Don't touch me | Darwin

Une nouvelle soirée sur la plage. Le soleil, l'océan. Un cadre idyllique pour passer des vacances agréables… Même si un peu plus de chaleur ne me ferait pas de mal. J'aurais aimé qu'Harvard choisisse mon pays pour partir en vacances durant le Summer Camp. L'Égypte est un pays fascinant, surtout pour les fans de Pharaons et autres pyramides dans le genre. Une petite promenade dans le désert, pour vider les classes à la rentrée de septembre, pourrait être pas mal… je ne pense pas que beaucoup réussir à supporter les 50° que peuvent atteindre certaines villes du Sud de l'Égypte en cette période. Mais je me contenterais de la Nouvelle-Écosse… tous les endroits sont bons pour faire la fête et s'éclater de toute manière. Mais une légère pluie vient briser cet instant. Quelques gouttes, et tout le monde remballe et rentre se mettre à l'abri. Un soupir s'échappe de mes lèvres, tandis que je ramasse mes affaires et me dirige vers l'hôtel, finissant mon verre de vodka en chemin, m'appuyant sur la rampe pour réussir à monter le chemin sinueux. Bordel la vodka et le whisky ça tape fort quand même la tête me tourne légèrement, je n'aurai pas dû faire de mélange, et ne pas accepter la nourriture. Je plisse quelque peu les yeux face à la lumière que je trouve aveuglante du hall de l'hôtel… Ce dernier n'a rien d'accueillant, alors que je débord encore d'énergie malgré ce léger étourdissement. « excusez-moi, pourriez-vous m'indiquer la direction du bar de l'hôtel s'il vous plaît ? » demandai-je à un jeune homme, blond, la petite barbe de quelques jours, plutôt mignon, qui passaient justement devant moi. Il m'adresse un sourire avant de me l'indiquer, avant de s'éloigner. Je suis ces indications, me retrouvant rapidement dans une vaste pièce, où la lumière est légèrement plus tamisée. Une petite musique résonne dans le fin fond de la pièce . Je m'installe à l'écart sur une petite table, posant mes affaires sur la chaise à mes côtés . Le barman vient rapidement à ma rencontre me demandant ce que je veux boire… « Je vais prendre un Mojito. » Ce n'est pas trop fort , ça devrait le faire pour rester dans l'ambiance de la fête. D'ailleurs, je ne tarde pas à scruter la salle du regard, cherchant une personne avec qui je pourrai m'amuser.

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Accoudé au comptoir du bar de l'hôtel, un verre de bière à la main, je laisse mon regard traîné un peu dans la salle pour voir les personnes qui s'y trouve. Sait-on jamais qu'en entrant ici, j'aurais raté la présence d'un ami et boire à plusieurs, c'est toujours mieux. Cependant, mon regard ne fini par par tomber sur une personne que je porte particulièrement dans mon coeur, cette fille, Khalilah, si je me souviens bien, une amie d'enfance de mon cousin en plus, elle est là, assise dans un coin. Je lui adresse d'ailleurs un sourire et un petit signe de la main quand son regard se pose sur moi. Ouais, comme chien et chat. Non, c'est même pas comme cela qu'on est. Elle a pas apprécié mes texto en guise de réponse à celui qu'elle m'avait envoyé à cause de son bizutage et lors de notre dernière soirée ensemble, après m'avoir chauffé à blanc comme on dit, quand elle a vu mon numéro de téléphone, elle m'a envoyé boulé... Alors ouais, j'ai clairement envie de me venger d'elle, mais je sais pas encore comment, peut-être en lui pourrissant la soirée ? Ou encore même en ayant droit à ce qu'elle ne veut plus me donner depuis qu'elle sait que je suis le petit con prétentieux et macho avec qui elle s'est prise la tête un jour ? C'est une idée... Souriant un peu avant de boire une gorgée de ma bière, je finis par me lever de mon tabouret pour m'approcher d'elle, en même temps que le serveur, j'attrape le verre sur son plateau en lui disant que je m'en occupe avant de venir prendre place dans le siège en face de la jeune femme. "Je sais pas qui tu cherches ou ce que tu cherches ce soir, mais je prends sa place ou prétend au rôle." Commençais-je déjà après avoir déposer nos verres sur la table entre nous. Sans gêne ? Ouais, je sais, on me le dit souvent et là, encore, ce n'est que le début.

