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22 mars. Une belle journée ensoleillée qui annonçait comme il se devait le début du printemps. Voilà quatre jours que nous avions pris le vol pour revenir du Chili. Un peu plus que ce tremblement de terre s'était déroulé et que beaucoup de vie ont changé. Je me rappelais encore de cet événement et même si j'arrivais encore à tout refouler d'une manière dont moi-même je m'étonne, je commençais à avoir du mal à tout garder pour moi. Je passais le plus clair de mon temps avec Athéna et Emilia. J'avais vraiment du mal à me décoller d'elles. C'était.. Vraiment difficile de ne pas me rappeler ce qui était arrivé ce jour-là et avec elles, j'arrivais à calmer mes angoisses. Depuis notre retour, je n'avais pas remis les pieds chez moi – juste pour prendre des affaires et faire des machines de linge – mais sinon, je restais à la Cabot House avec elles deux et Diane-Rose. J'avais peur de me retrouver toute seule et de faire ces cauchemars. J'étais passée voir Andrew depuis notre retour et j'avais aussi passé une journée avec Ronan.. Mais ce n'était pas le sujet du jour ! Aujourd'hui, j'allais voir l'état de mon ex petit ami. Austin. Je me faisais du souci pour lui, car même si la dernière fois, il avait tenté de faire le fier devant moi, j'avais vu que rien que le claquement d'une porte dans le couloir arrivait à le faire sursauter et ça.. Ce n'était pas anodin. Alors je lui avais envoyé un SMS pour le prévenir de mon arrivée, mais je n'avais pas reçu de réponses. Ça ne me choquait plus venant de lui.. Ou bien n'avait-il pas encore racheter de téléphone ? Me demandais-je sur la route pour aller à la Mather House. Y entrant, je croisais deux – trois personnes sans vraiment faire attention alors que je montais directement en direction de la chambre de mon ex petit ami. Je suppose que les gens avaient remarqué que ça allait mieux qu'avant entre nous alors.. Personne ne viendrait m'emmerder pour me refuser l'accès à sa chambre. Toquant doucement, j'ouvrais un petit peu la porte. « Austin ? » murmurais-je délicatement pour ne pas lui faire peur. Je ne voudrais pas non plus le déranger s'il était entrain de se reposer. Mais déjà.. Je me sentais largement mieux, plus à l'aise ici que dans cet hôpital au Chili. Pas d'infirmières qui viendraient me parler espagnol. Alléluia.
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