AUSTIN ▼ mes pensées ne devraient plus t'appartenir mais.. c'est plus compliqué que cela.

Lendemain du tremblement de terre. J'avais réussi à m'en sortir sans trop de mal mais.. Pendant cette catastrophe, j'avais eu peur avant tout pour tout le monde. Ceux qui se trouvaient avec moi, lors de la balade près des chutes, mais aussi ceux qui étaient autre part. Une chance pour moi, j'avais réussi à prendre des nouvelles de tout le monde.. Sauf une personne. Ça avait beau être « juste » mon ex petit ami et que j'avais voulu sa mort des centaines de fois durant toute notre amitié qui avait duré depuis le jardin d'enfant, le fait de n'avoir aucun nouvelle et de supposer qu'il puisse être arriver le pire me tuait de l'intérieur. Pendant toute la nuit, je n'avais cessé de pleurer dans les bras d'Athéna et Emilia. La peur et le vide que je ressentais me troublait complètement et le fait que personne ne puisse me dire où il était me rendait folle. N'ayant pas dormi de la nuit, le matin fut difficile à apprécier, même si tout le monde était heureux de retrouver tout le monde et là.. J'avais reçu un appel inconnu. Décrochant, je n'avais rien compris en espagnol. Alors j'avais passé le téléphone à Athéna pour qu'elle m'aide et elle me disait que c'était un hôpital de la ville et qu'ils avaient trouvé mon numéro dans un ficher « urgence » dans le portable d'Austin. Comme quoi, supprimer mon numéro ne servait à rien vu que j'étais encore dans les personnes à contacter en cas de problème. Tant mieux. Ni une ni deux, j'avais remercié mille fois Nana et Mimi de m'avoir supporter et aider avant de leur dire que je filais à l'hôpital pour rejoindre mon ex petit ami.

Arrivée devant la bâtisse, j'avais réussi à me faire comprendre en anglais à l'accueil pour aller dans la chambre d'Austin. Un parcours du combattant, vu le matériel et les murs qui avaient subi le choc du tremblement de terre et de nombreux blessés partout. Je me sentais mal de ne penser qu'à mon ex mais je ne connaissais personne d'autres alors bon.. Me dépêchant quelque peu, je passais à côté d'un distributeur de café et.. Soyons honnête, ça devait faire quelque chose comme 24h que je n'avais rien réussi à avaler alors prendre un café pour Austin et un chocolat chaud pour moi me semblait être correct. Prenant les gobelets remplis, une fois prêts, je rentrais dans la chambre de mon ex en appuyant sur la poignée avec mon coude. « Austin.. ? » tentais-je, ne sachant pas s'il allait bien, ou pas du tout. Je ne savais pas si Athéna avait eu des détails, mais elle ne m'en avait pas fait part alors bon.. Et vu comment pouvait être mon ex parfois, je le voyais bien sortir de la salle de bain tout nu en mode « bah quoi ? T'as vu un fantôme ? » alors que MOI, j'ai pleuré toute la nuit.. Pour lui.

Je détestais les chevaux. Enfin en soit c’est gentil, mignons et si tu ne les cherches pas, ça fait de mal à personne, mais putain, pourquoi la première journée de ma vie où je monte sur un cheval il faut qu’il y ait un tremblement de terre ? Alors bien évidemment, je m’étais cassé la gueule suite aux éboulements, car sinon ce n’est pas marrant et je finirais sans doute le spring break avec des béquilles –génial- bon, j’exagérais peut-être un peu, car apparemment c’était surtout ma tête qui avait pris un léger coup et il me gardait pour faire des examens au cas où. Le pire dans tout ça ? C’était que je ne captais pas un seul mot d’espagnol, alors j’essayais de leur parler portugais, car au final ça se ressemblait légèrement et heureusement pour moi, ça marchait ! Du coup, j’étais plutôt à l’aise alors que je dégustais mon petit déjeuner en regardant les dessins animés espagnole.