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La fatigue ne se fait pas encore ressentir dans mon corps, ni même dans mon esprit. Bien au contraire , je suis en pleine forme. Retournez-m'enfermer dans ma chambre d'hôtel et zapper les différentes chaînes que peut capter sur la télévision ne m'intéresse pas. Je pourrai bien sûr voir avec mon frère s'il veut qu'on appelle en Égypte, cela doit être le milieu de la journée pour notre famille. Mais mon frère, va de suite voir que j'ai bu quelques verres, comprendre que ce sourire que j'ai sur le visage est en partie dû à l'alcool qui m'est normalement interdit. Il ne dit rien, mais … je sais qu'il n'en pense pas moins et, qu'un jour, ça finira par péter, que l'histoire sera remontée aux oreilles de notre père qui le chargera de me ramener à la raison. Mais autant éviter que ce jour soit aujourd'hui. Je me dirige donc vers le bar, demandant rapidement un autre verre. L'alcool ayant tendance à toujours se faire réclamer par mon corps dès que je commence à boire un premier verre… Et de façon plus intensive si je n'ai rien à faire. Je me sens quelque peu seule, assise à cette table, tandis que je fouille la pièce du regard, espérant apercevoir un ou une de mes amies… Ou même un membre de mon équipe avec qui je pourrai faire connaissance. Il est connu que l'alcool a tendance à rapprocher . Sauf que, lorsque mon regard se pose sur Darwin qui se dirige vers moi, j'ai plutôt tendance à espérer l'inverse. Je laisse échapper un soupir d'entre mes lèvres, avant d'attraper mon verre qu'il a posé sur la table. « tu n'as rien mis dedans ? » demandai-je, en fronçant les sourcils, n'ayant absolument pas confiance en lui. Je pose mon regard sur le liquide, qui ne semble pas contenir de contenance louche. Je fais tourner la paille dans le liquide, avant de relever les yeux vers lui. « je ne cherche rien du tout… et sûrement pas toi... » dis-je en portant mon verre à mes lèvres... Niveau repartie, je ne suis pas au top de ma forme avec cet alcool dans mon sang

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M'incrustant à la table de la jeune femme, je la regarde, un léger sourire sur les lèvres alors qu'elle me demande si je n'ai rien mit dans son verre. Je lève alors les yeux aux ciels. "Tu me prends pour quoi ? Un putain de p'tit drogué qui se promène toujours avec sa came sur lui ? Désolé pour toi ma belle, mais en septembre, je vais rejoindre la Eliot House, pas la Mather. Alors ne confond pas torchon et serpillière s'il te plait." Et là, je lui fais un sourire amicale avant de porter ma bière à mes lèvres, buvant une gorgée comme elle. Je rigole alors un peu alors qu'elle me rétorque rapidement une phrase me faisant bien comprendre qu'elle ne veut pas me voir et que je suis pour elle un élément indésirable. Je souris, moqueur. "Pourtant, il y a peu, tu ne disais pas cela ma belle." Je la cherche alors, la provoquant un peu en me penchant un eu sur la table, ma bière entre mes mains. "Le pire dans tout ça, c'est que je suis certain qu'au fond de toi, tu me désires encore. T'essaie juste de jouer les grandes parce que j'ai réussi à te faire taire une fois et que tu ne désires pas que ça recommence. C'est ça ?" Là, tout ce que je vais réussir à faire en fait, c'est la faire partir non ? Je fais alors un mouvement avec mon verre. "Allez, santé ma belle, je suis sur que l'on pourrait faire la paix." J'attend alors qu'elle daigne cogné son verre contre le mien, même si je doute qu'elle le fera réellement.

