toi ? » demandais-je, un large sourire aux lèvres.

(Invité)

Tu sais bien que si j'ai changé de bord, c'est uniquement pour toi, Adriel. Le taquines-tu. Tu souris face à sa moue et tu finis par allumer le feu avec un simple briquet une branche. Pas si compliqué, tout de même. Tu viens de t'installer confortablement sur ta serviette, et tu tires une taffe sur ta clope avant de boire un coup. Tu es conscient qu'il faut arrêter tout ça et c'est pour cela que tu as décidé de quitter la Mather House pour la Winthrop House que tu intégreras en septembre. Tu dois t'éloigner des fêtes à gogo, de la drogue et tout ce qui touche à la dérive. Tu devrais éviter le tabac et l'alcool aussi mais chaque chose à don temps. Tu as déjà bien diminué, c'est déjà pas mal. Ce pendant, tu penses fortement que c'est cela qui a déclenché la crise de la nuit dernière. Quand tu y repenses, heureusement qu'Oksanna est restée près de toi, n'hésitant pas à s'endormir à tes côtés après cinq heures de souffrance intenses. Eh bien, écoutes... ça va. Dis-tu doucement. Enfin si on oublie la crise de la nuit dernière mais mis à part ça, je m'éclate ! Le lit tient le coup donc tout est bon. Souris-tu. Il est vrai que ton lit en souffre, lui de tes conneries. Tu n'arrêtes jamais, l'une après l'autre. On dirait que tu combines ta baisse d'alcool dans le sexe. C'est encore pire qu'avant, t'es vraiment devenu un serial baiseur.

@Adriel Rhodes

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quand le chat n'est pas là, les souris dansent
— roman

J'explosais de rire à ses paroles. Il était con putain, j'en pouvais plus de ce mec. « Arrête, on est pas seuls ici, on peut pas dévoiler notre amour. » riais-je en le regardant allumer le feu en 2 minutes, même pas. Sur le coup, je devais avouer que je l'aimais vraiment très fort. Enfin, pas assez fort pour changer de bord quand même. J'étais bien trop accro aux filles pour commencer à m'intéresser aux mecs, c'était le genre de choses qui ne risqueraient pas d'arriver. Je m'installais enfin, prenant un verre d'alcool bien fort et une clope. Là, j'étais bien, on était bien. C'était ça les vacances, on ne pouvait pas rêver mieux pour le coup. Je riais légèrement en écoutant les paroles de mon meilleur ami. « Ca c'est bien, le sport de chambre est le meilleur des sports de toute façon ! » rétorquais-je accompagné d'un clin d'oeil. Mais j'avais quand même été interpellé par ses paroles, de quoi est-ce qu'il parlait quand il disait le mot "crise" ? Est-ce que j'avais manqué un épisode dans la vie de mon meilleur ami ? Est-ce qu'il me cachait quelque chose ? Je n'aimais pas tellement ça. « C'est quoi cette histoire de crise ? » demandais-je curieux et perplexe.

(Invité)

Ton meilleur ami éclate de rire après ce que tu venais de dire mais il est vrai que t'es trop con et t'assumes tellement bien. T'es pas le genre de mec qui se prend la tête pour un rien, t'as autre chose à penser et cette chose t'aide à apprécier les simple petits moment de la vie quotidienne. Et puis, il y a tellement pire aussi que tu te dis que cela ne sert à rien de se prendre au sérieux. T'es jeune, tu vis, c'est normal. Du coup, t'es un vrai petit clown complètement cinglé et déluré. T'en rates jamais une, toujours à faire le con. Et sur le coup, Adriel avait raison, le sport en chambre c'est la vie. Quand il te pose la fameuse question, tu savais qu'il n'allais pas laisser ça comme ça et puis de toutes façons, tu te devais de le lui dire. Ouais, j'ai fait une grosse crise leucémique, la nuit dernière. Et ce n'était pas comme tes petites crises habituelles, celle-là t'a fait vraiment peur et mal, aussi. Adriel et toi, vous ne parlez jamais de ta leucémie enfin c'est plutôt toi qui n'en parle jamais. C'est dur de te confier sur tes sentiments même à ton meilleur ami. T'aimes pas en parler, c'est tout. Mais ça va, ne t'en fait pas. Dis-tu sérieusement en prenant une gorgée de rhum. En faite, non ça va pas, tu perds le contrôle sur elle et tu l'as bien compris avec cette crise mais soit.

(Invité)

quand le chat n'est pas là, les souris dansent
— roman

J'aimais toujours autant passer du temps avec Roman. Ce n'était pas mon meilleur ami pour rien, il était génial et on se ressemblait, c'était ce qui faisait notre force. Puis, depuis le début de ce summer camp, on avait pas vraiment eu l'occasion de se voir malheureusement. Alors je comptais bien profiter de cette soirée avec lui. Puis, à l'entendre, il avait l'air de bien profiter de ce summer camp le coquin. En tout cas, je n'aimerais vraiment pas être son voisin de chambre. Mais ce qui me plaisait moins, c'était cette histoire de crise. Je savais pour sa leucémie même si on en parlait jamais, c'était comme si on essayait d'oublier qu'elle était là mais malheureusement, ce n'était pas aussi simple. Elle était bien là. « Grosse ? Putain ça craint ! Tu.. Tu devrais aller à l'hôpital ? Voir quelqu'un ? C'est grave quand même, faut pas laisser traîner, faut faire quelque chose.. » disais-je en soupirant. Je m'étais jamais renseigné sur sa maladie, jamais réellement parce que ça me faisait peur tout ça. Je préférais faire comme si ça n'existait pas et comme si ça allait partir seul. « T'es mon meilleur ami Roman, évidemment que je vais m'inquiéter ! » lâchais-je en buvant rapidement une gorgée de tequila, j'en avais désespérément besoin.

(Invité)

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