Je tournais légèrement la tête, alors que j’apercevais Madisson. Etait-ce bien elle ? J’étais soulagé de voir qu’elle allait bien, car dire que je ne m’étais pas inquiété pour elle serait mentir.[color=#5c74c9] « Madi ? ça c’est une surprise » Je ne m’en cachais pas. [color:ebfb=5c74c9]« Han trop cool, t’as du café ! » Je me relevais de mon lit en m’emparais du gobelet. « J’suis content que t’aille bien » Après tout, ce n’était pas un petit tremblement de terre que nous avions eu.

Austin aurait pu prendre tout, sauf l'équitation mais non.. Sinon ça ne serait pas marrant. Je m'attendais déjà au pire parce que les chevaux sont des animaux géniaux, mais quand ils ont peur, ça devient très vite tes pires ennemis et vu l'adresse de mon ex, ça ne m'étonnerait pas qu'il lui soit arrivé le pire. Bon, je supposais que s'il était dans le coma, on m'aurait averti quand même au téléphone ou un médecin m'aurait accompagné jusqu'à sa chambre. Comme je m'en doutais, en entrant dans sa chambre, il était tranquille entrain de regarder la télévision. J'espérais qu'il ne soit fait un minimum mal pour ne pas être là en touriste quand même. Méchant ? Non mais vu l'état d'autres patients qui attendent des chambres, il devait avoir reçu un sacré coup ou je ne sais quoi. Sa réaction première me fit rouler les yeux. Une surprise.. je suis ton ex, ducon. Ok, reste zen Madisson. Ensuite, le café et oh, joie, il s'inquiétait pour moi. Au moins, je retrouvais Austin comme il a toujours été donc son état devait ne pas aller si mal que ça. Lui donnant son gobelet, je ne m'empêchais pas de sourire pour autant. « Tu as mis mon numéro dans un fichier qui s'appelle « urgence » sur ton portable donc bon.. C'est normal que je sois là » dis-je en haussant les épaules. « Moi aussi, je suis contente de voir que tu es sain et sauf » dis-je, sincèrement. Et puis quoi.. C'était tout ? Après tout, j'étais juste venue voir si ça allait alors qu'est-ce qui me retenait ? C'était la première fois depuis notre face-à-face devant la MH que nous étions seuls et ça n'avait rien du hasard pour une fois alors.. Je voulais profiter un petit peu.. Il ne m'avait pas mise dehors alors, même si je l'avais un peu acheté avec du café, je supposais que je pouvais rester. « Tu as eu quoi pour être ici ? » demandais-je doucement en posant mes affaires de côté avant de prendre place sur le fauteuil près de son lit. Oui, je m'inquiète sans cesse pour lui.. C'est comme ça. Ça ne change pas et même si c'est agaçant parfois, je devais vivre comme ça et.. ça me permettait de le voir au moins, c'était mieux que rien.

J’avais légèrement zappé cette petite information. Je n’avais jamais enlevé Madisson des numéros d’urgence, car je savais que si un jour il m’arrivait vraiment une merde, elle serait à mes côtés. La preuve. Je lui indiquais la chaise pour qu’elle s’asseye. Après tout, si elle restait là plusieurs heures, il valait mieux s’asseoir. C’est qu’à première vu on dirait que je pète la forme, mais c’était dans mon caractère. Ne jamais montrer que je vais mal, toujours sourire et tout prendre à la rigolade même dans les pires moments. Mais honnêtement, je sentais même plus mon pied, j’avais pris un sacré coup à la tête et les médecins ne voulaient même pas dire si je serais encore capable de me servir de mon pied où même s’il était en bonne santé. « J’suis tombé, tu me connais, j’suis pas très doué » Disais-je en riant. Je n’avais pas envie de l’inquiéter, car je l’a connaissais et en vue de ses cernes. Mais à quoi bon, il fallait vraiment que j’arrête de la prendre pour une conne, car elle est loin de l’être. « Mon pied c’est pris dans un éboulement du coup je crois qu’ils ne savent pas s’il est vivant encore ou pas et j’ai pris un coup sur la tête aussi » Soupirais-je. « Merci d’être venu » C’était aussi la moindre des choses non ?