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On n'est jamais trop prudent avec les hommes. La malice, la manipulation, ça leur connaît, et je ne tomberai pas dans ce piège, certainement pas avec lui. Ai-je raison d'être méfiante à son sujet ? Oui je le crois . Ces SMS que nous nous étions échangés l'autre soir, me prouve bien qu'il essaie de se donner un genre, voulant se montrer supérieur aux autres car il a d u répondant… tant mieux pour lui ! Je n'ai aucune envie de chercher disputes ce soir, ni même durant le reste des vacances, simplement profiter de ses moments de détente avant la rentrée de septembre « t'a bien l'allure d'un mec défoncé, excuse-moi d'avoir cru que c'était à cause de la drogue… » Mais non a priori c'est naturel, ce teint blanc et cet air de malade en manque. « Navrés de te décevoir mais les Éliot ne sont pas tout blancs non plus ... » Certes il y a toujours mon frère qui ne fait jamais un pas de travers, mais… Nekho a toujours été une exception, un enfant-modèle. « Les Éliot et les Mathers sont rivaux car ils sont jaloux l'un de l'autre, et ont de nombreux points communs...bref tout ça pour dire qu'il n'y a pas de supérieur... » je hoche doucement la tête. C'est comme si l'on comparait deux races de chiens similaires…enfin qu'on comparait quelque chose ayant la même valeur quoi, ça ne rime à rien au final. Je regarde mon verre et décide malgré tout de le croire et boit une gorgée, ne sentant rien de spéciale au goût. « Je vois pas en quoi t'as réussi à me faire taire ? Parce que je ne suis pas rentrée dans ton jeu débile de se lancer des piques peut-être ? J'ai passé les gamineries… je joue pas dans la même classe toi et moi… je m'en suis juste rendis compte un peu tard. » dis-je en haussant les épaules.. Un peu tard mais suffisamment tôt, pou ne pas plaire la bêtise de coucher avec lui. Je porte de nouveau la paille à mes lèvres, le laissant ainsi lever seul son verre. « Non désolé , tu m'intéresses plus … les p'tits jeunots sans expérience… très peu pour moi.. » Non , moi je veux un homme, un vrai , pas un petit blondinet, qui n'est même pas majeur et qui ne connaît rien à la vie. Je finis mon verre d'une traite avant de caler mon dos contre le dossier de la chaise.

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Je ne peux m'empêcher d'hausser un sourcil en entendant ses propos, me prendre pour un camé... "Ouais si tu veux. J'vais même pas réagir à ça tu vois, parce que je me sens pas du tout concerné, puis le conflit Mh et EH c'est plutôt une question de richesses et d'éducation ma chère. On a ce qu'ils n'ont jamais eu, n'ont pas et n'auront même jamais." Je lui souris alors un peu, c'est peut-être un peu faux, j'en sais rien, mais dans tout les cas, cela reste un sourire quand même et cela, peut importe qu'elle m'attaque. Je penche ensuite la tête sur le côté. "Jaloux ? Tu penses réellement que je pourrais être jaloux d'un gars ou d'une fille qui ne sait pas vivre sans avoir plein de poudre dans le nez ? Qui ne vit que pour la débauche ? J'ai d'autre projet dans la vie que de me m'être minable d'ailleurs." Je continue alors de la regarder, la sondant un peu dans un sens. "C'est ce que tu cherches toi ? Un mec qui ne sait pas s'amuser sans boire ou sans être défoncé peut-être ?" Je m'accoude alors à la table, mon menton posé sur ma main alors que je ne la quitte toujours pas des yeux, continuant de la détailler alors qu'elle parle, cherche à me provoquer, mais au final, tout ce qu'elle arrive à faire, c'est me faire sourire un peu plus. "Alors, tu peux me dire ce que tu es entrain de faire depuis que je suis assis en face de toi ? N'est-ce pas des piques que tu m'envois à la chaîne ?" Je souris, moqueur, voir même provocateur alors que je me fais un plaisir de détailler ses réactions, ses expressions. C'est clair que c'est bien plus agréable ainsi que de le faire par texto parce que là au moins, je vois tout, elle ne peut me cacher que ses pensées, mais pas ses réactions physiques comme l'agacement, l'énervement. "Aux dernières nouvelles, tu ne sais pas mon âge. Puis, tu sais, à ce niveau là, ce n'est pas une question d'âge, mais d'expériences et qui te dit que j'en ai pas plus que toi ?"

