Madrew #4 ❖ Do you believe in magic ?

Les vagues de l’océan Pacifique étaient vraiment tentatrices et le beau brun ne s’était pas fait prier pour venir surfer un peu. Tout cela lui avait énormément manqué, il avait besoin de pratiquer de sports intenses et extrêmes pour retrouver un semblant de vie parce que depuis l’attentat qu’il avait vécu, il avait eu l’impression que sa vie avait tourné au ralenti. Depuis le début du Spring Break, il avait fait du saut en parachute, du kite surfing, du quad et tout un tas de sports qui auraient pu lui faire encore plus mal mais il allait bien, du moins il l’espérait. Bref, il était en train de faire tranquillement, personne ne viendrait le déranger aujourd’hui vu que nul ne savait où il se trouvait. Il s’était trouvé un petit coin tranquille, peu fréquenté par les touristes mais où les vagues étaient assez impressionnantes. Quoiqu’une personne le savait et il se demandait si celle-ci le rejoindrait à un moment donné ou non. Après quelques petites minutes, il retourna sur la plage pour s’allonger sur sa serviette aux couleurs des Aquatics. Il se sentait bien, apaisé et il écoutait tranquillement sa musique tandis que son attention était fixée sur le dessin qu’il était en train de faire. Personne ne savait qu’il faisait lui-même certains designs de ses appareils, en effet il préférait nettement mieux être connu pour ses talents de dirigeant parce que dans le monde des affaires, même si vous êtes un bon designer, il n’empêche que vous n’êtes pas très reconnus parfois…

Qu’importe, il dessinait le nouvel appareil de sa flotte… Cet appareil qui aurait plus tendance à être militaire que civil puisqu’il s’agirait d’un jet privé pour les hautes autorités militaires. Le jeune homme ne se comprenait plus, il avait toujours refusé que son entreprise devienne un truc paramilitaire sauf que depuis qu’il avait empoché ce contrat avec l’US AIR FORCE et la ROYAL AIR FORCE pour ces 150 drones « Cosmo 0 », il avait constaté que ce marché était bien plus intéressant… sauf que c’était certainement le plus dangereux au monde puisqu’il avait failli y perdre la vie. Il déglutit sans peine avant de regarder l’horizon, cela lui permettait de retrouver de l’inspiration et il continuait son esquisse sans se rendre compte qu’une personne s’approchait.