Me supprimer de son répertoire avait été simple, mais il avait oublié de me retirer des numéros d'urgence. Oublier.. Je n'en savais rien. Si ça se trouve, il préférait que je m'inquiète sans cesse pour lui jusqu'à la fin de sa vie ? De toute façon, je le ferais, quoiqu'il arrive. Il pourrait croire que même si j'étais avec un autre homme, je ne me ferais plus de soucis pour lui et.. Il aurait tort. Il reste mon meilleur ami d'enfance, celui avec qui j'avais fait les pires conneries envers les gens du quartier et en règle général à Cleveland et même si s'il y a eu des accrochages jusqu'à encore tout récemment, je trouvais que ça allait un peu mieux depuis Hawaï et j'aimerais que ça reste ainsi. C'était le minimum quoi. Inquiète pour lui, je lui demandais ce qu'il lui était arrivé et sa réponse m'arrachait un large sourire. « C'est clair » finis-je par dire avec un léger rire, assise non loin de lui avant de siroter mon chocolat chaud. « Mais bon, je ne vais pas trop me moquer, on s'était rien trouvé pour ça.. » L'un comme l'autre, on ne pouvait pas vraiment dire que niveau adresse, c'est le paradis hein. Dire « on » me faisait un peu bizarre, mais.. Je préférais ne pas trop y penser. Néanmoins, sa réponse ne me satisfaisait pas et même si j'étais épuisée et que je n'avais toujours rien manger, je voulais savoir ce qu'il en retournait réellement. Et la suite me rendait un peu fébrile. Putain, j'avais vraiment eu de la chance comparé à lui. « Ils n'ont rien fait à tes cheveux j'espère ? Ce serait con que tu perdes de ton sex appeal.. » tentais-je pour ne pas montrer que putain, j'avais peur encore maintenant même s'il était en pleine santé devant moi. Mon dieu, je me retenais de ne pas craquer encore une fois. Comme quoi, pleurer toute la nuit n'avait pas suffit. « Tu n'as pas à me remercier, je.. enfin, je suppose que tu aurais fait pareil pour moi » murmurais-je doucement. Je n'en étais plus sûre désormais, mais lui aussi était dans mes contacts d'urgence, tout comme mes parents, Athéna, Emilia et Lucas. La base quoi. Je lui accordais un petit sourire avant de continuer ma boisson.

Je riais à sa réponse. C’est clair que niveau adresse on battait tous les deux records. Ça me rappelait le jour où nous avions joué à cache-cache chez elle et que j’avais eu la bonne idée de me cacher dans le placard du haut. Avec le recul je me dis que c’était vraiment bizarre comme idée. En fait, valait mieux pas que je prenne des décisions par moi-même car à chaque fois ça finis en catastrophe. Ça me faisait du bien d’avoir un peu de compagnie pour le coup. J’éteignais la télévision pour qu’on soir un peu plus dans le calme, tandis que je buvais tranquillement mon café. « Je mords si on touche à mes cheveux » Disais-je en riant.

« J’ai essayé de t’appeler quelques minutes après le tremblement de terre, mais les lignes étaient foutues et bon…je n’ai plus ton numéro » Autant être sincère. J’étais vraiment soulagé qu’on est tous les deux rien. « Tiens » Je lui tendais un croissant. « J’sais pas t’as pas mangé et promis je n’ai rien mis dedans » Souriais-je. J’étais heureux de savoir que ça aille un peu mieux entre nous deux depuis Hawaii quand même et pourtant dieu seul sait que ce n’était pas gagner. Devait-on réellement remercier Alaska ? Hm..je n’irais pas jusque-là quand même.