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Mather House, Éliot House, tout cela ne sont que des rivalités enfantines selon moi Il n'y a pas plus de différences entre eux, qu'entre deux cabots. C'est juste un prétexte pour se mettre en compétition un peu plus. Je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel . « tu serais surpris de savoir que bon nombreux de Mathers ont les compétences et les qualités pour faire partie de la Éliot House… y compris le portefeuille... » dis-je en hochant la tête de manière assurée. « Ils ont presque tous la même éducation que toi… sauf qu'eux ont décidé de prendre leurs propres voies plutôt que de suivre celle que leurs parents leur ont dictée. Je pense plutôt que c'est de ça, dont vous êtes jaloux… vous n'avez pas la force de vous dégager de la pression et du contrôle de vos parents . Vous ne vivez que dans leurs ombres… pas très alléchant comme style de vie. » Je fais doucement tourner mon verre sur la table, regardant le liquide miroiter à l'intérieur, d'un air quelque peu absent, avant de reposer mon regard sur le jeune homme en face de moi. « Non à vrai dire , je ne sais pas vraiment ce que je cherche… Je laisse le destin faire les choses d'elle-même » dis-je avec un léger sourire, sans mentir. Je ne cherche pas l'amour, enfin pas vraiment. Je préfère vivre ma vie . Je pousse un profond soupir, fermant les yeux, avant de m'enfoncer un peu plus dans ma chaise. « tu me fatigues » répondis-je juste à sa question. Sincèrement, il n'a rien d'autre à foutre qu'à venir m'emmerder là . Je regrette d'avoir pu aussi rapidement mon verre, à présent vide. J'aurai bien besoin d'un petit remontant là, pour retrouver un peu d'inspiration pour avoir du répondant. « je n'ai pas besoin de le connaître, pour savoir que tu es certainement plus jeune que moi… » quelque chose dans sa façon d'agir, son physique , ou peut-être simplement une intuition qui me fait dire qu'il n'est pas encore majeur dans ce pays. « Il n'y a pas que l'expérience qui compte mais aussi, et surtout la mentalité, que tu n'as pas évidemment... » pour m'envoyer ce genre de SMS, et venir me faire chier comme ça , pour savoir que c'est un vrai gamin.

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Je ne peux m'empêcher de pouffer un peu de rire en entendant ses propos, alors qu'elle cherche clairement à comparé les Mather au Eliot. Non, mais là, elle me fait vraiment rire cette petite Khalilah en se prenant réellement au sérieux sur ça. "Ouais, c'est ça. T'as totalement raison." Lâchais-je alors avant de reprendre mon sérieux. "C'est ça que t'aimerais que j'te dise hein ? Sauf que j'te dirais jamais ça sérieusement, parce que vois-tu même si certain d'entre eux peuvent être considéré comme les nôtres de part leurs origines, ils ont décidés de cracher dessus, alors non, nous ne sommes pas comparable. Se rebellé contre l'autorité de ses parents ? La bonne blague, c'est pas parce qu'on se rebelle pas qu'on leur obéi aux doigts et à l'oeil. Je fais les études dont j'ai envie. Je suivrais les désires de mes parents, je serais pas à la Eliott house déjà, puis, désolé, mais si pour toi se rebeller contre ses parents c'est aller jusqu'à se droguer, je suis bien content d'être considéré comme un fils à papa." Je m'adosse contre mon siège, la regardant alors que je joue avec ma bière, amusé dans un sens et me demandant ce qu'elle pourrait bien répondre à cela alors qu'elle semble affectionner un peu trop la maison de la débauche.

