PANDORA S. LEWIS ► Alice Isaaz.

Pandora S. Lewis a écrit:

Once upon a time

Il était une fois...

"Si quelqu'un m'avait dit que j'en finirais là aujourd'hui, je ne l'aurais jamais cru."Je suis née un jour grisonnant et pluvieux mais mes parents n'en eurent rien à faire du temps qu'il pouvait faire au dehors. Ils avaient enfin une fille alors que tous les médecins leurs avaient dit que le temps était venu d'arrêter d'espérer. Alors qu'ils avaient eu mon grand frère avec beaucoup d'aide et de motivation, l'envie et l'espoir d'avoir un autre enfant était passée avec le temps. Mais voilà qu'après quelques mois, le ventre de ma mère s'était arrondi devant la stupéfaction des médecins. J'étais passé d'un statut de bébé ordinaire à un véritable miracle de dieu. Autant vous dire que d'être considéré comme un miracle n'est pas toujours évident, car la moindre de vos petites erreurs vous retombera dessus. 

La foi chrétienne m'a enveloppé toute mon enfance et m'a permise de garder pied lorsque je ne voyais plus le bout du tunnel. Et mon frère fut le second pilier de ma vie. C'est bien simple, nous étions sans cesse ensemble et cela même malgré les quatre années de différences que nous avions. Il était tout aussi protecteur que ma mère et comblait les absences de mon père qui devait s'absenter pour son travail. Je n'avais pas à me plaindre hein, mon frère me donnait vraiment tout ce dont j'avais besoin. A vrai dire je n'ai jamais été très proche de mon père ; un homme beaucoup trop rigide et orgueilleux pour moi. Ma mère était au contraire très douce et ne manquait jamais d'attention envers moi. Jusqu'à mon adolescence, je pouvais dire que tout était parfait. J'avais eu l'enfance que je voulais et tout l'amour qu'on pouvait donner à un enfant.  

Mais mon adolescence n'a pas vraiment été évidente. Alors que les premières fêtes étaient organisées au lycée et que j'y étais invitée, je me rendis vite compte que les garçons ne m'intéressaient pas. En fait, c'était les filles qui retenaient toute mon attention. J'avais vraiment honte de mes préférences et à part mon frère, personne n'était au courant. Pas même mes parents. Après quelques temps, mes parents apprirent la nouvelle en me surprenant avec ma petite amie du moment dans ma chambre. Mon père prit la décision a lui seule de me mettre à la rue en menaçant ma mère dans le cas où elle m’aidait. " Tu es la honte de la famille, une véritable pécheresse " avait il déclaré. Et une gifle s'écrasait sur mon visage lorsque je lui répondis : " Et dieu dit aussi : aimez vous les uns les autres ". 

Je déménageais chez ma grand mère qui m'avait toujours beaucoup soutenue et partais lors du jour J faire mes études à Harvard. Toute ma vie a changé depuis que je suis partie du domicile de mes parents. Et cela fait quelques mois que je dors mal à nouveau et que mes obsessions avec la nourriture sont revenues. Si seulement mon frère pouvait me rejoindre, il me manque tellement.

@Alek E. Lewis-Kennedy je sais pas trop comment j'ai fais mais pourrais tu supprimer ceci ? Merci tout pleins et désolée