Son rire me faisait du bien. Ça changeait de nos prises de tête et ça faisait du bien de le voir sourire, rire et que l'on puisse discuter normalement. J'avais l'impression qu'il se rappelait une partie de cache-cache qui avait mal fini dans mon appartement mais.. Sérieusement, à chaque fois que j'ouvre ce placard maintenant, j'ai l'impression qu'il va me tomber dessus et je m'effraye quand quelque chose en tombe. C'était peut-être pour tous ces souvenirs que je n'arrivais pas à lâcher cet appartement et que même lorsque Lucas m'avait proposé de venir dans leur maison.. Je n'avais pas réussi à partir. C'était mon petit cocon où j'aimais me retrouver. Maintenant que j'avais une chambre à la CH, je passais encore plus de temps avec les roses, mais je préférais garder mon petit appartement à côté. Entendre la télévision s'éteindre me surprit mais au moins.. ça voulait dire qu'il était d'accord pour vraiment discuter. Ah ses cheveux.. Une belle histoire d'amour. « Et moi je tue celui ou celle qui ose faire ça » souriais-je malicieusement. Quoi ? Sans.. Ce ne serait pas Austin et.. Je l'aimerais sûrement moins alors ça serait bête qu'il n'est plus ses belles bouclettes (a)

Qu'il me dise qu'il avait voulu me contacter me faisait tout bizarre, mais ça me faisait sourire. C'était gentil de sa part d'avoir penser à moi. Depuis le voyage de sa maison, ça allait un peu mieux entre nous, mais bon.. ça aurait été l'occasion pour lui de prier pour que je meurs et hop, débarrassée ! Ça va, je blague. « Je n'avais pas mon portable avant de revenir à l'hôtel mais.. Merci d'avoir pensé à moi » souriais-je. « D'ailleurs, tu as récupéré le tien ? J'ai passé la nuit à tenter de t'appeler avant que l'hôpital ne m'appelle ce matin.. » Et je n'avais pas fermé l’œil de la nuit, ni manger. En voyant un truc devant mes yeux, je le voyais me tendre son croissant. Ok, c'était terriblement tentant même si mon ventre était toujours tordu à cause du stress et de la fatigue. « Merci et.. je te fais confiance » souriais-je en le prenant avant de le couper en deux avec mes doigts. Je n'étais pas capable de le manger entier, alors autant lui laisser un bout. Croquant un bout, je l'avalais avec un peu de mal avant de me mettre à bailler. La nuit blanche m'avait tué..

Je riais avec elle. Je savais à quel point elle avait un amour de dingue pour mes petites boucles. Je crois bien d’ailleurs que c’est le premier truc qu’il l’a fait tomber amoureuse de moi. Non parce que soyons honnête, c’était loin d’être grâce à mon caractère. Rire avec Madisson, voilà qui était plutôt inattendu après toutes les péripéties que nous avions vécues, mais il fallait croire qu’Alaska avait fait des miracles avec son plan foireux et qu’entre eux ça allait un peu mieux.

« Tu pouvais toujours essayer, mais mon portable c’est cassé durant ma chute » Et oui j’avais les nerfs, car un téléphone ça coûte un bras quoi, mais il ne fallait pas non plus que je me plaigne, car j’aurais pu être à la place de mon téléphone et là, je n’aurais sans doute même pas eu l’occasion de me plaindre. « J’pense toujours à toi, ce n’est pas parce que je ne le dis pas toutes les secondes que je ne le fais pas » Souriais-je, heureux de l ‘à voir manger un petit peu tandis que je me fis pas prier pour engloutir l’autre moitié. Rappelons que nous étions restés coincés de longues heures sans bouf et pire que tout, sans de quoi boire. « Une fois de plus j’te cause des soucis on dirait » Souriais-je en posant ma main sur la sienne. « Fallait pas t’inquiéter autant » J’étais mal placé pour dire ça, mais j’avais eu moins de temps pour m’inquiéter pour elle on va dire, dans le cas contraire, ça n’aurait pas été mieux. Rappelons tout de même que Madisson restera toujours mon pilier, la personne que je connais depuis tout petit et ce n’est pas négligeable.