Je souris à ses nouveaux propos. "Tu devrais être ravie, le destin a fait en sorte que je remarque t'as présence et que je viennes te voir." Je suis moqueur, encore une fois, parce que je sais très bien que ma présence en face d'elle ne lui fait aucunement plaisir, cependant, je ne peux pas m'empêcher de la faire chier de la sorte, après tout, c'est elle qui a commencé à me prendre en grippe et j'ai juste envie de lui donner encore plus de raisons de me détester, surtout en vue de l'idée que j'ai derrière la tête. Avec elle, je vais réellement faire le con, pour la pousser à bout, pour lui faire reconnaître ce qu'elle refuse de reconnaître, surtout en entendant ses paroles maintenant. Je rigole une nouvelle fois, me moquant de ses propos, de ses pensées. "Je me demandes qui est le plus mature des deux. Celui qui joue au con ou bien celle qui croit tout ce qu'on lui dit et montre." Je souris, encore et toujours, cherchant à la provoquer, à encore la faire réagir alors que je porte mon verre à mes lèvres avant d'interpeller le serveur pour commander deux nouveaux verres, un pour elle et un pour moi. Je ne compte pas la laisser filer ce soir, pas comme ça en tout cas.

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Je le fixe alors qu'il continue de rire, le calme continuant de dominer en moi. Il en faut beaucoup pour m'énerver, pour que je serre les poings et les dents, pour que je lui donne ce qu'il attend : des cris, une femme hors de contrôle. Mais non, raté pour lui, il n'y arrivera pas, je reste maîtresse de mes émotions, comme toujours . Je lève les yeux au ciel, simplement face à ses dires. Il met tout le monde dans le même panier, je pense que c'est ça qui aurait tendance à le plus m'agacer dans ses propos. « Tout les mathers ne se droguent pas mon cher bien sûr il y en a, tout comme il y a des Éliot, des cabots, des Winthrops, des Lowells ou des Quincy qui fument quelques substances illégales. Sincèrement, ils font ce qu'ils veulent je crois, je vois pas en quoi c'est ton problème . Ta une vie tellement merdique que tu peux pas t'empêcher de t'occuper de celles des autres c'est ça . Tu n'as rien compris à la vie, ce n'est pas se rebeller que de prendre sa vie en main ! Mais ça, c'est difficile à comprendre, quand papa maman t'ont toujours soufflé les répliques que tu devrais dire ! » Je ne peux m'empêcher de hausser les épaules, dans la vie, il faut savoir avoir un peu de personnalité, pas toujours suivre l'avis des autres, mais plutôt se forger son propre avis. Ce qu'il dit sur les Mathers, ce sont simplement ce qu'il a entendu dire, sans jamais savoir, s'intéresser à eux, je crois… un pauvre idiot quoi « après, tu es assez grand pour faire ce que tu veux de ta vie, de dire ou penser tout seul... si tu le veux pas, c'est ton choix aussi, mais ne reproche pas aux autres, ce que toi, tu n'es pas capable de faire ! »je lui adresse un sourire, plus triste pour lui qu'autre chose. Oui je peux même dire qu'il me fait un peu de la peine, comme ça, à détester des personnes sans réelle raison... Bah c'est son problème, je m'en contre fou à vrai dire, « le destin ou simplement toi qui es en manque de moi, tu ne peux plus te passer de moi, j'ai l'impression ! » dis-je avec un petit sourire amusé aux lèvres avant d'attraper le nouveau verre qu'il vient de commencer. « comme tous les hommes, tu es faible face à la beauté féminine... » dis-je avant de m'amuser à passer ma jambe tendue entre les siennes, les caressant de la pointe de mon talon aiguilles avant de laisser cette dernière revenir à sa place. Je fronce les sourcils à ses dires. « Euh… tu m'expliques ce qu'on m'a dit, ou montrer que j'ai cru? » là j'ai raté un épisode je crois, où il se fout de ma gueule