Non mais vraiment, il ne fallait pas toucher à ses cheveux. Certes, je ne pouvais plus les toucher comme avant – même si.. c'était grave tentant là, vous savez – mais bon, il ne fallait pas qu'on ose les couper ou en faire du mal. Je me rappellerais toujours de sa petite tête toute mignonne qui était venue me voir pour la première fois quand nous étions tout petit.. Mon coeur se serrait un peu à ce souvenir, mais je ne cessais pas de sourire pour autant. Ça me faisait du bien de me rappeler des bons moments et moins souvent des plus compliqués à vivre. Je n'oublierais jamais rien, mais.. Certaines choses doivent faire partir du passé et être mise de côté. Comme notre première relation infructueuse et la seconde qui s'est très mal terminée. Je veux dire, ok, bon.. Si ça n'a pas marché, c'est qu'il y a une raison. J'ai beau répété que c'est uniquement son immaturité, mais je suppose que j'avais aussi une part de tort à ne voir que part lui et oublier le reste du monde. J'étais grave chiante, en fait. « Je vais t'en acheter un genre anti-cassant et tout, ou te mettre une puce GPS dans une fesse » riais-je. Quoi ? On peut rire quand même. La situation était un peu légère alors autant en profiter un peu. « Non mais sans rire.. si jamais il t'en faut un nouveau, je peux te donner les sous ou te les avancer » dis-je doucement. Je savais qu'il n'aimait pas quand je paye les choses, mais bon, s'il n'avait pas de portable.. Il était un peu mal pour joindre ses amis et tout. Et là, j'avais failli avalé de travers mon croissant. J'pense toujours à toi Et il ne peut pas me prévenir avant de dire ça ? Continuant mon repas l'air de rien, je rougissais légèrement. Et je l'aimais autant que je le détestais d'arriver à me rendre ainsi aussi facilement. Que je réponde ? Je doute qu'il en ait besoin.. Il savait pertinemment qu'il n'était pas sorti de ma tête et encore moins de mon cœur.. Sinon je ne serais pas rester avec lui. Finissant ma délicieuse moitié de croissant – une moitié.. comme notre tatouage, pensais-je – je souriais à ses paroles, comptant lui dire quelque chose avant de sentir sa main sur la mienne. Putain, j'ai chaud. « J'avais juste peur qu'ils aient touché à son corps de rêve » souriais-je, malicieusement. « Ou qu'une pierre te soit arrivée en plein dessus et.. Que tu sois impuissant toute ta vie.. » me moquais-je un peu. Je pouvais, parce qu'il n'était rien arrivé de trop grave alors autant en rire désormais. Jouant avec ses doigts sans faire attention, je gardais le sourire aux lèvres. « Je m'inquiéterai toujours autant, même si tu décidais d'aller à l'autre bout de la terre » fis-je, mes dernières paroles se transformant en murmure. Parce que c'est ce qu'il m'avait proposé de faire lors de notre dernière rencontre. Partir loin de moi, mais.. ça ne changerait rien entre nous..

Je riais aux paroles de Madisson, mais ce qu’elle ne savait pas c’est que j’avais été pas mal secoué et traumatisé de ce que j’avais vécu ses dernières heures. Je dormais naturellement peu, mais là je n’avais fait qu’enchaîner les cauchemars de cadavres, sang pleure et cris et rien qu’en y repensant j’en avais des frissons. Je pense qu’on est tous sorti différent de cette expérience et j’aurais préféré ne jamais vivre ça. Les éboulements, la poussière, la soif, et je n’exagérais pas. « C’est gentil, mais il serait peut-être temps que je travaille » Riais-je. J’avais toujours dit que je deviendrais grand PDG de quelque chose un jour où l’autre, mais je pense qu’il fallait très sérieusement que j’arrête avec mes conneries et que je redescende sur terre. Ce n’était que des rêves et je ne serais jamais PDG de je ne sais trop quel entreprise avec une jolie secrétaire. « C’est mignon » Je souriais à sa dernière phrase. « Je sais Madisson, je sais. Après tout, on sera toujours liés hein » Je venais caresser là où il y avait notre matching tatoo. « A moins que tu m’efface à jamais de ta vie » Riais-je.