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Je soupire un peu. "A la Eliot, ils tolèrent très peu la drogue, tout comme à la Winthrop, je me suis bien renseigné sur ça crois moi, j'ai pas envie de traîner avec des toxico si tu vois ce que je veux dire. J'aime pas ce genre de personnes qui pour se sentir exister ont pas d'autre recours que de sniffer de la merde. Ensuite, je ne vois pas en quoi ma vie est merdique, tu portes des jugements hâtifs uniquement parce que je te dis que je ne peux pas cautionner le fait que tu compares les Eliots à la Mather. En fait, t'es d'ailleurs bonnes qu'à ça, tirer des conclusions, tu penses réellement que mes parents choisissent pour moi ? La bonne blague ! Tout comme ils sont bien loin d'avoir la même vision que moi." Je m'accoude alors à la table et souris un peu. "Tu ne connais pas mes parents. Ils sont du genre à avoir du fric, mais à ne pas en profiter, pour suivre leurs exemple, je ne devrais pas aller à la Eliot, qui est contre leurs principe. Alors avant de juger ma belle, renseigne toi un peu et tu saurais que la famille Kamprad est connue pour vivre de façon modeste même si l'argent nous déchire. Il y a eu assez de scoop sur nous ses dernières années... Mais peut-être qu'en réalité, tu ignores tout ce qui concerne ce monde, tu juges juste sans cesse parce que tu es jalouse ?" Je la fixe, alors, la questionnant du regard. J'avoue que je cherche à la cerner là, à savoir si oui ou non, elle est issue d'une bonne famille ou si elle est juste une putain de prolétaire qui veut défendre la veuf et l'orphelin en détestant tout simplement ceux qui ont plus qu'elle.

Je m'exclafe alors en entendant ses propos. "Moi ? En manque de toi ?" Je m'adosse dans mon siège, la regardant un peu de haut. "Tu penses réellement que je pourrais être en manque de toi alors que tu t'es jamais réellement vendue si je peux dire ça ainsi ?" Vendue, parce qu'hormis me faire un jeu de charme un soir, elle n'a rien fait de plus et dès lors, elle ne peut pas me manquer, elle n'est en aucun cas la seule fille à me draguer alors non, elle ne risque pas de me manquer comme elle le dit. "Un faible ? Qui te dis que je ne suis pas bi ? Ou même gay ? Je pourrais très bien préférer les courbes masculine aux tiennes par exemple."
J'arque alors un sourcil en sentant son pied, comme si, elle cherchait à me provoquer, me faire dire que je me suis trompé. Je souris un peu, hochant négativement comme si j'étais navré pour elle. C'est un peu le cas dans un sens, mais il est clair que si elle continue comme ça, j'aurais une bonne raison de faire ce que j'ai en tête pour la faire taire, cette féministe à deux balles.

J'attrape alors mon nouveau verre et le sirote doucement pour en profiter alors qu'elle me répond. Je dépose alors mon verre et hausse les épaules. "Tu t'acharnes à me prendre pour un petit con prétentieux sans cervelle et tu ne cherches pas plus, tout ça, parce que je me suis marré à répondre à tes texto. La preuve en est, avant de savoir que c'était moi l'auteur des sms, tu ne me voyais pas comme un p'tit con il me semble vu les sous-entendus que tu me faisais..." Je me penche alors vers elle, m'accoudant à nouveau à la table. "Et j'dois t'avouer que je m'amuse bien à te renforcer dans cette idée-là vu que tu m'as collé cette étiquette ! C'est drôle tu ne trouves pas?" Je lui laisse alors entendre un petit rire en me redressant, attrapant à nouveau mon verre pour boire une gorgée ne la quittant pas des yeux.

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